"La force est là. Cachée derrière les années tragiques de la Grande Pandémie. Quand, à cinq milliards, pour la première fois dans l'histoire humaine, c'est l'un à côté de l'autre que nous avons combattu, en Asie comme en Amérique, en Europe comme en Afrique. Jamais l'humanité n'avait vécu, et en conscience, une semblable aventure. Jamais. Dans chacun de nos cerveaux, une trace demeure. Douloureuse souvent. La mémoire trie. Ce moment inouï créa angoisses, incertitudes, peurs, tristesses mais aussi réflexions, plantations, innovations. L'enjeu de ce livre est de revenir sur les réflexions et débats qui ont accompagné cette aventure tragique, puis d'analyser les bases qui furent celles de ce combat pour prolonger cette lutte dans une autre lutte : celle contre le réchauffement climatique."
Jean Viard est sociologue, directeur de recherche associé au Cevipof-CNRS. Il est l'auteur de nombreux ouvrages dont, aux éditions de l'Aube, La page blanche (2020) et La révolution que l'on attendait est arrivée (2021).
Explosion des violences conjugales et intrafamiliales, accès à la contraception et droit à l'avortement entravés, professions du care dévalorisées, sous-représentation dans les instances de décision, santé mentale affectée... : les confinements successifs des populations, et plus généralement la crise sanitaire, ont eu et continuent d'avoir des répercussions dramatiques sur les droits des femmes en Europe.
C'est le bilan de cette forte régression, particulièrement au sein des États de l'Union européenne, et surtout les plus conservateurs, qu'Amandine Clavaud dresse dans cet essai. Analysant la portée des réponses des pouvoirs publics - quand ils ont voulu y faire face -, elle appelle à aller plus loin en intégrant, de manière urgente, la dimension du genre dans la gestion des crises.
Amandine Clavaud est directrice de l'Observatoire Égalité femmes-hommes, responsable Europe, à la Fondation Jean-Jaurès.
Le sociologue Jean Viard dresse un état des lieux de la situation territoriale de notre pays : qu'en est-il de la décentralisation ? Du rapport entre Paris et la province, les provinces ? En quoi la pandémie a-t-elle pu permettre une certaine prise de conscience ? Quels sont les enjeux de demain ? Force de propositions, ce petit ouvrage d'un spécialiste de nos territoires passionnera tous ceux que l'organisation spatiale et politique de la France intéresse.
Jean Viard est sociologue, directeur de recherche associé au CNRS. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages dont Nouveau portrait de la France (2012) et La Page blanche (2020).
Plouc Pride rappelle d'où viennent et où en sont les campagnes. Il déconstruit les cadres de pensée et les vocabulaires, pour sortir la « France périphérique » du cul-de-sac intellectuel où elle se trouve. Plouc Pride décrit la fin de l'urbanisation et le redéploiement des populations vers des endroits où protéger leurs corps, reposer leurs cerveaux, relier leurs coeurs et élever leurs esprits, car le désir de campagne est aussi le désir d'un droit au village. Plouc Pride valorise la participation contemporaine de la ruralité à l'invention du nouveau monde, par la convergence des mémoires, et propose un renouvellement de l'aménagement du territoire, susceptible d'exprimer dans le concret des existences, la transition culturelle en cours.
Valérie Jousseaume est enseignante et chercheuse à l'Institut de Géographie et d'Aménagement de l'Université de Nantes, au sein de l'équipe CNRS "Espaces et Sociétés". Spécialiste des campagnes, des bourgs et des petites villes, elle enrichit la réflexion sur la transition sociétale, observée sous l'angle du territoire et des mémoires.
