Le mystère d'être un corps, un corps qui interprète et vit sa vie, est partagé par tout le vivant : c'est la condition vitale universelle, et c'est probablement elle qui mérite d'appeler le sentiment d'appartenance le plus puissant. Ainsi, les animaux sont pour nous à la fois des parents et des étrangers d'une profonde altérité. Baptiste Morizot approfondit ici une série d'enquêtes philosophiques fondées sur la pratique du pistage. Il s'agit de pister à la fois les vivants sur le terrain et les idées que nous nous faisons d'eux dans la forêt des livres et des savoirs... Ce livre approche les animaux, humains compris, comme autant de manières d'être vivant.
Réalisé par des milliers d'experts de toutes nationalités et adopté par les gouvernements à l'ONU, le rapport du Giec fait consensus. Sylvestre Huet, journaliste spécialiste des questions climatiques, le synthétise et le décrypte afi n que chacun puisse y avoir accès.
Canicules à répétitions, incendies incontrôlables, hausse du niveau des océans, ravages dans la biodiversité, sécheresses, inondations et cyclones dévastateurs... Le climat évolue depuis près d'un siècle et ses effets sont autant perceptibles qu'inquiétants. Les preuves scientifiques sont sans équivoque : ce changement est le résultat de nos émissions de gaz à effet de serre. Il est une menace pour le bien-être humain, la sécurité alimentaire et bouleverse la géographie
avec des risques de migrations massives et leurs conséquences imprévisibles.
Pourtant, il est encore possible d'atténuer le boulever sement climatique, à condition de mettre en oeuvre de toute urgence une politique collective adéquate. À l'aide d'extraits commentés des
derniers rapports du Giec de 2021 et 2022, d'une quarantaine d'infographies et de cartes, cet ouvrage incontournable nous donne les clés pour comprendre et agir dès maintenant.
Le livre idéal pour passer l'hiver.
Le froid est un adversaire redoutable qui met tout le monde au diapason : qui ne s'adapte pas à ses rigueurs risque d'y laisser sa peau. Les bêtes font leur poil d'hiver, les hommes s'emmitouflent, et chacun rêve secrètement d'une hibernation qui ne prendrait fin qu'au retour des beaux jours. Mais au fait, qu'est-ce que le froid et comment délimiter son empire ?
Fort de ses voyages dans les régions du monde où le froid est le plus tenace, François Garde se propose de cerner cet adversaire à travers 99 textes surprenants, insolites, drôles, poétiques. Ces variations qui vous feront frissonner sont à savourer bien au chaud.
Nathalie A. Cabrol a cinq ans lorsqu'elle regarde le premier homme poser le pied sur la Lune. Pointant du doigt l'écran de télévision, elle dit à sa mère que c'est ce qu'elle veut faire. Quand on la questionne sur sa vocation, elle répond qu'elle n'a jamais rien voulu faire d'autre. Aujourd'hui, après avoir participé à la mission Mars Exploration Rover de la NASA, elle dirige le Centre de recherche Carl Sagan de l'Institut SETI aux États-Unis, une organisation scientifique à but non lucratif qui cherche à comprendre et expliquer l'origine de la vie dans l'univers et l'évolution de l'intelligence. Mais elle est aussi une exploratrice des milieux extrêmes terrestres qu'elle étudie comme analogues à Mars au début de son histoire. Dirigeant des expéditions scientifiques de haute altitude dans les Andes, elle plonge dans des lacs comme celui du volcan Licancabur à près de 6 000 mètres pour comprendre si la vie a pu apparaître sur Mars et y laisser des traces.
À travers ses expéditions, elle tente de répondre à des questions qui nous habitent tous : y a-t-il une vie au-delà de la Terre ? Qu'est-ce que la vie ? Mais si son regard tourné est vers les étoiles, cela ne l'empêche pas de considérer le changement climatique comme une priorité de sa recherche. Un plaidoyer pour une compréhension du monde et de l'univers comme un tout vivant.
Voyage aux frontières de la vie présente un renversement de perspective : chercher sur la Terre les conditions d'une vie ailleurs. Vertigineux et dépaysant ! Le récit d'un parcours passionnant, exaltant, exemplaire. Au-delà de cette quête dans l'espace au travers de missions planétaires ou sur Terre dans des milieux extrêmes, c'est aussi l'histoire d'une exploration de soi-même.
