On a voulu résumer « L'affaire d'Outreau » à une rencontre entre un juge incompétent, un enfant fou et une mythomane. L'absurdité des accusations formulées, a-t-on dit, se voyait comme le nez au milieu de la figure, qu'un enfant de cinq ans l'aurait perçu, qu'à la simple lecture du dossier, tout citoyen aurait dit : « Mais ce n'est pas possible ! C'est un conte pour esprits dérangés ! » Et pourtant...
Vingt ans après les faits, à l'occasion de la diffusion d'un documentaire sur France 2, Gilles Antonowicz revient sur ce feuilleton judiciaire, ses rebondissements et ses coups de théâtre. Il explore dans le détail les dérives qui l'ont accompagné. Il passe au crible l'ensemble du dossier d'instruction et les auditions des différents accusés. Il constate que « l'affaire d'Outreau » est le terrible miroir d'une société s'abîmant dans la vulgarité la plus noire, où l'accablante médiocrité des hommes s'exprime dans les classes populaires comme au sein des élites.
Ce dossier, qui a marqué notre histoire judiciaire au même titre que l'affaire Dominici ou l'affaire Seznec - certains ont même cru pouvoir la comparer à l'affaire Dreyfus -, méritait cette analyse définitive, passionnante et dépassionnée.
Gilles Antonowicz est avocat honoraire, historien, et essayiste. Considéré comme un pénaliste spécialiste des affaires relatives aux violences commises sur des mineurs (cf. son livre Agressions sexuelles, la réponse judiciaire, Odile Jacob), il a apporté son expertise aux documentaires et séries sur l'affaire d'Outreau dont la diffusion est prévue sur France 2 et Netflix en janvier et février 2023.
Depuis la crise sanitaire, Thierry Delcourt observe une augmentation considérable d'enfants qui ne veulent plus aller à l'école, non pour les problèmes de violences, de racket, de harcèlement, mais pour des motifs bien plus futiles : par opposition, révolte, paresse, présentéisme sous substance illicite, confort, ou opportunisme quand les adolescents profitent du relâchement des règles des parents et des établissements scolaires.
Cela pose un grave et très actuel problème de société, d'éducation, de santé, de souffrance et d'avenir pour ces enfants. Parents angoissés, enseignants désorientés, psys débordés par ces situations, ce livre concret, accessible, s'adresse à eux. Il a pour but de les éclairer sur le sens et la façon d'aborder ces refus et blocages qui conduisent à une déscolarisation, et à terme, à l'échec scolaire. Chaque chapitre renvoie à une situation, son motif et l'aide à apporter. Il est suivi d'un paragraphe de conseils concrets (dire et agir).
Il y a trente ans (soit avant la première guerre en Irak), environ 500 attentats faisaient 350 morts par an. Aujourd'hui, après d'interminables guerres contre le terrorisme, le nombre d'attentats a été multiplié par 30 et le nombre de victimes par 100. Partout où nos forces sont engagées, le terrorisme se développe : soit nous déchaînons des rivalités communautaires (comme en Libye et dans le Sahel), soit nous cherchons à renverser des gouvernements (comme en Syrie ou en Irak) soit nous générons des mouvements de résistance (comme dans le Sahel et en Afghanistan).
En se basant sur les textes originaux des stratèges du terrorisme djihadiste, sur les analyses après action établies par l'État Islamique lui-même après les attentats en France, en Grande-Bretagne et aux États-Unis, le livre examine la problématique du terrorisme et du djihadisme afin d'en expliquer les mécanismes, d'en extraire des stratégies d'action et de vaincre ce fléau.
Jacques Baud a été membre du renseignement stratégique suisse. Spécialiste des pays de l'Est et chef de la doctrine des opérations de la paix des Nations Unies, il a été engagé dans des négociations avec les plus hauts responsables de l'armée et du renseignement russes juste après la chute de l'URSS. Au sein de l'OTAN, il a suivi la crise ukrainienne de 2014 puis a participé à des programmes d'assistance à l'Ukraine. Auteur de L'Affaire Navalny, Poutine : maître du jeu?? et Operation Z aux éditions Max Milo.
