Après Sapiens qui explorait le passé de notre humanité et Homo Deus la piste d'un avenir gouverné par l'intelligence artificielle, 21 leçons pour le XXIe siècle nous confronte aux grands défis contemporains.
Pourquoi la démocratie libérale est-elle en crise ? Sommes-nous à l'aube d'une nouvelle guerre mondiale ? Que faire devant l'épidémie de « fake news » ? Quelle civilisation domine le monde : l'Occident, la Chine ou l'Islam ? Que pouvons-nous faire face au terrorisme ? Que devons-nous enseigner à nos enfants ?
Avec l'intelligence, la perspicacité et la clarté qui ont fait le succès planétaire de ses deux précédents livres, Yuval Noah Harari décrypte le XXIe siècle sous tous ses aspects - politique, social, technologique, environnemental, religieux, existentiel... Un siècle de mutations dont nous sommes les acteurs et auquel, si nous le voulons réellement, nous pouvons encore redonner sens par notre engagement. Car si le futur de l'humanité se décide sans nous, nos enfants n'échapperont pas à ses conséquences.
« Lorsque j'ai reçu votre première lettre, chère amie, je vous ai répondu immédiatement. Avoir de vos nouvelles plus de trente ans après m'a procuré une telle émotion que ma réaction ne pouvait être qu'un cri instantané.
Votre deuxième lettre, que j'ai sous les yeux, je l'ai gardée longtemps avec moi, c'est seulement aujourd'hui que je tente de vous donner une réponse. La raison de ce retard, vous l'avez sans doute devinée, puisque votre missive contient une singulière requête : "Parlez-moi de l'âme"...
Votre phrase : "Sur le tard, je me découvre une âme", je crois l'avoir dite à maintes reprises moi-même. Mais je l'avais aussitôt étouffée en moi, de peur de paraître ridicule. Tout au plus, dans quelques-uns de mes textes et poèmes, j'avais osé user de ce vocable désuet, ce qui surement vous a autorisée à m'interpeller. Sous votre injonction, je comprends que le temps m'est venu de relever le défi... »
Sélection Les 100 livres de 2022 - Lire magazine littéraire
" Un livre absolument nécessaire pour comprendre le nouveau monde dans lequel on vit. " Yann Barthès, Quotidien
" Un essai phare de la rentrée. " Marie-Pierre Grndahl, Le JDD
L'auteur reconnu de La prospérité du vice et d'autres best-sellers décrypte avec une joyeuse férocité cette prétendue « civilisation » qui va bouleverser nos vies. L'amour ? Désormais c'est Tinder ! Le bureau ? En télétravail ! Un nouveau job ? Ce sont les algorithmes qui recrutent ! Les partis politiques ? C'est sur Twitter ! Au centre de ce nouveau monde ? Homo Numericus, un être submergé de contradictions. Il veut tout contrôler, mais il est lui-même irrationnel et impulsif, poussé à des comportements addictifs par ces mêmes algorithmes qui surveillent les moindres détails de son existence.
Faut-il désespérer ? Pas nécessairement. La révolution numérique répond aux attentes d'une société qui voudrait que toute parole soit écoutée, sans vérité révélée. Trouver la voie qui permette d'accomplir cette utopie : telle est aussi l'ambition de ce livre.
Économiste reconnu pour sa clarté et son talent de pédagogue en France comme à l'étranger, Daniel Cohen est membre fondateur et Président de l'École d'Économie de Paris. Il a publié de nombreux livres à succès dont Nos temps modernes et Le monde est clos et le désir infini.
" Aucun autre de ses confrères économistes n'a cette capacité à mobiliser les penseurs les plus pointus de toutes les sciences humaines [...] avec une pédagogoie qui force de respect." Emmanuel Lechypre, L'express
Sélectionné pour le Prix Femina Essai
Prix Montaigne 2023
" Un brillant essai." Lire-Magazine littéraire
La guerre, pour reprendre l'expression du général Le Borgne, serait « morte à Hiroshima » il y a plus d'un demi-siècle. Et pourtant elle n'a jamais cessé.