C'est un bruit de fond persistant. Un brouhaha permanent. Une entêtante musique d'ambiance qui semble placer l'information et l'opinion, les raisons et les passions, les connaissances et les expériences sous le signe de l'équivalence. Des chaînes d'information en continu aux réseaux sociaux, la société du commentaire étend son influence dans l'espace public, à coups de polémiques et d'analyses « à chaud ». Son déploiement marque-t-il une avancée de la démocratie qui, selon le philosophe Jacques Rancière, repose sur le pouvoir de « n'importe qui », ou témoigne-t-il au contraire de la puissance despotique de l'individu-roi de dire « n'importe quoi » ?
Nicolas Truong est grand reporter au service Idées-Débats du quotidien Le Monde.
«Si le changement climatique est une menace grave qui nécessite une mobilisation au niveau mondial, il nous faut aussi réaliser, dit Jean Claude Ameisen, qu'il n'est que l'un des nombreux symptômes des dégradations de l'environnement planétaire que causent nos modes de vie. Et ces dégradations de la nature ont aujourd'hui, indépendamment de leurs effets sur le changement climatique, des effets négatifs majeurs sur la santé humaine. Un autre rapport à la nature, c'est-à-dire à notre propre humanité, doit s'inventer. Pas si éloigné que cela du regard émerveillé et inquiet que Charles Darwin portait sur ces espèces aux espaces désormais menacés. Jean Claude Ameisen est là pour nous le rappeler: on voit plus loin, sur les épaules de Darwin.» Nicolas Truong
Jean Claude Ameisen est médecin immunologiste, directeur du Centre d'Etudes du vivant de l'Institut des humanités de l'Université Paris-Diderot et président d'honneur du Comité consultatif national d'éthique, il présente l'émission « Sur les épaules de Darwin » sur France Inter.
La crise sanitaire, économique et sociale dont nous sortons péniblement, a fait perdre plus de 30 ans de progrès pour l'égalité entre les femmes et les hommes. En dépit de sa promotion en « grande cause » sous le précédent quinquennat, l'égalité entre les sexes est encore bien loin d'être atteinte. Dans cet essai, Mahaut Chaudouët-Delmas tente de dessiner de façon pratique les contours d'un programme féministe. Non seulement pour rééquilibrer les années perdues avec la crise, et pour enrayer les conséquences structurelles de celle-ci, mais encore pour espérer atteindre l'égalité une fois pour toutes, à travers des politiques publiques adaptées et appelées de ses voeux par le tissu associatif depuis des décennies, avec qui la puissance publique doit urgemment reconnecter.
Mahaut Chaudouët-Delmas, normalienne et formée à Sciences-Po, est ancienne conseillère politique et activiste féministe. Elle travaille aujourd'hui au Haut Conseil à l'Égalité entre les femmes et les hommes, où elle est notamment rapporteuse de l'état des lieux du sexisme en France, travail remis annuellement au Premier ministre. Elle est également autrice et réalisatrice de podcasts politiques (Les Ombres, Slate.fr ; Regarde-moi bien, Fondation des Femmes).
Écologie, immigration, économie, laïcité, sur toutes les thématiques de politiques publiques, le positionnement des Français apparaît de plus en plus complexe et fluctuant. Ce phénomène est renforcé par des mutations structurelles de nos sociétés, du déclin de l'institution religieuse, au renouvellement générationnel, en passant par le développement d'inégalités territoriales de plus en plus marquées. Dans le même temps, l'espace politique, pendant longtemps structuré autour d'un axe gauche-droite, se trouve lui aussi complètement déstabilisé et sa structuration autour de cinq grands pôles, peut paraître illisible. L'objectif de cet ouvrage est d'apporter un éclairage à la fois succinct et précis à l'ensemble de ces questionnements.
Antoine Bristielle est professeur agrégé de sciences sociales, chercheur en science politique à l'Institut d'études politiques de Grenoble et directeur de l'observatoire de l'opinion de la fondation Jean-Jaurès.
Il est également chroniqueur de l'émission télévisée Quotidien.
Il dirige cet ouvrage qui rassemble notamment les contributions de Frédéric Potier, Raphaël Llorca, Gilles Finchelstein, François Kraus ou encore Anja Durovic.
