La paix civile est fondée sur la concorde, c'est-à-dire sur la communion des coeurs autour des mêmes valeurs et des moeurs qui s'ensuivent, inscrites d'ordinaire dans la longue durée, dans une commune culture. L'ordre public est l'ensemble des institutions, des moyens et des droits dont dispose la puissance publique pour garantir et maintenir le respect d'un ordre pacifique, contre les éventuelles infractions dont se rendraient coupables ceux qui pourraient être mauvais ou méchants. C'est un préjugé absurde de prétendre qu'ordre et liberté sont contradictoires. Un ordre public authentique, est un ordre justifiable, compréhensible et compris, puisqu'il doit être établi et reconnu par des hommes capables de raison et de liberté. Charles Péguy disait fort bien : L'ordre, et l'ordre seul, fait la liberté. Le désordre fait la servitude. Seul est légitime l'ordre de la liberté.
Les relations entre la Tchétchénie et la Russie ont toujours été très conflictuelles. C'est pourquoi cet ouvrage propose une radioscopie actuelle de la Tchétchénie dans ses aspects historiques, géographiques, économiques, religieux, militaires et politiques pour tenter de mieux comprendre pourquoi ce pays se trouve aujourd'hui, en pleine actualité, être devenu un des enjeux majeurs de la compétition présidentielle russe. Retraçant l'histoire de la lutte pour l'indépendance politique contemporaine et géopolitique nord-caucasienne, ce Que sais-je ? a été écrit à partir de témoignages tchétchènes et russes.
À la question de savoir ce qu'est la raison d'État, il y a toujours une réponse. Depuis longtemps en effet, nous dessinons par ces mots la figure d'un pouvoir sans entrave. Dire que l'État possède cette capacité de briser la norme et d'ignorer les lois, comme on s'affranchit d'obstacles exaspérants, c'est reconnaître la fragilité de règles et de mécanismes qui prétendent pourtant nous faire accepter l'autorité, en garantissant des limites à son action. Il y a là l'aveu d'une inquiétude. Le scandale qui recouvre la raison d'État, trahit notre position de sujets et notre scepticisme à l'égard des rouages du droit constitutionnel. Pourtant, il apparaît vers la fin du XVIe siècle une autre définition de la raison d'État, à laquelle se rattache l'ensemble des contributions de cet ouvrage. On s'aperçoit alors que la problématique de la raison d'État peut aussi bien se déplacer, pour éviter de se laisser enfermer dans des conflits de légitimité. On se persuade que rien ne présidera plus efficacement aux destinées d'un État, que la connaissance de ses qualités spécifiques (peuple, géographie, ressources, etc.) et de la manière d'en perfectionner l'usage. Prenant appui sur de nouveaux savoirs, une telle raison d'État introduit une autre conception du pouvoir politique. Au-delà de son rôle de simple dispensateur d'une autorité protectrice, le pouvoir d'État s'entend désormais comme l'administration d'un peuple et de ses ressources sur un territoire délimité. La nouvelle forme de l'action politique devient le gouvernement.
Les changements concomitants de la gauche et de la Ve République permettent de découper la chronologie en trois logiques : les refus contradictoires, l'acceptation progressive, l'utilisation actuelle.
Les secrets de fabrication de l'interview (comment établir une relation de confiance, formuler les bonnes questions, éviter les erreurs grossières) à partir des témoignages de chercheurs et journalistes ayant réalisé des enquêtes dans les sphères de la politique extérieure et intérieure, de l'économie et de la culture.
La société à vivre n'exige, en définitive, qu'une révolution douce. Elle ne nécessite pas d'arrêter à grand fracas le train de l'Histoire, seulement de l'aiguiller vers un avenir plus chaleureux, aisément entrevu dès que l'on ne fait plus l'impasse sur la spiritualité humaine. Habitué à la violence héroïque des révolutions passées, le lecteur aura peut-être quelque difficulté à croire en celle-ci, qui ne réclame pas de chambardement matériel. C'est qu'il aura omis d'ajouter, dans son bilan des forces, l'énergie spirituelle mobilisée. Car la révolution personnaliste, qui doit nous mener à la société à vivre, a, certes, un coût économique et politique dérisoire, elle demande en revanche de chacun d'entre nous un certain état d'esprit. Normal, n'est-ce pas ? pour une approche spiritualiste.