Actes terroristes, conflits israélo-palestiniens et moyen-orientaux, implosion de la Yougoslavie, pays déchirés par les factions, sans même parler des autres guerres : économiques, psychologiques, informatiques, guerres des sexes ou des générations... L'invasion de l'Ukraine par la Russie a pourtant rebattu les cartes. Cette fois, dit-on, c'est le retour de la vraie guerre, avec ses exactions, ses horreurs, sa violence. Mais qu'est-ce qu'une vraie guerre ?
En convoquant de grands philosophes politiques, de Platon à Marx, en passant par Machiavel et Hobbes, ce livre tente de répondre à cette question, qu'elle accompagne d'une série d'autres : qu'est-ce qu'une guerre juste ? Quelles sont les forces morales engagées dans un conflit ? Est-ce l'État qui fait la guerre ou la guerre qui fait l'État ? Enfin, après avoir exploré les significations et les enjeux du spectre de la guerre « totale », il affronte l'ultime question : pourquoi la guerre ?
Un père, des enfants, une entreprise à transmettre. Balzac en a fait le terreau de nombreux romans, les Américains des séries à succès, mais la réalité dépasse la fiction. Cette enquête riche en révélations plonge dans les coulisses et les secrets de famille du capitalisme français.
Vincent Bolloré a rebâti son empire pour le rendre désirable aux yeux de ses enfants. Mais il ne lâche rien. Bernard Arnault élève les siens comme on entraîne des chevaux de course. Jérôme Seydoux ne juge personne à sa hauteur. Dans la tribu Bouygues, c'est l'outsider qui a finalement gagné. Arnaud Lagardère, lui, a réduit méthodiquement l'héritage de son père, comme une vengeance oedipienne... Méconnues jusqu'à présent, les histoires de succession des Pinault, Decaux, Hermès, Mulliez, Peugeot, Gallimard ou Bettencourt racontent les privilèges, les haines et les trahisons qui empoisonnent les liens du sang.Sujet tabou, dossiers explosifs. Histoire universelle.
Au fil d'un récit haletant, deux journalistes réputées nous dévoilent pour la premières fois la véritable nature du pouvoir en France.
Raphaëlle Bacqué est grand reporter au Monde. Elle a écrit notamment Richie, L'enfer de Matignon ou La femme fatale avec Ariane Chemin.Vanessa Schneider est grand reporter au Monde et autrice de romans dont Elle s'appelait Maria Schneider ou La fille de Deauville et de plusieurs essais, notamment Le mauvais génie, avec Ariane Chemin.
" L'ouvrage offre un tour d'horizon pédagogique des bouleversements qui nous attendent, parsemé de cartes et de graphiques éclairants..." Marianne
Dans le jargon du GIEC, le scénario noir du changement climatique porte un nom : RCP8.5. Un scénario qui ressemble au script d'un fim catastrophe : fonte des glaciers, montée des océans, sécheresses, mégafeux, villes les pieds dans l'eau, fleuves à sec, crises sanitaires, disparition des espèces...
D'ici à 2050, un choc thermique d'une ampleur sans précédent rendra les continents chauds de plus en plus pénibles pour ceux qui y vivent et condamnera les zones tempérées à une alternance infernale de vagues de chaleur et de pluies diluviennes.
Mais en quoi cette fresque terrible nous concerne-t-elle ? Quels sont les dangers qui menacent vraiment la France à l'horizon 2050 si le pire scénario du GIEC devient réalité ? Comment notre vie quotidienne sera-t-elle bouleversée ?
Pour répondre à ces interrogations, l'auteur a rencontré des dizaines de scientifiques et d'experts. Cartes à l'appui, son livre brosse le tableau de la France de 2050 dont l'épisode historique de sécheresse et de canicules de l'été dernier nous a donné un avant-goût. Sans parti-pris, il montre que c'est maintenant qu'il faut se préparer à l'impensable -voire au pire- et trouver, à notre échelle, des réponses au chaos climatique qui s'annonce.
