"le climat change ? mais il a toujours changé !"
"le co2 ? ce n'est pas un poison !"
"les ours polaires ? ils prospèrent sur la banquise !"
"prévoir le climat ? mais on n'est même pas capable de prévoir la météo de la semaine prochaine !"
"de toutes façons, l'être humain s'est toujours adapté et s'adaptera encore !"
Qui n'a jamais entendu ou lu ces idées reçues ?
Alors que la réalité du changement climatique devient de plus en plus tangible, alors que pour les climatologues, la responsabilité humaine ne fait plus aucun doute, les climatosceptiques s'engouffrent dans la moindre formulation imprécise ou la moindre contradiction apparente et continuent à faire circuler des informations erronées, relayées jusqu'à plus soif sur les réseaux sociaux.
Acteur majeur de la recherche sur le climat en France, le CNRS considère que lutter contre cette désinformation fait partie de ses missions. Il a choisi de travailler avec le bloggeur BonPote et la graphiste Claire Marc pour offrir au lecteur cette bande dessinée, qui permet d'aborder simplement des concepts qui le sont moins.
Sous l'apparente légèreté du graphisme, cet ouvrage couvre des enjeux fondamentaux, et rend compte de ce que l'on sait vraiment sur le changement climatique, ainsi que de la façon dont ce savoir est construit. C'est ce qui fait la force de cet ouvrage.
Après un coup de tonnerre du destin, Édouard Cortès choisit de se réfugier au sommet d'un chêne, de prendre de la hauteur sur sa vie et notre époque effrénée. À presque quarante ans, il embrasse femme et enfants, supprime ses comptes sur les réseaux sociaux et s'enfonce dans une forêt du Périgord pour un voyage immobile. Là, dans une cabane construite de ses mains, il accomplit son rêve d'enfant : s'enforester, rompre avec ses chaînes, se transformer avec le chêne, boire à la sève des rameaux. Ce printemps en altitude et dans le silence des bois offre une lecture de la nature qui ne se trouve dans aucun guide ou encyclopédie. Le chêne si calme abrite un cabinet de curiosités et accorde pendant trois mois à l'homme perché une rêverie sous les houppiers et les étoiles. Il faut savoir parfois contempler une colonie de fourmis savourant le miellat, écouter un geai ou un couple de mésanges bleues, observer à la loupe des champignons et des lichens pour comprendre le tragique et la poésie de notre humanité. Afin de renouer avec l'enchantement et la clarté, l'homme-arbre doit couper certaines branches, s'alléger et se laisser traverser par la vie sauvage avec le stoïcisme du chêne.
Le livre du film réalisé par Cyril Dion et Mélanie Laurent. Un voyage dans dix pays, des dizaines de solutions pour construire le monde de demain.
Un ouvrage incontournable pour comprendre pourquoi l'humain ne veut pas voir la catastrophe qui vient.
Par l'auteur de Pourquoi croit-on?, éd. Sciences Humaines, 2020.
En quelques décennies, les préoccupations écologiques ont envahi nos représentations et nos discours. Nous savons désormais que nos sociétés ne pourront croître indéfiniment, démographiquement et économiquement. Nous savons que notre trajectoire actuelle est absurde et qu'elle nous conduit tout droit vers une catastrophe environnementale de plus en plus certaine. Nous savons donc qu'il nous faut imaginer une autre société pour ne pas transgresser les limites de la planète. Pourtant, nous ne parvenons pas à faire évoluer nos comportements, au niveau individuel comme au niveau collectif. Pourquoi ?
C'est là le cœur de cet ouvrage. La cause la plus évidente de la catastrophe à venir réside dans nos excès de consommation, mais les causes éloignées de notre addiction à la consommation sont moins évidentes car elles sont en grande partie inconscientes et il convient d'en prendre connaissance pour s'en libérer... peut-être.
