Il y a 200 000 ans, depuis l'Afrique, l'humanité partait à la conquête du monde. Elle détenait une arme secrète : son cerveau. Une machine à penser, à tirer parti de son environnement, à se reproduire et à dominer. Longtemps notre meilleur allié, notre cerveau risque aujourd'hui de causer notre perte. Car il existe un défaut de conception, un véritable bug, au coeur de cet organe extraordinaire : les neurones en charge d'assurer notre survie ne sont jamais rassasiés et réclament toujours plus de nourriture, de sexe et de pouvoir. Ainsi, nous sommes 8 milliards d'êtres humains sur Terre à rechercher encore et toujours la croissance dans tous les domaines. Pour ce faire, notre espèce hyper-consommatrice surexploite la planète, modifie son écosystème... et se met gravement en péril. Comment se fait-il que, ayant conscience de ce danger, nous ne parvenions pas à réagir ? Peut-on résoudre ce bug et redevenir maîtres de notre destin ? Oui, à condition d'analyser en chacun de nous et non plus seulement à l'échelon économique et politique ce mécanisme infernal qui pousse notre cerveau à en demander toujours plus.Grand Prix du Livre sur le Cerveau 2020 de la Revue Neurologique
Conjuguant les talents du botaniste, du paysagiste et de l'écrivain, Gilles Clément exprime ici son rêve de voir enfin réconciliés l'Homme et la nature.Les plantes vagabondes n'ont pas bonne presse : on les appelle mauvaises herbes, fleurs sauvages, et elles sont trop souvent interdites de culture.
Pour prendre la défense du brassage planétaire, Gilles Clément, l'un de nos plus célèbres paysagistes et inventeur du Jardin en mouvement, a choisi de nous raconter l'histoire de quelques-unes de ces plantes exotiques que nous retrouvons aujourd'hui dans nos jardins et dans les friches : rhubarbe du Tibet, pavot de Californie, armoise de Sibérie, grande berce du Caucase... Il nous explique aussi comment l'Homme, les désherbants, le béton, les défrichages et les cultures industrielles ont permis à ces vagabondes de s'installer et de se développer.
Un livre polémique et poétique, passionnant et passionné.
Ils ne votent pas, mais ont des droits. À nous de les gagner pour eux.Abolition : suppression d'une coutume, d'une situation.
Abolition des privilèges, abolition de l'esclavage, abolition de la peine de mort.
Les abolitions sont des marches vers plus d'humanité.
Une nouvelle abolition s'impose pour poursuivre le chemin. Elle concerne une pratique déjà interdite en France mais qui se déroule pourtant dans certaines régions en raison d'une exception inscrite dans la loi : la corrida.
Cette barbarie publique, où l'on torture et tue sous les applaudissements, n'a plus sa place dans notre société. Elle est d'ailleurs massivement rejetée par l'opinion. Il est du devoir des représentants de la nation d'y mettre un terme et d'ouvrir la voie à une nouvelle page de l'histoire des droits des animaux en France.
Mais il ne faudra pas s'arrêter là. D'autres sujets attendent les législateurs : réforme de la chasse, de l'expérimentation animale, de l'abattage rituel, de l'élevage... Les animaux ont besoin que nous les protégions de nous-mêmes : leurs droits sont nos devoirs.
Ce texte bref est un cri aux consciences pour que commence enfin la révolution animale.
" La situation est pire, bien pire que ce que vous pouvez imaginer. Si votre inquiétude face au réchauffement climatique se résume à une crainte de la montée du niveau de la mer, vous ne faites qu'effleurer la surface des catastrophes à venir... "Écouter la science et faire connaître la vérité. David Wallace-Wells a décidé de se confronter aux réalités scientifiques du changement climatique. Non comme un spécialiste, un avocat ou un militant écologiste, mais comme un journaliste, un citoyen, un enquêteur.Il a interviewé des dizaines de scientifi ques, lu des centaines d'articles parmi ceux publiés ces dix dernières années et collecté toutes les données qui tombaient, jour après jour, sur son fil d'actualité Twitter pour nous offrir une vue d'ensemble sur la situation. Et la situation est grave.Pénuries alimentaires, sécheresses et inondations, incendies, océans à l'agonie... David Wallace-Wells étudie toutes les facettes des problèmes climatiques. Et, surtout, il démontre brillamment comment le réchauffement aura des conséquences directes sur tous les aspects de la vie humaine. Sans une révolution radicale de notre mode de vie, d'immenses parties de la Terre deviendront inhabitables et d'autres très inhospitalières dès la fin du siècle.