Journaliste, Marc Lomazzi a été rédacteur en chef adjoint du quotidien Le Parisien-Aujourd'hui en France et chroniqueur sur France Inter. Passionné par les sujets liés à l'écologie et au climat, il est notamment l'auteur d'Ultra ecologicus, une enquête sur les mouvements écologistes radicaux.
Palmarès 2017 Le Point - 25 meilleurs livres de l'année
Invité à donner une conférence en Ukraine dans la ville de Lviv, autrefois Lemberg, Philippe Sands, avocat international réputé, découvre une série de coïncidences historiques qui le conduiront de Lemberg à Nuremberg, des secrets de sa famille à l'histoire universelle.C'est à Lemberg que Leon Buchholz, son grand-père, passe son enfance avant de fuir, échappant ainsi à l'Holocauste qui décima sa famille ; c'est là que Hersch Lauterpacht et Raphael Lemkin, deux juristes juifs qui jouèrent un rôle déterminant lors du procès de Nuremberg et auxquels nous devons les concepts de « crime contre l'humanité » et de « génocide », étudient le droit dans l'entre-deux guerres.C'est là enfi n que Hans Frank, haut dignitaire nazi, annonce, en 1942, alors qu'il est Gouverneur général de Pologne, la mise en place de la « Solution finale » qui condamna à la mort des millions de Juifs. Parmi eux, les familles Lauterpacht, Lemkin et Buchholz. Philippe Sands transcende les genres dans cet extraordinaire témoignage où s'entrecroisent enquête palpitante et méditation profonde sur le pouvoir de la mémoire.
Le Vatican a-t-il été pendant quarante ans un véritable paradis fiscal?
Ces anciennes pratiques ont-elles complètement disparu?
Dix ans après la renonciation de Benoît XVI et l'élection du pape François, ce livre montre comment ces deux papes ont affronté les mêmes obstacles. En cherchant à assainir un système infiniment complexe, élaboré au fil d'années de malversations et de trafics d'influence, ils se sont heurtés à une mafia en soutane qui a tout osé pendant des décennies.
Une bataille féroce a eu lieu. Il n'est pas certain qu'elle soit terminée.
Bienvenue au Saint-Siège!
Grand reporter à Paris Match, François de Labarre est notamment spécialiste de l'actualité italienne.
Des managers tyranniques qui appliquent sans réfléchir des consignes souvent absurdes venant d'en haut. Des salariés, épuisés, sous une pression permanente.
Des P-DG murés dans un « système » quand d'autres sont pris au piège des exigences de rentabilité d'actionnaires souvent hors de portée. Pratiques d'évaluation, sélection par le comportement, réformes inspirées par des théoriciens de l'université Harvard... De « process » en « reporting », le travail tend à se transformer en un remake des Temps modernes.
À travers une longue enquête, Violaine des Courières, journaliste à Marianne, décrypte les dysfonctionnements de l'entreprise moderne. Son livre démonte un type de management cumulant les archaïsmes de l'entreprise française et les dérives du capitalisme à l'anglo-saxonne. Bref, le pire des deux. En trente ans, nous sommes passés de la recherche d'efficacité à l'idéologie de la performance. Peut-on qualifier le management qui en résulte de totalitaire ? Le débat est ouvert.
« Sans elle, je suis déracinée. Elle, c'est Rosine, ma grand-mère maternelle, mon "irrésistible" que j'ai aimée passionnément. Cet attachement, elle me l'a rendu au centuple. »
Tendresse, écoute, patience, échange, transmission... Nous sommes nombreux à structurer notre vie d'adulte grâce à ce que nous ont apporté nos grands-parents.
Parce que la force de ce lien intergénérationnel fait écho en beaucoup d'entre nous, Nathalie Levy a eu à coeur de raconter ces cheveux blancs, ces visages plissés, ces mots désuets, ces manières surannées mais surtout ces liens, cet héritage, ce sédiment fondateur en recueillant les témoignages des personnalités que vous aimez.
