"Machiavel a largement défini la politique comme un art souverain du mensonge. Elle doit pourtant être autre chose : la capacité d'une société à s'emparer de son destin, à inventer un ordre juste et se placer sous l'impératif du bien commun."
Pour Alain Badiou, la politique n'est pas affaire de cynisme, ni même de pragmatisme. Loin de se résumer à la gestion des affaires publiques, elle est une quête collective de justice et de vérité.
Rappelant les grands principes du communisme, le philosophe pose son regard acéré sur notre époque dans cet essai vif et engagé, nourri de références à l'actualité autant que de retours sur l'histoire des révolutions.
« Que peut bien signifier aujourd'hui le vieux clivage droite-gauche tel qu'il fonctionne depuis l'affaire Dreyfus ? Il me semble que c'est avant tout le refus de remettre cette question en chantier - et de tirer ainsi les leçons de l'histoire de notre temps - qui explique en grande partie l'impasse dramatique dans laquelle se trouvent à présent tous ceux qui se reconnaissent encore dans le projet d'une société à la fois libre, égalitaire et conviviale. Dans la mesure, en effet, où la possibilité de rassembler le peuple autour d'un programme de sortie progressive du capitalisme dépend, par définition, de l'existence préalable d'un nouveau langage commun - susceptible, à ce titre, d'être compris et accepté par tous les "gens ordinaires" -, cette question revêt forcément une importance décisive. Je vais donc essayer d'expliquer pour quelles raisons j'en suis venu à estimer que le nom de gauche - autrefois si glorieux - ne me paraît plus vraiment en mesure, aujourd'hui, de jouer ce rôle fédérateur ni, par conséquent, de traduire efficacement l'indignation et la colère grandissantes des classes populaires devant le nouveau monde crépusculaire que les élites libérales ont décidé de mettre en place. »
1958. André Malraux, ministre du général de Gaulle, incite les Guyanais à voter oui au référendum sur la nouvelle Constitution et à confirmer l'ancrage des dernières colonies dans la France. Ce jour-là, la petite Christiane découvre la politique et la révolte d'un peuple. Plus tard, elle créera son parti politique, Walwari (l'Éventail), et sera élue députée de Guyane après une campagne particulièrement éprouvante sur fond de coups bas et de dénigrement. C'est désormais dans le feu de l'adversité qu'elle ouvrira sa route.
Christiane Taubira raconte dans ce livre, avec une langue riche et inventive, ses premiers pas à l'Assemblée nationale, ses discussions mouvementées avec Bernard Tapie, ses mots avec Henri Emmanuelli, sa rencontre avec François Mitterrand. Elle nous fait ainsi revivre la campagne présidentielle de 2002, ses désagréments, les reproches de l'entourage de Lionel Jospin l'accusant de l'échec du Parti socialiste.
Analysant l'insurrection des banlieues de 2005, elle touche à un point névralgique, le rapport à l'autre. De la Guyane aux palais de la République, c'est dans un incessant va-et-vient qu'elle apprend à concilier les petits services à rendre et les grandes causes à étreindre.
Et l'on mesure le coût de son implication dans la politique : le peu de temps consacré à ses enfants, un divorce, les douleurs physiques. Sentiment du temps qui passe, conscience de l'oeuvre accomplie, lucidité sur l'immensité du reste...
Dans un réjouissant parler-vrai, Christiane Taubira nous invite aussi à partager ses plus belles rencontres - Toni Morrison, Édouard Glissant, Aimé Césaire, Nelson Mandela -, sans jamais oublier l'un de ses plus grands combats, mené avec succès : la reconnaissance de la traite négrière et de l'esclavage comme crime contre l'humanité.
Fragilisation de l'école, montée de l'individualisme, expérience toujours plus problématique de la parentalité : jamais les modèles d'après lesquels les adultes exercent leurs responsabilités à l'égard des enfants ne sont apparus aussi énigmatiques.
