« On peut discuter de tout sauf des chiffres » a dit un jour l'ex-ministre de la Santé Olivier Véran. Après trois ans passés à collecter et à analyser la quasi-totalité des chiffres qui concernent la crise du Covid 19, dans les organismes officiels français et internationaux, le statisticien Pierre Chaillot peut affirmer le contraire : on doit discuter de tout et surtout des chiffres. En particulier de ceux que les responsables politiques et médicaux ont choisi délibérément de ne pas citer car ils risquaient de provoquer l'effondrement du récit officiel. Pierre Chaillot expose donc dans ce livre le résultat de ses analyses. Les données qu'il cite sont toutes sourcées, ses calculs sont entièrement ouverts à la consultation sur son site et ses hypothèses ont été discutées et revues par des spécialistes (statistiques, informatique, mathématique, épidémiologie). Ses conclusions sont stupéfiantes. Mortalité, hospitalisations, tests, efficacité vaccinale, effets secondaires, rien ne résiste à la confrontation ordonnée de la totalité des chiffres et, devant les yeux du lecteur effaré, la propagande s'écroule.
Pierre Chaillot est statisticien. Il a souhaité reverser tous les droits issus de la vente de ce livre à la Fondation Où est mon cycle, qui vient en aide aux femmes qui ont subi de graves perturbations hormonales à la suite de la vaccination Covid. Préface de Laurent Mucchielli, Directeur de recherche au CNRS
Postface de Laurent Toubiana, épidémiologiste et chercheur à l'INSERM
Dans ce livre, Douglas Murray pose la question suivante : si l'histoire de l'humanité est une histoire d'esclavage, de conquête, de préjugés, de génocide et d'exploitation, pourquoi les nations occidentales sont-elles les seules à en porter la responsabilité ?
Il est devenu, explique-t-il, parfaitement bienvenu de célébrer les réussites des cultures non occidentales, mais évoquer leurs défauts et leurs crimes est considéré comme un discours de haine. Dans le même temps, il est bon de souligner les défauts et les crimes de la culture occidentale, mais célébrer ses grandeurs est considéré à nouveau comme un discours de haine. Au-delà de la saine auto-critique, on aboutit donc à une attaque de grande ampleur contre la civilisation judéo-chrétienne et ses fruits : raison, démocratie, science et progrès. Derrière les appels à la Justice s'exprime désormais la vengeance et sous les discours d'égalité, on entend de plus en plus clairement l'envie de discriminations. Menée par des universitaires malhonnêtes, des nations hostiles, des anti-racistes devenus racistes, des anti-colonialistes devenus conquérants, des minorités sexuelles devenues excluantes et des responsables religieux basculant dans la haine de leurs pays d'accueil, l'offensive ne doit pas être sous-estimée car elle met en danger la cohésion de nos pays.
Il est temps de réagir et ce livre, en procédant à la déconstruction méthodique des arguments de l'adversaire, est un appel concret et argumenté à la défense des piliers de notre civilisation que sont le doute et la raison.
Driss Ghali est marocain et musulman. Il a fait ses études en France et y a commencé sa vie professionnelle. Aujourd'hui, à chaque fois qu'il revient dans l'hexagone, il est effaré et ne comprend pas ce qu'il voit. Comment le Peuple français accepte-t-il l'américanisation aussi massive de sa culture, l'ensauvagement de ses manières et une présence de l'Islam toujours plus affirmée ? Il ne s'agit pas ici d'un énième livre sur le déclin de la France, vieille névrose qui resurgit régulièrement. Non, ici l'auteur cherche à savoir comment l'abaissement du pays peut être à ce point accepté par les Français. Pourquoi reconduisent-ils scrutin après scrutin des responsables politiques qui organisent leur sortie de l'Histoire par l'immigration de peuplement et l'abdication de la souveraineté au profit de l'Union Européenne ? Pour Driss Ghali, il y a quelques explications. Elles sont douloureuses à accepter mais peut-être pourront-elles en aider certains à ouvrir enfin les yeux.
Diplômé des grandes écoles (Centrale Paris, EDHEC), Driss Ghali est spécialiste des relations internationales et intervient au Maroc, au Brésil et en France.
