Loin d'être un phénomène de mode éphémère, le tatouage se démocratise aux quatre coins du monde, certains évoquant même une révolution culturelle. Pourtant, les préjugés ont la vie dure ! Alors que se pose la question de savoir si le tatouage peut légalement être considéré comme un art, il est encore perçu comme l'apanage des marginaux et fortement associé à la criminalité. Cette représentation ne doit rien au hasard. Historiquement prohibé par les trois religions monothéistes, le tatouage a servi à marquer les criminels du sceau de l'infamie et a alimenté toutes sortes de théories criminologiques dès le xixe siècle. Il n'y a donc rien d'étonnant à ce que divers groupes criminels aient fini par le revendiquer comme signe identitaire. Comment, des prisons françaises aux gangs hispano-américains en passant par la Russie et l'Irezumi des yakuzas, les criminels arborent-ils leurs tatouages, et pourquoi ? Jonglant avec le droit, la criminologie et l'histoire des civilisations, Benoît Le Dévédec (juriste) et Arno KSR (tatoueur) dressent un panorama de ces tatouages de criminels et reviennent sur les rapports entre tatouages, crimes, criminels et droit afin de tordre le cou aux idées reçues.
Pourquoi fumez-vous des joints ? Pour le plaisir, pour vous détendre, par habitude ? Seul ou avec des amis ? Tous les jours ou uniquement le week-end ? Dès le matin ou attendez-vous le soir ? Quand et pourquoi avez-vous commencé ? À l'aide de questionnaires, de fiches didactiques et d'exemples tirés de ses consultations, le docteur Éric Guillem, psychiatre addictologue, longtemps responsable de la Consultation Cannabis à l'hôpital Lariboisière, vous aide à prendre conscience de votre consommation de cannabis et de ses effets. Grâce à cette méthode, vous pourrez évaluer précisément où vous en êtes et surtout vous trouverez les clés pour arrêter, étape par étape, de fumer des joints. Ce livre s'adresse aux fumeurs qui souhaitent diminuer ou stopper leur consommation de cannabis. Il s'adresse aussi aux familles et aux proches des fumeurs en quête de réponses sur l'addiction au cannabis. Enfin, les étudiants en médecine et en psychologie pourront s'y référer pour enrichir leurs connaissances sur l'addiction au cannabis et les principes des thérapies comportementales et cognitives.
Avec cet ouvrage, Erick MAUREL procède à une présentation globale et transversale du droit applicable à toutes les formes de violences faites aux femmes. Puis, il décrit le dispositif judiciaire permettant d'y apporter une réponse.
Dans une première partie, en s'appuyant sur des références statistiques, épidémiologiques, sociologiques et criminologiques, il présente les textes qui répriment les violences physiques et psychologiques, sexuelles dont les femmes sont victimes, mais aussi les atteintes à leur dignité, aux liens familiaux, les atteintes économiques et patrimoniales, sans omettre les crimes contre l'humanité et crimes de guerre dont elles sont des victimes spécifiques : homicide, viol, violences, excision, harcèlement moral, proxénétisme, traite des êtres humains, non représentation d'enfant et abandon de famille, mariage forcé...
Dans une seconde partie, il décrit le processus judiciaire et juridictionnel, pénal et civil, de traitement de ces violences, depuis le stade de l'enquête jusqu'à celui de l'exécution des peines en passant par l'information judiciaire et le procès pénal. Il présente les nouvelles mesures d'accompagnement des victimes et prise en charge des auteurs : interdiction de paraître, téléphone grave danger, bracelet anti-rapprochement, ordonnance de protection, évaluation personnalisée des victimes.