Chanteurs, acteurs, auteurs, sportifs, industriels, chefs ont accepté d'ouvrir leur tiroir à souvenirs et de nous dévoiler leur relation singulière avec un grand-père, une grand-mère.
Leurs récits sont étonnants, intenses, drôles, émouvants, respectueux.... Et ô combien nécessaires !
« Yuval Noah Harari nous projette dans le futur avec Homo Deus. Vertige assuré. » L'Obs
Que deviendront nos démocraties quand Google et Facebook connaîtront nos goûts et nos préférences politiques mieux que nous-mêmes ? Qu'adviendra-t-il de l'Etat providence lorsque nous, les humains, serons évincés du marché de l'emploi par des ordinateurs plus performants ? Quelle utilisation certaines religions feront-elles de la manipulation génétique ?Homo Deus nous dévoile ce que sera le monde d'aujourd'hui lorsque, à nos mythes collectifs tels que les dieux, l'argent, l'égalité et la liberté, s'allieront de nouvelles technologies démiurgiques. Et que les algorithmes, de plus en plus intelligents, pourront se passer de notre pouvoir de décision. Car, tandis que l'Homo Sapiens devient un Homo Deus, nous nous forgeons un nouveau destin. Best-seller international - plus de 200 000 exemplaires vendus en France, traduit dans près de 40 langues - Sapiens interrogeait l'histoire de l'humanité, de l'âge de la pierre à l'ère de la Silicon Valley. Homo deus offre un aperçu vertigineux des rêves et des cauchemars qui façonneront le XXIe siècle.
Bien vieillir ? Dans la logique de certains diktats souvent moralisateurs, c'est un credo : il faut travailler, être actif. La paresse ? Un abominable défaut. Même très âgé, il ne faut pas « se laisser vivre ».
En réalité, selon Philippe Abastado, il n'est nulle recommandation uniforme ni mode d'emploi unique. À travers l'Histoire, la littérature, la philosophie, ce livre nous aide à percevoir ce qu'être âgé signifie, pour se libérer des préjugés et des clichés si nombreux en la matière. Il esquisse à l'occasion le portrait de certains de ses patients, parfois célèbres, que l'on croit reconnaître.
Un témoignage sensible doublé d'une érudition aussi réjouissante que pertinente.
Philippe Abastado est cardiologue clinicien et directeur de recherche à Paris-Université en épistémologie appliquée à la médecine. À côté de publications scientifiques, il est l'auteur, notamment, d'un ouvrage de vulgarisation, Les Maladies cardio-vasculaires pour les Nuls, et du Dernier Déni.
"Une stimulante exploration du champ de nos libertés [...]" Le Monde
Jusqu'où ? Jusqu'où laisser les apprentis censeurs d'aujourd'hui définir ce qu'on peut dire et ce qu'il faut taire ? Jusqu'où tolérer que défoulements et protestations envahissent le monde numérique ? Jusqu'où supporter que des extrémistes privatisent les règles de la parole, refusent le débat et installent leur hégémonie ? La parole publique est déjà l'objet d'un rapport de forces, elle sera demain l'enjeu d'un conflit. Le temps des injonctions est révolu, il faut désormais résister.
La parole fait mal, change le seuil du tolérable et peut même réduire au silence. Il est donc légitime de la limiter, mais au plus près des délits et sans censure préventive. Bien sûr, on peut tout dire, mais pas n'importe comment et à condition de ne pas vouloir être seul à parler.
Le concept moderne de liberté d'expression fut forgé entre le xviie et la fin du xviiie siècle. Les outils numériques, le multiculturalisme, la démocratisation de la parole l'ont rendu peu à peu inadéquat pour régler la parole publique. Fidèle à la tradition libérale, ce livre revient sur l'histoire de la liberté d'expression et en renouvelle le sens, comme la garantie de la plus grande diversité de points de vue.
