Dans ce monologue, un homme mystérieux affirme être le fils d’Émile Ajar, pseudonyme sous lequel Romain Gary a écrit notamment La Vie devant soi.
Cet enfant de père inventé demande à celui qui l’écoute : es-tu le fils de ta lignée ou celui des livres que tu as lus ? En interrogeant la filiation et le poids des héritages, il revisite l’univers de l’écrivain, celui de la Kabbale, de la Bible, de l’humour juif… mais aussi les débats politiques d’aujourd’hui, enfermés dans les tribalismes d’exclusion et les compétitions victimaires.
Et si Gary/Ajar étaient les meilleurs antidotes aux obsessions identitaires et mortifères du moment ?
Ce monologue, empreint d’érudition et d’humour, est interprété par Johanna Nizard, la comédienne qui le porte avec succès au théâtre. Il est introduit par une préface lue Delphine Horvilleur, dans laquelle elle raconte son obsession pour Romain Gary et son œuvre.
Romain Gary, La nuit sera calme, entretiens avec Francois Bondy © Editions Gallimard.
Romain Gary, (Emile Ajar), Pseudo © Mercure de France, 1976.
Romain Gary, (Emile Ajar), La Vie devant soi © Mercure de France, 1975.
Extrait de l’émission « Apostrophes », 3 juillet 1981, avec la participation d'Olivier Cruveiller pour sa lecture.
Paroles de la chanson « Papaoutai » de Stromae.
Article paru dans Le Figaro, 8 novembre 2018.
Joe Dassin, « Et si tu n’existais pas », paroles de Pierre Delanoë et Claude Lemesle, en français, en hébreu, finnois, arabe.
Durée : 01H35
© Éditions Grasset & Fasquelle, 2022 © et (P) Audiolib, 2023
Après Sapiens qui explorait le passé de notre humanité et Homo deus la piste d’un avenir gouverné par l’intelligence artificielle, 21 leçons pour le XXIe siècle nous confronte aux grands défis contemporains.
Pourquoi la démocratie libérale est-elle en crise ? Sommes-nous à l’aube d’une nouvelle guerre mondiale ? Que faire devant l’épidémie de « fake news » ? Quelle civilisation domine le monde : l’Occident, la Chine ou l’Islam ? Que devons-nous enseigner à nos enfants ?
Avec l’intelligence, la perspicacité et la clarté qui ont fait le succès mondial de ses deux précédents livres, Yuval Noah Harari décrypte le XXIe siècle sous tous ses aspects – politique, social, technologique, environnemental, religieux, existentiel… Un siècle de mutations dont nous sommes les acteurs et auquel nous pouvons encore redonner sens par notre engagement. Car si le futur de l’humanité se décide sans nous, nos enfants n’échapperont pas à ses conséquences.
Durée : 11H52
© Éditions Albin Michel pour la traduction française © Éd. anglaise Yuval Noah Harari (C) et (P) Audiolib, 2018
« Lorsque j’ai reçu votre première lettre, chère amie, je vous ai répondu immédiatement. Avoir de vos nouvelles plus de trente ans après m’a procuré une telle émotion que ma réaction ne pouvait être qu’un cri instantané.Votre deuxième lettre, que j’ai sous les yeux, je l’ai gardée longtemps avec moi, c’est seulement aujourd’hui que je tente de vous donner une réponse. La raison de ce retard, vous l’avez sans doute devinée, puisque votre missive contient une singulière requête : “Parlez-moi de l’âme”…Votre phrase : “Sur le tard, je me découvre une âme”, je crois l’avoir dite à maintes reprises moi-même. Mais je l’avais aussitôt étouffée en moi, de peur de paraître ridicule. Tout au plus, dans quelques-uns de mes textes et poèmes, j’avais osé user de ce vocable désuet, ce qui sûrement vous a autorisée à m’interpeller. Sous votre injonction, je comprends que le temps m’est venu de relever le défi… »
Durée : 03H17
© Éditions Albin Michel, 2016 © et (p) Audiolib, 2017
Soixante-dix ans de combats, de passion et d’engagement au service de la justice et de la cause des femmes. Et toujours, la volonté de transmettre aux nouvelles générations le flambeau de la révolte.
