Robert Penn Warren s'entretient avec tous les acteurs du mouvement des droits civiques aux États-Unis. Un fantastique document à la fois historique et littéraire, signé par le triple lauréat du Prix Pulitzer.En 1964, Robert Penn Warren lance une série d'interviews des représentants du mouvement des droits civiques aux États-Unis. Il rencontre Martin Luther King, Malcolm X, James Forman mais aussi les écrivains James Baldwin et Ralph Ellison, sans oublier de nombreux militants locaux, actifs sur le terrain.
Pour l'auteur de
Tous les hommes du roi, il s'agit d'une véritable quête, qui va bien au-delà du reportage ou de l'exercice journalistique. Enfant du Sud des États-Unis, Robert Penn Warren a vécu dans une société ségrégationniste. Il s'interroge sur le poids de cette éducation et sur l'avenir des relations entre communautés. Loin de tout militantisme, il retranscrit ici ses entretiens en veillant à conserver le ton exact des échanges. À l'heure où les questions d'intégration comptent parmi les sujets centraux de nos sociétés,
Au nom des Noirs constitue un document exceptionnel où les dialogues sont complétés par les réflexions personnelles de l'un des derniers géants de la littérature américaine.
Historique, introspectif, porté par une exigence jamais prise en défaut et un style unique... cet ouvrage échappe à toutes les classifications. " Il s'agit de ma tentative pour comprendre ce que je pouvais comprendre. J'ai conservé la forme des conversations car je voulais que le lecteur puisse voir, écouter et ressentir ce que j'avais vu, écouté et ressenti. Ce livre devait être le plus honnête possible ", résume Robert Penn Warren.
" Et vous, êtes-vous féministe ? "En posant cette question à près de 150 femmes pour son podcast " Legend Ladies " consacré à l'ambition féminine, Laura Lesueur s'est aperçue qu'elle provoquait chaque fois une hésitation, voire un malaise. Pour quelle raison cette notion de féminisme, qui devrait être consensuelle, peine-t-elle tant à rassembler aujourd'hui ?
Des dérives du féminisme radical à la nécessité d'un féminisme éclairé, ouvert à la nuance, inclusif de toutes les femmes, mais aussi des hommes, l'auteure, une jeune femme de son temps, entrepreneure et mère, s'interroge sur la façon dont on peut progresser sur la question en évitant les écueils qui divisent.
Il est temps que ce mouvement accède à une nouvelle étape de son développement, qu'il cesse, par des réactions extrêmes et mal comprises, de susciter des tensions, pour rassembler de manière constructive.
Des contributions éclairantes de femmes et d'hommes aux parcours riches et singuliers accompagnent ce manifeste vif et pertinent. En évitant les réponses toutes faites, il propose de nouvelles fondations pour un féminisme perçu non comme un danger, mais comme un enjeu civilisationnel, heureux, incontournable.
Catherine Bréchignac montre comment l'homme a cherché à comprendre le monde qui l'entoure.Pourquoi cet être étrange qu'est l'humain est-il attiré par ce qui est énigmatique au point de fabriquer lui-même ses propres mystères et d'en avoir peur ?
Il y a cent cinquante ans, l'électricité était considérée comme une innovation dont il fallait se méfier, une source de dangers, une invention diabolique même. L'idée fait aujourd'hui sourire, y compris ceux-là mêmes qui se méfient de la 5G ou du cloud, dont on ne saurait dire à quel nuage il est arrimé.
Les outils du savoir sont pourtant à portée de main, mais les rumeurs les plus folles aussi. Sur les réseaux sociaux, toutes les paroles se valent - celles des scientifiques comme celles des pseudo-experts ou des charlatans qui s'évertuent à déconstruire la science à des fins idéologiques ou mercantiles.
En s'appuyant sur quelques exemples - le feu, les ondes, le numérique... -, Catherine Bréchignac montre comment l'homme a cherché à comprendre le monde qui l'entoure, et comment la société s'est approprié ces connaissances. Une poignée de philosophes et de savants ont lentement sorti l'humanité de l'obscurantisme ; une poignée d'idéologues la feront-ils brutalement replonger ?