Pour la défendre, une philosophie des limites, des concepts sobres, des moyens inventifs seront plus utiles qu'une croisade. Ne pas se lamenter sur l'état des choses, mais combattre pour ne pas nous retrouver un cadenas sur la bouche et une prothèse dans la tête.
Un essai riche et charpenté - L'Express.
La prospérité, la démocratie, la paix et la libéralisation des moeurs avaient pu nous faire croire que le courage - comme la volonté, l'effort, la rigueur - , était devenu une vertu d'autrefois. Avec les guerres, les fanatismes, les pandémies, la crise climatique, chacun fait face à de nouveaux défis. Nos systèmes de soutien - religion, idéologie, État, famille -, se sont affaissés ou atteignent leurs limites. Plus solitaires, nous devons être solidaires.
La vague de fond actuelle nous amène à prendre nos responsabilités, à compter sur nous-mêmes et à façonner notre destin incertain. Aujourd'hui, il nous faut avoir encore plus de courage. Quel rôle joue-t-il chaque jour dans notre vie ? Pourquoi est-il irremplaçable ? Comment en trouver quand il en faut ?
Autant de questions auxquelles Jean-Louis Servan Schreiber (1937-2020) répond dans ce livre enfin réédité
Qu'est-ce qu'un « propos » ? Un article de journal, souvent inspiré par l'actualité, mais à visée au moins partiellement philosophique. C'est confronter sa pensée au monde, dans ce qu'il a de plus changeant, de plus inquiétant, en s'adressant au plus vaste public. Et chercher un peu d'éternité, dans l'histoire en train de se faire. Cela vaut-il la peine ? Il m'a semblé que oui. L'actualité, si souvent décevante ou effrayante, est aussi une incitation à penser. On n'en a jamais trop - et cela guérit, parfois, de la déception comme de la peur. Le réel est à prendre ou à laisser. La philosophie aide à le prendre. Mieux vaut penser que se lamenter. Mieux vaut agir que trembler.
Dans les années 1960-1970, l'état français encourage l'avortement et la contraception dans les départements d'outre-mer alors même qu'il les interdit et les criminalise en France métropolitaine.
Comment expliquer de telles disparités ?
Partant du cas emblématique de La Réunion où, en juin 1970, des milliers d'avortements et de stérilisations sans consentement pratiqués par des médecins blancs sont rendus publics, Françoise Vergès retrace la politique de gestion du ventre des femmes, stigmatisées en raison de la couleur de leur peau.
Dès 1945, invoquant la « surpopulation » de ses anciennes colonies, l'état français prône le contrôle des naissances et l'organisation de l'émigration ; une politique qui le conduit à reconfigurer à plusieurs reprises l'espace de la République, provoquant un repli progressif sur l'Hexagone au détriment des outre-mer, où les abus se multiplient.
Françoise Vergès s'interroge sur les causes et les conséquences de ces reconfigurations et sur la marginalisation de la question raciale et coloniale par les mouvements féministes actifs en métropole, en particulier le MLF. En s'appuyant sur les notions de genre, de race, de classe dans une ère postcoloniale, l'auteure entend faire la lumière sur l'histoire mutilée de ces femmes, héritée d'un système esclavagiste, colonialiste et capitaliste encore largement ignoré aujourd'hui.
L'entreprise se découvre depuis peu une vocation sociale. L'épanouissement des salariés, le pouvoir partagé, la survie de la planète deviennent brusquement des objectifs prioritaires. Cette vision angélique du monde du travail correspond-elle à la réalité ? Telle est la question que se pose Philippe d'Iribarne, sociologue réputé et auteur d'un livre-culte « la logique de l'honneur ».Son constat est lucide, donc cruel : le sens du devoir pour beaucoup d'entre nous est malmené par de récentes évolutions, à commencer par une soumission croissante à la fois aux caprices des clients et à ceux des chefs.Si on y ajoute le sentiment de déchéance lié au fait de ne pas avoir d'emploi à la hauteur de ses diplômes et la diffusion rapide d'un management dit moderne -en fait copié servilement des méthodes américaines- on mesure le décalage qui s'installe entre les actes et les (beaux) discours.