« Le plus grand des mérites de l'enquête conduite par Aurélien Aramini est de nous obliger à changer de regard. Il a choisi de rendre compte de ce que les élèves et les adultes vivent et décrivent comme du racisme à l'école. La question centrale du livre est celle de la portée et des significations des actions antiracistes initiées par les équipes éducatives, ou, plus souvent, par une partie d'entre elles. Que faire contre le racisme à l'école ? Comment toucher les élèves, comment ne pas alimenter le racisme que l'on veut combattre avec les meilleures intentions ? » François Dubet
Aurélien Aramini, agrégé et docteur en philosophie, est chargé de mission académique dans le cadre d'un partenariat avec la Plateforme internationale sur le Racisme et l'Antisémitisme (PIRA).
Trois des acteurs essentiels du procès des attentats du 13 novembre 2015 - une victime rescapée, un(e) journaliste et un(e) avocat(e) de la défense - nous livrent leurs ressentis face à ce défi psychologique, personnel et professionnel.
Eux qui se connaissaient à peine ont commencé à s'échanger presque quotidiennement des notes
vocales, mêlant leurs voix pour réussir à dompter leurs émotions, à appréhender les enjeux, à se protéger, aussi, sans doute. Témoignages de victimes, paroles d'accusés, règles de justice, échanges informels, tout cela a traversé ces trois interlocuteurs. Les droits de la défense sont-ils suffisamment protégés ? Quel "après" pour une victime une fois le procès achevé ? Comment faire du "bon" journalisme, quand le métier est chaque jour plus décrié ?
Un(e) avocat(e) de la défense, grand nom de la justice terroriste et ancien secrétaire de la conférence, en charge de la défense de l'un des accusés emprisonnés.
Une victime rescapée du Bataclan, très impliquée dans le procès.
Un(e) journaliste spécialisé(e) police/justice, habitué(e) des audiences de terrorisme et couvrant
l'intégralité de ce procès.
Jusqu'à ce que le procès ne soit achevé, il est important de conserver l'anonymat de ces trois personnalités.
Dans un essai vif mêlant expériences personnelle et professionnelle, Marion Darrieutort interroge la figure du leader dans nos sociétés actuelles. Face aux bouleversements du monde (dérèglement climatique, interpellations citoyennes, raison d'être des entreprises...), sa conviction est que les chefs doivent se changer en profondeur dans leur façon de diriger leurs équipes. Création de confiance, horizontalité, rapport à l'argent... Autant de sujets abordés dans ce livre pour inviter les dirigeants à devenir POP - Populaires, Ouverts et Politiques.
Véritable activiste du bien commun de l'engagement sociétal, Marion Darrieutort, sérial-entrepreneuse, est convaincue que l'entreprise a un rôle déterminant à jouer pour faire progresser la société et servir le bien commun. Présidente du Think-tank Entreprise et Progrès, elle a fondé l'agence de communication ELAN et dirige aujourd'hui le cabinet de conseil The Arcane qu'elle a également créé et avec lequel elle accompagne nombre de dirigeants et d'entreprises.
Ce projet d'ouvrage ne porte ni sur les procès en tant que tels ni sur la personne singulière de Mila, mais sur "l'affaire Mila", qui se singularise par une pluralité de configurations originales et complexes : alternativement, successivement, simultanément, agresseurs et/ou victimes. Ni chronique judiciaire ni interprétation psychologisante des actes et des actions de celle qui fut et reste victime de harcèlements et de menaces de mort sur internet.
L'interpellation par la médiation du tweet surgit en tant que sommation, apostrophe, injure ou désir public de meurtre sans victime. Nous sommes, par ailleurs, en présence d'un déplacement inhabituel en la matière : de l'espace des réseaux sociaux à l'espace judiciaire, tendant à démontrer que le cyberespace n'est pas une zone de non-droit...
