L'obésité, les addictions, le réchauffement climatique, la baisse de la fertilité... Avec son expertise, Martin Blachier dresse les grandes lignes des menaces qui nous guettent en raison de l'évolution très rapide de nos modes de vie. Pour nous projeter dans le monde d'après.
Où en est la médecine ? À quels risques ferons-nous face demain ? Quelles sont leurs causes ? Et, surtout, comment s'y préparer ? Martin Blachier décrypte les nouvelles menaces que nous devrons affronter, formule des solutions et annonce la suite.
Car la crise du Covid-19 n'est pas le dernier fléau à devoir s'abattre sur nous. Du dérèglement climatique aux zoonoses, ces maladies venues d'ailleurs, d'autres chocs surviendront. L'État et la science devront s'adapter, et nous aussi. Pourtant, s'il faut anticiper les menaces extérieures, l'essentiel n'est peut-être pas là.
Expert en santé publique, prospectiviste et médecin, Martin Blachier offre une nouvelle approche. Ainsi, nous dit-il, des cancers à l'obésité, en passant par les addictions, la baisse de la fertilité ou la dépression, jusqu'à l'antibiorésistance ou les troubles du sommeil, nos modes de vie sont sûrement les principaux responsables des malheurs à venir.
La réponse doit être collective, bien sûr, mais nos comportements individuels ont aussi un rôle à jouer. Si l'isolement et l'anomie annoncent les troubles futurs, la solidarité, le lien social et le souci d'autrui peuvent nous aider à relever le défi.
Un éclairage indispensable pour comprendre demain. Un livre de salut public.
Format 135 x 210 mm - 200 pages
Que répondre à son enfant persuadé que l'Occident est raciste par nature, que son ressenti vaut plus que la science ? L'enjeu, c'est l'école et la société de demain. Des pistes pour comprendre son enfant woke, et renouer le dialogue avant de le virer de la maison.
" Woke ", " privilège blanc ", " décolonialiser ", " hétéropatriarcat ", " intersectionnalité ", " racisé ", " études de genre "... Depuis que votre enfant est entré à l'université, le voilà qui emploie un vocabulaire pour le moins novateur et auquel, soyons honnête, vous ne comprenez pas grand-chose. Pire encore, il use et abuse de l'écriture inclusive, s'insurge en permanence et entend " déconstruire " tout ce que son éducation lui a inculqué.
Alors, que répondre à cet enfant, persuadé que l'État est systémiquement raciste ? Que son ressenti vaut plus que la science ? Que la langue " invisibilise " le féminin ? Ou encore que l'on peut étudier, au même titre que n'importe quel idiome, la langue des plantes et des cailloux ?
Voici enfin le manuel indispensable pour comprendre votre enfant woke ainsi que votre époque, afin de résister à l'air du temps.
Pourquoi l'écriture inclusive aboutit-elle à l'exclusion et en quoi, faussement civilisatrice, repose-t-elle sur le barbarisme ? Ce sont Mazarine Pingeot, Boualem Sansal, Matthieu Bock-Côté qui, entre autres, répondent ici à cette question cruciale pour l'avenir du bien commun qui est notre langue. Lutter contre les discriminations ? Si elles sont souvent réelles, parfois fantasmées, nous voilà aujourd'hui sommés d'adopter un idiome artificiel jugé conforme aux droits des uns et des autres. Pourquoi ? Afin de manifester notre adhésion sans réserve à la cause sacrée de l'" inclusion ". Or, la langue
inclusive cristallise tensions et incompréhensions. Seulement, qui oserait la contester tant elle apparaît relever du progrès ?
Les systèmes autoritaires ont toujours voulu contrôler la parole et l'écriture. L'actualité montre qu'il est urgent de protéger la langue française des assauts qu'elle subit. C'est la conviction des douze écrivains et penseurs de premier plan et de tous bords que réunit ce livre. Ils y analysent et combattent ce phénomène de société paradoxal, défendant ensemble l'universalisme républicain. Un ouvrage salutaire.
