Qui nourrit l'humanité ? 70 % des aliments que nous consommons proviennent des petits exploitants, qui travaillent sur des parcelles de taille modeste, soucieux d'assurer la continuité avec des traditions anciennes, en harmonie avec la nature. Vandana Shiva nous démontre comment cette agriculture, le plus souvent portée par des femmes, respectueuse de l'économie de la nature, produit de la nourriture de meilleure qualité en abondance et préserve la santé et le bien-être des communautés.
Un guide pour rompre avec la fast-fashion, l'une des industries les plus polluantes et délétères pour les travailleurs un peu partout dans le monde. De la lecture des étiquettes au choix des textiles en passant par des astuces pour trier, réparer et réemployer ses vêtements, il y a mille et une façons de consommer moins pour s'habiller mieux.
Le rythme auquel nous produisons et consommons des appareils et services numériques est insoutenable, tant pour la planète que pour nos cerveaux surchargés. Pour anticiper un futur moins connecté, le pionnier de la sobriété numérique partage, dans ce guide, les clés pour comprendre et réduire notre empreinte numérique environnementale, mais aussi les risques de surmenage et d'addiction.
Le changement climatique s'est aggravé à tel point que les jeunes générations grandissent en sachant que la Terre ne sera plus habitable dans quelques décennies. Du moins plus pour tous. À cet état de la planète, une partie de la jeunesse répond par l'engagement et la lutte : le mouvement mondial qui vise à freiner le changement climatique est en marche avec, pour credo, un avenir équitable et vivable «pour tous». Naomi Klein brosse son portrait ici et là, nous informe sans relâche sur les réchauffeurs et partage ses outils politiques - parce qu'instaurer une véritable justice climatique et sociale requiert de «tout changer».
Le revenu pour tous est-il une utopie ou une solution contre la précarité ? En sept points, sans parti pris idéologique, les auteurs poussent à une profonde réflexion sur ce concept qui pourrait tout changer.
C'est à la disparition du monde des "choses" ou des "objets" que Byung-Chul Han consacre ce nouveau livre. Les choses stabilisent la vie humaine, lui confèrent une continuité. Pôles de repos du monde, les choses sont aujourd'hui totalement recouvertes par les informations. Mais il n'est pas possible de séjourner auprès des informations... Quel rapport entretenons-nous désormais avec les choses ? Que deviennent-elles lorsque, pénétrées par les informations, elles deviennent elles-mêmes des informations et s'immatérialisent ? Han poursuit sa critique de la rationalité technique et numérique en s'interrogeant sur la signification des objets et leur effet dans notre existence. Sans doute le plus nostalgique, le plus touchant et le plus polémique des livres de Han parus en langue française.
Des printemps arabes aux attentats de Paris, Bamako et Tunis, des élections présidentielles algériennes à la crise des réfugiés, cette sélection de chroniques de Kamel Daoud publiées ces six dernières années donne à entendre une voix libre, puissante et provocante dont l'audience ne cesse de s'étendre dans le monde.
Notre modèle économique est en guerre contre la vie sur Terre. Nous ne pouvons infléchir les lois de la nature, mais nos comportements, en revanche, peuvent et doivent radicalement changer sous peine d'entraîner un cataclysme. Pour Naomi Klein, la lutte contre les changements climatiques requiert non seulement une réorientation de nos sociétés vers un modèle durable pour l'environnement, mais elle ouvre aussi la voie à une transformation sociale radicale, transformation qui pourrait nous mener à un monde meilleur, plus juste et équitable. Tant par l'urgence du sujet traité que par l'ampleur de la recherche effectuée, Naomi Klein signe ici son livre sans doute le plus important à ce jour.
Voir Tout peut changer | Naomi Klein
Et si... le pouvoir de changer le cours des choses en profondeur était entre nos mains ? Et si..., en réalité, nous avions à disposition, sans en avoir vraiment conscience, un des outils les plus puissants qui existe ? Et si..., en plus, on se mettait ensemble pour y arriver ?
Rob Hopkins nous invite dans son nouveau livre à rêver. Mais à rêver en grand, en remettant l'imagination au coeur de nos vies quotidiennes, professionnelles, sociales et familiales. Cet ouvrage est un appel à l'action pour libérer notre imagination collective, qui prend racine dans l'histoire d'individus et de communautés venant du monde entier qui ont d'ores et déjà emprunté le chemin de l'imagination et initié des changements rapides et profonds pour un meilleur futur.