Christine Kelly témoigne de son parcours, de sa vision du journalisme aujourd'hui au coeur des critiques, et surtout des attaques quotidiennes contre la liberté d'expression - toujours pour de " bonnes raisons ".Jamais je n'aurais pu penser que l'exercice du métier de journaliste me conduirait un jour à " bénéficier " d'une protection rapprochée. En France. En 2022. Qu'avais-je donc fait qui pût ainsi mettre ma vie en danger ? À moins que cette question ne soit le piège dans lequel il convient de ne pas tomber, car à chercher des raisons à la haine, on a tôt fait de lui trouver des excuses. Nous sommes à l'heure où l'inversion des valeurs abîme la société : se trouvent paradoxalement menacés ceux qui sont des remparts contre les différentes formes de censure. Et si l'on ne peut ni convertir la bêtise en intelligence ni interrompre ce désastre sous-estimé que sont les nouveaux intégrismes, au moins peut-on encore écrire des livres et publier un " contredit ".
Le livre-événement sur l'influence des militants trans auprès des adolescentes, qui a suscité de nombreux débats et polémiques aux États-Unis et en Angleterre.
Le nombre d'adolescentes désirant changer de sexe augmente de façon spectaculaire depuis cinq ans. Entre 2016 et 2017, aux États-Unis, les interventions en chirurgie transgenre sur des jeunes femmes ont été multipliées par quatre et il en va de même au Royaume-Uni.Comment interpréter une telle progression ? Abigail Shrier, journaliste au
Wall Street Journal, a rencontré des psychologues, des parents, des jeunes en phase de transition et d'autres qui ont abandonné leur traitement. À travers une enquête journalistique fouillée, elle met en lumière une stratégie militante mêlant lobbying, réseaux sociaux et intimidation. Elle lève également le voile sur le rôle actif des collèges, lycées et universités ainsi que sur la détresse des parents, dépourvus de moyens d'action. Au nom d'une prétendue affirmation de l'identité, une véritable exploitation du mal-être adolescent se met en place avec, à la clé, des interventions chirurgicales et des traitements médicaux terrifiants.
À l'heure où la France voit apparaître de plus en plus de débats sur ce thème,
Dommages irréversibles s'impose comme une lecture salvatrice, un véritable signal d'alarme qu'il convient d'entendre avant de mettre en péril l'avenir de plusieurs générations de jeunes filles.
" Le livre de l'année. Un essai à lire absolument. " The Economist" Une véritable tempête. Abigail Shrier s'en tient aux faits et livre un ouvrage dévastateur. " The Times
Un essai qui dénonce le moralisme, la surveillance et la censure que font peser des minorités agissantes, au nom du Bien.On croyait autrefois que la tyrannie future serait fondée sur les modèles des États totalitaires du milieu du xxe siècle. La prophétie était fausse. Ce sont les citoyens eux-mêmes, dans les sociétés démocratiques, qui organisent leur asservissement. Nul besoin de Big Brother : il y a Facebook, où les individus se dévoilent et se surveillent. On croyait aussi que, comme dans les procès faits à des artistes au xixe siècle, la censure continuerait à être l'apanage de l'État. Désormais, ce sont les intellectuels, les étudiants ; ce sont des groupes de femmes, d'homosexuels, de musulmans, de Noirs, qui exigent interdictions, mises au ban, renvois, et jusqu'à des excuses publiques, à la manière des procès de Moscou. On expurge les textes du passé, on y traque tout ce qui pourrait blesser les identités modernes, décidées à exercer leur tyrannie au nom de la justice et du progrès. La gauche française, qui s'est construite contre la religion, en vient à soutenir le pire obscurantisme religieux. Des femmes arborent le signe de leur sujétion, au nom de leur identité musulmane, tout en se réclamant du féminisme. Bienvenue dans ce monde à l'envers,
brave new world où la culture de la surveillance universelle se substitue à la culture tout court.