La dichotomie homme/femme n'est pas évidente.
Le « nous » féministe est loin d'aller de soi. Sa définition change en fonction des courants et des idéologies. Lutte contre la domination masculine, le féminisme peut aussi défendre les différentes expressions de genres et de sexualités. En s'interrogeant sur les idées défendues par les différents courants féministes et comment ils s'inscrivent dans le paysage social, l'auteur précise la direction vers laquelle ils doivent s'unir si le féminisme veut rester un mouvement historiquement fécond.
Maître de conférences à l'université de Lille III où elle enseigne les études culturelles, les théories féministes et la théorie queer, Marie-Hélène Bourcier a, entre autres, déjà publié la trilogie des Queer Zones. Alice Moliner dite Labaz travaille pour la presse, l'édition et la communication. Elle a également illustré La Femme est-elle soluble dans l'eau de vaisselle ? d'Anne Larue (Chi et & Cie, 2008) et une campagne pour l'UNICEF.
Violée à 5, puis 8, puis 26 ans, Françoise s'accroche de toutes ses forces au jonglage pour survivre à ses démons. Enfermée dans un mal-être insupportable, elle jongle avec un, puis deux, puis sept bâtons, et devient championne du monde de Jonglage à Las Vegas à l'âge à 21 ans. Devenue femme, elle accorde aujourd'hui son pardon pour pouvoir vivre en paix avec elle-même, estimant avoir atteint son objectif le plus important, trouver l'Amour d'un homme.
Dans ce récit autobiographique, persévérance, dépassement de soi, libération de la parole et reconstruction sont autant d'outils développés pour formuler un message d'espoir, pour s'affranchir du passé et pour, enfin, vivre heureux et en paix - en l'espèce avec son compagnon, avec qui elle forme, sur scène et dans la vie, un duo de choc.
Championne du monde de jonglage et inscrite au Livre Guinness des records, Françoise est une jongleuse jusqu'au bout de l'âme depuis près de 40 ans. Elle a été récompensée dans de nombreux Festivals, comme celui du Festival International du Cirque de Monte-Carlo en 2020, à Monaco ou au Festival mondial du cirque de demain à Paris .
Salvador Dalí sublime sa folie sans jamais y basculer. Antonin Artaud, confronté à des traumatismes infantiles, oscille toute sa vie entre une création débordante et des accès de folie. Niki de Saint Phalle, grâce à l'expression artistique, se soigne d'une dépression profonde liée au traumatisme de l'inceste. Vincent Van Gogh, pour atteindre le sommet de son art, se met en danger jusqu'à basculer dans le suicide. Camille Claudel s'épuise dans sa création pour finir internée sans plus jamais créer...
S'appuyant sur la vie et l'oeuvre d'une dizaine d'artistes géniaux, Thierry Delcourt essaye de comprendre les passages entre les sommets de la création et l'abîme de l'artiste. Pourquoi certains basculent dans la folie tandis que d'autres traversent l'existence sans encombre ? Pourquoi des malades trouvent la guérison en créant ? Pourquoi la nécessité obsédante de nombreux artistes à créer sans relâche ?
À ces interrogations qui fascinent, La folie de l'artiste apporte des réponses saisissantes sur la création au bord de l'abîme.?
Thierry Delcourt, psychiatre, psychanalyste, rédacteur en chef de la revue Psychiatries, a écrit Je suis ado et j'appelle mon psy (Max Milo, 2016), Carolyn Carlson. De l'intime à l'universel (Actes Sud, 2015), Créer pour vivre - Vivre pour créer (L'Âge d'Homme, 2013)...