" Un ouvrage profond qui, en même temps, me terrifie et me rend optimiste pour le futur. " Jonathan Safran Foer." La situation est pire, bien pire que ce que vous pouvez imaginer. Si votre inquiétude face au réchauffement climatique se résume à une crainte de la montée du niveau de la mer, vous ne faites qu'effleurer la surface des catastrophes à venir... " Écouter la science et faire connaître la vérité. David Wallace-Wells a décidé de se confronter aux réalités du changement climatique. Non comme un spécialiste ou un militant écologiste, mais comme un journaliste, un citoyen, un enquêteur. Il a interviewé des dizaines de chercheurs, lu des centaines d'articles et collecté toutes les données qui tombaient, jour après jour, sur son fil d'actualité Twitter pour nous offrir une vue d'ensemble sur la situation. Et la situation est grave. Pénuries alimentaires, sécheresses et inondations, incendies, océans à l'agonie... David Wallace-Wells énumère et étudie toutes les facettes des problèmes climatiques. Et, surtout, il démontre brillamment comment le réchauffement aura des conséquences directes sur tous les aspects - politiques, économiques, culturels et technologiques - de la vie humaine. Sans une révolution radicale de notre mode de vie, nous alerte-t-il, d'immenses parties de la Terre deviendront inhabitables dès la fin du siècle.La Terre inhabitable est à la fois un constat terrible, une réflexion sur la dévastation que nous avons provoquée, et un appel passionné à l'action.
Le tout premier livre de L214, l'association qui dénonce depuis des années la souffrance animale dans des vidéos retentissantes.
C'est l'histoire improbable d'un groupe de citoyens engagés, partis à l'assaut d'une inquiétante forteresse, l'industrie de la viande, avec son cortège de souffrances insensées imposées chaque année à des millions d'animaux. Leurs armes : des caméras, pour dévoiler ce qui se passe vraiment dans les élevages, les abattoirs et les transports. Leur objectif : changer le sort des animaux en montrant la réalité des pratiques. Les souffrances infligées aux animaux ne se résument pas à celles endurées lors de leur mise à mort. Elles sont le produit d'un système absurde, qui traite des êtres sensibles et conscients comme une matière première. Du gavage des canards au quotidien sordide des abattoirs - poussins hachés menu, cochons mutilés, vaches maltraitées... -, en passant par le travail de sape des lobbies, nos infiltrés dévoilent l'influence des multinationales et l'inertie des pouvoirs publics, et nous alertent sur cette " malbouffe " qui se retrouve... dans nos assiettes.
C'est par la voie d'un quotidien que je découvris cette nouvelle ébouriffante :Depuis le vote définitif du Parlement le 28 janvier 2015, l'animal est enfin reconnu dans le Code civil comme un " être vivant doué de sensibilité " (nouvel art. 515-14). C'est un tournant historique, qui met fin à plus de deux cents ans d'une vision archaïque de l'animal dans le Code civil. Cette reconnaissance constitue un immense progrès pour notre société. Il n'y a pas besoin du droit, avec ses règles brouillonnes à ne plus savoir qu'en faire, pour dire une chose pareille : les animaux ont une sensibilité. Les gens ordinaires, indifférents aux jeux de rôles sur les grandes causes qui n'en sont pas, ont perçu depuis la nuit des temps la lueur d'amitié que renvoie le regard de l'animal familier, et ils ont frémi de regret en distinguant l'incompréhension que l'animal blessé sait adresser à l'homme en guise d'ultime reproche. L'enfumage juridique est l'un des plus prodigieux moulins à bêtise que le monde occidental ait conçus. Il s'agit de faire croire que le droit est important en toutes choses, alors que ce n'est pas le cas. La fin heureuse ou moins malheureuse de toute chose échappe le plus souvent à la sphère du droit. Le droit ne peut pas tout puisque aucun règlement ne peut nous obliger à avoir du coeur. F. X. T.
Comprendre notre consommation d'énergie et agir pour durer
Pourquoi faire une transition énergétique ? Pour retrouver un équilibre, après des années de croissance de la consommation.
Quelles motivations avoir ? Sur quelles technologies pouvons-nous compter ?
Notre plus grand atout sera la cohérence. Plutôt que de chercher à renverser notre système économique, il faut cesser de contourner ses règles, cesser de tricher.