Le sport réveille le nomade qui est en nous. " Les sportifs s'en remettent à l'arbitre pour rendre une décision sur la base d'une délégation d'autorité et de compétence. Cette question occupe la philosophie depuis des siècles. Si l'homme, par nature, est bon, alors pas besoin d'arbitre (Rousseau). Si l'homme est un loup pour l'homme dans la nature, alors la vie en société ne devient possible que parce que les hommes acceptent l'arbitre et le juge (Hobbes). Or ni Rousseau ni Hobbes ne connaissaient les moeurs des animaux.
Quand les confrontations sont dues à la compétition sexuelle - le plus souvent entre les mâles -, elles suivent une série convenue d'actions : parades, menaces, vocalises, mouvements et, si cela ne suffit pas, il y aura combat ritualisé. À tout moment, un des deux protagonistes peut se retirer en exécutant un comportement de soumission. Les codes sont clairs, et il n'y a pas besoin d'arbitre. "
C'est en qualité de paléoanthropologue que Pascal Picq - par ailleurs handballeur, cavalier, adepte du saut en hauteur et de l'octathlon - esquisse, dans ce livre, une généalogie du sport, enracinée dans les rapports de domination et de séduction les plus fondamentaux du monde animal. L'activité physique fait renaître aujourd'hui des capacités anatomiques, physiologiques et cognitives d'un passé pas si lointain. " Le sport réveille le nomade qui est en nous. "
" Que s'est-il passé ? Pourquoi est-ce arrivé ? Comment cela a-t-il été possible ? "
" Que s'est-il passé ? Pourquoi est-ce arrivé ? Comment cela a-t-il été possible ? ", s'interrogeait en son temps Hannah Arendt. Telles sont les trois questions que l'auteur a choisi de se poser afin d'analyser la rumeur infondée qui devait conduire à l'assassinat d'un professeur de collège dans une petite ville paisible des Yvelines. Contre-enquête fascinante sur une série d'incohérences institutionnelles, récit d'un mensonge orchestré par des islamistes, déconstruction méthodique d'un antiracisme dévoyé qui semble résumer toute une époque, ce livre restitue cet événement politique majeur avec un sens du détail et une clarté redoutables.
" Construire un monde nouveau invite à inventer de nouveaux modes de subversion. "" Sous la pression de l'économie, l'être humain se desséchait. Il était temps que la vie lui revînt. "
Daté pour la rédaction finale du 25 janvier 2020, le manifeste
La liberté enfin s'éveille au souffle de la vie a été revu en juillet de la même année en raison d'une épidémie, révélatrice du délabrement et du malaise de notre civilisation. Que mes thèses s'en soient trouvées affermies est d'une importance mineure en regard du projet d'émancipation qui est entre les mains de l'humanité tout entière.
Nous sommes au coeur d'un bouleversement des mentalités, des comportements, de moeurs. Au coeur d'une Renaissance.
De la désobéissance civile à l'insurrection de la vie quotidienne, le cheminement échappe désormais à ce time is money qui a imprimé sa marque infamante sur l'histoire de notre inhumanité. L'émergence de la vie brise le temps monnayable du profit. Quel que soit le cours des années, tout se joue ici et maintenant.
R. V.
Gare à la dictature du Bien...Une menace nouvelle plane aujourd'hui sur notre société : celle venant d'individus qui, rêvant d'une société plus juste, appellent à la censure " pour le bien de tous ". Cette forme inédite d'autoritarisme prône ainsi la mise au ban ou l'interdiction pure et simple des idées qu'elle ne partage pas, et perçoit le langage même comme un danger potentiel qu'il est nécessaire de corriger. Les bonnes intentions flirtent ainsi dangereusement avec le totalitarisme :
cancel culture, complaisance des médias, limitation du discours public par les géants de la Silicon Valley, législation d'État sur les discours " haineux ", etc. Une dictature du " Bien " reste une dictature. Qui aurait pensé, il y a quelques années seulement, que défendre la liberté d'expression, seul rempart efficace contre la tyrannie, suffirait à se faire qualifier de réactionnaire ? Nous en sommes pourtant là. En ce temps de refus du débat et de bannissement des opinions " contestables ", Andrew Doyle nous livre une analyse d'une incroyable pertinence sur ce phénomène nouveau et terrifiant.