Après les avantages illicites (Délits d'élus, Du Goudron et des Plumes) et les privilèges légaux mais immoraux (Pilleurs d'Etat, Allez presque tous vous faire...) dont bénéficient nos élus, Philippe PASCOT s'attaque aux lobbies et aux entreprises qui achètent, manipulent ou abusent des politiques.
Les sociétés de sodas pillent l'eau de plusieurs pays. L'huile de vidange se retrouve dans 200 produits alimentaires français. 100 000 médicaments frelatés ont été vendus en France... Ce sont trois exemples parmi une centaine d'autres répertoriés dans le livre.
Un constat imparable : 99,9 % des scandales politiques, alimentaires, environnementaux, pharmaceutiques sont révélés par des individus courageux et non par les institutions elles-mêmes.
En citant ses sources et en restant factuel, l'auteur campe une vision globale du pillage qui s'organise autour de nos vies.
Maire adjoint, puis conseiller municipal, ancien conseiller régional, président de la formation professionnelle et apprentissages à la région ile de France, Chevalier des Arts et des Lettres, Philippe Pascot a 25 ans de vie politique derrière lui et a fréquenté la plupart des élus politiques de premier plan. Il milite pour une transparence totale de l'exercice politique et est engagé dans de nombreux combats de société.
Il est l'initiateur de la demande de casier vierge (B2) pour pouvoir être élu comme on l'exige pour 396 métiers qu'il a lui même référencé dans ses livres. Cette promesse faite à la page 27 du programme présidentiel n'a pas été respecté : on peut toujours être élu tout en étant condamné gravement. Les noms et les faits de ce mensonge d'état sont dans Pilleurs de vies.
Comment comprendre la laïcité près de 150 ans après l'invention du terme ? Pourquoi ce néologisme a-t-il contribué à insuffler une dynamique démocratique dans la mise en oeuvre concrète de l'idéal républicain en France, notamment par le biais de l'école ? En quoi revenir aux fondements de ce projet politique et social peut-il permettre tout à la fois de comprendre un concept complexe et d'envisager son déploiement aujourd'hui, en réinscrivant la question sociale au coeur de la République ?
Dans la période que nous sommes en train de vivre, la laïcité donne l'illusion, par l'omniprésence du terme et en dépit de multiples usages, d'être une référence commune. Comme s'il suffisait d'énoncer le mot pour imaginer qu'il est immédiatement compris. Or, même si le concept structure notre mode d'organisation politique depuis longtemps, il n'en reste pas moins qu'en dehors d'une intuition vague qui en garantit la valeur, il est loin d'être toujours compris.
Christophe Miqueu, agrégé et docteur en philosophie, membre du laboratoire SPH (EA 4574), il mène en particulier des recherches sur la citoyenneté, la laïcité et l'école républicaine. Il est notamment l'auteur de Spinoza, Locke et l'idée de citoyenneté. Une génération républicaine à l'aube des Lumières (Classiques Garnier, 2012).
Pascal Gros est dessinateur de presse, principalement pour le journal Marianne. Il est l'auteur de Comment rater ses vacances avec Tignous (Éditions du Chêne, 2015) et L'enfer, c'est les enfants des autres (Éditions du Chêne, 2016).
Présentée le 18 juin 2019, la réforme de l'assurance-chômage qui durcit les règles d'indemnisation et renforce le contrôle des chômeurs va être appliquée coûte que coûte en juillet 2021. La France va compter un million de chômeurs supplémentaires d'ici à la fin de l'année et 840 000 personnes (38 % des allocataires) vont connaître une baisse d'indemnisation d'environ 20 %. Les demandeurs d'emploi seront davantage convoqués, suivis, fliqués, menacés, perdant leur temps dans de vaines rencontres, ultimatums, incohérences administratives, pseudo formations et autres « job dating ».