" Vous êtes naïve, Madame le Juge ! " Voilà l'apostrophe d'un commissaire de police à Isabelle Rome alors jeune juge d'application des peines (JAP). Coupable, à ses yeux, d'avoir accordé trop légèrement une liberté conditionnelle, elle ne cessera pourtant jamais de considérer les criminels comme des êtres humains. Son témoignage est une véritable immersion dans le quotidien d'un juge. On a rarement eu accès, en effet, au face-à-face intime d'un magistrat avec détenus et victimes. Dans cette galerie de portraits - qui, la défendant ou la défiant, sont autant de visages de la justice - Isabelle Rome évoque même les doutes qui l'ont parfois habitée. Ici le meurtrier d'une jeune femme, là un enfant violenté le jour de Noël. Ou encore le criminel nazi Klaus Barbie en prison VIP, qui voulait une grâce médicale, et le terroriste longtemps recherché par toutes les polices du monde, Khaled Kelkal... C'est, en fait, toute la question du sens que la société veut donner à la sanction qui se trouve au coeur de ce récit, comme le souligne Boris Cyrulnik dans sa Préface : " Que ressent un juge quand il doit juger une mère infanticide qui a tué un enfant du même âge que le sien ? " Punir autrement que par l'incarcération systématique, continuer de traiter les mineurs comme des enfants même s'ils ont commis un délit : autant de pistes de réflexion qu'Isabelle Rome propose et défend sans détour.
La colère et la lassitude exprimées par les surveillants pénitentiaires, au cours de ces derniers mois, nous ont rappelé à tous que la prison, ce n'est pas seulement des murs et des barreaux. La prison, c'est aussi une histoire d'humanités. De destins croisés, de journées et de longues nuits partagées, une promiscuité parfois insupportable. Une communauté de vie qui s'impose, au-delà des statuts et des différences. Malgré la surpopulation, malgré la violence presque quotidienne et l'oubli fréquent de ceux qui sont à l'extérieur. Il faut ici coexister. Isabelle Rome, nommée, à vingt-trois ans, juge de l'application des peines à Lyon, a arpenté les coursives de nombreuses maisons d'arrêt et connaît cette réalité. Citoyenne engagée pour les droits des femmes, elle a voulu aller plus loin encore et donner la parole à des détenues et des surveillantes de la maison d'arrêt des femmes de Versailles, où elle a enquêté pendant près d'une année. Chez les surveillantes de ce huis clos exclusivement féminin, Isabelle Rome a retrouvé le même sentiment d'isolement que chez celles qui y sont enfermées. Loin de toute démagogie, elle pose cette question : se satisfaire d'une prison fermée sur elle-même, échouant à remplir sa mission de réinsertion, n'est-ce pas reléguer détenues, personnel pénitentiaire et, finalement, l'ensemble de notre justice « à l'ombre de la République » ? Elle lance de nouvelles pistes de réflexion sur le système pénal et pénitentiaire, en faisant des propositions concrètes tendant à assurer plus de dignité à tous, à favoriser la réinsertion des détenus et à oeuvrer pour une meilleure reconnaissance des personnels qui en assurent la garde.
La question du terroriste solitaire fait polémique. Longtemps appelé « loup solitaire », il n'a généralement rien d'un ermite. Qu'il se soit radicalisé par des contacts directs ou sur Internet, qu'il ait un passé de délinquant ou soit diplômé de l'enseignement supérieur, ce terroriste qui organise et commet seul son action, au nom d'une idéologie extrémiste, constitue un véritable défi pour les services de renseignement et pour la sécurité dans une démocratie. À ce jour, en France, aucun ouvrage n'a essayé de comprendre très concrètement le parcours de ces individus. Aucun n'a étudié dans le détail leurs particularités psychologiques. Réunissant toutes les sources disponibles, Patricia Cotti présente dans ces pages l'histoire de quelques-uns de ces assaillants et criminels solitaires, islamistes ou d'extrême droite : Anders Breivik (Oslo, 2011), Tamerlan Tsarnaev (Boston, 2013), Dylann Roof (Charleston, 2016) et Abdallah El-Hamahmy (Paris, 2017). Dans quel environnement ont-ils grandi ? Quelles relations ont-ils nouées avec leurs proches ? Comment ont-ils basculé dans l'extrémisme puis pris la décision d'un passage à l'acte ? Quels processus psychiques accompagnent leur engagement vers le crime et la mort ? Écrit en termes clairs, ce livre s'adresse aux professionnels psychologues et psychiatres, magistrats et avocats, éducateurs, policiers, personnels des services de probation et d'insertion. Il passionnera aussi les lecteurs intéressés par la psychologie des extrêmes, la psychopathologie et la criminologie.