La philosophie d'Onfray, de A à Z." Je n'imagine pas la philosophie sans la vie philosophique, et la vie philosophique sans le roman autobiographique qui l'accompagne, la rend possible et témoigne de l'authenticité du projet. Une existence doit produire une oeuvre exactement comme en retour une oeuvre doit générer une existence. "
M. Onfray,
Théorie du corps amoureux.
Ce livre est le parfait résumé d'une oeuvre par son auteur. Composé de pensées, fragments, aphorismes, extraits de tous ses ouvrages, de 1989 à aujourd'hui, cela représente la véritable bible du philosophe français le plus connu dans le monde.
Il s'y trouve tout ce qui constitue la philosophie d'Onfray : l'hédonisme, sa critique de la morale et des religions, son rejet de la psychanalyse, le libertinage, l'amour, la sexualité, les philosophes, Nietzsche, l'athéisme, le voyage, la politique, le vin, la diététique, la bourgeoisie, l'Europe, l'anarchie, le capitalisme, les Tziganes, ses visions toutes personnelles de la nature, de l'art, de l'écriture... Des sujets multiples comme autant de facettes d'une pensée polyphonique fascinante.
Un dictionnaire de vie philosophique, pour tous.
Un essai engagé qui met en évidence les dérives de l'écologie radicale et des militants antispécistes.Protéger les animaux, leur assurer des conditions de vie décentes, consommer autrement en respectant notre environnement... Qui serait en désaccord avec ces principes fondamentaux ? Mais, on le sait, l'enfer est souvent pavé de bonnes intentions.
Aujourd'hui, les activistes antispécistes et les militants écologistes les plus radicaux détournent ces idées partagées par le plus grand nombre. Animés par une idéologie radicale, convaincus que l'intimidation peut remplacer l'échange démocratique, ils imposent, peu à peu, leur vision du " meilleur des mondes " : une société dans laquelle l'homme et l'animal seraient égaux en droits. Cette rupture philosophique ne peut être que dramatique, pour les humains mais aussi et surtout pour les animaux dont l'existence dépend en grande partie de nous.
Avec cet essai passionné, Charles-Henri Bachelier, spécialiste du monde rural et directeur de revues consacrées à la chasse et la nature, veut rétablir le débat et sortir des anathèmes. Argument contre argument, il met en lumière les limites et les dérives de la mouvance animaliste. Au fil des pages, il rappelle que la relation entre l'homme et l'animal est plus complexe qu'une accumulation de bons sentiments ou de slogans menaçants : il s'agit d'un lien fondamental, reposant sur des siècles de compréhension, de savoir-faire... bref, de civilisation. Un héritage que ce livre nous aide à mieux comprendre et à protéger.
Un cri d'alerteL'institution Éducation nationale se lézarde chaque jour un peu plus : la belle et grande idée républicaine - même instruction, donc mêmes chances dans la vie - est devenue une utopie. Après quarante-trois ans de bons et loyaux services, Patrice Romain lance un cri d'alarme.
En s'appuyant sur des anecdotes vécues, il dénonce un laxisme scandaleux et révèle des pratiques peu avouables : les lâches décisions des hauts fonctionnaires adeptes du " pas de vague ", les directives pernicieuses des " démago-pédagogistes " qui, sous couvert de bienveillance, sacrifient les élèves motivés, la gestion humaine catastrophique, les consignes hors-sol, le coût exorbitant de la " paix sociale ", la mascarade des évaluations, les statistiques truquées, les petits arrangements entre amis, etc.