En une fable contemporaine irrésistible de brio littéraire et philosophique, l'écrivain Bernard Quiriny raconte la pensée libérale, ses fondements, ses développements, ses questionnements à travers les débats d'un club imaginaire. Un éloge jouissif de la politique en toute liberté. En une fable contemporaine irrésistible de brio littéraire et philosophique, l'écrivain Bernard Quiriny raconte la pensée libérale, ses fondements, ses développements, son histoire, à travers les débats d'un club imaginaire dont on rêverait de pousser les portes.Ils aiment la liberté, la propriété privée, l'égalité des droits. Ils se méfient de l'État, du pouvoir, des impôts. Ils détestent qu'on leur dise quoi penser ou comment mener leur vie. Ils ne sont pas d'accord sur tout mais se retrouvent sur l'essentiel. Constant, Stuart Mill, Smith, Say, Tocqueville, Sieyès ou Hayek : ce sont les libéraux, ces penseurs parfois présentés comme des épouvantails, sans qu'on prenne toujours la peine de les lire.
Avec style et humour, Bernard Quiriny explore les oeuvres des grands auteurs et montre comment les débats d'hier continuent d'influencer ceux d'aujourd'hui. Un panorama complet, accessible à tous. Une grande fresque qui se déploie avec élégance. Un éloge de cette denrée fragile et précieuse, la liberté.
Réunis par l'Institut européen en science des religions, Régis Debray et Jean-François Colosimo entrent en dialogue. Que reste-t-il aujourd'hui de la laïcité ? Et de la France au sein de la mondialisation des croyances ? Une interrogation sans concession sur notre exception.
Face aux actes de barbarie qui frappent la France, où en est la République ? État, Église, nation, laïcité, que signifient aujourd'hui ces mots au sein d'un paysage confessionnel troublé, mais aussi d'un environnement international hostile ? Comment distinguer entre le culte et la culture ? Et pourquoi est-il urgent de réaffirmer la séparation du politique et du religieux ?
Ces questions animent le dialogue entre Régis Debray, Didier Leschi et Jean-François Colosimo qui précède, dans ce livre, les commentaires personnels de chacun d'eux. Balayant l'histoire et l'actualité, leurs désaccords mêmes contribuent à éclairer un accord essentiel : nous ne saurions céder à la peur car l'exception française est plus que jamais indispensable à l'ordre du monde.
Un appel à l'intelligence et à la lucidité.
Il fallait l'universitaire québécois Robert Leroux pour nous dire, traversant l'Atlantique, ce qu'est la réalité au quotidien du woke et comment une prétendue déconstruction des savoirs aboutit à la destruction de la connaissance. Un cri d'alarme puissant. Un éloge de la raison. L'Université traverse une crise sans précédent. Elle est violemment attaquée, en ses divers aspects, par des extrémistes de gauche et des militants zélés, notamment issus des mouvements
woke et néo-féministes. Mais ces attaques se heurtent à une résistance. Des chercheurs rigoureux s'y opposent, eux qui sont, d'ailleurs, souvent marginalisés dès lors qu'ils défendent une vision traditionnelle du savoir. Ce sont donc deux Universités qui s'affrontent, destinées à se quereller sans espoir de réconciliation.
L'Université va-t-elle s'autodétruire ou parviendra-t-elle à survivre à cette nouvelle emprise ? Le moment est en tout cas décisif, pour elle et pour les disciplines que l'on y enseigne. Idéologie contre savoir, tel est l'enjeu. Un enjeu qui concerne la pérennité de l'Université, et que cet ouvrage analyse avec rigueur et lucidité.
Un éloge de la raison, nourri aux sources de cette lutte telle qu'elle se déroule sur le continent américain, et qui en précise les défis pour l'Europe et pour la France.
Qu'est-ce que la résilience ? Comment survivre face à l'adversité ? Comment peut-on se retrouver par deux fois orphelin, parvenir à sortir la tête de l'eau, de la précarité à la réussite, des ténèbres à la lumière ? C'est à ces questions que répond Stéphane Jacquot, à partir de sa propre expérience, en se livrant à un récit de vie sans concession.
Il n'est pas ici seulement question de gravir les échelons sociaux, mais ceux également, impalpables et douloureux, de la guérison. Tomber, se relever, autant de fois qu'on le peut ; devenir secrétaire national d'un grand parti, puis conseiller d'un candidat à l'élection présidentielle. C'est aussi le monde politique que Stéphane Jacquot nous dépeint sans fard, où le meilleur et le pire de l'humain se côtoient. Enfin, s'effaçant lui-même, il nous transmet les témoignages d'autres résilients face à la maladie, à la rue, à la mort, aux épreuves de toutes sortes.
Un livre fort, beau, sincère, qui vous prend tout entier. Un manuel de combat, un concentré d'espoir.