Épidémiologiste depuis plus de trente ans, Laurent Toubiana est un scientifique expérimenté qui a suivi et analysé un grand nombre de phénomènes épidémiques en France et à l'étranger.Au tout début de la crise du Covid, entre janvier et mars 2020, il a étudié, avec plusieurs confrères, les données préliminaires qui ont été très rapidement disponibles. Il a annoncé dès le 11 mars 2020, soit une semaine avant le confinement, que l'épidémie atteindrait probablement son pic fin mars, que la phase épidémique elle-même devrait s'achever fin avril et qu'elle ne serait pas particulièrement sévère. Or, quand on regarde les chiffres deux ans plus tard, c'est exactement ce qui s'est passé : cette épidémie a causé des morts, certes, mais pas plus qu'une épidémie de grippe saisonnière. Au regard des images et des discours apocalyptiques délivrés depuis deux ans, cela semble difficile à croire mais c'est pourtant la réalité, confirmée dans ce livre par une étude rigoureuse des chiffres officiels.Au cours de cette longue crise, à plusieurs reprises et avec prudence, Laurent Toubiana, a apporté des éclaircissements pour corriger les perspectives. Il a tenté d'expliquer très tôt en quoi cette nouvelle épidémie ne correspondait pas aux descriptions dramatiques qui en était faites. Par expérience, il avait aussi averti d'un éventuel risque de panique, risque qui pouvait être amplifié par un mécanisme de mimétisme international.Mais les autorités ont choisi de ne pas écouter, et même de mépriser, les centaines de scientifiques qui, comme lui, avait averti que cette épidémie ne serait probablement pas aussi grave qu'annoncé. Nos dirigeants ont massivement cédé à la panique et préféré s'abriter derrière les modélisations absurdes qui prédisaient des centaines de milliers de morts, pour faire accepter aux populations des mesures liberticides sans aucune validité scientifique.La peur de la maladie et de la mort est profonde. Au cours de cette crise, les autorités sanitaires ont écouté les habituelles sirènes alarmistes et opté pour des mesures extravagantes. Elles ont exploité la peur et parfois l'ont engendrée et maintenue par une communication anxiogène, pour faire accepter leurs choix. Rares sont les pays qui ont fait confiance à leurs épidémiologistes. Chiffres définitifs à l'appui, Laurent Toubiana montre ici que ces pays, par exemple la Suède, ont incontestablement mieux géré cette crise à tous les niveaux.Saturation des hôpitaux, campagnes de test massives, obligation vaccinale, mortalité, le récit médiatique de cette épidémie est tout simplement mensonger. Laurent Toubiana propose d'adopter une autre vision, au plus près de la réalité.
Docteur en physique, épidémiologiste et chercheur à l'Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM), Laurent Toubiana est un spécialiste du recueil et de l'analyse des données de santé.
Trente ans après sa parution, la pénétrante clairvoyance de ce livre et son actualité brûlante frappent le lecteur au plus haut point. En matière d'immigration, Paul Yonnet avait identifié très tôt l'origine du déni dans laquelle la France allait être enfermée, cet « antiracisme de nouvelle génération » apparu dans les années 80, porté par l'agent idéologique mitterrandien que fut SOS Racisme. Alors que la France, et en particulier la gauche, avait depuis longtemps convenu que la « race » était une idée sans fondement, Paul Yonnet a compris et osé dire que ce néo-antiracisme allait l'installer, déclenchant avant même la parution de son livre, les premières foudres du politiquement correct. Il montre que les comparses d'Harlem Désir et de Julien Dray n'ont pour cela qu'une seule mission : en finir avec l'assimilation républicaine en promouvant le « droit à la différence ». Sans le dire, il s'agit d'adapter la France à l'arrivée d'une immigration musulmane massive dont on sait bien que sa culture religieuse inégalitaire ne lui permettra pas d'emprunter le chemin assimilationniste qu'ont respecté les autres vagues d'immigration. Pour y parvenir, toutes les culpabilisations sont bonnes, colonialisme ou pétainisme, et pour se faire pardonner, les valeurs françaises doivent être réduites aux seuls droits de l'Homme : tout être humain doit être accueilli et pouvoir rester lui-même, avec ses coutumes et ses traditions. Dès lors, s'opposer à cette immigration devenue inconditionnelle devient un « repli » nauséabond. Médias, dirigeants économiques, responsables politiques, églises, tous avalisent cette tragique renonciation. Or c'est là un tournant majeur de l'histoire française dont les conséquences sont toujours devant nous.