Ce " Dictionnaire amoureux des oiseaux " retrace la complicité exceptionnelle d'Allain Bougrain Dubourg avec le peuple des airs. Il revisite aussi tant de combats et d'espoir et valorise les oiseaux les plus admirables, de même que ceux qui s'épanouissent en cohabitant à nos côtés.Défier les distances, chanter à tue-tête, incarner la grâce. Inspirer le poète et questionner le scientifique. Flirter avec l'Himalaya et caresser l'océan. Être fragile comme un souffle et résister tel le phénix. Qui peut rester indifférent à l'oiseau ? Durant quelques belles décennies, j'ai eu le privilège qu'il m'invite dans son intimité. À ses côtés, j'ai partagé ses peines et ses joies. Il m'a enrichi de ses expériences, de ses valeurs aussi. À tire d'aile, il m'a convié dans la communauté des ornithologues et celle des amoureux de la nature. Ce " Dictionnaire amoureux des oiseaux " retrace une complicité exceptionnelle avec le peuple des airs. Il revisite aussi tant de combats et d'espoir. Il valorise les oiseaux les plus admirables, de même que ceux qui s'épanouissent en cohabitant à nos côtés.
Jamais autant qu'aujourd'hui la société ne s'est tournée avec enthousiasme vers l'oiseau. En quelques décennies, la Ligue pour la Protection des Oiseaux est passée de 3 salariés et 3 000 membres à 550 salariés et 65 000 membres. Le " birdwatching " devient un " sport national " pratiqué en famille. Les jardins s'enrichissent de nichoirs et de mangeoires. Partout l'oiseau s'invite dans notre quotidien. En découvrant l'oiseau, la société marche dans les pas de Léonard de Vinci, Maurice Genevoix, George Sand, Jacques Prévert et tant d'autres passionnés du peuple des airs qui trouvent légitimement leur place dans ce dictionnaire comptant près de 150 entrées.
À votre tour de picorer l'anecdote, de survoler l'histoire ou de vous poser aux côtés des merveilleux emplumés qui se donnent en spectacle.
« Voir un lien entre la pollution de l’air, la biodiversité et la covid-19 relève du surréalisme, pas de la science ! », affirmait Luc Ferry en mars 2020, accusant les écologistes de « récupération politique ». Voilà un philosophe bien mal informé. Car, depuis les années 2000, des centaines de scientifiques tirent la sonnette d’alarme : les activités humaines, en précipitant l’effondrement de la biodiversité, ont créé les conditions d’une « épidémie de pandémies ».
C’est ce que montre cet essai, mobilisant de nombreux travaux et des entretiens inédits avec plus de soixante chercheurs du monde entier. En apportant enfin une vision d’ensemble, accessible à tous, Marie-Monique Robin contribue à dissiper le grand aveuglement collectif qui empêchait d’agir. Le constat est sans appel : la destruction des écosystèmes par la déforestation, l’urbanisation, l’agriculture industrielle et la globalisation économique menace directement la santé planétaire.
Cette destruction est à l’origine des « zoonoses », transmises par des animaux aux humains : d’Ébola à la covid-19, elles font partie des « nouvelles maladies émergentes » qui se multiplient, par des mécanismes clairement expliqués dans ce livre. Où on verra aussi comment, si rien n’est fait, d’autres pandémies, pires encore, suivront. Et pourquoi, plutôt que la course vaine aux vaccins ou le confinement chronique de la population, le seul antidote est la préservation de la biodiversité, impliquant d’en finir avec l’emprise délétère du modèle économique dominant sur les écosystèmes.
Durée : 10H13
© Éditions La Découverte, 2021 © et (P) Audiolib, 2022
"J'avais bien l'intention, ayant bouclé mon livre sur L'Humanité en péril, de ne pas vous laisser en paix (pas plus que moi-même), et de persister à vous assommer par de nouveaux éléments, tant la question du dérèglement climatique et des conséquences du déclin du pétrole est trop ample pour être traitée en un seul volume.
J'aurais de très loin préféré vous assurer de la continuation, avec d'autres méthodes que celles d'aujourd'hui, de nos modes de vie. L'honnêteté m'impose de vous dire que c'est là chose impossible et que nous devons avoir le cran de regarder ce bouleversement en face, sans déni, et dans tous ses effets."