Ni la posture réactive - il faut réarmer les formes anciennes de l'autorité - ni le discours progressiste - on ne doit à aucun prix brader les libertés acquises - ne s'attaquent frontalement à la question décisive : les formes de pouvoir qui, dans les sociétés traditionnelles, ont fonctionné sur le mode de l'autorité (éducative, mais aussi politique, judiciaire, médicale) sont-elles encore compatibles avec la logique de la démocratie ?
Si l'exercice de l'autorité consiste à conférer au pouvoir une dimension mystérieuse qui le rende indiscutable, la crise de l'autorité n'est-elle pas inhérente aux sociétés qui considèrent qu'aucun pouvoir n'est légitime s'il n'a obtenu l'adhésion de ceux sur qui il s'exerce ? Curieusement, nos sociétés n'ont pas encore tiré toutes les conclusions de la conviction qui constitue leur pari le plus audacieux.
Entre l'appel réitéré à réactiver purement et simplement l'autorité et l'affirmation illimitée des formes les plus spontanées de la liberté, cet essai tente d'ouvrir une voie originale : les interrogations qui traversent aujourd'hui la famille, l'école et plus généralement tous les lieux de pouvoir n'appellent-elles pas surtout à repenser les pouvoirs, voire à les consolider sur des bases renouvelées ?
Initialement publié en 2000, cet ouvrage défendait l'idée que la nation était une figure centrale de la modernité. Après l'éclatement de l'Union soviétique et de la Yougoslavie dans les années 1990, la décennie écoulée a confirmé cette hypothèse avec la montée des courants indépendantistes en Europe (Écosse, Flandre...) et la persistance dans le reste du monde de revendications nationalistes (Kurdistan, Tibet...). Vingt-cinq nouveaux États ont vu le jour au cours des vingt dernières années, signe éloquent de la vitalité du principe d'autodétermination. Une double perspective guide la réflexion d'Alain Dieckhoff : comprendre les ressorts cachés (sociaux, culturels) des dynamiques identitaires, du Kosovo à la Catalogne, de la Flandre à la Corse ; s'interroger sur la manière dont les sociétés peuvent répondre au défi du pluralisme national. Car aujourd'hui ni le libéralisme, ni le républicanisme, ni le multiculturalisme ne sont à la hauteur des enjeux. Seule la construction d'États démocratiques multinationaux serait à même de prévenir l'exacerbation des tentations sécessionnistes.
En couverture : Illustration originale d'après une photo © Jorg Greuel / Getty Images
Malheur provisoire ou mutation durable ? La dégradation de l'État à laquelle nous assistons est-elle définitive ou réversible ? Les confidences de hauts fonctionnaires ont nourri ce livre à la fois angoissé et combatif.
Jean-Noël Jeanneney par Carole Bellaïche © Flammarion
« La prison doit changer, la prison va changer », avait affirmé Nicolas Sarkozy en 2007 en réaction à l'indignation citoyenne et médiatique déclenchée par l'état désastreux des prisons en France. Ces propos prometteurs ont été suivis par la création d'un Contrôleur général des prisons et le vote d'une loi pénitentiaire en 2009. Pourtant, force est de constater que les conditions de détention restent toujours aussi archaïques. Comment a-t-on pu laisser s'installer une telle inertie ? Pourquoi cet immobilisme ?
Ce sont les questions que se posent Véronique Vasseur, ancien médecin-chef de la prison de la Santé, et Gabriel Mouesca, qui a passé dix-sept ans dans les geôles de la République. Ils reviennent, dans un dialogue vif et étayé, sur le refus de transparence d'une administration pénitentiaire toute-puissante et l'ambiguïté de l'ensemble de la classe politique face à un enjeu sociétal majeur.
De 2000 à 2010, leur conversation-vérité retrace les étapes de ce renoncement consternant. Ce regard croisé et concret - ils racontent la vie au quotidien, le mitard, l'hygiène, la promiscuité, les suicides... - rappelle la nécessité de construire une politique pénale enfin digne du pays qui se prétend patrie des Droits de l'homme.