En France depuis plusieurs décennies, l'idéologie dominante, autorisée, dans les milieux médiatiques est celle de la gauche. Tribunes, sondages et études ont montré que les journalistes votaient massivement pour des candidats de ce bord politique.
Les postures qu'André Perrin décrit ici avec une ironie mordante sont donc celles de ce petit monde où règne l'intimidation morale, l'assurance de défendre le « bien ». Ce sont par exemple les postures de ceux qui dénoncent l'inhumanité de la prison pour les délinquants mais qui ne cachent pas leur joie quand un adversaire politique y est condamné, de ceux qui condamnent le racisme et l'antisémitisme seulement quand il vient de l'extrême droite ou bien encore de ceux qui réclament le respect de toutes les religions sauf de celles dont ils ne craignent pas qu'un adepte vienne un jour les égorger en cas de blasphème.
Entre 2020 et 2022, voici donc un florilège authentique d'affirmations, de prises de positions et d'émissions où se révèle de façon spectaculaire le « deux poids, deux mesures » cher à la plupart de nos journalistes.
Agrégé de philosophie, André Perrin a aussi exercé les fonctions d'Inspecteur d'Académie - inspecteur pédagogique régional de philosophie. Il est l'auteur de Scènes de la vie intellectuelle en France (L'Artilleur, 2016) et de Journal d'un indigné (L'Artilleur, 2019).
Décoder les décodeurs. Sur de nombreux sujets mais plus particulièrement sur celui de l'immigration, la vigilance des élites - journalistes, politiques, intellectuels - s'est accrue. En la matière, « décodeurs » et autres « fact-checkeurs » veillent désormais sur toute expression émanant des gens ordinaires ou de ceux qui valident leurs perceptions. Considéré comme insuffisamment qualifié sur le plan scientifique, « l'homme de la rue » serait inapte à interpréter correctement les statistiques et serait trop souvent la proie des « fake-news » qui manipulent la réalité de l'immigration en France. En s'appuyant sur une large série de cas concrets et récents, Michèle Tribalat montre que ces élites sont en fait bien loin d'appliquer aux phénomènes migratoires la rigueur d'analyse qu'elles invoquent. Il apparaît qu'elles dissimulent souvent, derrière des concepts techniques qu'elles ne maîtrisent qu'assez mal, une démarche purement idéologique.
L'Europe et la France connaissent depuis 2022 une hausse très importante du prix des énergies principales (gaz, pétrole, et surtout électricité). Comment expliquer cette fin brutale de l'énergie bon marché ? L'économiste Rémy Prud'homme se penche sur cette question et identifie sept suspects : (1) le coût de production des énergies classiques ; (2) la pandémie de covid-19 ; (3) la guerre de la Russie à l'Ukraine ; (4) le cartel pétrolier de l'OPEP ; (5) les renouvelables intermittents ; (6) les taxes sur l'énergie ; (7) les freins écologiques apportés à la production de la plupart des énergies. Les quatre premières causes sont celles que mettent en avant nos gouvernements : elles viennent d'ailleurs, ce qui les exonère de toute responsabilité. L'analyse conduit pourtant à disculper largement ces quatre premiers suspects. Restent les trois autres causes, qui résultent au contraire directement des politiques énergétiques mises en oeuvre en France et dans les autres pays développés par nos décideurs politiques. Et l'analyse détaillée est cette fois sans appel : toutes les trois ont fortement contribué à la rareté et à la hausse des prix de la plupart de nos énergies. Les vrais responsables de la crise sont donc sous nos yeux. Après des études à l'école communale de Doué-la-Fontaine, à HEC, à Harvard, et un doctorat d'économie, Rémy Prud'homme est devenu professeur des Universités. Il a enseigné à Phnom-Penh, Lille, et Paris XII, ainsi qu'au MIT (Massachussetts Institute of Technology) et à l'Université de Venise. Il a aussi été directeur-adjoint de l'Environnement à l'OCDE. Et un fréquent consultant de la Banque Mondiale un peu partout dans le monde.