Avec son amie Annick Cojean, Gisèle Halimi revient sur les épisodes marquants de son parcours rebelle. Son enfance en Tunisie dans une famille juive modeste ; son refus d’un destin assigné par son genre, son rêve ardent de devenir avocate ; sa défense indéfectible des militants des indépendances tunisienne et algérienne ; et bien sûr ses grands combats pour l’avortement, la répression du viol, la parité.
La dernière grande héroïne féministe aura vécu une vie de pionnière, insoumise et passionnée. D’une farouche liberté.
Face aux questions posées par Annick Cojean en personne, Françoise Gillard se glisse à nouveau dans la peau de Gisèle Halimi, qu’elle a incarnée au théâtre.
L’enregistrement est suivi de la lecture intégrale du plaidoyer du Procès de Bobigny, prononcé en 1972 par Gisèle Halimi pour défendre les droits d’une jeune femme ayant avorté à la suite d’un viol.
Durée : 03H21
© Éditions Grasset & Fasquelle, 2020 © Me Gisèle Halimi, avec l'autorisation de ses ayants-droits © et (P) Audiolib, 2020
Et si nous changions de regard sur l’échec ?
En France, échouer est mal perçu. Nous y voyons une faiblesse, une faute, et non un gage d’audace et d’expérience. Pourtant, les succès viennent rarement sans accroc. Charles de Gaulle, Rafael Nadal, Steve Jobs, Thomas Edison, J.K. Rowling ou Barbara ont tous essuyé des revers cuisants avant de s’accomplir. Relisant leurs parcours et de nombreux autres à la lumière de Marc Aurèle, saint Paul, Nietzsche, Freud, Bachelard ou Sartre, cet essai nous apprend à réussir nos échecs. Il nous montre comment chaque épreuve, parce qu’elle nous confronte au réel ou à notre désir profond, peut nous rendre plus lucide, plus combatif, plus vivant. Un petit traité de sagesse qui nous met sur la voie d’une authentique réussite.
Durée : 04H35
© Allary Éditions, 2016 © et (P) Audiolib, 2018
Après la mort de son père, Didier Eribon retourne à Reims, sa ville natale, et retrouve son milieu d’origine, avec lequel il avait plus ou moins rompu trente ans auparavant. Il décide alors de se plonger dans son passé et de retracer l’histoire de sa famille. Évoquant le monde ouvrier de son enfance, restituant son ascension sociale, il mêle à chaque étape de ce récit intime et bouleversant les éléments d’une réflexion sur les classes, le système scolaire, la fabrication des identités, la sexualité, la politique, le vote, la démocratie…
Réinscrivant ainsi les trajectoires individuelles dans les déterminismes collectifs, Didier Eribon s’interroge sur la multiplicité des formes de la domination et donc de la résistance.
Un grand livre de sociologie et de théorie critique.
Après avoir porté le texte au théâtre dans une mise en scène de Thomas Ostermeier, Irène Jacob s’empare à nouveau de ce témoignage vibrant, et en livre une lecture exceptionnelle.
Durée : 06H47
© Librairie Arthème Fayard, 2009 © et (P) Audiolib, 2021
« C'est un carnet de voyage au pays que nous irons tous habiter un jour. C'est un récit composé de choses vues sur la place des villages, dans la rue ou dans les cafés. C'est une enquête tissée de rencontres avec des gens connus mais aussi des inconnus. C'est surtout une drôle d'expérience vécue pendant quatre ans de recherche et d'écriture, dans ce pays qu'on ne sait comment nommer : la vieillesse, l'âge ?
Les mots se dérobent, la manière de le qualifier aussi. Aurait-on honte dans notre société de prendre de l'âge ? Il semble que oui. On nous appelait autrefois les vieux, maintenant les seniors. Seniors pas seigneurs. Et on nous craint - nous aurions paraît-il beaucoup de pouvoir d'achat - en même temps qu'on nous invisibilise. Alors que faire ? Nous mettre aux abris ? Sûrement pas ! Mais tenter de faire comprendre aux autres que vivre dans cet étrange pays peut être source de bonheur...
Plus de cinquante après l'ouvrage magistral de Simone de Beauvoir sur la vieillesse, je tente de comprendre et de faire éprouver ce qu'est cette chose étrange, étrange pour soi-même et pour les autres, et qui est l'essence même de notre finitude.