Dans cet essai, Thierry Ripoll montre comment les déterminismes inhérents au fonctionnement psychique et ceux inhérents à notre société cadenassent le comportement humain et le contraignent à dysfonctionner eu égard à la conscience que nous avons tous de la crise environnementale.
Quels que soient ces déterminismes, nous disposons de quelques degrés de liberté. Le cerveau humain a d'incroyables capacités créatrices et d'innovation. Nous avons encore le choix. Nous pouvons nous libérer de ces déterminismes hérités de notre histoire évolutive et des bouleversements induits pas la révolution néolithique.
Que seraient nos sociétés sans pétrole ? Brutalement métamorphosées... Plus d'ordinateurs, plus de nourriture des quatre coins du monde, plus de voitures ni d'avions, plus de plastique ; nous devrions rapidement réapprendre à produire un nombre incalculable de choses pour assurer notre survie. Mais serions-nous capables d'une telle autonomie ?
Ce scénario catastrophe est loin d'être paranoïaque. Il représente au contraire un avenir proche que nous devrons affronter tôt ou tard. Car allié aux changements climatiques, le pic pétrolier (la fin d'un pétrole abondant et peu cher) exige un changement draconien de nos habitudes de vie, une Transition énergétique qui mettrait fin à notre vulnérabilité collective. Comme nos gouvernements refusent de prendre les mesures qui s'imposent, il nous revient à nous, citoyen.ne.s, de prendre l'initiative et de nous préparer.
C'est ce que propose ce Manuel de Transition, outil révolutionnaire et inspirant, entièrement consacré aux solutions pour construire dès maintenant des sociétés écologiques et résilientes, capables de s'adapter aux catastrophes que constituent le pic pétrolier et les changements climatiques. Enfin traduit et adapté en français, ce livre accessible, clair et convaincant expose tous les outils, les détails pratiques et les étapes nécessaires pour préparer l'avenir en diminuant radicalement les besoins énergétiques à l'échelle de sa communauté.
Déjà, des milliers d'Initiatives locales ont démarré leur processus de Transition. Planter des arbres fruitiers, réapprendre à la population à cultiver un potager, développer la résilience, réorganiser la production énergétique, développer le transport actif, réapprendre les savoir-faire que nous avons oubliés, telles sont, entre autres, les nombreuses actions concrètes que les citoyenNEs peuvent réaliser au sein de leur village, leur ville, ou leur quartier.
Vous tenez entre vos mains un outil de changement incroyable... Alors, on commence quand?
Ce petit manifeste souhaite redonner à l'agriculture le rôle central qu'elle a toujours eu dans les civilisations. Il nous explique comment nous avons détruit notre agriculture et propose des solutions pour faire évoluer l'agriculture française et la rendre à la fois durable et qualitative.
« Il est encore temps d'éviter le pire » ; « Demain il sera trop tard » ; « Tout peut changer »... CE LIVRE EST POUR CELLES ET CEUX QUE CES PHRASES NE CONVAINQUENT PLUS. Ce livre est pour celles et ceux qui savent que la planète nous survivra quoi qu'il advienne et que l'humanité ne sera pas sauvée à coups de voeux pieux, de petits pas « qui vont dans le bon sens » et de petits gestes
bien intentionnés au quotidien. Jean-Marc Gancille porte un regard sans concession sur notre situation. Face à l'impasse écologique, il invite à changer de stratégie, à exercer une légitime défense contre le système et à abandonner l'espoir pour le courage afin de sauver ce qui peut encore l'être. Selon l'auteur, l'heure est venue de ne plus se mentir et de reprendre collectivement notre destinée en main. Ne serait-ce que pour l'honneur.