Longtemps, le progrès nous est apparu comme une évidence, et il fallait être décidément réactionnaire pour en douter. Mais, depuis au moins trois décennies, les choses ont changé et l'on se montre moins optimiste. Le siècle qui commence impose, dit-on, que nous gérions et capitalisions les connaissances, que nous managions et stabilisions les acquis, et que nous conservions les repères des traditions. Notre viatique est désormais dans le passé ou le présent, et nous nous interdisons la fuite en avant. Certes, on scande encore le mot d'ordre d'innovation permanente et on mise volontiers sur l'inédit, mais pour aussitôt soutenir qu'il convient avant tout de maîtriser la maîtrise que nous permettent les sciences et les techniques. Les textes qui composent cet ouvrage examinent les différentes facettes que présente la remise en cause des idéaux de progrès et les perspectives, néanmoins ouvertes, pour le XXIe siècle. Ils s'adressent à tous ceux qui refusent de céder à l'euphorie comme au catastrophisme. Produits de la réflexion, ils prétendent aussi éclairer l'action des décideurs d'aujourd'hui.
Cette thèse est une étude épistémologique des fondements de la théorie de la décision sous sa forme contemporaine. Le statut des désirs et des croyances dans les mathématiques de la décision est examiné, ainsi que le rôle des modèles de décision dans l'explication de l'action. Cette enquête conduit à penser que la théorie des choix individuels offre une conception plausible de la cohérence dans les choix, mais que la théorie des choix collectifs laisse de côté certains aspects essentiels de la rationalité dans la vie publique. L'ouvrage offre des perspectives susceptibles de renouveler la théorie politique. Ses enjeux concernent la philosophie, les sciences politiques, les sciences économiques, et plus généralement la méthodologie des sciences de l'homme.
Qu'entend-on par science politique ? D'abord une connaissance, un savoir. Chacun sait aussi que l'action politique est l'objet d'un savoir ancien, étranger à la science mais non à la raison, et dont la vitalité se manifeste dans l'histoire des sociétés humaines. Par-delà les querelles de chapelles et les modes éphémères, le savoir politique est fait de l'alliance de ces deux démarches. La critique du savoir politique suppose donc une épistémologie informée, et elle requiert la compréhension que l'action politique appartient à la temporalité de l'humanité et à la conscience individuelle. Le livre de François Borella propose une philosophie inédite de la science politique.
Il y a deux ou trois ans, les pays de l'Europe centrale et orientale étaient en pleine mutation. Or, si l'on examine les problèmes fondamentaux des sociétés polonaise, hongroise, tchèque ou russe, - qu'il s'agisse de la propriété privée ou du passage de l'économie planifiée à l'économie de marché, pour ne mentionner que ceux-ci - on aperçoit qu'ils sont restés jusqu'à aujourd'hui pratiquement sans solution. Tout se passe en effet comme si la période de transition qui était alors en cours n'était toujours pas achevée. Les études réunies dans ce volume pourraient ne présenter qu'un seul intérêt historique. En les lisant, le lecteur se convaincra aisément que les problèmes soulevés restent - et vont rester pendant longtemps - au coeur de l'actualité.