« Tu as quel âge ? » Seuls les enfants osent vous poser aujourd'hui ce genre de questions, tant le sujet est devenu obscène. A contrario, j'essaie de montrer que la sensation de l'âge, l'expérience de l'âge peuvent nous conduire à une certaine intensité d'existence. Attention, ce livre n'est en aucun cas un guide pour bien vieillir, mais la description subjective de ce que veut dire vieillir, ainsi qu'un cri de colère contre ce que la société fait subir aux vieux. La vieillesse demeure un impensé. Simone de Beauvoir avait raison : c'est une question de civilisation. Continuons le combat ! » L. A.
Un père, des enfants, une entreprise à transmettre. Balzac en a fait le terreau de nombreux romans, les Américains des séries à succès, mais la réalité dépasse la fiction. Cette enquête riche en révélations plonge dans les coulisses et les secrets de famille du capitalisme français.
Vincent Bolloré a rebâti son empire pour le rendre désirable… aux yeux de ses enfants. Mais il ne lâche rien.
Bernard Arnault élève les siens comme on entraîne des chevaux de course.
Jérôme Seydoux ne juge personne à sa hauteur.
Dans la tribu Bouygues, c’est l’outsider qui a finalement gagné.
Arnaud Lagardère, lui, a réduit méthodiquement l’héritage de son père, comme une vengeance œdipienne…
Méconnues jusqu’à présent, les histoires de succession des Pinault, Decaux, Hermès, Mulliez, Peugeot, Gallimard ou Bettencourt racontent les privilèges, les haines et les trahisons qui empoisonnent les liens du sang.
Sujet tabou, dossiers explosifs. Histoire universelle.
Au fil d’un récit haletant, deux journalistes réputées nous dévoilent pour la première fois la véritable nature du pouvoir en France.
TABLE DES MATIERES
Introduction
1. Les Bolloré à l’ombre du patriarche
2. Les Lagardère, dernier inventaire avant liquidation
3. Les Arnault, la fabrique des héritiers
4. Les Hermès, le ciment de la guerre
5. Jérôme Seydoux, après lui le déluge !
6. Les Mulliez, tous pour la famille
7. Les Pinault, le choix d’un enfant
8. Les Decaux : « Tu en avais rêvé, tes fils l’ont fait »
9. Les Gallimard, le roman vrai des pères, des fils… et des filles
10. Les Peugeot : quand la famille lâche le volant
11. Les Bettencourt : mère et fille, un duel sans fard
12. Les Bouygues : celui que l’on n’attendait pas
Remerciements
Durée : 05H47
© Raphaëlle Bacqué, Vanessa Schneider / Le Monde et Éditions Albin Michel, 2022 © et (P) Audiolib, 2022
Matthew B. Crawford était un brillant universitaire, bien payé pour travailler dans un think tank à Washington. Au bout de quelques mois, déprimé, il démissionne pour ouvrir… un atelier de réparation de motos. À partir du récit de son étonnante reconversion, il livre dans cet ouvrage intelligent et drôle une réflexion particulièrement fine sur le sens et la valeur du travail dans les sociétés occidentales.
Mêlant anecdotes, récit, et réflexions philosophiques et sociologiques, il montre que ce « travail intellectuel », dont on nous rebat les oreilles, se révèle pauvre et déresponsabilisant. À l’inverse, il restitue l’expérience de ceux qui, comme lui, s’emploient à fabriquer ou réparer des objets dans un monde où l’on ne sait plus qu’acheter, jeter et remplacer. Le travail manuel peut même se révéler beaucoup plus captivant d’un point de vue intellectuel que tous les nouveaux emplois de l’« économie du savoir ».
Durée : 08H03
© Éditions La Découverte, 2010 © Matthew B. Crawford, 2009 © et (P) Audiolib, 2020
"Ils subissent un éloignement géographique, social, politique et culturel.
Ils sont la majorité.
Ils sont à l'origine de toutes les contestations actuelles, qui ne ressemblent à aucun des mouvements sociaux des siècles passés.
Ils sont les dépossédés."
Dans ce nouvel essai, Christophe Guilluy montre comment les classes populaires répondent magistralement à leur disparition programmée, en imposant une alternative à un modèle condamné.
Alors que le progrès technologique a toujours été vu comme l’horizon d’une libération du travail, notre société moderne repose en grande partie sur l’aliénation de la majorité des employés de bureau. Beaucoup sont amenés à dédier leur vie à des tâches inutiles, sans réel intérêt et vides de sens, tout en ayant pleinement conscience de la superficialité de leur contribution à la société. C’est de ce paradoxe qu’est né et s’est répandu, sous la plume de David Graeber, le concept de « bullshit jobs » – ou « jobs à la con », comme on les appelle en français.