Ainsi, nous pourrons agir pour durer - et vivre mieux. Cette quête d'équilibre sera tant collective qu'individuelle
Terres vivantes, L'Afrique noire est mal partie, L'utopie ou la mort... Tout au long de ces ouvrages, devenus aujourd'hui des classiques, René Dumont a retracé ses expériences, livré le cheminement et les fruits d'une réflexion qui apparaît comme une des plus riches de notre temps. Dans ce livre, en revanche, il se penche sur lui-même, c'est-à-dire tout à la fois sur son métier, agronome, et sur l'idéal qui l'anime : lutter contre le redoutable fléau de la faim. Aussi, le professeur, chez lui, est-il indissociable de l'homme d'action. René Dumont enseigne à l'« Agro » de Paris de 1933 à 1974. Mais, de 1929 à 1932, il travaille autour d'Hanoï, dans la rizière tonkinoise, où il découvre l'oppression coloniale, et il étudie les campagnes de la Chine et de l'Inde, où se dévoile à lui le problème de la faim auquel il va consacrer sa vie. C'est pourquoi, au lendemain de la guerre, il est sollicité par divers gouvernements comme conseiller en matière de politique agricole, ce qui le conduit à déborder sur de multiples disciplines difficiles à maîtriser simultanément - économie, sociologie, politologie. De solides empoignades le confrontent à Ben Bella, Sekou Touré, Bourguiba, Fidel Castro, Norodom Sihanouk. Il sera mieux suivi en Chine, au Nord-Vietnam, en Zambie et en Tanzanie. La famine mondiale, cependant, qui s'accroît jour après jour, témoigne de l'échec de notre génération. René Dumont, aujourd'hui, est mondialement célèbre, mais il sait que le combat auquel il a consacré son existence ne souffre aucun répit. Aussi n'est-ce pas le moindre mérite de ce livre, familier et généreux, passionné et passionnant, que de nous inciter à la plus nécessaire des prises de conscience.
"La conservation des animaux, des plantes, des paysages et de tout ce qui vit sur notre planète, devient de jour en jour plus urgente pour la population humaine. Contrairement à une idée souvent émise, il n'y a pas "l'homme d'un côté et la nature de l'autre". Il y a "toute vie sur terre", y compris l'homme, dont le très proche avenir est menacé." Toute l'activité de Christian Zuber illustre cette profession de foi. C'est grâce à des hommes tels que lui que, partout dans le monde, quelque chose change dans les rapports de l'homme et de la nature. Paradis des bêtes, récit de sa deuxième expédition aux îles Galapagos, apparaît aujourd'hui comme l'un des classiques de la nouvelle aventure de l'homme sur la terre.
Ce livre rassemble l'expérience de toute une vie, celle de René Dumont, agronome, ancien professeur à l'Agro, et spécialiste des problèmes agricoles des pays du Tiers Monde, notamment. Le livre a donc deux axes. D'une part un livre de souvenirs, le bilan d'une vie. Dumont y raconte ses voyages en Afrique, en Asie, en Amérique latine et en Europe, particulièrement en Europe de l'Est. Il y expose également ce qu'il croit, ce à quoi il n'a jamais cru (Dieu, les vertus du capitalisme et de l'économie libérale), ses désillusions face à ce qu'il croyait - particulièrement, il a cherché vainement, jusqu'à présent, un socialisme à visage humain qui se soit maintenu au pouvoir. D'où une critique précise, même si en sympathie, de la Chine et de Cuba, une condamnation du système économique en U.R.S.S. Mais aussi ce livre est un livre d'avenir. D'abord cri d'alarme devant ce qui risque de se passer - René Dumont, qui fut candidat aux élections présidentielles de 1974 sur ce thème, expose les risques dénoncés par les écologistes. Mais il apporte aussi un certain nombre de suggestions pour éviter les drames futurs, arrêter le gaspillage, l'exploitation anarchique et impitoyable du Tiers Monde, qui ne fait aujourd'hui que développer son sous-développement, limiter la consommation inutile et outrageuse envers les pays pauvres, cesser de croire que le déséquilibre pourra se maintenir, et que les ressources de la planète sont inépuisables, stopper l'explosion démographique. Un livre sur l'avenir à partir d'une expérience solide et précise du passé et du présent.
Longtemps négligés au profit des conquêtes scientifiques ou spatiales les plus spectaculaires, les problèmes de l'énergie font aujourd'hui un retour en force : problèmes d'approvisionnement, épuisement accéléré des ressources, consommation exponentielle que rien ne semble devoir freiner, pollution, échauffement des cours d'eau, opposition du public, difficultés croissantes pour situer les centrales et les raffineries, etc. Les États-Unis font déjà face à une disette ; en voulant la surmonter, ils se découvrent devant une crise grave. Demain sans doute, ils lutteront avec l'Europe et le Japon pour se partager les indispensables ressources pétrolières d'un Moyen-Orient dont les gisements ne dureront que quelques décennies, et dont la politique n'est pas toujours facile à saisir... Comment le monde affamé d'énergie pourra-t-il satisfaire à sa boulimie ? Le but de cet ouvrage est d'analyser les solutions possibles et les forces en présence. Va-t-on redécouvrir le charbon, dont les réserves restent considérables, pour le liquéfier ou le gazéifier ? Va-t-on vraiment vers une conversion massive au nucléaire ? Ou parviendra-t-on à maîtriser l'énergie du soleil, ou celle des « étoiles terrestres » de la fusion thermonucléaire ? En fait, le monde est à l'heure des choix. La seule certitude aujourd'hui, c'est que l'ère de l'énergie abondante et bon marché semble bien révolue.