À notre époque postmoderne, où les grands récits religieux etpolitiques se sont effondrés en Occident, émerge, à côté del'horizon écologique, une véritable « politique de l'identité »,un désir croisé de redresser les torts supposés à l'égard desminorité ethniques, des femmes, des personnes LGBT, etc...Autant de mouvements revendicatifs dont l'impact est décuplépar la puissance des médias sociaux.Des groupes d'intérêts dominent désormais l'agendapolitique alors que la société se fragmente toujours plus.Selon Murray, les revendications de chacun de ces groupessouffrent pourtant de sérieuses fragilités scientifiques, parfoismême de totales contradictions. Exemples à l'appui, il lesdévoile et les analyse dans ce livre.Dans nos pays, où la situation des minorités estparadoxalement la plus enviable du monde, il montrepourquoi, au rythme des capitulations politiques actuelles,les questions de sexualité, de genre et de race risquent fortde déclencher des affrontements toujours plus graves.
Ivan Rioufol tient son bloc-notes dans les pages du Figaro depuis 2002. Mais c'est sans doute la première fois que toutes ses chroniques ont une telle continuité thématique, retraçant semaine après semaine pendant deux ans, les errances et l'amateurisme de nos dirigeants face à la pandémie. Et quel spectacle rétrospectif ! Quel effarement quand on relit les déclarations pleines d'assurance du président et de ses ministres : « On ne fermera pas les frontières, ça n'aurait pas de sens » disait Olivier Véran, « tout le monde ne portera pas de masques en France » enchainait la mémorable Sibeth Ndiaye, à quoi répondait la fermeté du président « le passe sanitaire ne sera jamais un droit d'accès qui différencie les Français ». Ces chroniques du gouvernement par la peur sont précieuses. Elles montrent que dans un pays où grandit l'intolérance, un esprit libre devient vite un paria. Elles sont aussi le verbatim de l'effondrement progressif des libertés et la mémoire de ce que nous avons subi, depuis l'interdiction faite aux familles d'accompagner leurs proches mourants jusqu'à l'interdiction pour les médecins de traiter la maladie. Ces textes permettent de réaliser à quel point nous sommes passés d'une peur légitime dans les premiers mois à une peur pilotée, utilisée pour transformer la politique en hygiénisme d'État et dissimuler ainsi les vrais enjeux qui menacent le pays, inégalités, islamisme, désindustrialisation, face auxquels Emmanuel Macron sera resté totalement impuissant.
« La température de l'atmosphère s'élèvera de 9°cdurant le prochain demi-siècle »Magazine Science & Vie, numéro 633, avril 1970« La banquise est en chute libre...Une étude récente nous avertit qu'elle pourrait avoircomplètement disparu l'été, dans 7 ans seulement. »Al Gore, prix Nobel de la paix, Oslo, décembre 2007Selon le GIEC, le dioxyde de carbone (CO2) émis par l'Homme estresponsable du réchauffement de la terre. Il faudrait donc d'urgenceréduire nos émissions de CO2 si l'on veut éviter un cataclysme planétaire.Pourtant, comme le montrent les deux prévisions citées plus haut, depuisplusieurs décennies, toutes les annonces d'apocalypse ont été démentiespar les faits. La température moyenne de la planète a augmenté de 1°Cdepuis le début du XXe siècle, et la majeure partie de cette hausse (0,6°C)est intervenue entre 1910 et 1945, alors que les émissions de CO2 étaientencore faibles. Après 1945 et jusqu'en 1975, les émissions de CO2 ontbeaucoup augmenté... et la température moyenne a baissé !Le lien entre CO2 et température moyenne est donc sans doute beaucoupmoins évident qu'on ne le dit.Dans ce livre synthétique, le physicien François Gervais souligne que leCO2, gaz indispensable à la vie, a de très nombreuses vertus, notammentet surtout pour nourrir l'humanité. Il rappelle enfin quelques notions etchiffres simples pour que chacun puisse élaborer sa propre réflexion surle sujet.