De nouveau, il ne fait pas bon être juif en France. Du massacre d'Ilan Hamili aux attentats islamistes, un nouvel antisémitisme a tissé sa toile. Un livre nécessaire pour comprendre ce mal qui gangrène la France. Ce n'est jamais bon signe quand on recommence à s'en prendre aux juifs. Aujourd'hui, alors qu'ils ne représentent pas 1% de la population française, ils subissent une violence raciste sur deux.
L'antisémitisme connaît un fort regain qu'encouragent les réseaux sociaux. Il est entretenu par la folle haine d'Israël. Il se nourrit des complotismes d'extrême droite et d'extrême gauche. Il grandit sous la rivalité des communautarismes. Il explose avec l'essor de l'islamisme. Dans le même temps, paradoxalement, la vie juive en France n'a jamais été aussi dynamique de toute son histoire.
Qui sont vraiment nos compatriotes de confession ou de culture juive ? Le journaliste Robert Mauss a demandé à une bonne vingtaine d'entre eux de retracer leur passé, de décrire leur présent, d'envisager leur avenir. Responsables institutionnels, personnalités publiques ou citoyens ordinaires, ils se racontent. Certains expriment l'optimisme vital propre au peuple de la Bible. D'autres, l'inquiétude politique d'une minorité agressée. D'autres encore, le désir radical de l'exil.
Quarante ans après
Juifs et Français, l'ouvrage phare d'André Harris et Alain de Sédouy, cette enquête de terrain révèle comme jamais une réalité française sans laquelle la France ne serait pas ce qu'elle est.
À lire absolument. Pour savoir et pour comprendre. Pour prévoir et pour parer.
Sarcelles 1990 ou la cité des diversités et des communautés heureuses. Sarcelles 2020 ou la cité des divisions et des rivalités identitaires.
Revenant dans cette ville-symbole dont elle est originaire, la journaliste Noémie Halioua découvre une réalité bien différente. La cité-dortoir, qui s'était si longtemps voulue rebelle à la malédiction de la banlieue, n'est plus ce qu'elle était. Juifs, chrétiens et musulmans qui la peuplaient et rêvaient d'une société nouvelle, brassant les cultes et les cultures, dépassant les barrières des langues et des coutumes, sont rattrapés par la guerre des identités. Ainsi débute le règne de l'hostilité.
Chronique d'une enfance douce, récit initiatique, enquête sociologique de terrain, mais aussi essai politique sur la faillite du multiculturalisme, miroir nostalgique et émouvant d'un monde en train de disparaître, ce livre fort et aigu décrit les fractures de la France d'aujourd'hui.
Un livre décisif, incarné, au féminin, superbement écrit, sur le grand malaise français.
Entrepreneur, formateur, figure de Canal+, fils d'immigrés camerounais et 100 % Français, Albert Batihe dénonce, avec une plume trempée dans le vitriol, l'humour et la douceur, les fausses idées de tous bords sur la condition noire en France. Un festival de révélations étonnantes et de formules décapantes au service d'un idéal : l'assimilation réussie. Libérateur. " Pourquoi nègre de blancs ? Je suis considéré dans mon milieu comme l'un des meilleurs communicants de ma génération. Mes idées, je les ai vendues à beaucoup de blancs. C'est tout le temps parti du même exercice : une feuille de papier et un stylo. Eh bien mes amis, c'est bien ça que vous appelez un nègre, non ? "
Dire leurs quatre vérités aux noirs comme aux blancs. Prendre de front les préjugés respectifs des uns et des autres. Raconter avec un humour ravageur, une plume polémique et une extrême douceur, son combat contre le mot d'ordre de son enfance : " Reste à ta place "... Albert Batihe n'aura cessé de faire bouger les lignes et d'abattre les murs. Le voilà qui bouscule ici toutes les idées reçues. Blanc sur noir. Noir sur blanc.
Voici son histoire. Voici sa méthode. Voici son manifeste.
Un livre libérateur pour tous les enfants de France.
Des prêtres sont coupables de pédophilie. Il faut donner la parole aux victimes. C'est justice. Des prêtres se suicident. Le silence recouvre leur geste. A rebours des idées reçues, la crise que traverse l'Eglise nous appelle à une redécouverte de l'autorité spirituelle. Un livre-choc sur la vérité des curés de France.
Des prêtres sont coupables de pédophilie. Il faut donner la parole aux victimes. C'est justice. Des prêtres se suicident. Le silence recouvre leur geste. Hors de l'Église mais aussi dans l'Église. Une crise ne saurait effacer un abandon. La souffrance qu'elle cause vient s'ajouter à d'autres, devenues l'ordinaire des vies consacrées.