Il démonte et démontre : le système éducatif français actuel est le terreau d'une révolte inéluctable...
Une plongée dans l'" âge d'or " du mannequinat, qui a tout d'un voyage au bout de l'enfer.Ils s'appellent Jean-Luc Brunel, Gérald Marie, Claude Haddad ou John Casablancas. Pendant des années, la nuit leur a appartenu, et les plus beaux mannequins de la planète - Linda Evangelista, Karen Mulder, Stephanie Seymour ou une certaine Melania K., future Trump - rejoignaient leurs agences prestigieuses. Ils ont incarné l'âge d'or de la mode et se sont crus intouchables. L'ère MeToo et le scandale Jeffrey Epstein ont précipité l'inéluctable chute de ces chasseurs de " chair fraîche ", qui affichaient avec outrance leur réussite. Les accusations de viols et d'agressions sexuelles sont désormais leur quotidien et la justice n'est pas près de les lâcher, qu'ils soient en liberté, morts ou emprisonnés. Notre époque ne pouvait plus être la leur.
La Nuit des chasseurs est le récit de leur irrésistible ascension et de leur violente déchéance. Une immersion au royaume du vice, dont personne ne sort indemne.
" La figure de l'abbé Pierre nous apparait bien plus que comme un symbole d'homme de bien, de secours, de dévouement, mais comme l'incarnation concrète de la Fraternité dont le besoin humain est plus nécessaire que jamais. " Edgar Morin
Défenseur des exclus et des plus démunis, résistant, député à la Libération, fondateur d'Emmaüs
en 1949, l'abbé Pierre n'a cessé de mener le combat pour la paix, la justice, le développement humain.
Internationalement connu comme un homme de compassion et de générosité, il a constamment affirmé qu'un autre monde est possible, juste, fraternel et solidaire.
Face aux défis du xxie siècle, à ses injustices criantes, à ses excès meurtriers et destructeurs, les réflexions et les admonestations politiques de l'abbé Pierre restent des repères solides et plus que jamais actuels.
L'abbé Pierre s'adresse à tous, aux plus modestes comme aux plus hauts placés. Pour nous émouvoir et nous convaincre, il use du bon sens et parfois de l'humour : sa pédagogie réveille le désir de savoir et de comprendre. Il rend accessible la complexité du monde.
Les textes réunis dans cet ouvrage sont issus des archives personnelles de l'abbé Pierre, de ses innombrables conférences et articles, et de milliers d'heures d'enregistrements sonores, jamais décryptés jusqu'alors.
Les innovations de la mobilité partagée et verte sont la solution aux enjeux urbains, sociaux, économiques et écologiques de notre planète.Pendant des décennies, nous avons créé un monde autour de la voiture, avec l'idée qu'elle représentait une forme de liberté. Aujourd'hui encore, comme dans beaucoup d'autres pays, elle reste le moyen de transport le plus utilisé en France pour les déplacements quotidiens (plus de 80 % des distances par courues), et génère des conséquences alarmantes : congestion des villes, pollution, coût exorbitant, bruit, maladie, mortalité... Il est maintenant urgent de déconstruire ce monde d'avant en favorisant les solutions alternatives de transport partagé, écologique et accessible à tous.
Bus à hydrogène, vélo, téléphérique urbain, train, tram, voiture électrique, covoiturage... Thierry Mallet nous entraîne dans un voyage au coeur des mobilités du monde de demain.
Innovations pour une mobilité partagée et verte, nouveaux usages, multimodalité, politiques de transport... Autant de questions et de solutions abordées dans ce livre.
La BI : la " chair à canon " et le " couteau suisse " de la police parisienneRené, Tristan, Jonas sont des professionnels du tir, de l'escalade et du combat. Spécialistes des missions extrêmes, ils sillonnent les toits de Paris comme ses catacombes quand ils ne s'entraînent pas le long d'une corde suspendue à une grue...
Ces hommes de l'ombre appartiennent à la BI, la Brigade d'intervention.