En imposant cette réforme, Emmanuel Macron culpabilise les chômeurs et prend le risque d'une nouvelle crise politique aux conséquences bien plus graves que celle des gilets jaunes. En mars 2020, Pôle emploi a déjà recruté des vigiles pour affronter cette fronde qui s'annonce violente. Ceci est d'autant plus incroyable que Pôle Emploi ne sert à rien pour 90% des chômeurs. Ce n'est qu'une immense garderie pour asservir les chômeurs et leurs faire accepter leur inutilité et des salaires de misère.
Journaliste, reporter et spécialiste de l'aménagement du territoire, ayant pointé à Pôle emploi pendant trois ans.
Vintimille, ville-frontière italienne, supermarché des Azuréens en quête de cigarettes à prix cassé, s'illustre pour une autre spécialité : le transit de migrants. Fuyant l'horreur des zones de conflits ou la brutalité des dictatures, ce sont des milliers de jeunes hommes, femmes et enfants qui trouvent refuge dans cette ville balnéaire et ses montagnes environnantes.
Pour leurs venir en aide, de nombreux citoyens, connus ou inconnus, boulanger ou retraité, princesse ou ouvrier, anarchiste ou curé, se mobilisent. Ils collectent des vêtements et de la nourriture, manifestent avec les réfugiés, dénoncent l'illégalité de pratiques policières et beaucoup doivent se défendre devant les tribunaux.
Dans ce journal de bord, Teresa Maffeis, figure militante locale, et Aurélie Selvi, journaliste, souhaitent leurs rendre hommage en racontant l'histoire de la fraternité que ces insurgés écrivent depuis cinq ans.
Teresa Maffeis, fondatrice de l'association pour la démocratie, lutte contre les discriminations et l'exclusion des sans-papiers, la scolarisation des enfants Roms et les droits des femmes...
Aurélie Selvi, journaliste, attirée par les sujets sociaux et environnementaux, a consacré deux ans de travail à la rétention des étrangers.
« À la sortie de l'avion, je me fonds dans la masse, plisse les yeux et m'accroche à ma femme. Un petit homme avec un volumineux trousseau de clés nous salue plusieurs fois en souriant, coche nos noms et s'approche de moi :
- Tu n'es pas Chinois !
- Non.
- Tu dois être notre ami étranger...
- Oui.
- Bienvenue, bienvenue, bienvenue !
Je m'abstiens de lui faire remarquer que nous sommes désormais aussi étrangers l'un que l'autre. »
Dans ce récit vif et puissant, Vincent Robin-Gazsity nous offre une immersion sans précédent dans le rouleau compresseur chinois en Afrique. Son sens de l'observation, sa plume faussement candide et son humour pince-sans-rire font de l'auteur, un chroniqueur hors pair proposant, par sa seule expérience, un reportage de première importance sur l'une des recompositions mondiales les plus spectaculaires.
Grand voyageur et passionné par l'Asie, Vincent Robin-Gazsity a vécu plusieurs années en Chine et parcouru les routes de la soie à pied avant de se lancer dans la découverte de la Chinafrique au Gabon et en République du Congo. Auteur d'une thèse sur les relations sino-gabonaises achevée à Bombay, il dirige actuellement l'Alliance française de Manille aux Philippines.
« J'admire le courage d'Anja Linder, mon amie, j'adore son art » Milan Kundera
« Anja n'est pas que talent et courage, elle est la grâce incarnée » PPDA
Par son destin d'exception et sa personnalité lumineuse, Anja Linder fait partie des harpistes les plus charismatiques et populaires de sa génération.
En 2001, lors d'un concert en plein air, un arbre tombe sur la scène. Anja est parmi les blessés, elle se réveille paraplégique.
Escarpins Rouges est son autobiographie, Anja y raconte sa vie depuis son tragique accident jusqu'à aujourd'hui où elle se produit dans le monde entier. C'est le combat contre le handicap et les préjugés pour être une femme libre et continuer à vivre de son art.