Le communisme n'a jamais été un idéal de progrès et sescrimes monstrueux ne furent pas le fruit d'une malencontreusedérive. Telle est la démonstration que fait ici Bruno Riondel,un siècle après la naissance de l'Internationale léniniste.Détruire la superstructure culturelle traditionnelle des sociétéspar l'élimination de millions de personnes a toujours été lepréalable obligé à la mise en oeuvre des révolutions marxistesléninistes.Partout, celles-ci permirent à des minorités violentesd'exercer une emprise totale sur des populations terrorisées.Bruno Riondel démontre que le communisme avait préméditéchacun de ses actes, y compris le crime de masse.Il montre également que le combat communiste se déroulatoujours à un double niveau, exotérique, à destination desmasses, et ésotérique, pour les initiés, les partis communistesdu monde entier ayant eu, à l'instar du PCF, une doublestructure : le parti engagé que chacun connaissait, et saface cachée, contrôlée en sous-main par les hommes del'Internationale soviétique. Pour déstabiliser les sociétés del'intérieur, le communisme instrumentalisa les luttes sociales,utilisant le relativisme moral et le mensonge tactique, avec lacomplicité de nombreux intellectuels fascinés par sa force ousimplement opportunistes.L'auteur estime que le communisme n'est pas mort. Sesréseaux dissimulés sous le masque du progressisme ontconservé, notamment, la capacité d'étouffer le scandalede la mort des dizaines de millions d'innocents sacrifiés surl'autel de la révolution prétendue prolétarienne.
La terre se réchauffe dangereusement et si nous ne faisons rien, demain verra la fin du monde.
En matière de climat, le marché de la peur est florissant. Une peur bien utile, véritable instrument de pouvoir fondé sur la manipulation des émotions au détriment de la raison.
Faut-il en effet rappeler quelques-unes des prophéties émises en 1970 par les premières assises écologistes du « Jour de la Terre », pour l'horizon de l'an 2000 : plus une goutte de pétrole, généralisation des famines sur tout le globe et réduction de l'espérance de vie à 49 ans aux Etats-Unis...
Sans oublier le cri d'alarme lancé en 2008 par Al Gore, prix Nobel de la Paix 2007 et ancien vice-président américain, qui annonçait la disparition totale de la calotte glacière estivale au pôle nord en 2013...
Pour François Gervais, s'il y a une urgence, c'est celle de retrouver nos esprits...scientifiques. Car, contrairement à ce que disent les responsables du GIEC, il est absolument faux d'affirmer qu'il existe un « consensus » des chercheurs autour des questions climatiques. Ce livre le prouve en détails. Le catastrophisme des modèles virtuels actuels, source de politiques dispendieuses dont certaines n'ont de durable que l'affichage, est en revanche et sans aucun doute une vraie catastrophe annoncée.
Physicien, professeur émérite à l'université de Tours, François Gervais a été directeur d'un laboratoire du cnrs (umr 6157).
Auteur de six ouvrages, dont l'Innocence du carbone (Albin Michel, 2013), il a été expert reviewer du rapport AR5 du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (giec).
« Fournir des clés de compréhension », « faire de la pédagogie », « éclairer les lecteurs », « décrypter les enjeux », autant de termes que les journalistes utilisent volontiers pour décrire leur métier. Et pourtant, en dépit de ces généreuses intentions, les citoyens montrent une méfiance toujours plus grande à l'égard des médias. Interrogés à ce sujet, les journalistes jugent que les grands responsables de ce désamour à leur égard sont les « complotismes » de toutes sortes, les « populismes », la recrudescence des « fake news » et toujours à la fin, internet bien sûr.
Spécialiste de la langue et observatrice rigoureuse des médias, Ingrid Riocreux se demande au contraire si cette perte de confiance ne viendrait pas du comportement des médias eux-mêmes. En scrutant attentivement leurs mots et leurs choix, elle met en lumière leur permanente tentation de défendre un hygiénisme moralisateur, leur volonté têtue de sauvegarder des vérités officielles. Quand les biais de la langue médiatique sont démasqués, l'objectif apparait dans toute sa nudité : non seulement dire aux gens ce qu'ils doivent penser mais aussi ce à quoi ils doivent penser.