Quelle est leur source ? La dureté de l'institution ? La dureté de l'adhésion ? La dureté de la mission ? Quel est l'impact de la sécularisation ? Comment exprimer la solitude du sacerdoce ? Peut-on se contenter de dénoncer le cléricalisme ?
Ou le prêtre n'est-il pas fils engendré et accompagné par l'évêque pour se faire père à son tour ? C'est l'amour paternel qui fait la prêtrise et le manque de paternité reçue et donnée, qui la vide de son sens.
À rebours des idées reçues, cette crise nous appelle à une redécouverte de l'autorité spirituelle.
Un livre-choc sur certains aspects du sacerdoce en France.
Face à la destruction de la planète, l'heure est à l'autolimitation. Mais nous remettre à l'école de l'ascèse est d'abord une spiritualité. La décroissance vaut parce qu'elle est félicité. Un traité du mieux-être pour le monde et pour tout le monde.
Le projet de ce livre ? Raconter simplement la vie de gens simples. Cet ouvrage dévoile en effet l'incroyable histoire de personnes qui, aujourd'hui en France, tentent de préserver la création dont ils ont hérité, et qu'ils devront léguer en bon état à leurs enfants.
Entre juin 2016 et août 2017, Mayeul Jamin a traversé la France pour rencontrer ces hommes et ces femmes qui ont eu la gentillesse de lui accorder un moment, afin de lui faire découvrir l'étonnante vie qu'ils avaient choisie. S'ouvre ainsi une galerie formidable de portraits, et des conversations pleines d'humanité et d'espoir. Avec Ségolène, restauratrice de livres anciens ; Luc, troubadour des temps modernes et ancien candidat de The Voice ; Daniel, astro-poète boulanger ; Josué, fabriquant autodidacte de yourtes contemporaines ; ou encore Massoud, maçon rénovateur de châteaux... Tous vivent simplement, différemment de la norme peut-être, mais dans une joie qu'il est impossible de nier. Leur vie, dans des petits villages, des communautés, des monastères, des abbayes, est la preuve qu'un autre monde est possible - aujourd'hui et maintenant.
Le manuel pratique de l'autolimitation et de la décroissance.
L'atlas français des nouveaux modes de vie.
Nul besoin d'être croyant pour s'interroger sur la GPA. C'est en journaliste que Céline Revel-Dumas révèle les dessous et les non-dits de cette marchandisation inédite des corps. Un document plein de révélations, un essai fort de contestation. Une femme généreuse et compréhensive remettant tout sourire un enfant à un couple infertile qui l'a toujours attendu. Comment ne pas être ému devant cette vision du bonheur ? D'autant que les partisans de la gestation pour autrui se réclament de principes qui définissent notre société : liberté-égalité-solidarité. Mais qu'en est-il exactement ?
Au terme d'une enquête rigoureuse qui convoque acteurs de la GPA, journalistes du monde entier, sociologues, philosophes, historiens et psychologues,
GPA, le Grand Bluff met en lumière les vérités dérangeantes occultées dans le débat public, qui se résume bien souvent à distinguer une GPA commerciale d'une GPA prétendument " éthique ".
Un essai coup de poing, sans concession, qui dénonce un scandale éthique et les velléités de légalisation qui menacent la France, où les couples sont de plus en plus nombreux à se tourner vers l'étranger pour recourir à une GPA. Et qui met au jour la réalité d'une pratique qui ébranle profondément les principes qui constituent le coeur même de notre société.
Formations en ligne, stages, applis : la méditation est partout. Son succès révèle en creux le stress, le mal-être diffus ou l'inconsistance de nos existences. Mais la méditation peut-elle tout résoudre ? N'est-ce pas trop lui demander ?
Sans nier son apport, Bernard Minvielle se tourne vers d'autres maîtres : les spirituels du Carmel. Il dialogue avec eux, les interroge, leur soumet nos questionnements essentiels : Comment libérer sa liberté ? Faut-il avoir peur de la vérité ? L'amour a-t-il ses chemins, ses lois ? Que penser de l'homme ? de Dieu ? Comment prier ? Comment affronter la mort ?
Loin d'être les hallucinés extatiques que l'on imagine, ces maîtres apparaissent comme des experts en humanité, passionnants, souvent bouleversants, toujours stimulants.
La force de leurs témoignages et leur profonde sagesse dilatent l'espace de nos vies, bien au-delà des ressources de la méditation et comme à l'infini.
Ils offrent un traité magistral du métier de vivre.