Artiste éclectique, désireuse d'explorer de multiples univers musicaux, Anja Linder a pu exprimer son talent auprès de musiciens tels que Marielle Nordmann, Claire Désert, François Dumont, Amaury Coetaux, Alexander Somov et Michel Legrand.
Qui ne s'est jamais plaint ? De son travail, de ses parents, de sa vie... À la différence de l'indignation, la plainte est durable. Elle contamine nos discours et notre existence de plaignants. La philosophie n'apporte pas de consolation, mais elle peut distinguer les geignards insupportables des plaintifs lucides. Car il y a bien de quoi se plaindre face au monde tel qu'il est. Mais à qui ? Et comment ? La philosophe Avital Ronell ouvre le registre des plaintes éternelles et occasionnelles.
Avec un style provocateur et humoristique, Avital Ronell crée un théâtre philosophique où elle expose les griefs de ses amis : Hamlet, Derrida, Werther, Arendt...
Grandes figures de la philosophie américaine : professeure à European Graduate School et à New York University, aussi surnommée la dark lady des campus, philosophe punk, détective et voyou. Ses livres sont largement traduits en français : Stupidity (Stock, 2002), Telephone Book (Bayard, 2006), American philo (Stock, 2006), Test drive (Stock, 2009), Addict : Fixions et narcotextes (Bayard, 2009), Losers : les figures perdues de l'autorité (Bayard, 2015).
En 2007, elles débarquaient à Kiev pour changer la face du monde. Dix ans plus tard, Sacha Shevchenko et Oxana Shachko, les véritables fondatrices de Femen, sont évincées et dépossédées brutalement de leur mouvement.
Sur la base de leurs confessions douloureuses, l'auteur retrace l'épopée planétaire d'une idée née dans les plaines d'Ukraine occidentale et qui s'est égarée dans les querelles intestines et les ambitions personnelles.
Les Femen, c'est l'histoire de blondes à tomber par terre, d'espions russes à Montmartre, de passages à tabac, de politiciens corrompus, de vraies et de fausses cavales, de fachos, d'islamistes et d'argent détourné...
Olivier GOUJON est journaliste photoreporteur pour la presse française et européenne. Il suit Femen depuis les débuts du mouvement et a été l'un des premiers à y consacrer des reportages.
"Entre l'Accro du shopping et Bridget Jones, ce récit est une ode à la vie. Marjorie fait la nique à la mort avec une énergie joyeusement communicative. Utile." Marie France
« Quand il m'embrasse, il m'écorche la peau, il me fait des bleus à l'intérieur des cuisses, il laisse la trace de ses doigts sur mon cou. J'ai l'impression de faire de la haute voltige. »
Paris, la mode, les hommes... Marjorie est une femme libre et inspirée. À 38 ans, elle aime la fête, les amis, les aventures sans lendemain. Jusqu'au jour où tout bascule : elle a un cancer du sein. Marjorie livre tout dans ce récit : la peur et la colère qui l'envahissent, la perte de sa féminité, les amants qui disparaissent et la renaissance à l'aube de ses 40 ans.
L'érotisme mêlé à ce conte cruel rend le témoignage unique. Rien sur le cancer du sein n'a jamais été écrit sur ce ton. Il claque, détonne, entraîne dans un univers de branchitude parisienne totalement inattendu pour qui s'attend à un énième ouvrage sur le calvaire qu'est cette maladie.
Marjorie Jacquet est attachée de presse dans la mode depuis seize ans.
Marjorie Jacquet a été attachée de presse dans la mode pendant seize ans. Après sa maladie elle a décidé de se consacrer à des projets personnels.
Depuis 2008, l'affaire Fourniret éclabousse la France et la Belgique. Le tueur en série Michel Fourniret est condamné à la perpétuité incompressible pour une série de rapts, viols et meurtres, et sa femme, Monique Olivier, à la perpétuité accompagnée d'une mesure de sûreté de vingt-huit ans. Leurs ombres continuent de planer sur une trentaine de meurtres non élucidés.