Carla :
J'admets, j'étais grisée. Il bouge tout le temps, toujours plus vite, toujours plus loin. Il me surprend parfois, moi qui ai tout vu. Mais ce que je n'ai pas vu, c'est qu'Euro Disney c'était une sacrée provoc'.
Nicolas :
Rachida n'a pas de surmoi, pas de remords, pas de limites. C'est la poupée sanglante. Elle a ses dents, elle n'est que morsure. Franchement, je me demande pourquoi il y a tant de monstres autour de moi.
Carla :
Les aboyeurs des bonnes manières voudraient m'enfermer dans le rôle étriqué de Première Dadame. Il faudrait que je m'empâte, que je me ride, que je me courbe, que je m'entrave. Patience, les gars, ça viendra !
Nicolas :
Le jour où j'arrêterai de courir, les Français comprendront tout de suite que le hamster pourrit dans sa cage. Je ferai peut-être président, mais président mort.
Carla et Nicolas Sarkozy commentent, l'un pour l'autre, leur album de famille. Tout est vrai dans cette chronique, y compris les vantardises, les vacheries et les divagations.
« La politique traverse de mauvais jours. Elle déçoit quand elle n'écoeure pas. Son monde, qui devrait être le nôtre, apparaît clos sur lui-même, perché dans le ciel technocratique ou dogmatique.
Ce livre part de mon quotidien qui, comme le vôtre, est politique. C'est celui d'une femme de 41 ans, mère de jeunes enfants, élue à Sevran et éditorialiste. Il rend compte de mes convictions, mais aussi de mes doutes. Il porte une vision politique, mais par fragments, puisés dans l'expérience de tous les jours, nourris de rencontres, de lectures, de situations banales ou inattendues.
Notre période est complexe, troublée. La tentation du repli, du retour aux normes anciennes se développe. Mais le désir d'un monde meilleur, porteur de progrès humains, se manifeste aussi, au travers de résistances sociales et écologiques, locales ou globales, ou encore au cinéma, dans la littérature. Notre tâche est de fédérer ces énergies.
Si nous voulons ouvrir une voie émancipatrice face aux injustices, au mal-vivre, aux monstres qui rôdent, nous avons raison d'espérer. »
Ce recueil de cent cinquante textes, illustrant Les gauches françaises de Jacques Julliard, réunit des « incontournables » : la déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, le programme de Belleville de Gambetta de 1869, l'expérience de la condition ouvrière décrite par Simone Weil, le discours de Robert Badinter sur l'abolition de la peine de mort de 1981. Mais aussi, au fil de l'Histoire, la chanson des Canuts, les Mémoires de Charlotte Robespierre, l'expérience du TNP de Jean Vilar, le Manifeste des 121 pendant la guerre d'Algérie... Il commence symboliquement en 1762, avec la publication du Contrat social de Rousseau, et se termine avec un fragment du discours de François Hollande au Bourget (22 janvier 2012). C'est ici la chronique à plusieurs voix d'une gauche immuable et changeante, traversée par la zizanie, parfois la guerre civile, et accompagnée d'une incoercible aspiration à l'unité.
En couverture : © Sylvain Grandadam / Getty Images.
Le plus souvent, le peuple ne fait pas ce qu'on lui dit : il vote mal - il ne maîtrise pas les dossiers, il vote avec ses tripes.
On dit qu'il est préférable de s'en remettre au consensus des experts, au risque d'éteindre la passion de la politique.
Faut-il alors réserver le vote à ceux qui savent ?
Une politique sans narcissisme n'existe pas.
Une politique du narcissisme est une ruine matérielle et morale.
« A priori, je ne devais pas tant aller, venir et revenir filmer les Le Pen, père et fille. Surtout, il n'était pas prévu que j'y prenne, au-delà d'un intérêt journalistique et politique évident, un certain plaisir, que seuls des psys, réunis en congrès, pourraient analyser.