Historien et théologien, Bernard Minvielle enseigne la spiritualité au Studium de Notre-Dame de Vie. Il est l'auteur, entre autres, de Qui est mystique ?
, une somme sur les débats savants en la matière dans l'Europe de la première partie du xxe siècle.
Hier, la monnaie et le crédit facilitaient l'échange. Aujourd'hui, ils divisent et écrasent. Le coupable désigné est vite trouvé : ce serait la finance internationale. Ce qui nous évite de nous interroger sur le tréfonds de nos mentalités. Un essai corrosif pour, enfin, régler nos comptes avec l'argent.
La monnaie ? Inventée, croyait-on, pour faciliter l'échange des biens et des services, elle est devenue signe de division et facteur d'inégalité.
Le crédit ? Instauré pour faire circuler la monnaie et libérer l'initiative, il a fini par écraser États et particuliers sous le poids de la dette.
Le coupable tout trouvé, c'est " la finance " : marchés dérégulés, actionnaires sans coeur, fonds d'investissement indifférents au sort de la planète. Mais à quoi bon dénoncer la cupidité des uns et la rapacité des autres, si on n'en dévoile pas les ressorts ? La source de notre asservissement est peut-être cachée dans le tréfonds de nos mentalités. Et si le vilain petit financier, c'était chacune et chacun d'entre nous ?
Face à un krach boursier ou une pandémie, l'État est capable de s'endetter massivement. Ce qui repose la question de fond : qui, en définitive, doit quoi à qui ?
Enjambant les débats ésotériques, cette
Petite métaphysique du fric interroge ce qu'est la monnaie dans nos têtes, ce qu'elle devient entre nos mains, et défie notre tendance à désigner les coupables sans nous remettre en cause.
L'islamisme militant peut-il subvertir les institutions et la vie politique en instrumentalisant la démocratie ? C'est à cette question cruciale que répond l'ex-maire de Sarcelles François Pupponi, homme de gauche amoureux de la diversité, mais inflexible sur la République. L'islamisme militant peut-il subvertir les institutions et la vie politique en instrumentalisant la démocratie ?
C'est à cette question cruciale aujourd'hui que répond celui qui fut longtemps maire de Sarcelles, François Pupponi. Cet homme de gauche amoureux de la diversité, mais inflexible sur la République, révèle l'impensable : s'implantant dans les quartiers, infiltrant les associations et les partis, se jouant des règles et des lois, c'est à une conquête confessionnelle et communautariste des leviers de pouvoir que se livrent désormais les salafistes - à commencer par les municipalités des banlieues des grandes agglomérations urbaines.
Comment les contrer ? Comment les combattre ?
Contre les errances idéologiques des islamo-gauchistes, les lâches démissions électoralistes et les calculs des réseaux qui veulent influencer le parlement et le gouvernement, ce livre est une défense des idéaux universalistes et, en premier lieu, pour les musulmans.
Des révélations-chocs.
Une formidable apologie du véritable vivre-ensemble.
o Comment est née l'idéologie transhumaniste ? o Comment est-on passé de la volonté d'améliorer les conditions de la vie humaine au fantasme d'une nature humaine profondément modifiée ? o Le transhumanisme est-il une utopie réalisable ? o Quels en sont le
Ils se disent pères spirituels, directeurs de conscience, guides, éveilleurs. Trop souvent ils ne sont que des gourous. Comment distinguer l'accompagnateur du charlatan, dominateur et manipulateur ? Comment rompre avec les scandaleuses impostures qui ruinent les Églises ? Un guide enfin sûr !
Plus jamais ça ! La tempête révélant les crimes des fondateurs s'abat sur l'Église catholique. L'effort de transparence ne saurait pourtant se résumer, prévient Pavel Syssoev, à établir la comptabilité du passé. Avant le viol physique, il y a le viol psychique. Derrière l'abus sexuel, se tient l'abus spirituel. Les deux participent de l'abus de pouvoir et c'est toute une représentation de l'autorité qu'il s'agit d'évangéliser sans cesse.
Sous le prétexte de favoriser les charismes, la vague spiritualiste des guides de la contemplation a tourné à l'épidémie assassine des gourous de la domination. Le conseiller de l'âme s'érige progressivement en maître de tout. Il est prêtre, mais aussi laïc. Homme, mais aussi femme. Chef de communauté, mais aussi franctireur. Invariablement, il dit apporter la liberté et réclame la servilité. Il met la paternité spirituelle au service de ses intérêts propres.