Chaque année, des centaines de milliers de personnes en France sont atteintes d'une maladie grave (cancer, AVC, crise cardiaque, ...) qui vient interrompre brutalement leur trajectoire professionnelle.
- Quels sont les enjeux et les problématiques qui surgissent lors du retour au travail et du maintien en emploi après la maladie ?
- Comment anticiper, préparer et pérenniser sa reprise d'activité ?
- Quels sont les sésames pour reprendre sa trajectoire professionnelle ou une nouvelle trajectoire, de façon durable ?
Ce livre s'adresse aux malades en rémission, qui se questionnent sur la reprise du travail après la maladie. Ce livre, à travers les mots des malades eux-mêmes, apporte une analyse des problématiques et des enjeux, sans angélisme ni apitoiement ; il propose des idées pragmatiques, des conseils simples et utiles, ainsi que des aides au cheminement pour reprendre sereinement une activité professionnelle.
Le pétrole a fait notre civilisation. Il nous gouverne. On se l'injecte tous les jours dans les veines. Drogue suprême du monde moderne, l'or noir précipite la planète vers un climat apocalyptique et des millions d'espèces, nous compris, vers l'extinction. Mais sans énergies fossiles, comment faire ? À quoi peut ressembler l'après-pétrole ? L'auteur tente de répondre à ces questions vertigineuses. Car, de gré ou de force, nous sommes engagés dans la grande descente énergétique. Le ciel de ce futur semble d'abord obscur. Nous manquerons de pétrole dans quelques années ou décennies, selon les spécialistes. L'effondrement menace. Mais cette enquête fouillée dessine aussi les contours d'un avenir durable, sans éluder les épineux débats sur nos choix énergétiques. Nos villes, transports, systèmes alimentaires, hôpitaux, loisirs... Tout sera bouleversé par la violente cure de désintoxication. Ce travail de journalisme prospectif nourrit un récit d'anticipation illustrant, en seconde partie du livre, un lendemain possible sans pétrole. C'est l'histoire d'une femme et de son frère, migrants climatiques, qui traversent la fin d'un monde. L'un dans une France qui s'écroule. L'autre dans une société qui se métamorphose à toute vitesse, déployant à temps un véritable effort de guerre pour se sevrer des énergies fossiles et amortir la chute. Une oeuvre salutaire à l'heure où les écologistes appellent à fertiliser les imaginaires.
Kezako Mundi 7 - Septembre-octobre 2016 - Les ados et Internet
Kezako Mundi 17 - Avril 2018 - La Terre et ses ressources nous appartiennent-elles?
Kezako Mundi 27 - Avril 2019 - La biodiversité peut-elle attendre?
Kezako Mundi 37 - Avril 2020 - L'éducation aujourd'hui
Kezako Mundi 8 - Novembre-décembre 2016 - Orientation, pourquoipas une filière pro?
Kezako Mundi 18 - Mai 2018 - La contraception en 10 questions
Kezako Mundi 28 - Mai 2019 - Petite histoire du droit de vote
Kezako Mundi 38 - Mai 2020 - Tous égaux face à l'accès au logement?
Kezako Mundi 9 - Janvier-février 2017 - L'avenir du monde : les énergies renouvelables?
Kezako Mundi 19 - Juin 2018 - Comment lutter contre le travail des enfants?
Kezako Mundi 29 - Juin 2019 - Comment les ados sont-ils représentés à l'écran?
Kezako Mundi 39 - Juin 2020 - Les transports dans le futur...
Kezako Mundi 10 - Mars-avril 2017 - Actu - L'élection présidentielle
Kezako Mundi 20 - Septembre 2018 - Le voyage, c'est...?
Kezako Mundi 30 - Septembre 2019 - Imaginons le travail de demain...
Kezako Mundi 40 - Septembre 2020 - Pourquoi cédons-nous à la manga mania?