Smaïn Laacher est sociologue, professeur de sociologie à l'université de Strasbourg. Il est notamment l'auteur de Peuple des clandestins (Calmann Lévy, 2007) et Croire à l'incroyable : un sociologue à la Cour nationale du droit d'asile (Gallimard, 2018). Il a récemment publié, à l'Aube, Juger la terreur.
Même si les partis populistes d'extrême droite ont connu un développement différent dans les pays étudiés dans cet ouvrage (Autriche, Allemagne, Angleterre, Espagne, France, Italie, Suisse), ils ont en commun de nombreux caractères. Parmi ceux-ci, l'un des plus inquiétants touche à l'évolution de leur ligne idéologique. La notion de grand remplacement prolongeant celle du rejet de l'immigration en est un indice, mais plus généralement, après s'être dégagés des groupuscules nostalgiques du nazisme, du franquisme ou du fascisme et avoir tenté de présenter une façade respectable, force est de constater que les partis populistes de ces pays évoluent vers une vision identitaire. Un livre admirablement construit et documenté.
Hervé Le Bras est démographe et historien, auteur de plusieurs ouvrages dont récemment, chez le même éditeur, Se sentir bien dans une France qui va mal et Serons-nous submergés ?
Ce livre pose le dernier clou sur le cercueil du couple tel qu'on l'a connu et aimé. Car oui, nous avons tant aimé les clichés de l'« amour-toujours » ! Mais ça, c'était avant. Avant le couple à date de péremption estampillée Tinder. Avant les amours jetables de Meetic, avant les relations « sans contact » made in Covid. Et avant que les polyamoureux ne concurrencent les No sex sur la nouvelle Carte des Tendres. En clair, à société précaire, amours en CDD. Ces pages proposent une analyse lucide des métamorphoses qu'ont connu l'amour et le couple à l'ère du libéralisme triomphant et des nouvelles technologies, mais aussi de Me too, de la pandémie et de la guerre des genres. Ce qui n'empêche pas l'idéologie romantique de façonner encore puissamment les relations, à nos corps défendants.
Pascal Lardellier, professeur à l'université de Bourgogne (Dijon), est spécialiste de la rencontre amoureuse en ligne, du célibat et des amours postmodernes.
Réputées bavardes dans l'espace privé (est-ce si sûr?), les femmes furent longtemps interdites de parole publique. Aujourd'hui encore, alors qu'elles sont autorisées voire incitées à s'exprimer, leurs voix sont critiquées, décriées, huées, comme si à travers elles, il s'agissait toujours de contester la légitimité et la place des femmes en politique. Dire que leurs voix sont inaudibles ou trop aigües voire hystériques, c'est dire des femmes qu'elles sont «de trop» dans cette arène longtemps exclusivement masculine. Nous sommes donc parties à la recherche de ces voix, certaines bien connues, d'autres moins, en privilégiant un lieu l'Assemblée nationale , une fonction porte-parole du gouvernement , une situation le parcours et le débat présidentiels.
Marlène Coulomb-Gully est professeure émérite à l'Université Jean Jaurès de Toulouse et membre du Laboratoire d'Etudes et de Recherches Appliquées en Sciences Sociales (LERASS) où elle travaille sur la communication politique, le genre et les médias. Membre du Haut Conseil à l'Égalité entre les femmes et les hommes (HCEfh) de 2013 à 2018, elle a rejoint depuis l'Observatoire «Égalité, éducation et cohésion sociale» du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA).
Cet ouvrage, préfacé par le philosophe Charles Pépin et postfacé par le président du Comité consultatif national d'éthique Jean-François Delfraissy, rassemble des textes de Denis Lafay, entre avril 2021 et janvier 2022. Ils ont pour dénominateur commun d'explorer le sens et l'éthique de sujets qui questionnent en profondeur de grandes transformations économiques, sociétales, sociales, entrepreneuriales auxquelles notre civilisation est confrontée. Où va-t-on ? interroge et contribue à élucider les grands questionnements de l'époque, à travers des réflexions analytiques et engagées, éclairantes et militantes.