Pour lutter contre le réchauffement climatique, tous les pays du monde se sont mis d'accord lors de la COP21 afin de ramener à zéro avant la fin du siècle leurs émissions de gaz à effet de serre, néfastes sous-produits de l'activité humaine. Reste à passer de l'accord à l'action : que faire exactement ? Et dans quel domaine ? Les ingénieurs et économistes du Shift Project, groupe de réflexion sur la transition énergétique, sont persuadés que l'Europe pourrait jouer un rôle de pionnier dans cette indispensable décarbonation. Ils ont identifié 9 domaines d'action prioritaires, des transports à l'industrie en passant par l'isolation des logements et l'agriculture, et ils donnent ici les chiffres précis et les clés de compréhension nécessaires pour que chacun devienne un acteur informé de la transition énergétique. Un petit guide pour que l'Europe change d'air, et d'ère ! The Shift Project : Zeynep Kahraman, directrice des projets, économiste. André-Jean Guérin, administrateur, a été directeur de la Fondation Nicolas-Hulot et membre du Conseil économique, social et environnemental. Jean-Marc Jancovici, président-fondateur.
Le corail : pierre, plante ou animal ? La question a longuement agité les naturalistes. On sait aujourd'hui qu'il s'agit d'animaux qui vivent en symbiose avec des algues unicellulaires microscopiques dans leurs tissus et qui fabriquent un squelette de calcaire : ce sont donc des animaux ayant des relations très particulières au monde végétal et minéral. Il existe plus de 800 espèces de coraux constructeurs de récifs dans le monde, offrant un habitat à des milliers d'espèces.
Parce qu'ils créent du relief dans l'immensité marine, les récifs coralliens fourmillent de vie : après les forêts tropicales, ce sont les plus grands réservoirs de biodiversité de la planète. Parce qu'ils abritent un quart de la biodiversité marine, ils rendent de nombreux services dont dépendent plus d'un demi-milliard de personnes. Parce qu'ils bâtissent des structures considérables, ils protègent les rivages d'innombrables îles de l'érosion des vagues.
Les coraux existent depuis plus de 200 millions d'années et ils ont déjà fait face, avec succès, à des changements climatiques majeurs, mais celui en cours semble trop rapide pour leur permettre de s'y adapter. La hausse de température de l'océan, notamment, entraîne des épisodes de blanchissement, voire des mortalités massives, qui peuvent par la suite menacer tout l'écosystème récifal. Le Centre de recherches insulaires et observatoire de l'environnement (Criobe) du CNRS étudie depuis 50 ans les récifs coralliens, particulièrement ceux de Polynésie française, et réunit ici près de 80 courts textes très illustrés sur ces étonnantes espèces.
Une solution gagnant-gagnant pour les entreprises et l'humanité serait-elle trop belle pour être vraie ? Bien au contraire ! Les plus grands leaders ont déjà engagé leurs entreprises sur la voie du Net Positive et en tirent profit. Vous n'avez pas encore sauté le pas ?
Comment l'entreprise peut-elle se détacher de l'obsession du profit à court terme et créer de la valeur porteuse de sens à long terme ? Comment dégager des bénéfices en résolvant les problèmes du monde et non pas en les générant ? La solution se trouve dans les cinq piliers de la démarche Net Positive :
1. Assumer les conséquences de ses actions.
2. S'inscrire dans le temps long.
3. Apporter du positif à toutes les parties prenantes.
4. Faire de la valeur pour l'actionnaire un résultat plutôt qu'un objectif.
5. Nouer des partenariats solides qui font évoluer le système.
Paul Polman - ex-PDG d'Unilever qui a garanti un rendement accru à ses actionnaires tout en faisant de l'entreprise une référence du développement durable - et Andrew Winston - spécialiste des enjeux de durabilité en entreprise - prouvent par l'exemple qu'il est possible de prospérer en rendant le monde meilleur. Conçu comme un guide stratégique, cet ouvrage propose des solutions pour réaliser des économies d'échelle, renforcer l'efficacité opérationnelle, mettre l'innovation au service de la croissance, ou encore créer une culture positive de l'émulation.