Loin d'être le remède miracle aux crises auxquelles nous faisons face, la croissance économique en est la cause première. Derrière ce phénomène mystérieux qui déchaine les passions, il y a tout un système économique qu'il est urgent de transformer.
Dans cet essai d'économie accessible à tous, Timothée Parrique vient déconstruire l'une des plus grandes mythologies contemporaines : la poursuite de la croissance. Nous n'avons pas besoin de produire plus pour atténuer le changement climatique, éradiquer la pauvreté, réduire les inégalités, créer de l'emploi, financer les services publics, ou améliorer notre qualité de vie. Au contraire, cette obsession moderne pour l'accumulation est un frein au progrès social et un accélérateur de l'effondrement écologique.
Entre produire plus, et polluer moins, il va falloir choisir. Choix facile car une économie peut tout à fait prospérer sans croissance, à condition de repenser complètement son organisation.
C'est le projet de ce livre. Explorer le chemin de transition vers une économie de la post-croissance.
Timothée Parrique est chercheur en économie écologique à l'Université de Lund, en Suède.
Depuis les forêts du Yellowstone aux crêtes du Kirghizstan, des steppes du Haut-Var à la terrasse de son appartement, Baptiste Morizot nous invite à partir sur les traces d'êtres hors du commun, souvent mythifiés : les grands prédateurs - ours, loups, panthères des neiges...
À travers différents récits de pistage, l'auteur nous propose ainsi de nous "enforester", selon l'expression des coureurs de bois du Grand Nord canadien : porter son attention sur le vivant simultanément autour de nous et en nous, et apprendre à cohabiter avec lui.
Page après page, le pistage repeuple la nature, et notre monde intérieur.
Trois générations de fermiers anglais se sont succédé sur la même terre. James Rebanks était encore adolescent lorsque son grand-père lui a transmis son savoir. Cet homme était le dernier maillon d'une agriculture millénaire. Pour lui, les champs et les bêtes avaient un nom, le paysage vibrait, les mouettes se nourrissaient des vers que sa charrue sortait du sol.
Quand vient le tour du père de James, le monde agricole n'a que le mot " progrès " à la bouche. Les petites fermes sont acculées. Il faut se moderniser, rationaliser, s'agrandir ou périr. C'est une souffrance et une perte de sens.
Lorsque James hérite du domaine, il décide d'intégrer les acquis de la science et de l'écologie pour réensauvager sa terre. Il fait de son exploitation une utopie, un modèle d'agriculture du xxie siècle.
Écrivain exceptionnel, James Rebanks est lu par des centaines de milliers de lectrices et de lecteurs. Il nous réconcilie avec le monde paysan et transmet une philosophie de vie dont chacun peut s'inspirer.
Étrange obsession française : parier sur une énergie devenue marginale dans le monde, plus coûteuse que les énergies renouvelables, et créant des risques incommensurables. Mais le nucléaire n'est pas seulement le signe de la faillite de la classe dirigeante du pays. Il exprime une vision du monde dépassée, rêvant d'une croissance sans limite et permettant de maintenir un ordre inégal et autoritaire. Face au climat, il nous faut repasser par la raison : les voies de l'avenir sont une économie vraiment sobre et reposant sur les énergies renouvelables.
Comment protéger la biodiversité en danger partout sur la planète ? Comment sauver notre avenir sur une planète aujourd'hui en souffrance et empêcher la sixième extinction qui pourrait nous être fatale ?
En 1962, la publication du livre de Rachel Carson, Printemps silencieux, produisit un choc international. En dénonçant l'effet des pesticides sur l'environnement, et tout particulièrement sur les oiseaux, Rachel Carson alertait sur la fragilité du vivant et la nécessité de protéger la planète pour protéger les êtres humains. Soixante ans plus tard, force est de constater que malgré l'effort des scientifiques pour éveiller les consciences, nos comportements continuent de détruire la biodiversité. C'est pourquoi Dave Goulson lance ce vibrant manifeste : un monde sans insecte serait un monde invivable pour les humains que nous sommes, nous ne pouvons tout simplement pas vivre sans eux. Le temps presse, mais les populations d'insectes peuvent se reconstituer, il n'est pas trop tard et les solutions sont à notre portée. Cri d'alerte et de mobilisation qui s'appuie sur la recherche scientifique de pointe et sur le travail d'une vie de chercheur, ce livre est un appel contre la sixième extinction avec des propositions concrètes sur ce que nous pourrions entreprendre dès à présent, individuellement et collectivement. Agissons à tous les niveaux : gouvernance publique, agriculture, industrie, et dans nos propres maisons et jardins. Apprenons à aimer et respecter ces peuples à six pattes sans lesquels il n'y a pas de vie possible sur cette planète.