Dans cet opuscule, Pierre Rabhi expose les motivations profondes qui l'ont poussé, avec ses amis, collaborateurs et collaboratrices, à lancer une campagne parallèle lors de l'échéance électorale française de 2012. Il ne s'agit en aucun cas d'entrer en politique politicienne mais de permettre à tous ceux qui, avec conscience, conviction et détermination, oeuvrent concrètement pour un changement bénéfique de la société, d'être enfin entendus. Face aux événements planétaires générateurs de détresse et de violence, il affirme que le temps des consciences éclairées, déterminées, agissantes et tranquilles est venu.
L'école d'aujourd'hui doit être le moteur d'une véritable communauté éducative, ouverte aux parents et aux acteurs locaux, ancrée dans l'environnement et le quotidien des élèves. Pour la construire, ce guide est une mine d'or qui s'offre aux enseignants en quête d'outils pour innover en classe, mais aussi aux parents désireux d'explorer de nouvelles façons de s'impliquer dans la scolarité de leurs enfants..
En nous aidant à identifier quel type de "mangeur" on est, ce livre nous emmène hors des sentiers battus du jugement sans appel et de la mauvaise conscience généralisée, et nous entraine dans un passage à l'acte personnalisé et libérateur. Où le "moins" se transforme en "plus" : plus de saveurs, de couleurs et de nutriments. Et où le "mieux" permet enfin de rendre sa noblesse à un aliment "de choix", issu du vivant : la viande.
Au cours d'une journée normale, on peut appliquer sur notre corps près d'une vingtaine de cosmétiques. La plupart d'entre eux sont réalisés à l'aide de substances reconnues comme étant des allergènes ou des perturbateurs endocriniens ou à base de dérivés de pétrole. Mais heureusement les cosmétiques bio sont triplement rassurants : ils sont gage de qualité, de protection de la santé et de respect de l'environnement. C'est donc la manière la plus simple de mettre de l'éthique dans ses cosmétiques. Le tout sans rogner sur la qualité et le plaisir !
Les "cafés de la réparation" sont une réponse simple et accessible à ce réflexe du tout jetable. Imaginé il y a huit ans par une journaliste néerlandaise, le concept de Repair Café met en relation la mamie au grille-pain en déroute et le bricoleur du lundi. Un lieu et un jour, à intervalles réguliers, sont dédiés à ces rencontres improbables mais grandement désirables.
Cet ouvrage nous invite à une transformation profonde et salutaire de notre rapport aux objets de consommation - et à l'autre. Dans ces lieux, face à l'obsolescence programmée, c'est la vie qui est gagnante.
Mêlant témoignage personnel, méditations, poèmes et cris, la poétesse libanaise, secrétaire générale du Booker Prize arabe et responsable des pages culturelles du quotidien An-Nahar et du magazine érotique JASAD, nous offre une belle illustration du nouveau féminisme arabe. "Tuer Schéhérazade", c'est à la fois vivre et penser en femme libre, en femme arabe et libre, comme il en existe tant et qu'on s'interdit de voir et d'entendre.
Derrière une image immatérielle, la révolution majeure qu'est le numérique a un impact considérable tant sur l'environnement qu'au niveau social. Aucun secteur d'activité n'a eu une incidence si systématiquement négative sur la planète tout au long de son existence, alors qu'il se présente drapé dans des habits de lumière. Pourtant le numérique en soi n'est ni bon ni mauvais. Il doit trouver sa place comme simple auxiliaire permettant aux citoyens de mieux vivre.
Pour l'auteur, repenser nos usages est une nécessité démocratique, environnementale, sociale, sociétale autant dans notre relation à l'autre qu'à soi.
Une idéologie toxique gouverne le monde, celle de la compétition et de l'individualisme. Pour combattre cette vision du monde néfaste, incarnée par le système économique et politique néolibéral, il est urgent de la remplacer par un nouveau récit qui engage les gens à s'inscrire dans une action politique et éclaire le chemin vers une société meilleure. George Monbiot nous montre comment nous pouvons nous appuyer sur les qualités propres à notre espèce pour imaginer et mettre en place de nouvelles politiques, qu'il qualifie de politiques de l'appartenance et faire de nous les héros d'un monde plus juste.
