Dans un monde où les réseaux numériques entraînent une interconnexion des systèmes de traitement de l'information, les menaces associées à la digitalisation ont totalement transformé la manière de concevoir les conflits contemporains. Les États, et les principaux acteurs de la sécurité, sont donc amenés à repenser leurs politiques, leurs architectures et leurs stratégies de défense sur la scène internationale.
Le domaine de la cyberdéfense doit être appréhendé de manière globale et pluridisciplinaire, au croisement des approches politiques et géopolitiques, stratégiques et juridiques, économiques, techniques et sociotechniques. Cet ouvrage, rédigé par de nombreux spécialistes, offre de manière concise et accessible une vision large des connaissances disponibles sur la gestion de crise dans l'espace numérique.
Rapports de forces, cyberattaques sur les infrastructures, hacking, espionnage, fake news, cette deuxième édition, entièrement revue et actualisée, prend en compte les changements opérés dans le domaine de la cyberdéfense ces dernières années. Elle présente les dernières avancées technologiques et les transformations des enjeux liés à la conflictualité numérique, dans un monde cyber en perpétuel mouvement et étroitement lié à l'actualité mondiale, en témoignent les évolutions provoquées ou accélérées par la crise de la Covid-19 et la guerre en Ukraine.
Comment les hommes comprennent-ils leur époque Comment envisagent-ils leur avenir ? Quelle influence leurs idées exercent-elles sur la société ? Quel lien existe-t-il entre la philosophie, le droit, la religion et les grandes luttes politiques qui divisent le corps social ?
Dans une perspective ouverte sur l'histoire sociale et politique, l'auteur procède à une analyse rigoureuse des grands débats philosophiques et juridiques qui ont contribué à la formation de la pensée occidentale.
La troisième édition de cet ouvrage, véritable référence dans le domaine, qui présente un vaste panorama des idées politiques de l'Antiquité gréco-romaine à nos jours, est enrichi d'un chapitre inédit entièrement consacré à la question des pensées dites « dissidentes » : féminisme contemporain, pensée environnementaliste, nouvelles radicalités intellectuelles... Une somme de connaissances incontournable pour tous les passionnés des idées.
75 % de la population mondiale vivra en ville en 2050, soit près de 2 milliards de personnes de plus qu'aujourd'hui : face à cette internationalisation des flux et des migrations, les villes n'ont d'autre choix que de se restructurer, se rénover, et ces changements confrontent les citadins et les décideurs à des défis inédits. Cet ouvrage interroge la façon dont ces recompositions urbaines et sociétales majeures se donnent à voir et sont pensées par les décideurs et les habitants. En s'appuyant sur du matériel d'enquêtes de première main, menées dans des villes occidentales et des métropoles des pays émergents et pauvres, il présente comment l'urgence de ces adaptations modifie le rapport à la ville et la définition même des sociétés urbaines, et met en évidence l'émergence de nouvelles formes de démocratie locale issues d'initiatives citoyennes.
Au carrefour de la philosophie politique et de l'histoire des idées, la théorie politique est une sous-discipline centrale de la science politique, qui a pour objet l'étude des doctrines et idéologies contemporaines.
Cet ouvrage dresse un panorama complet des théories politiques actuelles, en les regroupant par grands thèmes : en partant du libéralisme, qui constitue la doctrine dominante, il identifie ensuite plusieurs "familles" de théories qui se sont construites en critique des théories libérales (critiques morales, politiques, économiques, écologistes et féministes).
Illustré de nombreux encadrés thématiques (le transhumanisme, le conservatisme de gauche, les accommodements raisonnables, le populisme de gauche, le socialisme libéral, le revenu universel, la cause animale, le féminisme cyborg), ce manuel sans équivalent sur le marché permettra également aux étudiants de mieux comprendre les phénomènes politiques actuels et d'en mesurer la portée.
Ce manuel d'introduction à la science politique présente l'ensemble des grands sujets qui constituent les fondamentaux de la discipline. Quel est le rôle de l'État et du pouvoir politique ? Quels sont les différents régimes politiques ? Qui sont les principaux acteurs politiques d'une démocratie ? Comment analyser l'action publique ? Comment a évolué l'action collective ?
Illustrés d'exemples, de portraits d'auteurs, ce nouveau manuel proposera en fin de chapitres des QCM, questions de cours ou sujets de dissertation.
Il y a un siècle, naissait ce qui allait devenir le Parti communiste français. Ce parti fut longtemps l'un des plus populaires du champ politique français. Pendant plus de trois décennies, il fut aussi le premier parti de gauche, avant de connaître un recul continu qui l'a porté vers les rivages de la marginalité.