Aujourd'hui, j'ai besoin d'écrire, pour me souvenir de nos vingt-cinq ans de relative proximité. Écrire pour mieux comprendre. Pour aller à la rencontre d'une certaine France qui se reconnaît, souvent, dans les propos de Jean-Marie et Marine Le Pen. »
On pourrait parler d'une exploration au long cours, d'un voyage à travers le continent de la Lepénie : Serge Moati dialogue avec Jean-Marie Le Pen, avec son entourage, avec le choeur de ses détracteurs. Mais surtout avec lui-même. C'est unique et brillantissime.
Photos : © Image et Compagnie; © INA; © Intercontinentale AFP; © Gérard Rancinan / Corbis; © Rue des Archives / AGIP; © John Van Hasselt / Corbis; © Alain Nogues / Corbis; © Ulrich Lebeuf / M.Y.O.P pour France3
© Flammarion, 2014.
Le 21 avril 2002, un "monstre" est sorti des urnes. Sifflée, La Marseillaise tourne depuis en boucle pour conjurer ce démon. Mais la Bête a montré toutes ses dents ; il faut, pour mieux l'abattre, la nommer.
Sinistrose... C'est la face hideuse de la politique, le désabusement incarné, le cauchemar d'une gauche en miettes. Qu'a-t-elle fait des vertus de la République ? A-t-elle, comme partout en Europe, failli à tous ses devoirs, de reniements en trahisons ?
Dans une prôse lucide et brûlante, Vincent Cespedes ne se contente pas de l'accabler. Il expose au contraire les conditions de la renaissance de l'action et de l'invention politiques. Il s'agit d'en finir avec les peurs collectives et l'irresponsabilité.
Partis, médias et citoyens doivent reconquérir des principes qu'ils n'ont cessé de défigurer.
© Flammarion, 2002.
« La gauche, avec François Hollande, est aux responsabilités depuis mai 2012. Elle n'est pas revenue au pouvoir par accident ou par intérim. Après dix ans de gouvernement de droite et cinq ans de sarkozysme, la défaite était interdite, l'alternance nécessaire. Les Français nous ont donné cinq ans pour changer le pays.
Mais la France est aujourd'hui entre l'espoir et le doute. Minée par cinq ans de crise, elle est marquée par un chômage insupportable, une croissance trop faible, des déficits trop importants.
Pourtant, notre politique économique - sérieux budgétaire, Europe, compétitivité, justice sociale - commence à porter ses fruits. La reprise est amorcée. J'en ai la conviction : la France va s'en sortir, la gauche réussir. L'ambition de cet ouvrage est de le démontrer.
J'y fais le récit de mes seize mois à Bercy, à la tête du ministère des Finances, et des combats que j'y ai menés. Combat contre la crise. Combat pour réorienter l'Europe vers la croissance. Combat personnel, dans l'affaire Cahuzac, face à la rumeur, à la calomnie.
J'y expose aussi ma vision pour l'avenir. Pour poursuivre la "révolution copernicienne" de la gauche, dans la ligne tracée aujourd'hui - clairement réformiste, sociale-démocrate et euro-péenne. Pour aller plus loin encore dans le changement économique et social. Pour préparer une France plus rayonnante dans dix ans. En somme, pour continuer et gagner le combat du redressement de notre pays. »
En France, les grands hommes, ceux que l'Histoire retient, sont ceux qui tombent et se relèvent.Notre vision héroïque du pouvoir, héritée des grandes épopées nationales - à commencer par celle des Cent-Jours -, nous fait admirer les hommes politiques indestructibles : ceux qui, vaincus, abandonnés, au fond du trou, trouvent en eux l'énergie pour se relever, partir à la reconquête et prendre une revanche d'autant plus triomphale.Voici donc, de Napoléon à Sarkozy, en passant par de Gaulle, Mitterrand, Balkany, Juppé, Rocard, Aubry et quelques autres, un tableau de ces personnalités qui, alors qu'elles semblaient « finies », reviennent sur le devant de la scène.Du départ honteux en solitaire au retour glorieux du « rassembleur », le comeback en politique présente autant d'étapes stratégiques à ne pas manquer que de pièges à éviter. Ce livre, manuel indispensable à toute traversée du désert, en dresse un inventaire des plus éclairants et se révélera tout aussi précieux à ceux qui piaffent de retrouver l'arène qu'à ceux, mi-amusés, mi-inquiets, qui souhaitent en décrypter les lois.