Dans l'emballement de la vie quotidienne, nous sommes tous vulnérables aux constructions et aux orientations véhiculées par la langue. Ce livre se propose de donner au lecteur quelques moyens pour se protéger et ainsi ne pas demeurer naïf face aux « marchands de nouvelles ».
Racisme d'état, néo-colonialisme, discriminations institutionnelles,un certain nombre de citoyens français accusentaujourd'hui la France de fautes graves, voire de crimes.Dans leurs discours, la notion de « race » fait son retour à telpoint qu'en quelques années, il est devenu normal d'évoquer« blancs » et « racisés », y compris dans les lieux de décisionet d'influence les plus respectables.S'intéressant à la filiation de ce phénomène, Sami Biasoniremonte aux sources historiques et théoriques du discoursracialiste implanté en France par la mouvance indigéniste,dite « antiraciste et décoloniale ».Anne-Sophie Nogaret, par les témoignages et verbatimqu'elle a recueillis lors de colloques, de sessions universitairesou de rassemblements associatifs, dresse un état des lieuxinquiétant : derrière l'idéologie affleure de plus en plusnettement la rancoeur, et même la haine, ne laissant rienprésager de bon pour l'avenir du pacte républicain.Au point qu'il est temps de se poser la question : que reste-t-ilde l'universalisme qui a politiquement fondé la France ?
A l'heure où les questions judiciaires occupent un espace médiatique toujours plus important, toutes les études démontrent pourtant que l'opinion publique se défie désormais de la Justice.
Que s'est-il donc passé ?
Bien sûr, la pénurie des moyens explique en partie cette image de service public à l'abandon. Mais, selon Régis de Castelnau, cette défiance prend d'abord racine dans la perte flagrante par la magistrature de sa neutralité au profit d'un exercice politique de sa mission.
En analysant les trois dernières décennies, il montre comment la justice pénale, renonçant à son impartialité, a accepté de devenir un instrument intervenant directement dans le champ politique. Castelnau détricote, pièce par pièce, la plupart des grandes affaires politico-judiciaires récentes et révèle leurs mécaniques cachées. Enfin, il démontre comment les différents dispositifs mis en place par François Hollande ont permis à la haute fonction publique judiciaire, en disqualifiant François Fillon, d'assurer l'arrivée à l'Élysée d'Emmanuel Macron. Et de devenir ensuite une des pièces essentielles de son exercice du pouvoir.
Depuis 2017, Castelnau expose les éléments qui permettent d'affirmer que la Justice ralliée au « bloc élitaire » assure la pérennité d'un système où l'argent joue un rôle majeur. Un système où il s'agit d'abord de protéger les amis, de maintenir une pression constante sur les opposants et enfin de réprimer le Peuple quand il ose exprimer une révolte sociale ou une inquiétude sécuritaire.
Le tableau final, lourdement documenté, est celui d'une magistrature qui a fait le choix de son idéologie plutôt que du bien commun.
Alcatel, Rhodia, les Chantiers de l'Atlantique, Arcelor et maintenant Alstom : chaque année, la liste des entreprises françaises cédées à des groupes étrangers se rallonge. Le constat de cette dépossession accélérée est d'autant plus douloureux qu'il vaut pour les secteurs d'activité les plus divers : de l'immobilier de prestige parisien racheté par les princes du Golfe aux terres agricoles du centre de la France ciblées par les investisseurs chinois, partout, on fait face au même phénomène.La France vit désormais au quotidien la cession de ses richesses privées et publiques, tandis que nos dirigeants continuent de déplorer, comme s'il n'y avait pas de lien de cause à effet, les délocalisations toujours plus nombreuses...L'enquête de Laurent Izard montre l'urgence d'une situation qui conduit, lentement mais sûrement, à la perte de notre indépendance et à l'instabilité sociale. Rien n'est irréversible et une réorientation de nos politiques patrimoniales est possible. Encore faut-il être conscient de la gravité du problème et de ses conséquences pour notre pays.