Dans son style unique, virulent et limpide, l’auteur procède ici, après cinq ans d’enquête, à un examen poussé de ce phénomène. Graeber s’appuie sur les réflexions de grands penseurs, philosophes et scientifiques pour déterminer l’origine de cette anomalie, tant économique que sociale, et en détailler les conséquences individuelles et politiques : la dépression, l’anxiété, les relations de travail sadomasochistes, l’effondrement de l’estime de soi… Graeber en appelle finalement à une révolte du salarié moderne ainsi qu’à une vaste réorganisation des valeurs, qui placerait le travail créatif et aidant au coeur de notre culture et ferait de la technologie un outil de libération plutôt que d’asservissement, assouvissant enfin notre soif de sens et d’épanouissement.
Durée : 13H42
(C) et (P) Audiolib, 2019 © David Graeber, 2018 © Les Liens qui Libèrent, 2018
Il faut prêter attention aux analyses d'Amin Maalouf : ses intuitions se révèlent des prédictions, tant il semble avoir la prescience des grands bouleversements de l'Histoire. Il s'inquiétait il y a vingt ans de la montée des « identités meurtrières » ; il y a dix ans du « dérèglement du monde ». Il nous explique aujourd'hui pourquoi toutes les aires de civilisation sont menacées de naufrage.
Depuis plus d'un demi-siècle, l'auteur observe le monde, et le parcourt. Il était à Saigon à la fin de la guerre du Vietnam, à Téhéran lors de l'avènement de la République islamique. Dans ce livre puissant et ample, il fait oeuvre de spectateur engagé et de penseur, mêlant récits et réflexions, racontant parfois des événements majeurs dont il s'est trouvé être l'un des rares témoins oculaires, puis s'élevant en historien au-dessus de sa propre expérience afin de nous expliquer par quelles dérives successives l'humanité est passée pour se retrouver ainsi au seuil du désastre. Un sursaut s'impose, conclut-il. Le paquebot des hommes ne peut continuer à naviguer ainsi vers sa perte.
Prix Aujourd'hui 2019, Prix spécial du jury du Prix du livre de géopolitique.
Durée : 07H32
© Éditions Grasset & Fasquelle, 2019 © et (P) Audiolib, 2019
" Être visibles. Marcher dans la rue sans peur. Exprimer haut et fort nos opinions. C'est ce que la société interdit aux femmes et aux minorités. Et c'est le programme de ce livre.
Messieurs qui tenez les manettes, si vous voulez régler le problème, les chercheuses et militantes féministes ont fait le boulot. Les mécanismes sont identifiés, les solutions existent. Tout est là. Ce qu'il manque maintenant, c'est votre volonté.
Or, chaque jour, on constate qu'elle est nulle. Manifestement, l'idée de vivre dans un monde où les femmes seraient vraiment les égales des hommes ne vous emballe pas plus que ca. " L.B.
Avec
Présentes, Lauren Bastide signe un manifeste féministe ultra-documenté, nourri par les réflexions des militantes les plus inspirantes de la génération #MeToo. Un livre audio à mettre entre toutes les oreilles pour mieux comprendre les nouvelles luttes féministes et antiracistes d'aujourd'hui. Téléchargez la bibliographie au format PDF.
Table des matières :
- Avant-propos
- Introduction
- Chapitre 1. Présentes dans la ville
Harcèlement de rue et racisme institutionnel
Urbanisme féminisme et réappropriation de l'espace public
Validisme, grossophobie, lesbophobie, transphobie, islamophobie : les corps exclus de la ville
- Chapitre 2. Présentes dans les médias
Journalistes et militantes
Le long monologue du mâle blanc
Internet : un espace public au rabais ?
- Chapitre 3. Présentes en résistance
Petit rappel des faits
Permettre aux femmes de dire " je "
Favoriser la création féminine
Faire la révolution
- Conclusion
- Remerciements
Transition énergétique, révolution numérique, mutation écologique… Politiques, médias, industriels nous promettent en choeur un nouveau monde enfin affranchi du pétrole, des pollutions, des pénuries et des tensions militaires. Cet ouvrage, fruit de six années d’enquête dans une douzaine de pays, nous montre qu’il n’en est rien !