Dressant l'histoire de la direction spirituelle, précisant ses formes et ses limites, analysant ses déviations, Pavel Syssoev appelle à une prise de conscience radicale sur ce mal qui est à la racine des maux actuels. Puisant dans la Tradition, il donne aussi le cadre et les repères indispensables à la reconstruction d'une authentique relation de paternité spirituelle.
Un livre tranchant qui s'adresse à tous ceux qui désirent le renouveau de la vie spirituelle dans l'Église.
Dominicain, théologien enseignant la philosophie, Pavel Syssoev est spécialiste de l'histoire des doctrines et prédicateur des retraites. Il a reçu la charge d'être le prédicateur du pèlerinage du Rosaire à Lourdes en 2020.
Nous vivons aujourd'hui une révolution morale et psychologique. Ce que sont devenus les sept péchés capitaux se propose d'analyser ce bouleversement à travers la façon dont nous concevons désormais l'avarice, la paresse, la gourmandise, la colère, la luxu
Consacrée en 2017 pour son courage intellectuel et politique, Fatiha Boudjahlat dénonce dans ce nouveau livre nos aveuglements, compromissions et lâchetés, et en appelle au sursaut de la République contre le voile.
Au-delà du voile comme objet, c'est l'acte même du voilement qui doit susciter notre réflexion. Qu'il concerne les mamans des sorties scolaires, l'étudiante syndicaliste, la chanteuse de télécrochet ou les petites filles, le voilement signe un consentement - construit, contraint, ou consenti - à un ordre patriarcal. Le voilement se banalise, de normal, il devient norme. Le soft power islamique s'associe à l'idéologie intersectionnelle pour en faire même un vecteur d'émancipation. Qu'il n'est pas. Qu'il ne sera jamais. Qu'il n'est nulle part.
À travers cette enquête sans précédent qui signale et déconstruit démissions politiques, confusions médiatiques, manipulations militantes et errements judiciaires, Fatiha Agag-Boudjahlat livre ici une analyse exigeante contre ce multiculturalisme qui vient, qui signe le triomphe du communautarisme et de l'assignation identitaire. Contre la belle et ambitieuse promesse républicaine.
Le New Age a suivi le New Deal, et le pot-pourri spirituel, le libre-échange économique. Comment sommes-nous devenus Américains dans nos croyances et nos dévotions ? Qu'en penser et qu'en faire ? Une critique avisée, féconde et indispensable du supermarché du bien-être.
Quatre millions de Français déclarent s'être consacrés à la méditation en 2019 : rien de plus commun, apparemment, que cette pratique. Rien de plus banal que d'être convaincu que la spiritualité est bien plus riche que la religion.
Bien des idées reçues sur un tel engouement méritent cependant d'être questionnées. Ce mouvement n'est en rien nouveau. Ses racines ne résident pas dans les sagesses asiatiques. Ses maîtres ne viennent pas du fond des âges.
Il fallait Jean-Marie Gueullette et son expertise dans ces domaines pour interroger nos approximations, analyser nos attractions et nous conduire à la source de ce phénomène. La spiritualité telle qu'on la conçoit aujourd'hui en Europe est une héritière directe de celle qui s'est développée depuis trois siècles aux États-Unis : au lieu de nous orientaliser, nous nous américanisons.
Un tel enracinement pose bien des questions : la spiritualité est-elle plus profonde que la religion ? Comment et à quelles conditions la foi chrétienne peut-elle dialoguer avec ces spiritualités ? Sans jamais en médire, interrogeant avec beaucoup d'intelligence l'attrait de la méditation, des démarches psychospirituelles ou du lien entre nature et spiritualité, Jean-Marie Gueullette donne ici la synthèse de nombreuses études publiées en anglais sur ces questions.
Le 26 juillet 2016, l'assassinat du père Jacques Hamel par des djihadistes dans l'église de Saint-Étienne du Rouvray provoque une émotion planétaire. Sans attendre, Jan De Volder se rend sur place. Il enquête sur les circonstances, minute après minute, de
Demeurer attaché quand s'installe l'indifférence vaut-il fidélité ? Devenir détaché alors que survient la différence vaut-il infidélité ? Qu'en est-il aujourd'hui de la promesse à soi, de l'engagement envers l'autre, de la confiance réciproquement accordé
Égalité, mais aussi laïcité et encore droit, justice : ces mots, qu'on croyait universels, sont, chaque jour, détournés de leur sens. Les responsables de cet assaut porté à la langue française ? Les communautaristes de toutes obédiences. C'est pour décryp