La maison brûle ! La crise climatique est là qui menace l'équilibre du monde. Des mouvements sociaux ont déclaré l'état d'urgence social et écologique. Mais pourquoi sommes-nous incapables d'agir en conséquence ? Comment éteindre l'incendie ? Depuis plus de vingt ans, Naomi Klein se fait l'écho incisif de la guerre économique qui prend pour cibles les individus et la planète. Elle propose ici la mise en oeuvre du plan de sauvetage : un New Deal vert.
Il y a 200 000 ans, depuis l'Afrique, l'humanité partait à la conquête du monde. Elle détenait une arme secrète : son cerveau. Une machine à penser, à tirer parti de son environnement, à se reproduire et à dominer. Longtemps notre meilleur allié, notre cerveau risque aujourd'hui de causer notre perte. Car il existe un défaut de conception, un véritable bug, au coeur de cet organe extraordinaire : les neurones en charge d'assurer notre survie ne sont jamais rassasiés et réclament toujours plus de nourriture, de sexe et de pouvoir. Ainsi, nous sommes 8 milliards d'êtres humains sur Terre à rechercher encore et toujours la croissance dans tous les domaines. Pour ce faire, notre espèce hyper-consommatrice surexploite la planète, modifie son écosystème... et se met gravement en péril. Comment se fait-il que, ayant conscience de ce danger, nous ne parvenions pas à réagir ? Peut-on résoudre ce bug et redevenir maîtres de notre destin ? Oui, à condition d'analyser en chacun de nous et non plus seulement à l'échelon économique et politique ce mécanisme infernal qui pousse notre cerveau à en demander toujours plus.Grand Prix du Livre sur le Cerveau 2020 de la Revue Neurologique
Tout part d'une lettre que le Dalai-lama écrit a la jeune militante Greta Thunberg et qui est ici retranscrite. De ce premier contact épistolaire, naît une rencontre entre les deux plus importants défenseurs du climat en janvier 2021. Le sujet précis est le phénomène de rétroaction, selon lequel un effet agit en retour sur ses causes et les amplifie. Pour illustrer ce phénomène, les deux personnalités prennent plusieurs exemples et s'appuient sur des analyses scientifiques fournie par William Moomaw (auteur principal des rapports du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat/IPCC, et co-lauréat du prix Nobel de la paix 2007) et de Susan Natali (scientifique arctique renommée). Loin d'être défaitistes, les auteurs veulent porter un message d'espoir : la planète peut être encorée sauvée. Nous devons agir.
"le climat change ? mais il a toujours changé !"
"le co2 ? ce n'est pas un poison !"
"les ours polaires ? ils prospèrent sur la banquise !"
"prévoir le climat ? mais on n'est même pas capable de prévoir la météo de la semaine prochaine !"
"de toutes façons, l'être humain s'est toujours adapté et s'adaptera encore !"
Qui n'a jamais entendu ou lu ces idées reçues ?
Alors que la réalité du changement climatique devient de plus en plus tangible, alors que pour les climatologues, la responsabilité humaine ne fait plus aucun doute, les climatosceptiques s'engouffrent dans la moindre formulation imprécise ou la moindre contradiction apparente et continuent à faire circuler des informations erronées, relayées jusqu'à plus soif sur les réseaux sociaux.
Acteur majeur de la recherche sur le climat en France, le CNRS considère que lutter contre cette désinformation fait partie de ses missions. Il a choisi de travailler avec le bloggeur BonPote et la graphiste Claire Marc pour offrir au lecteur cette bande dessinée, qui permet d'aborder simplement des concepts qui le sont moins.
Sous l'apparente légèreté du graphisme, cet ouvrage couvre des enjeux fondamentaux, et rend compte de ce que l'on sait vraiment sur le changement climatique, ainsi que de la façon dont ce savoir est construit. C'est ce qui fait la force de cet ouvrage.