L'art contemporain est une énigme pour beaucoup. La question se pose, non seulement de son sens, mais de son existence. L'art n'est-il pas devenu affaire de médias, voire de marché ? N'a-t-il pas perdu sa qualité d'art au profit de conceptualisations de plus en plus subtiles ? De plus en plus sollicité par les pouvoirs publics, ne risque-t-il pas de perdre son autonomie ? Partant de l'art, l'auteur analyse ici l'hybridation de ces paramètres : le social, le politique, le juridique. L'art contemporain ne serait-il pas, à la croisée des chemins, la médiation nécessaire entre ces domaines, jouant ainsi son propre rôle, à la fois critique et régulateur ? Passant en revue les mouvements artistiques actuels, Jean-Jacques Gleizal dresse avec dextérité le tableau de leurs traits distinctifs : tous, chacun à leur manière, manifestent le lien entre la subjectivité et la sphère publique où ils s'inscrivent : L'art met en relation et est mis en relation. Voilà qui propose les bases d'une connaissance politologique de l'art.
Décrit les étapes de la constitution récente des communautés musulmanes en France, largement issues de l'immigration et souligne la diversité des populations musulmanes, la division des communautés, les tentatives de tutelles étrangères ou l'absence d'organisation représentative qui empêchent la solution des problèmes concrets freinant par là même l'intégration des musulmans.
Pourquoi, à la différence de pays voisins, l'écologisme ne progresse-il pas en France en tant que force politique ?
Nos démocraties contemporaines sont fondées sur des constellations de valeurs morales et politiques, volontiers rassemblées sous l'invocation des droits de l'homme et du citoyen. Elles relèvent de la culture judéo-chrétienne de notre Occident. Ces valeurs ne sont pas des savoirs démontrables comportant des vérités. Ce sont des croyances suscitant des interprétations variables. Car elles sont l'oeuvre de la liberté des hommes, de son pouvoir créateur, un pouvoir humain imparfait. Leurs oeuvres, qu'il s'agisse de moeurs ou d'institutions politiques, portent la marque indélébile de cette imperfection inhérente à la nature humaine. Il n'y a pas de régime parfait. Il n'y a pas d'État parfait. Notre expérience vécue de l'histoire des nations contemporaines nous en convainc à l'évidence. Le présent travail s'efforce de mener de façon raisonnable une critique de ces valeurs fondamentales, des principes classiques, des structures culturelles, sociales, politiques, des procédures mises en pratique dans nos démocraties. Cette critique se veut constructive, afin que puissent prospérer des démocraties meilleures et plus authentiques, animées par des citoyens mieux capables d'exercer leurs fonctions et gouvernées par des élites politiques élues à meilleur escient, dans le respect des libertés essentielles à une existence vraiment humaine. La première de ces libertés, la condition de toutes les autres, c'est la liberté d'expression qui implique un devoir de liberté réciproque. Ce livre voudrait en être un témoignage.
Pour réussir en politique, faut-il faire partie de ceux qui sont les plus apparents ? L'élection n'est plus la seule source de la légitimité des hommes politiques au pouvoir. Ceux qui possèdent l'aptitude à communiquer, la maîtrise des moyens audiovisuels, bénéficient d'une autorité sans égale : Le pouvoir appartient aux plus apparents. Mais les règles du jeu cathodique échappent à toute norme. Ce livre permet de mieux comprendre pourquoi les discours politiques se vident de leur sens, pourquoi les hommes politiques se battent pour être en tête des sondages, pourquoi le pouvoir politique cherche à s'imposer à la télévision. Il plaide pour une remise en cause de la vie politique et propose des solutions concrètes comme une modification des fonctions du Parlement.
François Mitterrand a été un témoin - et un acteur privilégié - d'une des périodes les plus passionnantes que l'Europe ait vécues depuis 1945, marquée par l'effondrement du communisme, la réunification de l'Allemagne, la guerre du Golfe et la guerre en ex-Yougoslavie, la montée des nationalismes en Europe. Ce président, rompu aux affaires internationales, laisse pourtant une image controversée, celle d'un dirigeant qui aurait « raté » la sortie de la guerre froide, et n'aurait pas su prévoir l'évolution du monde. Ses détracteurs lui reprochent d'avoir cru, à tort, que la réunification de l'Allemagne pouvait être retardée, d'avoir manqué d'audace dans la gestion de la crise yougoslave, et commis une grave erreur d'appréciation lors du coup d'État avorté à Moscou, en août 1991. Hors d'Europe, en Afrique, en Asie, au Proche-Orient, on peut légitimement se demander si François Mitterrand a eu une politique étrangère digne de ce nom.