Denis Lafay est journaliste.
Animé par la passion de l'égalité, s'offrant de stopper le réchauffement climatique et promettant une vie meilleure, à la fois plus saine et plus morale, le véganisme est prêt pour être l'idéologie du XXIe siècle. Contrairement aux mouvements révolutionnaires qui ont traversé le XXe siècle, le mouvement végan cherche seulement à transformer radicalement nos pratiques de consommation. Ou plus exactement, il vise à transformer la société en révolutionnant notre consommation. Ni pamphlet ni manifeste, ce livre est la première étude critique complète sur le véganisme. Il donne les clefs pour comprendre la dynamique des nouvelles formes d'engagement des consommateurs et des producteurs, et dresse les perspectives d'expression politique de nos sociétés de demain.
Ancien élève de l'École normale supérieure de la rue d'Ulm, Adrien Dubrasquet est consultant en stratégie de communication et d'influence. Après des études de lettres modernes et d'administration publique, il s'est intéressé successivement à la question de l'islam en France et à celle des villes moyennes et de la France périphérique. Il travaille aujourd'hui sur les nouvelles radicalités alimentaires. Le véganisme, une idéologie du XXIe siècle est son premier livre.
"De nombreux thèmes discutés âprement et passionnément lors de ces 49 jours sont des objets de litige dans notre société : la liberté d'expression, le blasphème, les identités, le racisme et l'antisémitisme, les relations entre politique et religion, la violence confessionnelle, la violence politique sous la forme d'actes terroristes, la place et le rôle de l'islam dans les sociétés modernes sécularisées, etc. Sans oublier toutes les formes de violences exercées par les pouvoirs d'Etat. Il ne fait aucun doute que ce procès fait époque, qu'il est un signe des temps présents. Il nous indique que l'heure est à la domination des causes sans restriction, ces causes que l'on mène jusqu'au bout, totalement, avec pour seul motif d'abaisser avant d'anéantir sans recours des femmes et des hommes."
Smaïn Laacher est sociologue, professeur de sociologie à l'université de Strasbourg. Il est notamment l'auteur de Peuple des clandestins (Calmann Lévy, 2007) et Croire à l'incroyable : un sociologue à la Cour nationale du droit d'asile (Gallimard, 2018). Il a récemment publié, à l'Aube, Ça me pèse.
Selon l'auteur de cet ouvrage, notre société est entrée dans une phase de régression généralisée, et le communautarisme en est la cause. L'idéologie contemporaine déplore l'effacement du collectif devant l'individuel... Pourtant, dans nos sociétés modernes, les individus sont en train de disparaître, au profit de logiques communautaires qui gangrènent leurs esprits et détruisent leurs particularismes. Mais lorsque les individus ne sont plus considérés par leurs caractéristiques subjectives, mais selon un estampillage communautaire (ethnique, religieux, racial, national, de genre), les problèmes surviennent car leur mode de relation ne peut pas être l'échange, fondé sur l'intérêt réciproque des parties, mais la violence et la prédation.
Thierry Aimar est professeur d'économie à l'ESSEC, enseignant-chercheur à l'Université et à Sciences Po
Est-il possible de débattre sereinement et sérieusement de l'immigration en France ? Sur ce sujet, l'assurance des sophistes qui s'expriment régulièrement sur un thème pourtant complexe a de quoi surprendre...
L'ambition de Smaïn Laacher est de montrer à quel point les jugements moraux structurent les paroles et autres prises de position des acteurs du débat public sur ce sujet. En somme, les controverses autour de l'immigration sont gangrénées par 7 péchés capitaux dans lesquels baignent ceux qui se disputent autour du bonheur et du malheur des immigrés en France. Un livre utile pour toutes celles et ceux qui veulent parler enfin sérieusement d'un sujet central pour l'avenir de la cohésion nationale.