Il y a cinquante ans, en mars 1969, alors sur le point de gagner une course en solitaire, le navigateur Bernard Moitessier choisissait de ne pas franchir la ligne d'arrivée et de fuir le consumérisme. Dans cet essai philosophique et littéraire rédigé à la première personne et empreint de doute salutaire, Corinne Morel Darleux questionne notre quotidien en convoquant les lucioles de Pasolini ou Les Racines du cielde Romain Gary et propose un choix radical : refuser de parvenir et restaurer la dignité du présent pour endiguer le naufrage généralisé.
Élue dans la Drôme, militante écosocialiste, chroniqueuse pour Reporterre, Corinne Morel Darleux suit depuis dix ans les questions climatiques et de défense des écosystèmes.
De quel fil sont tissés nos relations aux lieux aimés?
La terre de son enfance pour certains, un paysage pour d'autres, un arbre ou les murs d'une maison qui a hérité de nos souvenirs. Nous portons tous des lieux auxquels nous sommes singulièrement reliés – des lieux qu'on aime.
Or la manière dont on parle de cette géographie intime n'est pas neutre. Parler de " racines ", par exemple, suppose un certain imaginaire, une certaine idée de votre manière de vous relier. Derrière ces questions de vocabulaire se déploie en vérité une alternative bien connue : celle qui oppose un discours " libéral " postulant un homme rationnel libre de toute attache et idéalement citoyen du monde, ayant toute chose à sa disposition, à un discours brandissant l'idéal d'une osmose entre les humains et leur lieu de vie. Globalisme versus néo-nationalisme, écrivait Bruno Latour.
Il est tout autant nécessaire de proscrire un vocabulaire dont les mouvements d'ultra-droite se nourrissent que de reconnaître l'importance pour les gens de leur lieu de vie, d'en dégager les enjeux éthiques et politiques et de les intégrer dans notre conception de la démocratie. Car moins nous respectons l'affection des gens pour leur milieu, plus ceux-ci éprouvent la frustration et la colère qui font le lit des positions politiques les plus extrêmes. Et plus nous délocalisons l'idée même de " citoyen ", plus notre négligence à l'égard de notre propre milieu augmente. Ce livre, très personnel et dans lequel Joëlle Zask se penche sur sa propre expérience, nous invite en somme à un double chemin politique et esthétique, pour penser une nouvelle manière d'arpenter le monde.
________________________________________
" Une réflexion profonde et originale. (...) Absolument passionnant. " Ali Baddou,
Le Grand Face-à-face
LE RÉVEIL ÉCOLOGIQUE, C'EST MAINTENANT !Nous n'avons plus le choix !
Aujourd'hui, les fous ne sont plus ceux qui annoncent l'apocalypse, mais ceux qui refusent de voir qu'elle a déjà commencé.
En 2100, si nous ne changeons rien, notre planète sera devenue inhabitable.
Face à l'éco-anxiété et à la résignation, des solutions existent.
10 révolutions simples et efficaces que Thomas Guénolé nous propose de mettre en place dès maintenant : transports écologiques, fin du tout-jetable, " plan Marshall " pour l'écologie...
L'auteur propose un nouveau modèle de société pour vivre avec les grands changements climatiques à venir dans les dix ans.
Oui, c'est urgent. Oui, c'est possible. Oui, c'est réalisable. Ce livre peut nous sauver !
La première ordonnance écologique.
Conjuguant les talents du botaniste, du paysagiste et de l'écrivain, Gilles Clément exprime ici son rêve de voir enfin réconciliés l'Homme et la nature.Les plantes vagabondes n'ont pas bonne presse : on les appelle mauvaises herbes, fleurs sauvages, et elles sont trop souvent interdites de culture.
Pour prendre la défense du brassage planétaire, Gilles Clément, l'un de nos plus célèbres paysagistes et inventeur du Jardin en mouvement, a choisi de nous raconter l'histoire de quelques-unes de ces plantes exotiques que nous retrouvons aujourd'hui dans nos jardins et dans les friches : rhubarbe du Tibet, pavot de Californie, armoise de Sibérie, grande berce du Caucase... Il nous explique aussi comment l'Homme, les désherbants, le béton, les défrichages et les cultures industrielles ont permis à ces vagabondes de s'installer et de se développer.
Un livre polémique et poétique, passionnant et passionné.