Peu nombreux, ils s'illustrent par leur ingéniosité, leur polyvalence et leur dévotion, au point de ne pas hésiter à mettre leur vie en danger, comme lors des attentats de 2015.
Laurence Beneux les a rencontrés, observés, écoutés. Elle livre ici, sans les enjoliver, des témoignages qui racontent cette brigade, aussi méconnue qu'exigeante, " couteau suisse, capable de tout ", et ses héros qui s'ignorent. Et, à travers leurs récits, l'auteure brosse, en filigrane, un tableau édifiant de la police d'aujourd'hui - manque de moyens et de reconnaissance, controverses...
Toutes les clefs pour réfléchir sur le sens et l'impact des innovations d'aujourd'hui et de demain.Des applications nouvelles sur notre téléphone mobile au covoiturage, de l'invasion des drones à la réorganisation des chaînes de production, des tweets aux tablettes numériques et aux modes de procréation, des manipulations génétiques aux nanotechnologies, l'innovation est partout.
Elle irrigue et bouleverse tous les secteurs économiques, sociaux, culturels et politiques.
Rien ne lui échappe. Rien ne peut survivre sans elle. L'innovation permanente, cette recherche éperdue du neuf, est l'originalité de notre époque.
Dans quel monde vivons-nous ?
Comment s'y retrouver dans un tel foisonnement ?
Comment évaluer le sens et l'utilité de cette agitation générale et croissante de nos sociétés ?
Quel univers se prépare ?
Pendant trois ans, lors de matinales régulières, nous avons invité des personnalités diverses : responsables de grands groupes et créateurs de start-up, scientifiques et philosophes, élus et médecins, étrangers et Français. Ils ont abordé tous les sujets : les transitions énergétiques et numériques, la révolution biologique, la mobilité verte, les villes nouvelles, ces consommateurs qui deviennent acteurs.
Tout bouge ! Montaigne avait raison : " Notre monde est un "branloir' universel. "
Voici une contribution, modeste, au portrait de notre modernité.
Une critique féministe et argumentée du mouvement #MeToo et de ses déclinaisons.La révolution #MeToo est-elle une bonne nouvelle pour le féminisme, et pour la société toute entière ? La propagation immédiatement virale du hashtag, en ses diverses déclinaisons, est-elle le signe que cette " libération de la parole " n'avait que trop tardé ? Ne faut-il pas se réjouir que les violences faites aux femmes, et l'arrogance odieusement sexiste de certains comportements inacceptables, se voient de cette façon publiquement dénoncées ? Ce " moi aussi " ne porte-t-il pas un espoir neuf ?
Tous ou presque ont d'emblée passionnément voulu le croire, concédant tout au plus quelques regrettables excès. Portée par les #MeToo, #BalanceTonPorc, et autres piloris virtuels, la parole des victimes sexuelles auto-proclamées est alors apparue comme exclusive source de vérité. Et le mot d'ordre " On vous croit ! " a fermé tout questionnement sur le bien-fondé du mouvement #MeToo, comme sur la nature de ses promesses.
En prenant appui sur l'analyse du cas français, durablement marqué par le " moment Adèle Haenel ", ce livre ouvre le débat interdit. Il entreprend de décrire, et de discuter précisément les croyances théoriques qui cimentent le hashtag désormais sacré. Et il démontre combien les conséquences en sont en réalité funestes, pour les femmes et pour tous.
Bébés nés sans bras : témoigner et alerter.Guidel, Morbihan, 2012. Isabelle Taymans-Grassin, médecin généraliste, donne naissance à Charlotte. Mais son enfant n'est pas comme les autres : elle naît sans avant-bras gauche.
Après le choc viennent les questions. Pourquoi et comment est-ce arrivé ? Entre 2013 et 2015, elle découvre que son cas n'est pas isolé : en dix-huit mois, trois nourrissons - Charlotte incluse - atteints du même handicap sont nés dans la commune de Guidel. Elle lance l'alerte.