Au fond, le seul voyage impossible n'est-il pas celui que l'on ne commence jamais ? N'attendez plus, rejoignez le mouvement planétaire Net Positive !
www.netpositive.world
Le récit de Franco Borgogno, participant à l'expédition scientifique qui, en 2016, s'est rendue dans le passage du Nord-Ouest pour étudier l'impact environnemental du plastique dans les mers et océans du monde. Un précieux témoignage qui aide à comprendre la gravité et les conséquences dévastatrices - aussi bien sur notre santé que sur l'économie globale - de la plus importante et inquiétante forme de pollution, pourtant encore largement ignorée
Ce numéro de la revue s'intéresse à l'oeuvre du paysagiste Jacques Simon (1929-2015), qui fut l'un des principaux animateurs du renouveau de la pensée et de la pratique paysagères, en France et au-delà, à partir des années 1950.
Un patron de pêche raconte sa vie captivante et chahutée par l'évolution sans limites des techniques de pêches. De son enfance jusqu'à son accomplissement au commande de chalutiers, ce marin pêcheur offre un récit touchant, qui devient troublant quand s'annonce l'effondrement de l'activité à cause de l'exploitation intensive des fonds.
Un balayage des innovations techniques au cours du siècle de la modernité permet de comprendre les causes de ce drame, perçu dès le XIV siècle et relayé depuis par des lanceurs d'alertes. L'ouvrage se termine en requestionnant le sens des activités économiques et le rôle des hommes dans la conduite du progrès techniques vis à vis des enjeux environnementaux.
D'une génération qui a vu s'installer les questions d'écologie au coeur de la vie courante, Benoît Harmel, en qualité d'ingénieur d'affaires, a porté la question du développement durable dans les univers techniques et pédagogiques qu'il a côtoyés. Sa disposition au débat l'a amené à confronter ses convictions à la réalité implacable du secteur de la pêche, pour finalement proposer cet ouvrage qui pose plus largement la question de notre responsabilité vis à vis de l'environnement.
Le mode de vie zéro déchet prend de l'ampleur partout dans le monde. Confronté au phénomène, vous vous dites bien sûr que vous seriez un meilleur être humain si vous vous y mettiez... mais vous ne savez pas comment vous y prendre? Si l'idée même de supprimer les produits d'emballage de votre vie vous terrorise, ce livre a été spécifiquement pensé pour vous!
Grâce à son approche sympathique, flexible et décomplexée, Florence-Léa Siry tend la main à tous ceux qui ont de bonnes intentions, mais ne savent pas par où commencer. Son but: vous aider à changer vos habitudes de consommation et vous inciter à réduire vos déchets grâce à des initiatives simples que vous pourrez adopter à votre propre rythme.
Rempli d'humour, ce guide d'astuces et de projets DIY qui sortent de l'ordinaire vous invite à intégrer au quotidien des petits gestes qui feront de vous le z'héros de la consommation responsable que VOUS voulez être!
A partir de nombreuses expertises sur le terrain, ce guide propose une démarche et des outils méthodologiques pour évaluer, d'une part, les effets des pratiques et des systèmes agroécologiques sur les performances agro-environnementales et socio-économiques de l'agriculture et, d'autre part, les conditions de développement de ces pratiques et de ces systèmes.
Depuis quelques années, on parle beaucoup de l'Anthropocène, cette période de l'ère quaternaire qui se caractérise par la marque que les êtres humains impriment sur l'environnement. Mais l'espèce humaine n'est qu'une espèce parmi d'autres et, dans l'histoire longue de la Terre, c'est la vie en tant que telle, depuis son apparition, qui a modifié les propriétés physiques de la planète. Son rôle a même été bien supérieur à celui des humains : sans la prolifération des cyanobactéries, pas d'oxygène ; sans oxygène, pas de couche d'ozone. Sans les organismes marins à squelette, pas de roches calcaires ! Dès lors, ne doit-on pas intégrer l'Anthropocène dans un plus vaste « Biocène » ?