o En Égypte, l'édification du haut barrage d'Assouan, Saad el Aali, a totalement bouleversé l'éco-système de la vallée du Nil : 40 millions d'êtres humains sont menacés par la famine et la bilharziose. o Le climat de la planète est en train de se transformer. Pollution ou modification volontaire de l'environnement pour instaurer un nouvel ordre économique mondial ? o La Méditerranée est devenue un vaste égout : dans moins de vingt ans, plus aucune vie ne subsistera dans ses eaux. o Empoisonnées par les rejets industriels, les mers se meurent. Nous courons vers une catastrophe planétaire car la perpétuation de l'homme est liée à celle des océans. o Les explosions atomiques souterraines provoquent des tremblements de terre à des milliers de kilomètres du "Point zéro". o L'atome, clef énergétique de l'avenir ? Déjà on implante des centrales sur des zones dangereuses à haute sismicité. o La publicité est devenue un viol des foules. Dans un futur proche, le "Mind-control" conditionnera nos cerveaux pendant le sommeil et introduira dans notre subconscient des slogans induits. o 300 millions d'animaux sont sacrifiés chaque année dans le monde pour les besoins de la vivisection et de l'expérimentation médicale. La privation de sommeil appliquée aux chats les fait devenir fous. Aujourd'hui l'animal, demain l'homme ?
Contre les duperies écologiques, Jean de Kervasdoué veut faire entendre la raison. Un essai vigoureux et utile. " Il n'y a pas d'autres domaines que l'écologie où les préoccupations les plus justifiées voisinent avec les plus évidentes bêtises, où la confusion des concepts est aussi manifeste, où les croyances l'emportent sur la raison, où la pression sociale est aussi sirupeuse que violente, où l'idéologie prend le masque de la vérité, où les intérêts se cachent sous la bannière de la générosité, où les informations sont partielles, partiales et souvent truquées. Cette bouillie de faux concepts, de grands sentiments et d'intérêts camouflés conduit les hommes les plus respectables à proférer doctement les plus évidentes contrevérités, à prendre la plaine de la Beauce pour le Sahel, à considérer que le réchauffement climatique affecte Bordeaux comme Tombouctou, que le débit du Rhône est celui du Jourdain, que la dégustation d'un steak est aussi dangereuse que la traversée à la nage du détroit de Magellan et, surtout, à prendre les plus incontestables bienfaits de la science pour le plus grand des dangers. Pourquoi ce fossé entre la réalité et sa perception ? " Jean de Kervasdoué
Pour comprendre le comportement des humains, rien de tel que d'observer un groupe de mouettes sur un rocher ou la parade amoureuse du hareng. En effet, nous avons bien plus en commun que nous le croyons avec les créatures du bord de mer. Nous sommes, nous aussi, des animaux marins ; et respecter la mer, c'est nous respecter nous-mêmes. Une anémone de mer prise en stop par un bernard-l'ermite... La sexualité débridée de l'huître... Un renvoi de cachalot à dix mille euros le kilo... Des tentacules mortels de cinquante mètres de long... L'assourdissant tapage nocturne des poissons... Après avoir lu Calme plat chez les soles, vous ne regarderez plus jamais de la même manière le carré de plage où vous posez votre serviette, ni le petit bout de mer où vous allez plonger. http://www.marcgiraud-nature.net
Pour la première fois de notre histoire, nous pouvons prétendre nourrir l'ensemble des habitants de la planète. Pourquoi alors sommes-nous incapables de gérer cette toute nouvelle abondance alimentaire dont le hamburger peut être considéré comme l'emblème ? Depuis la nuit des temps, l'homme a consacré toute son énergie à trouver de la nourriture. Prédateur omnivore, il n'a cessé de chasser, de pêcher et de cueillir. Ingénieux, observateur et pragmatique, il a asservi les animaux, il a domestiqué les plantes, il a percé les secrets de la chimie et oeuvré avec acharnement pour assurer à tout un chacun une alimentation suffisante. Louise O. Fresco nous raconte ici la lutte épique des hommes pour échapper à la famine. Elle nous dit aussi que nous avons atteint un niveau d'autosuffisance alimentaire et que les avancées prodigieuses des sciences et des techniques nous permettent de connaître cet état d'abondance dont jouissaient, selon la Genèse, Adam et Ève au paradis. Par paresse, indifférence, égoïsme et sottise, nous sommes incapables de profiter d'une telle aubaine. Avec une force rare et en s'appuyant sur le récit qu'elle trace du magnifique combat que l'humanité a engagé contre l'insuffisance alimentaire, Louise O. Fresco nous dit ici qu'une telle défaite de la pensée est inacceptable.