En 2014, le journaliste Oli Porri Santoro s'invite dans l'enquête et se lie d'amitié avec Selim, le seul fils du couple diabolique, qui a depuis refait sa vie dans le sud de la France sous une nouvelle identité.
Une histoire vraie relatée nulle part ailleurs : aveux inédits de meurtres jamais obtenus par les enquêteurs, dévoilement du nom d'un potentiel complice, preuves de la présence de Michel Fourniret au procès Ranucci en 1976, la vérité sur le sort des restes du trésor du gang des Postiches...
Oli Porri Santoro, né à Nice dans une famille sicilienne, est journaliste pour des titres nationaux tels VSD, Capital, Valeurs actuelles, Closer ou encore Soir Mag.
«?Tout ce que je voulais c'était fonder une famille harmonieuse - celle que je n'avais pas eue et dont je rêvais depuis toujours - et je me suis retrouvée dans un foyer désuni. Les silences de mon mari étaient un supplice, seules ses colères me ranimaient. Engagée dans une spirale infernale, j'ai supporté le mépris, l'enfermement, les injures, les coups, la torture...
Pourquoi suis-je restée?? De l'extérieur, la situation est incompréhensible, mais aussi incohérent que cela puisse paraître, j'étais incapable de quitter mon bourreau... La seule idée de le perdre provoquait en moi une angoisse. Je me raccrochais éperdument à notre couple et à Esther, l'enfant que nous avions eu ensemble. Il m'a fallu plusieurs années avant de me résoudre à fuir le foyer conjugal avec ma fille et retrouver ainsi notre liberté.?»
Une femme sous influence est le récit mûr et réfléchi de ce que sont les mécanismes de la perversité narcissique. Avec beaucoup de sincérité, Sarah Bernard raconte les étapes qui lui ont permis de vaincre ses peurs et le chemin que parcourent, enfin, de nombreuses femmes aujourd'hui pour ne plus se taire.
Sarah Bernard, 39 ans, travaille actuellement dans une banque.
Since the early 1990s, terrorism and its victims have increased exponentially. Without any action strategy or exit solution, through political and military incompetence, stupidity and ideological blindness, Western interventions have only contributed to its development. We eliminate terrorists, but not terrorism. The solution lies in a more holistic, more subtle, more intelligent and less dogmatic approach.
Terrorism is not an ideology. It is a method that takes many forms, including jihadist terrorism. Each form of terrorism is fought with a specific strategy. Based on the original texts of jihadist strategists as well as on their own analyses of attacks in France, Belgium, Great Britain and the United States, Jacques Baud explains the reasons for Western failure. He uses the analyses of Western intelligence services to decipher the mechanisms of jihadist terrorism, in order to extract strategies of action likely to avoid it or to fight it effectively and durably.
The author is a former head of Swiss strategic intelligence and former head of UN peace operations doctrine. In the course of his missions in Africa and Central Asia, the author has had several encounters with jihadists in the field.
Comparant les modalités et les logiques de distinction élitiste à l'échelle planétaire et à travers les âges, cet ouvrage constitue une somme absolument inédite.
Celle-ci repose sur des décennies d'observation dans de nombreux pays, ainsi que sur la consultation de milliers d'études relevant d'une douzaine de disciplines. Au fil de chapitres thématiques, relatifs aussi bien aux attitudes corporelles révélatrices qu'à la distinction par l'intermédiaire des animaux, se voit souligné à quel point la symbolique de l'éminence peut revêtir des formes variées et parfois même diamétralement opposées.
Après avoir publié deux ouvrages théoriques qui ont été salués comme renouvelant profondément l'analyse du sujet, Jean-Pascal Daloz nous offre ici une fascinante synthèse empirique, attachant toute l'importance qu'ils méritent aux clivages culturels entre les sociétés.