Un livre de référence sur une révolution aussi redoutable qu'invisible.
Philippe d'Iribarne, X-Mines, directeur de recherche au CNRS, mène des travaux pionniers sur les entreprises françaises, dans leur singularité à l'échelle du monde. Auteur d'une vingtaine d'ouvrages, il est traduit en dix langues.
Un voyage passionnant dans l'univers et l'histoire du tricot, au gré des changements sociaux, économiques et politiques.
Nous n'avons jamais été aussi connectés et aussi isolés à la fois... Dans ce livre singulier, Loretta Napoleoni, économiste et journaliste, aborde le tricot comme une métaphore parfaite de ce fil manquant qui pourtant, dans la pratique comme dans l'histoire, nous relie les uns aux autres, les unes aux autres.Égrenant souvenirs personnels et anecdotes historiques, vantant l'importance économique et les vertus thérapeutiques d'une activité qui retrouve aujourd'hui son rôle et sa valeur, elle montre que le tricot peut aussi nous aider à démêler l'écheveau de nos vies.
« Parce qu'elles modèrent la mondialisation et enseignent l'économie, aiguilles à tricoter et pelotes de laine sont des outils pour une révolution sociale. Elles nous montrent qu'aucune erreur n'est irrattrapable : il suffit de détricoter et de recommencer. » Elle US
L'école publique française, qui se situe, par ses résultats, dans la moyenne basse des pays européens, a le triste privilège d'être l'une des plus inégalitaires de tous les pays de l'OCDE.
Depuis une trentaine d'années, la plupart des réformes scolaires conduites dans les pays développés ont consisté à octroyer une large autonomie aux écoles et établissements publics, la puissance publique se chargeant de définir les objectifs du curriculum national et de s'assurer qu'ils sont atteints. Avec le recul, on sait que les établissements autonomes sont sous certaines conditions plus aptes à mener les élèves vers la réussite.
Pourquoi l'école française n'a-t-elle pas pu faire face aux changements, sociétaux notamment, qui ont bouleversé l'école d'hier et trouver des solutions adaptées comme l'ont fait les autres pays européens ?
L'autonomie scolaire peut être une solution pour renouveler l'école française nous dit, preuves à l'appui, Monique Canto-Sperber. L'enjeu est de taille : recréer un système éducatif qui favorise la croissance, renforce la cohésion sociale et crée aussi l'espoir en l'avenir.
Monique Canto-Sperber est philosophe, directrice de recherche au CNRS. Spécialiste de philosophie ancienne et de la pensée morale et politique, elle a publié de nombreux ouvrages, dont récemment Sauver la liberté d'expression, Albin Michel, 2021.
Les chiffres sont implacables
Tandis que les femmes représentent 52 % de la population française, elles sont seulement 3 dirigeantes au CAC 40.
Sur les 120 plus grandes entreprises françaises, elles sont 18 à avoir atteint le poste le plus élevé.
Dans le monde de la tech, alors que les femmes fondent 24 % des start-up, elles ne récoltent que 12 % des fonds levés chaque année.
Pourtant, les 52 femmes de ce livre ont toutes tracé leur chemin pour devenir numéro une.
Elles ont entre 28 et 68 ans, elles gèrent entre 2 et 420 000 personnes, elles sont nées en France ou y ont immigré, sont autodidactes ou surdiplômées, connues ou inconnues, mères ou sans enfant.
52 femmes pour inspirer les 52 % de Françaises qui peuvent parfois douter que tout est possible.
Elles sont toutes Patronnes.
Et comme leur ascension est rarement accompagnée d'un manuel, Patronnes est le mode d'emploi, sans langue de bois, inspiré par celles qui ont bel et bien atteint le sommet.
" Inspirant et sans langue de bois." Capital
Un jour, il est possible que votre enfant, quel que soit son âge, fasse son coming out.Comment faire pour l'accompagner dans cette étape de sa vie ?