Mais, était-il absurde de tenter de retarder la réunification de l'Allemagne ? En ex-Yougoslavie, la France pouvait-elle s'engager davantage, alors que les États-Unis refusaient une présence militaire significative au sol ? François Mitterrand n'a-t-il pas, finalement, réussi à sauvegarder l'axe principal de sa politique étrangère : la construction européenne ?
Ce livre tente de répondre à ces questions, sans parti pris, ni esprit polémique. Il confronte, sans doute pour la première fois, les témoignages d'acteurs concernés (ministres, conseillers à l'Élysée, diplomates, officiers généraux), aux points de vue de chercheurs et de journalistes spécialisés. Il aborde, chemin faisant, les problèmes de la souveraineté nationale, du processus de décision, ou encore du rôle joué par l'opinion publique.
Sur ce personnage complexe et secret que fut François Mitterrand, le lecteur ne trouvera pas - dans ce livre - de « conclusion définitive », ni d'illusoire « dernier mot », mais un ensemble d'analyses tantôt convergentes, tantôt contradictoires, qui lui permettront de se forger son point de vue.
La faim gagne du terrain, au Nord comme au Sud. Conséquence de la pauvreté et des inégalités croissantes dans la répartition de la nourriture, mais aussi arme de guerre employée pour décimer les populations indésirables ou capter l'aide internationale, elle est un affront jeté à la face d'une humanité de plus en plus riche. La faire disparaître serait possible, pourtant : chaque fois que des actions efficaces sont menées, la faim recule rapidement et durablement. Comprendre la faim pour agir utilement contre elle, tel est le sens de ce livre.
Carrefour culturel et religieux, la Yougoslavie vit, de manière dramatique, l'effondrement de l'Empire soviétique. Les nationalismes explosent avec violence, dans un monde désormais privé de son carcan idéologique, où les vieux antagonismes se réveillent cependant que d'autres apparaissent. Pour la première fois depuis 1945, on se bat dans cette Europe que le Saint-Siège a contribué à construire. Certains parlent même de génocide. Le recours à la force est-il légitime ? La notion de guerre juste est-elle encore valable ? Quelles sont les implications du devoir d'assistance humanitaire à des populations agressées, parfois dans leur propre État ? Du Vatican, le gouvernement de l'Église catholique s'est beaucoup engagé dans la crise. Quel pouvait être son rôle et ses moyens d'action ? Quelles ont été ses directives, ses relations avec le monde orthodoxe ? A-t-il pesé sur l'évolution politique et l'éclatement de la Yougoslavie, comme certains ont pu le lui reprocher ? Rien n'est simple dans les Balkans. À ces questions complexes, l'auteur apporte, dans un ouvrage documenté et s'efforçant à la rigueur, des éléments de réponse.
Pays en partie francophone, la Belgique a déjà partagé la destinée de la France. Pourtant, elle y est moins bien connue qu'aux États-Unis et en Angleterre. Le contraste entre l'abondance de la littérature scientifique anglo-saxonne, et la rareté des travaux publiés sur ce sujet par des chercheurs français est tout à fait frappant. Le présent ouvrage comble donc une lacune, autant qu'il ambitionne de saisir le divorce belge dans toute sa complexité. La Belgique est, généralement, connue à l'étranger par les dysfonctionnements de son système politique et l'âpreté des conflits communautaires. Pourtant, l'adaptation progressive au changement d'une constitution de l'époque de Louis-Philippe, montre que l'absence de parti majoritaire et d'alternance, n'implique pas l'impuissance, et que les conflits communautaires ne conduisent pas, nécessairement, à l'implosion de l'État. La Belgique représente, tout au contraire, un exemple de démocratie de concordance.