En nous émancipant des énergies fossiles, nous sombrons en réalité dans une nouvelle dépendance : celle aux métaux rares. Graphite, indium, tungstène, terres rares… ces ressources sont devenues indispensables à notre nouvelle société écologique (voitures électriques, éoliennes, panneaux solaires) et numérique
(smartphones, ordinateurs, tablettes et autres objets connectés). Or les coûts environnementaux, économiques et géopolitiques de cette dépendance pourraient se révéler encore plus dramatiques que ceux qui nous lient au pétrole.
Le livre audio La Guerre des métaux rares est accompagné d'un livret PDF comportant des annexes que vous pouvez retrouver en accès libre sur le site d'Audiolib.
Durée : 06H34
(C) et (P) Audiolib, 2019 © Les Liens qui Libèrent, 2018
La situation est inédite. Jamais, dans l'histoire de l'humanité, nous n'avons disposé d'autant d'informations et jamais nous n'avons eu autant de temps libre pour y puiser loisir et connaissance du monde. Nos prédécesseurs en avaient rêvé : la science et la technologie libéreraient l'humanité. Mais ce rêve risque désormais de tourner au cauchemar. Le déferlement d'informations a entraîné une concurrence généralisée de toutes les idées, une dérégulation du « marché cognitif » qui a une fâcheuse conséquence : capter, souvent pour le pire, le précieux trésor de notre attention. Nos esprits subissent l'envoûtement des écrans et s'abandonnent aux mille visages de la déraison.
Victime d'un pillage en règle, notre esprit est au cœur d'un enjeu dont dépend notre avenir. Ce contexte inquiétant dévoile certaines des aspirations profondes de l'humanité.
L'heure de la confrontation avec notre propre nature aurait-elle sonné ?
De la façon dont nous réagirons dépendront les possibilités d'échapper à ce qu'il faut bien appeler une menace civilisationnelle.
C'est le récit de cet enjeu historique que propose Gérald Bronner dans cet essai devenu une référence dès sa parution.
TABLE DES MATIERES
Avant-propos subjectif. Une époque formidable
Première partie : Le plus précieux de tous les trésors
Les êtres humains libérés
Une autre histoire de l’humanité
11 mai 1997
La guerre éclair des ordinateurs
Externalisation
Un trésor inestimable
Jusqu’ici, tout va bien
À dormir debout
Lorsque tu regardes ton écran, ton écran te regarde
Deuxième partie : Tant de cerveaux disponibles !
Un « effet cocktail » mondial
Cacher ce sein
La peur au ventre
La lutte des clashs
Vous ne devinerez jamais de quoi ce chapitre va vous parler
Self sévices
Révélation
Éditorialiser le monde
La vérité ne se défend pas toute seule
Troisième partie : L’avenir ne dure pas si longtemps
La tête effroyable
Le goût des nôtres
L’homme dénaturé
Le prix à payer
Mensonge privé, vérité publique
Les néo-populismes
La bataille des récits
Conclusion. La lutte finale
Remerciements
Durée : 08H56
© Presses Universitaires de France / Humensis © et (P) Audiolib, 2021
Antoine Leiris a perdu sa femme, Hélène Muyal-Leiris, le 13 novembre 2015, assassinée au Bataclan. Accablé par la perte, il n’a qu’une arme : sa plume. À l’image de la lueur d’espoir et de douceur que fut sa lettre « Vous n’aurez pas ma haine », publiée au lendemain des attentats, il nous raconte ici comment, malgré tout, la vie doit continuer.
C’est ce quotidien, meurtri mais tendre, entre un père et son fils, qu’il nous offre. Un témoignage bouleversant.
Il ne fallait pas moins que le grand talent d'un des plus fameux acteurs français pour interpréter avec nuance et sensibilité ce poignant témoignage. André Dussollier l'a fait, preuve aussi de son engagement face aux événements terribles du monde d’aujourd'hui.
Durée : 01H33
© Librairie Arthème Fayard © et (P) Audiolib, 2016
L'Art d'avoir toujours raison (titre d'origine : " La Dialectique éristique " ) est un petit traité pratique et humoristique de mauvaise foi : de façon à la fois sarcastique et pragmatique, Schopenhauer y expose une série de stratagèmes permettant de l'emporter lors de controverses, indépendamment de la vérité du point de vue que l'on soutient. Ce travail qu'il considère comme le premier essai d'une " dialectique scientifique " n'ayant pas d'équivalent à son époque a aussi pour but de bien distinguer ces stratagèmes afin de pouvoir les dénoncer.