Comment l'aider à grandir ou à évoluer dans une société qui n'accepte pas toujours les personnes LGBTQ+ ?
Comment être des parents alliés qui protègent, défendent, s'informent ?
Dans ce livre, vous trouverez des témoignages de personnes LGBTQ+, de leurs parents, de leurs proches, mais également des conseils de professionnel.le.s (Sophie Pires - psychologue, Morgan Lucas - thérapeute, spécialiste du genre) ainsi que des ressources : livres, comptes de réseaux sociaux, liens vers des associations... Votre enfant n'est pas seul.e. Vous êtes là.
« Vivant en France depuis 1994, française depuis 2002, j'ai constaté l'évolution du discours politique qui n'a cessé de dériver, jusqu'à la cristallisation actuelle autour de l'identité. Pour la binationale que je suis, construite par la langue et les valeurs humanistes, la tristesse va crescendo. Bien que consciente de mon impuissance, j'ai la faiblesse de ne pouvoir être indifférente aux voix qui s'élèvent, prônant la haine. » Fatou Diome
Dans cet essai personnel et émouvant, Fatou Diome renvoie dos à dos les identitaires étriqués et les opportunistes victimaires, qui monopolisent le débat politique. Elle défend Marianne contre les faussaires des deux camps et dessine une France ouverte, laïque, lucide et généreuse, celle qui lui donne envie de se sentir française et sénégalaise.
La romancière Fatou Diome s'est fait connaître en 2003 avec Le Ventre de l'Atlantique, grand succès traduit en une vingtaine de langues. Plus récemment, elle a publié aux éditions Albin Michel un roman, Les Veilleurs de Sangomar, et un recueil de nouvelles, De quoi aimer vivre. Elle est aussi l'auteure de plusieurs essais dont, en 2017, Marianne porte plainte !, auquel ce texte fait écho.
Il existe de grandes différences entre les hommes et les femmes dans la façon d'être surdoué et de vivre cet état. Les femmes à haut potentiel ne répondent pas de la même manière que les hommes aux contraintes d'une société dans laquelle les schémas de réussite sont encore imprégnés de sexisme. Le défi est double pour elles : dans un monde fondé sur l'image d'une femme au corps parfait et non d'une femme dotée d'un cerveau, il leur faut réussir à articuler leur féminité et leur intelligence et se faire accepter.
En se fondant sur les dernières études sociologiques et scientifiques, et sur de nombreux exemples de patientes, Monique de Kermadec met en lumière les nombreuses barrières sociales et professionnelles auxquelles se heurtent ces femmes qui se sentent en décalage. Elle leur donne des clés pour optimiser leur potentiel afin d'arriver à assumer le rôle qu'elles pourraient avoir dans notre société pour le bénéfice de tous.
Saviez-vous que le mari infidèle de Diana a été soupçonné un temps par Scotland Yard d'avoir joué un rôle dans sa mort ? que la Reine a façonné son petit-fils William pour lui succéder en supplantant le prince Charles qui l'exaspère ? que Kate a fait sciemment tomber Meghan de son piédestal en infiltrant un complice dans l'entourage de Harry ? que le mariage d'amour entre William et Kate a été « arrangé » - oh shocking !
À la manière d'une série télévisée, Marc Roche dévoile un univers aussi fermé que passionnant. Il nous révèle la face cachée de la prestigieuse monarchie, en une quarantaine de scènes et de dialogues hauts en couleur, reconstitués à partir d'évènements réels et d'une enquête approfondie.
L'auteur nous livre ce document-choc où les Windsor semblent être la réincarnation moderne des Borgia de la Renaissance... le poison en moins, tout de même !
Correspondant pour Le Point à Londres, chroniqueur au Soir et à la BBC, consultant pour TF1-LCI, Marc Roche est un expert de la monarchie britannique. Cet ancien journaliste au Monde est l'auteur de nombreux ouvrages sur la royauté, le Brexit et la City. Son dernier livre, Elle ne voulait pas être reine !, publié en 2020, a rencontré un vif succès.