Un facteur environnemental serait-il à l'origine de ces anomalies ? D'autant que des signalements identiques ont lieu dans deux autres régions de France... S'ensuivent des échanges avec le registre breton des malformations, les balbutiements d'études menées par Santé publique France, et enfin la médiatisation sur le plan national, ravivant l'espoir d'une véritable enquête.
Au-delà de son témoignage, Isabelle Taymans-Grassin veut faire part ici de son engagement et de son combat face à la lenteur et l'incurie des institutions de santé publique, qui ne sont pour le moment pas promptes à approfondir les investigations...
Le travail nous rendra-t-il tous fous ?" J'ai vu le monde du travail se transformer complètement. Autrefois, lorsqu'un salarié se plaignait, il me disait : "Il y a trop de bruit, c'est trop lourd, il y a trop de poussière.' Depuis quelques années, les salariés me disent : "On m'en demande trop, je suis épuisé, c'est toujours plus.' " Dépassés par un monde du travail qui change trop vite, victimes de directeurs motivés par la seule rentabilité, les salariés sont en souffrance : certains sont épuisés, d'autres tombent malades, et d'autres encore, malheureusement, meurent.
Donner toujours plus : est-ce le prix à payer pour pouvoir continuer à travailler ?
Burn-out, stress, harcèlement, Marielle Dumortier rencontre chaque jour des salariés qui souffrent mais ne demandent qu'une seule chose : faire un travail de qualité. Ces hommes et ces femmes trop souvent considérés comme interchangeables, elle prend le temps de les écouter et de découvrir la richesse de chacun. Dans
Le monde du travail est devenu fou !, elle partage des témoignages bouleversants, aussi émouvants que révoltants. Ces histoires sont des histoires de vie au travail. Ces histoires sont devenues son histoire.
85 % des métiers de 2030 n'existent pas encore. Et ils seront digitaux. Nouveaux besoins, nouveaux outils, tout est à inventer: un potentiel qui fait rêver et une formidable opportunité pour tous et pour toutes ! Car les femmes - le saviez-vous ? - ont été pionnières dans le domaine de l'informatique. Venez découvrir les possibilités illimitées de ces métiers grâce aux témoignages de celles qui les ont choisis et qui les aiment, et grâce aux dessins irrésistibles de drôlerie de Fabienne Legrand.
Pour un enseignement de la langue arabe en France dans le cadre scolaire.Si elle est la cinquième langue la plus parlée au monde, la langue arabe reste en France une inconnue à la résonance sulfureuse. Insuffisamment enseignée, elle est au coeur de polémiques qui faussent sa perception.
Dans ce livre de combat, Jack Lang s'attaque à ces idées reçues. Il invite le lecteur à découvrir l'histoire étonnante et la richesse d'une langue introduite en France il y a des siècles, et qui appartient aujourd'hui à notre patrimoine culturel. Il plaide pour que l'école de la République accorde toute sa place à son enseignement.
Manifeste pour la reconnaissance d'une langue de France, cet ouvrage est aussi un plaidoyer pour l'ouverture culturelle et le plurilinguisme.
Humanitaire : à qui profite la cause ?Pratiques immobilières et financières douteuses, licenciements abusifs, témoins terrorisés à l'idée de parler... et un mort.
Que se passe-t-il au sein de la Croix-Rouge française ?
Dans cette enquête haletante, Yohan Blavignat et Bénédicte Poirier tentent de comprendre comment une poignée de cadres dirigeants ont pu mettre en place un système basé sur la terreur, la recherche du profit et la confusion des genres au sein d'une des plus grandes associations caritatives de France.
Grâce à un travail de recherche minutieux, ils dressent le portrait d'un homme qui règne sans partage depuis plusieurs années sur cette institution. Un homme qui, dans sa quête de prestige, n'aura pas hésité à écarter tous les obstacles sur son passage.
Digne d'une fiction, mais tristement réelle, cette enquête aux allures de thriller révèle l'une des dérives les plus retentissantes du
charity business.