Jamais nous n'avons eu autant besoin des paysans, jamais nous ne les avons autant maltraités. Le changement climatique, la crise du Covid et la guerre en Ukraine ont remis l'alimentation au coeur des enjeux de société. Mais les critiques sont incessantes, faisant de l'agriculteur le bouc émissaire de nos peurs. Quelle est cette société qui se permet de mordre la main qui la nourrit, souvent sans connaître la réalité du travail de la terre ? Revenir à l'agriculture de nos aïeux pour nourrir de façon saine et sûre 10 milliards d'humains, c'est impossible ! Attentifs à nos attentes, les agriculteurs sont pleinement engagés dans la troisième révolution agricole : produire, mais aussi protéger la nature, grâce aux techniques les plus avancées, aux fondamentaux de l'agronomie, des sols, de la biodiversité.
Travailler avec le vivant, gérer le temps, ils exercent le plus beau métier du monde. Et ils possèdent toutes les clés du développement durable. Ce sont eux, les premiers écologistes de la planète. Reconnaissons leur travail, respectons-les, accompagnons-les ! Ce manifeste, nourri de multiples expériences, nous emmène dans les campagnes du monde, où s'écrit l'avenir de l'humanité et de la planète.
Édition mise à jour : nouvelles données, réactions à l'actualité et un chapitre inédit.
Dans la première édition de ce livre, Aurélien Barrau nous disait : " La vie, sur Terre, est en train de mourir. L'ampleur du désastre est à la démesure de notre responsabilité. L'ignorer serait aussi insensé que suicidaire. Plus qu'une transition, je pense qu'il faut une révolution. Et c'est presque une bonne nouvelle. "
Dans cette nouvelle édition, il complète et affine son propos en analysant la nature des oppositions à la pensée écologique et en suggérant de nouvelles voies de résistance pour dépasser l'immobilisme suicidaire.
Le 8 juillet 2017, le Pourquoi Pas ? , vaisseau de la flflotte océanographique française, appareille pour une mission scientififique de trois semaines au beau milieu de l'océan Atlantique. Les buts de cette expédition : observer un champ hydrothermal situé à 1 700 mètres dans les profondeurs sous-marines et étudier sa faune extraordinaire. Parmi les soixante-quinze marins et scientififiques embarqués, s'est glissé David Wahl, investi de sa propre mission. Trois semaines durant, l'écrivain rédige son journal de bord.
Ce rare témoignage - où se rencontrent l'émergé et le submergé mais aussi la poésie et la science - rend compte de l'existence d'un univers des grandes profondeurs encore méconnu, mystérieux, hostile et qui ne cesse d'attiser la curiosité. Avant même d'être totalement explorés, les abysses sont menacés par le risque d'une exploitation humaine. Autant qu'une ode à la beauté sous-marine, c'est un appel à la raison et à la protection de ces écosystèmes que livre David Wahl.
La rencontre autour de Pierre Rabhi de trois amis aux parcours singuliers et engagés. Un livre testamentaire inédit publié à l'occasion du premier anniversaire de sa mort.
À l'automne 2021,
Pierre Rabhi,
Fabrice Nicolino et
Bernard Chevilliat ont souhaité confronter leurs visions. Pierre Rabhi est décédé avant que cet ouvrage ne soit achevé. Cependant la matière était là, dûment enregistrée.
Pierre Rabhi, essayiste et chantre de l'agroécologie, natif du Sahara, Fabrice Nicolino, journaliste et activiste écologiste, venu du " sous-prolétariat de la banlieue " et ayant survécu à deux attentats, et Bernard Chevilliat, éditeur et biologiste franco-anglais, fondateur de la marque de cosmétique bio Melvita et de la revue
Ultreïa !, ont en effet des parcours de vie singuliers, mais chacun a oeuvré, dans sa propre sphère, à l'émergence d'une société plus écologique et plus humaine.
À bâtons rompus, ils reviennent ici sur leurs trajectoires de vie, évoquent les prémisses philosophiques de leurs démarches résolument hostiles au cours de l'époque, débattent de l'histoire du monde, exposent leurs propositions et récusent vivement les propos polémiques qui ont blessé l'agroécologiste au soir de sa vie.
Un ouvrage testamentaire pour Pierre Rabhi et un livre d'espérance pour ses deux amis.