"Un manuel sur la sexualité féminine et une jouissance décorrélée de la fécondation. Drôle, percutant, l'ouvrage a aussi une visée politique. Car l'égalité sexuelle participe du combat pour l'égalité tout court. Aux orgasmes, citoyennes !", Aurélie Marcireau, Le Nouveau magazine littéraireLibérée, la sexualité des femmes d'aujourd'hui ? On serait tenté de croire que oui. Pourtant, plus de 50 % d'entre elles se disent insatisfaites, que ce soit à cause d'un manque de désir ou de difficultés à atteindre l'orgasme. Si tant de femmes ordinaires sont concernées, peut-être qu'elles n'ont rien d'anormal et que ce n'est pas à la pharmacie qu'il faut aller chercher la solution. Le remède dont elles ont besoin est plus certainement culturel, et passe par une réorientation de notre approche androcentrée du sexe et du plaisir.
Tour à tour reportage, essai et recueil de réflexions à la première personne, cet ouvrage enquête sur les dernières découvertes scientifiques ayant trait à l'orgasme féminin. On y apprend ainsi qu'une chercheuse en psychologie clinique a recours à la méditation de pleine conscience pour traiter les troubles à caractère sexuel. On y découvre aussi diverses façons dont les femmes choisissent de redéfinir leur sexualité. Cette aventure aux confins de la jouissance nous emmène jusqu'au festival Burning Man, où l'orgasme féminin est donné à voir sur scène, ou encore dans le cabinet feutré d'une thérapeute qui propose de soigner les traumatismes liés au viol à l'aide de massages sensuels.
« Nous savons que l'Humanité fait face au plus grand défi de son histoire. Nous savons que les écosystèmes dont nous dépendons menacent de s'écrouler. Nous savons qu'il y a urgence. Le doute n'est plus d'actualité.
Chaque jour, au coin de la rue ou à l'autre bout de la planète, un nouveau front s'ouvre. Partout, des femmes et des hommes ont décidé de se lever pour sauver ce qui peut encore l'être, ou pour poser les bases d'un nouveau monde. Qu'ils soient scientifiques, activistes, militaires, ou lanceurs d'alerte, ils mettent toutes leurs forces dans la bataille.
Leur victoire sera la nôtre, leur défaite aussi. Allons renforcer leurs rangs. Unissons-nous pour faire basculer la balance du bon côté. Ensemble, nous pouvons remporter cette nouvelle guerre mondiale. »
Auprès de celles et ceux qui s'engagent sur le front de l'environnement, Hugo Clément dessine une carte stratégique des actions à mener. La Terre restera-t-elle une planète habitable pour notre espèce ? Tel est l'enjeu de notre dernier combat.
Durée : 04H51
© Librairie Arthème Fayard, 2020 © et (P) Audiolib, 2021
Le retour de l'enfant terrible de la littérature américaine !Que raconte
White, première expérience de " non-fiction " pour Bret Easton Ellis ? Tout et rien. " Tout dire sur rien et ne rien dire surtout " pourrait être la formule impossible, à la Warhol, susceptible de condenser ce livre, d'en exprimer les contradictions, d'en camoufler les intentions. White est aussi ironique que
Moins que zéro, aussi glaçant qu'
American Psycho, aussi menaçant que
Glamorama, aussi labyrinthique que
Lunar Park, aussi implacable que
Suite(s) impériale(s). Loin des clichés toujours mieux partagés, plus masqué que jamais, Bret Easton Ellis poursuit son analyse décapante des États-Unis d'Amérique, d'une façon, comme il le dit lui-même, " ludique et provocatrice, réelle et fausse, facile à lire et difficile à déchiffrer, et, chose tout à fait importante, à ne pas prendre trop au sérieux ".
Que raconte White en ayant l'air à la fois de toucher à tout et de ne rien dire ? Peut-être que le fil à suivre est celui du curieux destin d'
American Psycho, roman d'horreur en 1991 métamorphosé en comédie musicale à Broadway vingt-cinq ans plus tard. Ellis a dit autrefois : " Patrick Bateman, c'est moi. " Il ne le dit plus. Et si Patrick Bateman était devenu président ?
P.G.