Une différence existe, et de taille : les modifications induites par l'Anthropocène se font à une vitesse bien plus rapide que celles du Biocène, avec des conséquences encore imprévisibles sur les capacités d'adaptation des êtres vivants.
Un grand classique enfin en français
Publié en 1988 et enfin accessible en langue française, Le rêve de la Terre s'est imposé comme un livre de référence incontournable pour la pensée écologiste. Historien des cultures réputé, Thomas Berry n'y présente rien de moins qu'un nouveau cadre intellectuel et éthique en partant du principe que le bien-être de la planète est l'aune à laquelle doit se mesurer toute activité humaine.
En puisant dans la sagesse philosophique occidentale, la pensée asiatique, les traditions des Autochtones d'Amérique, aussi bien que dans la physique contemporaine et la biologie évolutive, Berry propose une nouvelle perspective qui modifie notre regard sur la science, la technologie, la politique, la religion, l'écologie et l'éducation. Il nous alerte sur la nécessité d'un renouveau de la planète Terre, pour mieux nous libérer de la transe technologique qui alimente le mirage d'un progrès infini. Ce n'est qu'alors, suggère-t-il, que nous pourrons développer une relation mutuellement bénéfique entre les humains et la Terre et guérir ainsi une biosphère traumatisée.
Que font les pollutions à ceux qui habitent à proximité de leurs zones d'émission ? La cohabitation forcée avec des résidus chimiques, potentiellement toxiques, est vectrice de contraintes fortes et de troubles, mais elle n'empêche pas l'attachement aux territoires concernés. Cette cohabitation favorise d'ailleurs le déploiement de tactiques pour vivre avec le danger, forgées par les riverains à partir de leurs perceptions et savoirs expérentiels...
Grâce à une série d'enquêtes inédites menées à la fois en France, par exemple dans le golfe de Fos, mais aussi en Espagne et au Portugal, l'auteure analyse les expériences quotidiennes des personnes qui vivent à proximité d'usines polluantes. Elle s'intéresse aux conséquences sociales et écologiques de la contamination chronique et aux changements de pratiques censés les contenir. Elle identifie aussi des pistes de récupération collective, arguant que l'hybridation des savoirs experts et profanes, via des expérimentations de métrologie participative, pourraient permettre de définir des méthodes de régulation des risques environnementaux et sanitaires plus précautionneuses.
Alors qu'il s'agit désormais de s'interroger sur les conditions concrètes et matérielles de la réalisation d'un monde vraiment habitable, la dimension sanitaire de l'environnement ne doit pas être placée au second plan, loin derrière les données économiques et sociales. Car la santé participe pleinement de la réalisation de soi et de la liberté.
Pour la première fois, des concurrents du Vendée Globe, course en solitaire autour du monde, embarquent des instruments destinés à aider la science à mesurer les symptômes les plus inquiétants pour la santé des océans et donc la nôtre : le réchauffement des eaux, leur acidification et la pollution plastique.
Ouvrage positif, il explore les solutions aux maux dont souffrent les océans et qui se trouvent aussi dans les océans eux-mêmes, ainsi que les perspectives d'une économie soutenable porteuse d'avenir. Une économie bleue, comme notre planète elle-même.
Jean-Pierre Pustienne, journaliste français, ancien rédacteur en chef de la revue de référence Bateaux et médiateur scientifique, il est auteur de Rescapés du Grand Sud (Ed. Zeraq 2016) avec Laura Damiola.
Laura Damiola, journaliste italienne, couvre notamment les grandes manifestations de la voile classique ainsi que la course au large.