Aujourd'hui, chacun ou presque se reconnaît peu ou prou républicain... Et pourtant, le thème de la défense de la République, de ses principes et de ses valeurs, occupe plus que jamais une place centrale dans le débat politique national. Curieuse époque, où ce qui paraît faire l'objet d'un consensus inaltérable suscite, dans le même temps, des clivages et des conflits parfois inexpiables... C'est probablement qu'il y a confusion dans les termes du débat et que l'étendue du consensus est proportionnelle à l'ampleur des malentendus. Le présent ouvrage se propose d'aborder la République par son versant social, c'est-à-dire par ce qui, à côté de ses qualifications d'indivisible, de laïque et de démocratique, la caractérise dans la définition qu'en donnent les textes constitutionnels. Procéder de la sorte, c'est aller au coeur même du projet républicain, là où se situe sa profonde originalité. Pour être en mesure de préserver la République sociale dans cette période ambiguë où, bien que célébrée, elle se trouve néanmoins fortement remise en cause dans ses modalités voire dans son principe, il convient donc, au préalable, de comprendre l'ensemble des valeurs, règles d'action et institutions qu'elle nous a léguées. Revisiter les principaux fondements de la République sociale, redécouvrir la raison d'être des organes et des politiques instaurés pour la réaliser, éclairer la portée des controverses suscitées actuellement par son mode d'organisation et de fonctionnement, tels sont quelques-uns des axes privilégiés de réflexion qui ont guidé ce travail. Puisse celui-ci apporter ainsi une utile contribution à l'étude de la question démocratique en France.
Analogue à celui où nous entraîne Alice, l'univers politique est un monde magique. Les croyances y politisent les faits et les actes pour les insérer dans une cosmogonie enchantée d'où émerge la figure ambiguë du pouvoir, monstre sacré né de l'accouplement de la nécessité et des fantasmes de la peur. Il est au centre de la fonction politique qui, comme toutes les fonctions vitales pour la société, s'adosse à une mythologie et à un rituel dont la rationalité est exclue. Ce sont les passions qui sont les animatrices du système et, à ce titre, elles ne sont pas justiciables de la morale courante. Cette affabulation ne nous trompe pas et, cependant, nous en sommes tous complices parce qu'elle est le support d'un conte qui fut toujours le refuge des espérances humaines.
Depuis le retour du Général de Gaulle au pouvoir, et l'avènement de la Ve République, le cabinet du chef de l'État joue un rôle croissant dans la vie politique française. L'opinion se passionne pour les « éminences grises », pourtant l'histoire et la science politique commencent à peine à s'interroger sur le rôle de ces conseillers du prince.
Qui sont donc ces hommes qui, de Ch. de Gaulle à V. Giscard d'Estaing, peuplent l'Élysée ? Comment sont-ils choisis ? Quelle part prennent-ils à l'élaboration des décisions présidentielles ? Forment-ils ce rouage, aux pouvoirs exorbitants tant de fois dénoncés ? Leur rôle est-il comparable à celui des conseillers de la Maison-Blanche ? N'assiste-t-on pas à un transfert du pouvoir, aux mains d'hommes échappant au contrôle du Parlement et de l'opinion ?
C'est à ces questions, que Samy Cohen a consacré plusieurs années de recherches au cours desquelles il a interrogé une soixantaine de collaborateurs de de Gaulle, Pompidou et Giscard d'Estaing, recueillant des témoignages étonnants, et analysant sur le vif le fonctionnement quotidien de l'Élysée. Ce livre apporte des réponses précises sur le rôle des « hommes du Président », leur influence et les obstacles auxquels ils sont confrontés. Chemin faisant, l'auteur détruit nombre d'idées reçues, qui attribuent à ces hommes tous les pouvoirs bénéfiques ou maléfiques. Dépourvu de complaisance, cet ouvrage introduit un peu de clarté, dans un domaine où le mythe se confond trop souvent avec la réalité.