Toutes les deux minutes, une plainte est déposée en Francepour des violences gratuites, c'est-à-dire des agressionsphysiques sans raison apparente pouvant aller jusqu'aumeurtre, pour un simple regard, un simple refus de cigarette.Tout citoyen peut y être confronté.Pédopsychiatre, psychanalyste, spécialiste des soins auxenfants et adolescents violents, le docteur Berger a voulupartager dans cet ouvrage le résultat de plusieurs annéesde pratique auprès de jeunes hyper-violents impliqués dansces agressions.Qui sont ces jeunes ? Quels sont leurs parcours de vie ?Précarité et « ghettoïsation » sont-elles vraiment les causesprincipales de leurs comportements ? Qu'en est-il desviolences conjugales et de l'organisation « clanique » dansleurs histoires familiales ? Quel est l'impact du quartier etde l'imprévisibilité de certaines réponses judiciaires ?À partir de la prise en charge de plusieurs cas précis,le docteur Berger apporte à ces questions des réponsestirées de son expérience. Et la plupart d'entre elles sonttrès éloignées des discours médiatiques, politiques etsociologique actuels.
Responsables politiques et administrations font l'objet d'unedéfiance de plus en plus forte dans l'opinion. Les Français necroient plus, ou presque plus, ce que l'Etat ou ses représentantsleur disent, directement ou par l'intermédiaire des médias. Cephénomène n'est pas nouveau mais depuis quelques années, ila pris, selon toutes les enquêtes, une ampleur inédite.Que s'est-il passé ?La faute en est au crépuscule de la parole publique. En s'appuyantsur douze exemples factuels, chiffrés, validés, l'auteur conduitune réflexion sur les types (parfois subtils) de mensonges publics,sur leurs nombreuses causes, sur leurs conséquences. Elus,fonctionnaires, journalistes ont tant menti, sur tant de sujets,que les citoyens sont en passe de perdre définitivement touteconfiance dans la possibilité d'une action publique efficace, auservice du bien commun.Or, cette méfiance aiguë du peuple envers le discours de sesdirigeants est grave car elle menace directement le pactedémocratique. Pour que gouverner ne se résume plus à « bienmentir », Rémy Prud'homme propose au lecteur d'adopter unautre regard sur l'Etat et de renforcer ses défenses immunitaires.
« Ce qui distingue la civilisation de la barbarie, c'est l'État de droit ! », tonne le garde des sceaux Éric Dupont-Moretti.Face aux décisions du Tribunal constitutionnel polonais, « Bruxelles ne peut plus tergiverser pour défendre les valeurs de l'Union et l'État de droit », affirme le journal Le Monde dans un éditorial solennel.Il ne se passe plus une journée sans que responsables politiques, journalistes ou magistrats n'invoquent l'État de droit comme pierre angulaire de toute vie démocratique. Mais de quoi parle-t-on exactement ? Et pourquoi le soudain surgissement de cette notion, alors qu'on n'a jamais entendu le général de Gaulle ou Georges Pompidou lui accorder la moindre considération ?Dans cette étude détaillée, appuyée sur les principaux jugements des tribunaux nationaux et européens, Ghislain Benhessa retrace l'histoire du concept d'État de droit et montre comment on est passé du « droit de l'État » à la primauté du droit sur l'État.Une fois les mécanismes juridiques mis en lumière, le lecteur comprend pourquoi la France ne pourra pas affronter sérieusement les nombreux périls qui approchent (sécuritaires, industriels, géopolitiques ou culturels) dans une configuration où l'État est empêché par le Droit, et où l'émancipation de l'individu a pris place, de fait, au sommet de la hiérarchie des normes.
La France, de près ou de loin, côtoie l'islam depuis ses débuts. De la conquête de l'Espagne et la maîtrise de la Méditerranée jusqu'aux guerres de décolonisation, en dehors de quelques rares périodes d'accalmie, cette relation ne fut qu'une longue suite de guerres et de conflits.Mais, depuis la fin des années soixante et l'arrivée en métropole d'une immigration musulmane de plus en plus importante, un changement majeur s'est produit : l'islam ne fait plus seulement valoir ses revendications au-delà des frontières mais au coeur de l'hexagone. Préceptes vestimentaires et alimentaires, place de la religion à l'école et dans l'entreprise, liberté d'expression et de conscience, statut de la femme, relations avec les fidèles d'autres religions : depuis maintenant quarante ans les élites politiques et médiatiques se voient sans cesse confrontées au défi d'une religion puissante qui n'a jamais rien cédé. Qu'ont-elles fait, qu'ont-elles dit et écrit pour défendre notre bien commun, la République ? Quasiment rien.C'est ce renoncement que ce livre se propose de rappeler, sans y ajouter quoi que ce soit. Rappeler les faits, les décisions. Redonner à lire les textes et les discours qui les ont accompagnés, tels qu'ils furent écrits et prononcés, au mot près. Dire l'histoire telle qu'elle fut et telle qu'elle avance. Sous nos yeux.