Directeur de recherche au CNRS et Faculty Fellow à l'université de Yale. Auparavant, il a notamment été en charge de plusieurs instituts de recherche en Afrique, Senior Associate Member à l'université d'Oxford, Professeur de science politique à celle d'Oslo et il a présidé pendant plus de dix ans le comité des recherches comparatives de l'Association internationale de sociologie.
Ses nombreux écrits consacrés aux élites, qu'ils portent sur les dimensions symboliques de la représentation politique ou l'analyse de la distinction sociale, ainsi que ses travaux relatifs à l'approche culturelle de la comparaison, ont recueilli un large écho à l'échelon international.
Gagner 500 EUR par mois après quarante ans de métier, risquer sa vie, et la perdre en Syrie à cause de commandes et d'une ouverture de crédit annulées, résister pour l'honneur à un ministre de l'Intérieur avec un salaire de stagiaire, l'auteur multiplie les témoignages de journalistes, à la fois contraints et révoltés, devant des conditions de travail exécrables !
S'appuyant sur une actualité brûlante, le livre analyse la situation de la presse et du métier de journaliste en 2019. L'auteur montre comment les nouveaux statuts prolétarisent des milliers de journalistes, comment la communication prend le pas sur l'information, l'urgence sur la vérité, comment la loi (fake news, protection des sources...) génère de la censure et de l'autocensure, et comment, face à cette adversité, « ces cons de journalistes » tentent de se réinventer, d'exister sur le web, de renouer avec le temps long, de créer un Conseil de déontologie, et de continuer à faire leur métier... tout simplement !
Journaliste, photoreporteur pour la presse française et européenne, Olivier Goujon a réalisé plus de 500 reportages dans 160 pays pour la presse du monde entier, des reportages magazine mais aussi dans de nombreux pays en guerre en Afrique et au Moyen-Orient. Il est également l'auteur de Femen. Histoire d'une trahison (Max Milo, 2017). Franco-italien, Olivier Goujon partage son temps entre Paris et Milan.
La concentration du pouvoir et de la richesse entre les mains d'une petite classe prédatrice, les crises à répétition, l'incapacité des politiciens à influencer le cours des choses, l'aggravation des inégalités et la fin de la croissance sont les marqueurs du capitalisme d'aujourd'hui.
Celui-ci n'a plus de compétiteur depuis la chute du communisme. Peut-il à son tour mourir un jour ? Pas à court terme : le système est plus fort que les États, ses pires fripouilles bénéficient d'une large impunité et si les économistes ne comprennent plus rien ou presque à son fonctionnement, aucune alternative claire ne se dessine. Surtout, personne ne semble envisager de s'attaquer sérieusement à une réforme de fond du capitalisme financier moderne. Il faut donc vivre avec... ou pas ?
Curieusement, à un siècle de distance, cette même situation avait été analysée par Nikolaï Dimitrievitch Kondratieff, économiste célèbre et acteur engagé de la révolution russe de 1917. Kondratieff fut exécuté par Staline en 1938 pour avoir démontré scientifiquement l'éternité du capitalisme. Aurait-il la même opinion à propos du capitalisme d'aujourd'hui ?
Écrivain, économiste, Jean-François Bouchard est consultant interna-tional pour des grandes institutions financières : banques centrales, Fonds Monétaire International ou Banque Mondiale. Il est l'auteur chez Max Milo du Banquier du diable, biographie de Hjalmar Schacht, le maléfique et génial financier à qui Adolf Hitler devait son pouvoir, ou de Un demi-siècle au bord du gouffre atomique, récit des crises mondiales qui auraient pu finir en guerres nucléaires.