Le triomphe du néolibéralisme a de nombreuses causes. Mais l'une d'entre elles est aussi essentielle que mal perçue et mal comprise : la puissance des idées lorsqu'elles sont soutenues par des personnes et des moyens tels qu'elles s'emparent des masses. La puissance des idées néolibérales a subordonné la planète. Elle est la raison d'être de ce manifeste. C'est elle qui a ouvert la voie à ce capitalisme d'un nouveau type, un capitalisme à l'état pur, libéré de toutes les contraintes morales ou politiques qui l'entravaient encore il y a quelques décennies. Et c'est à cette idéologie que le Second manifeste convivialiste répond.
Après dix ans de fouilles intenses dans les archives - en ex-URSS, en Europe et aux Etats-Unis -, d'entretiens et d'enquêtes de terrain - en Russie, en Ukraine et en Biélorussie, et ce jusque dans la zone d'exclusion -, l'historienne américaine Kate Brown nous révèle l'ampleur non seulement de la catastrophe, mais aussi des actions entreprises pour dissimuler la vérité et convaincre la communauté internationale et l'opinion publique de l'innocuité des retombées radioactives. Ses découvertes mettent en lumière les conséquences irréversibles de la radioactivité anthropique sur le vivant, et nous confrontent, jusqu'à la sidération, à ce que nous ont légué des décennies d'accidents et d'essais nucléaires en tout genre. Premier grand travail scientifique sur Tchernobyl. Un ouvrage sans équivalent.
Au début des années 2000, Roland Feuillas quitte une carrière de chef d'entreprise pour se tourner vers le pain. Mais pas n'importe quel pain : un pain issu des variétés anciennes et qui en restitue la puissance nutritionnelle. Pour ce faire, il a travaillé à maîtriser toutes les séquences du cycle de la transformation du grain au pain, en ingénieur qu'il est de formation, en artisan dans la famille desquels il s'est inscrit, en artiste des longues fermentations et des cuissons au feu de bois, en paysan qu'il rêve de devenir.
Corentin Le Martelot nous offre dans cet ouvrage un outil surpuissant pour passer à l'action : des informations incisives pour une prise de conscience de nos paradoxes, une méthode éprouvée pour un état des lieux adaptable à tous les environnements de travail et la découverte de tant de voies possibles, autrement plus enchanteresses, pour soi-même et pour tous, que les bouchons et pics de pollution.
Dans la solitude et l'enfermement, Slavoj Zizek observe ce qui est à l'oeuvre à l'échelle du monde. La pandémie a mis à nu ce que nous parvenons d'ordinaire à accepter ou à dissimuler : la barbarie à visage humain dans ses multiples formes. Il traque les virus idéologiques qui ont favorisé l'apparition et la dissémination du Covid-19, mais aussi ceux que la pandémie active ou réactive, les virus des fake news, des théories du complot, du racisme qui explose, etc. Il forme le voeu d'un autre type d'infection, propice à l'invention d'une société alternative. Une société qui ne pourra s'actualiser que dans la solidarité et la coopération. En un mot, un virus bénéfique qui nous contraindrait à des décisions éminemment politiques, radicalement neuves.
Quels sont les ressorts intimes de l'enrôlement de milliers de jeunes dans le jihâd ? Qu'est-ce qui déclenche la décision de s'engager dans un tel combat ? Depuis ses débuts, le phénomène mondial de la radicalisation islamiste et ses débouchés dans le terrorisme ne cessent de déconcerter par le nombre de ses partisans et surtout par la complexité de leurs mobiles. Cet essai montre l'insuffisance de la notion de "passage à l'acte", souvent invoqué, et propose une nouvelle théorie - le saut épique - comme ressort fondamental de l'engagement. Élan à la fois psychique, spirituel et politique qui peut conduire à l'action destructrice ou émancipatrice, individuelle ou collective.
Ramïn Farhangi a créé une école où les enfants font ce qu'ils veulent. Risible folie, dangereuse rébellion ou révolution copernicienne ?
L'enfant dispose déjà en lui de tous les outils nécessaires à l'épanouissement naturel de son potentiel, à condition qu'on lui permette de vivre sa propre expérience, unique et imprévisible, au contact du monde réel. Partout dans le monde, ces écoles dites Sudbury offrent une bouffée d'optimisme et inspirent une réinvention radicale de l'école de la République.