Ce numéro des Carnets du paysage explore le thème de l'énergie dans deux directions principales. Il s'agit d'abord d'envisager les paysages liés à la production d'énergie. Cette première réflexion montre que la planète recèle une énergie naturelle puissante et parfois dévastatrice, s'exprimant à travers les tremblements de terre, les éruptions volcaniques..., à savoir l'énergie du socle terrestre, dont témoignent certains paysages. C'est à partir de là qu'émerge la seconde direction que ce numéro des Carnets souhaite envisager à savoir la question de l'énergie du paysage, adoptant une dimension peu-têtre plus métaphorique : celle de l'énergie que procure aux hommes la fréquentation des paysages. Espaces sacrés, paganisme : les paysages ruraux, mais parfois aussi les paysages urbains sont parsemés de ces voies, de ces temples, de ces marques diverses qui en font des espaces de spiritualité, de soulagement et d'élévation.
Les marques influencent nos perceptions, nos modes de vie et nos comportements. Combinant le pouvoir de l'innovation et celui de l'argent, elles ont un rôle à jouer dans la résolution des problèmes de notre temps, même les plus graves ou difficiles. Conçu à la fois comme une source d'inspiration et un guide pour changer de pratiques, Les Marques Positives permet de mobiliser les atouts de votre marque au service du développement durable :
o Inspirez-vous des marques « positives », celles qui oeuvrent déjà à changer le monde, sur une dizaine d'enjeux sociétaux, parmi lesquels l'égalité entre les femmes et les hommes, la diversité, la crise climatique, la surconsommation, l'économie locale, les droits des animaux...
o Découvrez une batterie d'outils pratiques pour engager votre offre, vos équipes, votre communauté de clients, vos moyens de marketing et communication au service d'un changement positif.
La question de la transition énergétique se pose comme une réforme nécessaire des solutions énergétiques dans leur ensemble : comment réduire leur empreinte carbone, en termes de production d'énergie, mais aussi dans notre utilisation de celle-ci au quotidien et ce, à travers le globe ? Cette question complexe nécessite une approche systémique afin que des solutions performantes, durables et favorables pour l'environnement puissent émerger.
Dans ce contexte, nous nous sommes intéressés à l'hydrogène en tant que vecteur énergétique. Que ce soit au sein d'une entreprise, d'une ville, d'un pays, de zones interconnectées ou non, quelle solution peut apporter l'hydrogène au paysage énergétique de demain ? A travers quels systèmes énergétiques et dans quel contexte géographique pourrait-il se démarquer d'autres solutions ?
De nombreuses recherches ont été effectuées sur le sujet, la plupart se concentrant sur des applications spécifiques de l'hydrogène. Cet ouvrage collectif proposé par les élèves du Mastère Spécialisé OSE a pour but d'analyser ce vecteur hydrogène-énergie dans sa globalité : la mobilité, la production d'énergie, son stockage, sa flexibilité, son apport dans les microgrids sont autant d'aspects qui seront traités à travers deux approches. La première, écosystémique, montrera l'intérêt de développer ce vecteur énergie en local alors que l'approche macro systémique y préfèrera des actions à grande échelle ; le tout tentant de répondre à une seule et même question : l'hydrogène sera-t-il le vecteur énergétique de demain ?
L'océan cherche un avenir parce qu'il n'en a plus. Du moins, pas celui qu'il souhaite. Étouffé, intoxiqué, il espère une issue. Cette inquiétude de l'océan est aussi la nôtre. Car la connaissance de la gravité de nos actes ne nous empêche pas de continuer à détruire.
Le temps presse.
L'humanité a juste le temps de lire ce livre avant son demi-tour intérieur.
Le savoir ne suffit pas. Il faut des représentations qui parlent à notre sensibilité. C'est pourquoi ces récits, déclinés sur un mode humoristique, proposent dix visions d'avenir pour tenter d'imaginer ce qui nous attend. Nous déployons, pour tuer la vie et organiser notre suicide, une intelligence et une créativité hors du commun. Ces mêmes qualités devraient plutôt servir à sauver l'océan et nous-mêmes.