Trois fonctionnaires de la sous-préfecture de Thionville vivent les années 80 à l'ombre des réfrigérants de la centrale nucléaire de Cattenom. Ils découvrent, au fil du temps, l'affaiblissement de l'Etat et la puissance et l'arrogance de la technologie triomphante.
Dans les années 30, en Lorraine. Hannah Stopeck, jeune immigrée polonaise, entre au service des Vallier, une famille de paysans aisés et influents. Vingt ans plus tard, elle met au monde Léocadia, déclarée de mère polonaise et de père inconnu...
Alice s'en va... Cassure dans une vie. Romain, effondré, concrétise alors un rêve ; il part aux USA. Mais les « White Sands » ne sont dans la vie réelle, qu'utopie, et l'Amérique le congédie. De retour, sur les traces d'Alice, en lui les vieux démons se réveillent...
Deux histoires : Paul, dans sa Meuse natale, déporté suite à une dénonciation, Milord qui croit trouver le bonheur en ouvrant une exploitation forestière en Côte-d'Ivoire.
Poèmes épars, maximes et aphorismes, vertige de mots et pensées sur les choses de la vie, la mort, la peinture... « Il y a des gens qui vont Il y a des gens qui viennent Il y a des gens qui vont et viennent Il y a des gens qui reviennent Il y a des gens qui sont revenus de tout Sans avoir eu besoin d'aller. »
Un fils pense à sa mère décédée et livre soixante-dix poèmes qui sont la chronique de son travail de deuil mais aussi une méditation et l'évocation des bonheurs passés.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Un roman sous forme de chronique campagnarde.
Un enfant découvre le monde à partir d'un lieu enchanté.
La saga d'une famille mosellane, soumise à la mouvance des frontières, aux aléas linguistiques de ce pays de marche.
Une histoire d'amour sur fond de récit historique. 1755. Ce fut ce que les Acadiens ont appelé « Le Grand Dérangement » ! Un euphémisme pour traduire ce qu'aujourd'hui on appellerait un « génocide ». Le gouverneur anglais décida brutalement la déportation des 14 000 Français « neutres ». Certains de ceux-ci fuirent vers le Québec, vers la Louisiane. On ignore encore que plus de 3 000 d'entre eux furent transportés vers l'Europe dans des navires pourris. Ceux qui atteignirent les côtes françaises survécurent comme ils le purent jusqu'au jour où le Marquis de Pérusse des Cars, ardent physiocrate, proposa de les utiliser à défricher ses terres en Poitou. Ce récit évoque la petite « Acadie » reconstituée sur ce territoire français. Raphaël, descendant d'Acadiens, luttera avec courage, intelligence et obstination pour son intégration. Son amour pour Françoise lui permettra-t-il de se confondre dans le « pays de France » ?
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Un roman historique qui a pour cadre le Val-de-Villé et qui tire ses sources de la consultation d'archives locales.
Un roman historique qui a pour cadre le Val-de-Villé et qui tire ses sources de la consultation d'archives locales.
Un roman historique qui a pour cadre le Val-de-Villé et qui tire ses sources de la consultation d'archives locales.
La terre d'Alsace pendant la tourmente de 1870 et les premières années d'occupation... Après la défaite de l'empire français, l'Alsace et une grande partie de la Lorraine sont proclamées Reichsland- c'est à dire terre d'Empire - par Guillaume 1er. Tout en étant alors « abandonnées » par la France, les populations concernées vont s'opposer, comme elles le peuvent, aux serres de l'aigle. D'un côté un peu d'histoire, de l'autre un peu de fiction et au beau milieu cette terre d'Alsace, dans la quête de ce que l'on nommerait aujourd'hui son identité. Par le caprice des événements, des hommes faits de chair et de sang vont être amenés à sortir peu à peu du personnage que la vie leur avait dévolu, apportant ainsi la preuve que l'enveloppe ne crée pas nécessairement l'être qu'elle est censée contenir. Amours, amitiés, douleurs et colères vont alors tisser des liens qu'aucun d'entre eux n'aurait pu imaginer. Le Passage du Climont se présente comme un roman historique, genre devenu rare de nos jours, si l'on excepte certaines conceptions d'ouvrages comportant les ingrédients et les épices qui font le succès des best-sellers. Tout autre est le propos de Jean-Yves Vincent. Le véritable sujet de son livre est un pays qu'il a découvert dès l'enfance, qu'il aime, où il revient chaque fois qu'il le peut, et auquel il a consacré de très belles photographies. Ce pays du Val du Villé, celui du val de Sainte-Marie-aux-Mines, un espace de forêts et de monts, s'inscrit en gros, dans le triangle Saales - Sainte-Marie - Sélestat. C'est lui qui donne son unité au livre, dont le Climont, montagne couverte de conifères, et qui fut l'objet de bien des convoitises, est le coeur mythique. Cela dit, la présence de l'Histoire est constante. L'auteur a fait des recherches dans les archives locales. Il a consulté des experts, tant allemands que français. À l'aide d'une masse de petits faits vrais, il a tenté de reconstituer ce qu'ont pu être les quatorze ou quinze premières années du Reichsland Elsass-Lothringen. Mais, avec la liberté du romancier, il a parfois laissé l'avenir s'annoncer dans telle allusion à ce qui serait, un jour lointain, collaboration ou résistance. Dans cette grande tourmente historique, s'inscrivent de nombreux destins personnels, des gens du pays, généralement patriotes, mais pas toujours, des occupants souvent inhumains, parfois amicaux ou même complices. L'auteur a su évoquer toutes ces vies en animant des personnages à la fois typés et très individualisés. Sans jamais tomber dans le mélodrame, il a joué, pour le plaisir du lecteur, de ces deux ressorts de la tragédie que sont, pour Aristote, la terreur et la pitié. Paul Fohr
Lucette décide de faire de son personnage devenu insupportable ce qu'on fait d'un fardeau trop lourd : le poser au bord de la route et continuer avec une charge plus adaptée à ses forces. Elle change de nom et se compose des joies et des soucis à la mesure de ses moyens.
Parce qu'il a vu une certaine photo dans un magazine, Amaury veut connaître le secret de sa famille. Il partira pour la ville de Romart et, dans une quête initiatique, fouillera le passé, mettant à jour les destins croisés de deux femmes bouleversantes.
Seize légendes du pays lorrain, avec des personnages connus ou inconnus : saint Goéric, Jean VI de Fénétrange, Nicolas Rémy ou Jeanne d'Arc, ou d'autres de pure fiction : Aguerline, Julien le loup-garou, l'effrayante Mandragore ou Ferry d'Heillecourt.
La rencontre d'Alexandre, journaliste, et de Tamara, qui prépare un roman sur l'encre, ce petit liquide qui noircit les pages. Les mots s'emmêlent avec plaisir pour nous conter leurs premières rencontres et les évènements étranges qui vont les séparer.
Si un jour nous faisons l'Europe, rappelons-nous qu'il y eut un glorieux précédent, il y a plus de cinq siècles. réalisé par les grands ducs de Bourgogne, dont la bannière flamboyait sur le continent, et dont le descendant direct fit un empire « sur lequel le soleil ne se couchait jamais ». Flandre et Bourgogne constituèrent le noyau du plus vaste des empires, et leurs descendants, qui se sont partagé les trônes d'Europe, portent dans leur sang les qualités et les défauts de ceux-ci.