En France, comme ailleurs en Occident, le protectionnisme aeu longtemps mauvaise presse. Mis à l'index par une majoritéde décideurs acquis au libre-échange, le protectionnisme estpourtant aujourd'hui dans tous les esprits, sinon dans lesfaits, comme en témoigne l'Amérique de Trump.Le rejet du protectionnisme a fait oublier que pendant unsiècle (1873-1973) la France a vécu sous un régime« d'économie protégée » et qu'elle ne s'en est pas si malportée. Mieux même, elle a réussi, en dépit des handicapsconcurrentiels dont elle souffrait, à faire face à ses rivaux et àmaintenir ses positions économiques et commerciales, avantque ne commence le déclin de celles-ci dans le cycle de lamondialisation.N'est-il pas temps de retracer et de méditer l'histoire decette France protectionniste pour redéfinir une stratégieéconomique et industrielle cohérente et pérenne ?
« Même si ce que je fais est grave, je sais que je n'irai pas en prison »,déclare au Docteur Berger un jeune de seize ans qui a blessé plusieurspersonnes.Oui, nous nous sommes doublement désarmés. Moralement, avecdes textes légaux inadaptés et physiquement, avec l'absence devolonté de construire des lieux réellement efficaces pour contenir laviolence.Maurice Berger exerce depuis de nombreuses années commepsychiatre dans un centre éducatif renforcé pour mineurs ultraviolentsmais aussi auprès des victimes d'agression, ce qui lui permetde mesurer les dommages durables de cette violence.Comment faire en sorte qu'il y ait moins de victimes et moins d'auteursd'actes de sauvagerie en France ?Pour le Dr Berger, ces mineurs dangereux ont impérativement besoinde rencontrer une butée concrète à leurs actes si l'on veut espérer unchangement de comportement. Pour cela, il constate la nécessité demodifier nos lois actuelles qui entravent, plutôt qu'elles ne favorisent,toute possibilité d'amélioration de la situation. Face à la faiblesse decertaines réponses pénales et politiques, nous avons un besoin urgent,selon lui, d'un État « plus fort que la loi du plus fort ». Il fait dans celivre, écrit avec les conseils de juristes, un rapport d'expérience préciset émet des propositions de dispositifs à mettre en oeuvre.
Anne-Sophie Nogaret a enseigné la philosophie dans plusieurs établissements secondaires, en région parisienne et en province, en ZEP et en pleine campagne. Elle raconte ici ce qu'elle a vécu depuis treize ans. Sans langue de bois ou atténuation.
Et le constat est terrible : en moins d'une décennie, le niveau s'est littéralement effondré. Et ce ne sont pas seulement les études internationales de type PISA qui le montrent, c'est la réalité des classes en 2017, où des élèves de terminale générale sont le plus souvent incapables de comprendre un texte simple de quelques lignes car ils ne maitrisent plus leur propre langue. Des élèves qui pourtant obtiennent tous le bac.
Quant aux professeurs, toujours convaincus que l'autorité est une oppression et que la bienveillance, même si elle ne sert qu'à dissimuler la lâcheté, pourra leur éviter d'affronter une réalité dérangeante, ils sont en réalité les victimes d'un système qu'ils font tout pour sauver.
Incivilités, violences, communautarisme dans la cour ; arrangements, consignes de notation, sabotages et directives incompréhensibles dans les bureaux, la situation de l'enseignement en France a atteint une cote d'alerte gravissime. Le naufrage s'accélère dramatiquement.
Mais chut, pour l'Education nationale, surtout pas de vagues, tout va bien, il ne se passe rien