Il faut revenir sur ce curieux déroulement politique et en tirer des leçons. Ce livre analyse un fourvoiement. Il engage une réflexion pour sortir de l'impasse et opérer un retour vers une exigence fondamentale : faire ensemble de la politique.
A l'heure où se dessinent les questions qui feront la campagne de 2007, voilà un livre qui prend de la hauteur tout en apportant des solutions concrètes.
Il repose sur une conviction forte : la crise identitaire que traverse la France n'est pas la sanction de son retard à s'adapter au monde moderne, mais le signe d'un affrontement inédit dans son histoire entre deux systèmes de valeur, l'un fondé sur l'inégalité, l'autre sur l'égalité. Comprise dans un sens très large, cette notion d'inégalité désigne le dispositif qui permet aux pays développés de garantir leur avance sur le reste du monde.
Elle renvoie aussi, au sein de ces mêmes pays, au choix consensuel d'un libre-échange porteur de délitement social, à l'accroissement de l'écart entre les élites et les classes populaires ou encore à l'incapacité de l'école à corriger les inégalités de départ. De ce système formidablement protecteur des positions acquises, les Français ne veulent pas. Eux que l'on dit versatiles et individualistes, ils manifestent à longueur d'élections une constance absolue dans leur choix que seuls les responsables politiques réussissent à ne pas voir envers et contre tout, ils disent leur préférence pour l'égalité, que l'on découvre, par exemple, dans leur obstination à vouloir assimiler les immigrés.
Savoir si les Français ont raison ou non de tenir à cette exception dépasse le cadre de nos frontières : le monde a besoin de l'égalité pour organiser la montée en puissance des pays émergents, gérer la crise de l'islam ainsi que le déclin programmé de la puissance américaine, et limiter la fragmentation interne des sociétés occidentales. A rebours des théories du déclin et de la vaine opposition entre social et libéral , cet essai, original et stimulant, pose une question interdite : et si les Français avaient raison ?
« Enlevez-moi ça de là ! » : « ça », c'est le micro de la radio, et celui qui s'agace s'appelle Raymond Poincaré. Nous sommes en 1927, et le chef du gouvernement français doit prononcer un discours pour inaugurer un banquet où figurent d'éminentes personnalités de la République ; que diable irait-t-il faire de ce gadget encombrant !
Préhistoire médiatique... qui n'a pas duré longtemps : car n'allons pas croire que nous avons tout inventé, avec nos journaux people, nos mediatraining et nos consultants en image ! C'est que la communication politique n'est pas affaire de modèles abstraits, mais de trouvailles, de redites, de rencontres aussi : son histoire, dès lors qu'on s'intéresse à sa fabrique, à ses aspects concrets, est riche en surprises. Petit test : qui a inventé le slogan « la force tranquille », lequel marqua le début du règne des publicitaires en politique, Jacques Séguéla ou Léon Blum ? Qui imagina le premier les célèbres « causeries au coin du feu », ces émissions radiophoniques au ton plus intime, Franklin D. Roosevelt ou le président du Conseil André Tardieu ? Pour quel homme politique fut inauguré l'outil du « plan-médias », Guy Mollet ou Valéry Giscard d'Estaing ? D'ailleurs, lequel d'entre eux accepta le premier de se plier à l'outrage ultime, la séance de maquillage avant de passer à la télévision ?
Des années 30 à aujourd'hui, voici, dans les coulisses de la scène politique, une autre histoire de la France contemporaine.