Prix Nobel de la paix en 2018, surnommé "l'homme qui répare les femmes", le gynécologue et chirurgien Denis Mukwege a consacré sa vie aux femmes victimes de sévices sexuels en République démocratique du Congo. Dans une région où le viol collectif est considéré comme une arme de guerre, le docteur Denis Mukwege est chaque jour confronté aux monstruosités des violences sexuelles, contre lesquelles il se bat sans relâche, parfois au péril de sa vie.
Dès 1999, il fonde l'hôpital de Panzi dans lequel il promeut une approche "holistique" de la prise en charge : médicale, psychologique, socio-économique et légale.
Écrit à la première personne, La force des femmes retrace le combat de toute une vie en dépassant le genre autobiographique.
L'héroïne du roman, c'est la femme composée de toutes ces femmes. L'auteur rend un véritable hommage à leur courage, leur lutte. Pour lui, il s'agit d'une lutte mondiale : "C'est vous, les femmes, qui portez l'humanité."
Ainsi, à travers le récit d'une vie consacrée à la médecine et dans un vrai cri de mobilisation, Denis Mukwege nous met face au fléau qui ravage son pays et nous invite à repenser le monde. La force des femmes clame haut et fort que guérison et espoir sont possibles pour toutes les survivantes.
Que se passe-t-il derrière les murs d'un commissariat ?
Pour répondre à cette question, Valentin Gendrot a mis sa vie entre parenthèses. Il a suivi la formation de l'école de police de Saint-Malo et a fini par atteindre son objectif : devenir policier dans un quartier populaire parisien.
Durant six mois, Valentin a intégré le commissariat du 19e arrondissement de Paris. Une arme à la ceinture, le journaliste sous couverture a rejoint une brigade dont certains membres tutoient, insultent et distribuent régulièrement des coups à des jeunes hommes noirs et arabes qu'ils surnomment "les bâtards". Valentin Gendrot ne cache rien. Il relate la précarité des conditions de travail, le suicide d'un collègue du commissariat, mais aussi les propos racistes émis par des agents de l'État, les bavures, la violence. Il raconte, en détail, comment il assiste au tabassage d'un adolescent noir par un collègue policier et découvre comment sa brigade étouffe l'affaire.
Cette infiltration unique nous délivre les secrets que seuls les policiers partagent ; Valentin Gendrot nous ouvre l'antichambre où personne n'est jamais entré.
Valentin Gendrot, 32 ans est journaliste indépendant. Depuis 2014, il s'est spécialisé dans l'infiltration. Il a écrit sous pseudonyme le livre « Enchaînés, un an avec des travailleurs précaires et sous-payés », paru en 2017 aux Arènes.
Ce livre s'inscrit dans la tradition littéraire française des réquisitoires politiques. Sous la plume enflammée d'un jeune homme formé pour intégrer les élites mais croyant encore en la République, il dénonce et expose les preuves d'une captation de la démocratie par des oligarques puissants, en faveur d'intérêts de caste.
Et comment le président Emmanuel Macron en fut à la fois la créature et l'instrument.
Le publier est un acte citoyen.
Vous êtes un être formidable mais vous l’avez oublié… ou vous en doutez.
Vous avez besoin que les choses bougent mais vous ne savez pas par où commencer.
Vous vous êtes toujours dit « les bouquins de développement personnel c’est pas pour moi… »
Souriez ! Ce livre va vous faire changer d’avis, et vous permettre de trouver énergie et confiance en vous.
Sans détours et avec beaucoup d'humour, Jen Sincero propose 27 chapitres remplis d'anecdotes aussi hilarantes qu'inspirantes, de réflexions et d'exercices simples, le tout dans un langage fleuri qui sent bon la provocation. Elle vous entraînera dans un joyeux voyage vers une incroyable métamorphose, en vous livrant les clés de la réussite de tout ce que vous rêvez tant d'accomplir. Que ceux qui redoutent d'être pris en flagrant délit avec un livre de développement personnel entre les mains se rassurent : en sceptique convaincue, Sincero révèle ce que la vie a de meilleur à offrir sans tomber dans un discours « new age ».
Grâce à ce livre, même les plus incrédules et les plus pessimistes vont se secouer et « tout déchirer » !
Durée : 06H45
© 2013 by Jen Sincero © Hachette Livre (Marabout), 2016 © et (P) Audiolib, 2021