Un Noir, n'est-ce pas, ce n'est pas très intelligent ni très cultivé. Il a certes de bons côtés : il se nourrit de manioc, il est rieur, enfantin, doué pour la musique (sauvage et rythmée, pas classique), mais c'est surtout sous-développé et ça compense par un membre surdimensionné... Tout le monde le sait. Or, la France compte un nombre incalculable de ces individus qui font partie intégrante de la nation, comme Gaston Kelman. L'auteur vit depuis vingt ans en France et se définit avant tout bourguignon. Fort de son expérience, il dévide avec une verve féroce les lieux communs qui pèsent sur les Noirs ; alternant le sérieux de son propos avec des anecdotes pathétiques, hilarantes et parfois cruelles. En véritable sociologue, il porte aussi un regard lucide sur les Noirs " qui se complaisent trop souvent dans le rôle de victimes ".Peu d'essais posent aussi brutalement la question à laquelle généticiens et anthropologues ont pourtant déjà répondu : et si le Noir n'était rien d'autre qu'un Blanc à la peau noire.
?Gaston Kelman, est né au Cameroun il y a 50 ans. Titulaire d'une licence bilingue de l'université de Yaoundé, il a continué une partie de ses études en Grande-Bretagne, puis en France en obtenant un 3e cycle d'urbanisme. Il a exercé pendant 10 ans des fonctions de directeur de l'Observatoire du Syndicat d'Agglomération Nouvelle de la ville d'Evry. Il est aujourd'hui consultant au sein d'une association qui milite pour l'intégration des migrants noirs.
Gaston Kelman est au coeur des problématiques des migrants noirs et milite activement pour leur intégration.Il est laussi 'auteur de Au-delà du noir et du blanc (Max Milo Editions, 2005) et Parlons enfants de la patrie (Max Milo Editions, 2007).
Le viol est un ogre qui se bâfre d'enfants. Le poison ainsi distillé s'infiltre dans l'âme jusqu'à son dérèglement, parfois irréversible. Stéphanie Dautel l'a subi dans sa chair à tout juste 12 ans. Longtemps, elle a pensé être la seule à avoir vécu cet enfer.
Devenue éducatrice spécialisée, auprès d'adultes en grande exclusion, puis à la Protection de l'enfance, elle fait le constat édifiant que les crimes sexuels sur enfants, loin d'être des exceptions, sont amèrement «?ordinaires?».
Racontant avec bienveillance des dizaines d'histoires vécues par celles et ceux qu'elle a accompagnés, l'autrice fait l'autopsie de ce crime ordinaire. Elle appréhende les différentes problématiques liées aux abus sexuels, les adaptations inconscientes pour supporter le chaos intérieur et les réflexes de survie qui se mettent en place au détriment de l'individu.
Stéphanie Dautel est ainsi venue en aide à des dizaines d'enfants et d'adultes abusés.
Préface du docteur J.-C. Guillaume, pédopsychiatre, psychanalyste, secrétaire de la Fédération française de psychothérapie pour l'enfant et l'adolescent.
« Auprès des sans-abri, j'ai des images terribles en tête. J'ai identifié près de 70 personnes dans les morgues. Les corps étaient ensuite enterrés dans des fosses communes, vite fait, bien fait, sans même rechercher les familles...
Un jour, j'en ai eu marre et j'ai dénoncé la façon lamentable avec laquelle on traitait les sans-abri à Dunkerque. J'ai vite compris l'envers du décor dans l'action sociale ! Une indépendance de façade et des menottes partout. En défendant les personnes sans abri, en créant les maisons relais avec Dany Boon, j'ai découvert la mainmise des barons locaux sur les associations dans le but de capter l'ensemble des subventions étatiques à des fins d'enrichissement personnel. »
Dans ce récit haletant, digne d'un thriller, Philippe Toulouse raconte son combat, les intimidations, les menaces de mort, les gardes à vue qu'on lui a fait subir pour qu'il se taise. Il en sort aujourd'hui totalement blanchi : il a gagné l'ensemble de ses procès et a fait tomber la plupart des barons locaux, dont le maire de la ville.
Philippe Toulouse, est éducateur spécialisé dans l'action sociale liée à la protection de l'enfance et aux personnes sans abri.