Smaïn Laacher est sociologue, professeur de sociologie à l'université de Strasbourg. Il est notamment l'auteur de Peuple des clandestins (Calmann Lévy, 2007) et Croire à l'incroyable : un sociologue à la Cour nationale du droit d'asile (Gallimard, 2018). Il publie, à l'Aube, Ça me pèse et Jugement Premier.
Loin d'être une idéologie, le genre est un champ de recherches, un outil théorique et méthodologique qui traverse la littérature, la philosophie, la sociologie, l'histoire des idées ou encore l'art. Puissant levier conceptuel, il pose des questions existentielles et universelles qui nous renvoient à nous-mêmes?: qu'est-ce qu'une femme, un homme, un(e) intersexe ? Qu'est-ce que la féminité, la masculinité ? Quelle est l'importance du corps, de l'identité et de la sexualité dans la construction et le devenir de soi ? Dans cet ouvrage, Agnès Vannouvong fait le point sur l'exploration des identités sexuelles, sociales et imaginaires à travers la littérature et l'art.
Une analyse fine et passionnante, marquant une volonté d'éclairer ces questions afin de les rendre lisibles et accessibles.
Agnès Vannouvong enseigne les Études Genre à l'université de Genève. Elle est l'auteure de nombreux travaux sur la littérature française et l'art contemporain. Elle est également romancière.
Agnès Vannouvong enseigne les Études Genre à l'université de Genève. Elle est l'auteure de nombreux travaux sur la littérature française et l'art contemporain. C'est aussi une romancière remarquée dès son premier roman, Après l'amour (Mercure de France, 2013).
Le football est donc une pornographie. La thèse paraît osée. Elle a en fait à voir avec l'évolution de ce jeu qui s'est, au fil des décennies, transformé en sport, puis en business, pour enfin devenir un divertissement planétaire. À la manière du glissement entre érotisme et pornographie, il découle de cette évolution une course effrénée, une surenchère de muscles saillants, de buts invraisemblables, d'argent éclaboussant un milieu dans des proportions jamais vues jusqu'alors. Cela concerne désormais tous les domaines du football, du gamin qui s'émerveille au supporter ultra, du joueur amateur du dimanche au Président de club, du présentateur vedette au geek qui ne jure que par ses jeux vidéo PES et FIFA.
Laurent-David Samama est un journaliste indépendant et réalisateur de documentaires. Il a notamment publié, chez le même éditeur, Éloge de la défaite.
Les travailleurs modestes - du livreur à la caissière - sont, avec les soignants, ceux qui risquent leur vie pour maintenir les services essentiels par temps de crise. Cette soudaine visibilité est l'occasion de réfléchir au sort qui attend tous ces travailleurs dans la société d'après la crise : que faire pour que l'engouement dont ils bénéficient aujourd'hui dépasse les seuls applaudissements des Français à 20 heures tous les soirs ? Quelle politique conduire afin que leur engagement d'aujourd'hui ne se transforme pas, demain, en une légitime colère ?
Que veut dire « être feministe » aujourd'hui ? Un homme peut-il se dire « feministe » ? Toutes les femmes le sont-elles ? Quel rapport entre feminisme et laicite ? Est-ce difficile d'être a la fois femme et scientifique de haut niveau ? Annie Sugier, dans des termes et clairs accessibles à tous, revient sur l'émergence du mouvement de libération des femmes, sur son propre parcours de femme engagée pour la cause féministe, et sur les enjeux majeurs de notre époque dans le combat féministe.
Annie Sugier, née en 1942, militante féministe, présidente de la LDIF (Ligue du droit international des femmes), physicienne et chimiste, était directrice de la radioprotection dans l'organisme public d'expertise en sécurité nucléaire. Passionnée d'aviation, elle est titulaire d'une licence de pilote d'avion privé. Pascal Lemaître est illustrateur dans l'édition et dans la presse internationale.