Cet ouvrage, qui insère les approches thématiques dans une trame chronologique rigoureuse, cherche à comprendre ce qui fit la force du PCF et ce qui a nourri son déclin. Il s'emploie à décrire la manière dont le communisme du xxe siècle s'est enraciné, à la charnière d'un communisme mondial dominé par le PC soviétique, dans un mouvement social structuré autour du monde ouvrier et urbain et une gauche politique traversée par les souvenirs des révolutions du passé, comme par les événements traumatisants des guerres mondiales et coloniales.
Avec la fin de la guerre froide, l'ouverture des archives et la multiplication des angles de recherche, il est aujourd'hui possible d'observer le PCF de façon plus sereine et plus sûrement documentée. On prend désormais la mesure de ce que le communisme politique ne fut pas seulement un parti, voire un appareil très centralisé, mais aussi une galaxie associant du politique, du syndical, de l'associatif et du symbolique. C'est cet objet « total » qui est ici présenté, analysé et interrogé.
Le moment historique de la pandémie de coronavirus a indéniablement placé la gestion publique des crises au centre des agendas politiques mondiaux. Si la question de la gestion des crises par les pouvoirs publics n'est pas nouvelle, la mutation des menaces intentionnelles comme le terrorisme, et l'avènement de nouveaux risques (technologiques ou sanitaires) viennent cependant renouveler leur analyse. Cet ouvrage présente, de manière syncrétique, les grands auteurs, modèles analytiques et approches permettant d'appréhender ces phénomènes dans nos sociétés contemporaines. Quels sont les usages politiques du risque dans le cadre de la compétition politique, de la gestion publique ? Quelles conséquences les menaces et les risques ont-ils sur les résultats électoraux ? Quel est le rôle des acteurs de la société civile dans la construction des risques (le cadre des mobilisations collectives) ?
Un ouvrage assorti de nombreuses études de cas (menace terroriste, affaire du sang contaminé, rôle de l'OMS dans la gestion de la crise du coronavirus, etc.).
Cet ouvrage de synthèse clair et complet propose une grille de lecture des violences politiques. Ancré dans une actualité nationale et internationale particulièrement riche, il s'intéresse aux pratiques de terrorisme, aux phénomènes de radicalisation violente mais aussi à la question de l'activation de la violence en démocratie à des fins d'interpellation politique.
L'auteur s'appuie sur les dernières recherches en sociologie politique et sociologie de l'action collective et des mouvements sociaux.
Cette nouvelle édition considérablement augmentée et mise à jour du Dictionnaire de la science politique et des institutions politiques couvre deux domaines distincts, la théorie politique (ses concepts, ses méthodes), et la pratique, inscrite dans les institutions politiques et dans l'exercice du pouvoir.
Ce dictionnaire traite en priorité de la France et des pays francophones, tout en s'efforçant d'élargir le champ de la comparaison à la dimension européenne et même mondiale.
Cette 8e édition s'enrichit de nouvelles entrées : Kleptocratie, Théorie Queer, Gentry, Organisations internationales, Empowerment...
Ni révoltés, ni révolutionnaires, les rebelles de De Gaulle à Macron transgressent les normes du système politique sans pour autant vouloir sa destruction. La rébellion, paradoxalement constructive, devient le moteur de grandes réformes comme la légalisation de l'IVG ou l'abolition de la peine de mort. Enfants terribles dans leur famille politique tels Rocard, Séguin, Chevènement, Sarkozy, retardant toute adhésion à un parti tels Pompidou et Barre ou la refusant tels Badinter, Veil ou Macron, ils ont tous un tempérament frondeur qui ne dessert pas leur ambition de rénover le gouvernement. Héritiers de De Gaulle, ils ont « une certaine idée de la France », héritiers de Mendès France, ils savent que « gouverner, c'est choisir ».
À la veille des élections présidentielles du printemps 2022, qui du président sortant, le « jupitérien » Emmanuel Macron, ayant fait exploser l'organisation des partis, ou de ses adversaires réuniront une France divisée - entre le rural et l'urbain, entre les nantis diplômés et les Gilets jaunes -, tout ceci sur un fond de crise sanitaire, économique et écologique ?
La nouvelle édition de cet ouvrage intègre les connaissances les plus récentes issues d'une littérature académique particulièrement foisonnante.
Toutes deux disruptives, les campagnes présidentielles américaine de 2016 et française de 2017 font l'objet de développements particuliers. Une nouvelle partie est consacrée spécifiquement à la digitalisation de la communication politique et fait le point sur ses conséquences réelles, assez éloignées des mythes souvent véhiculés par les acteurs et les commentateurs du jeu politique.
Plus de la moitié des habitants de la planète vit désormais dans les villes.
L'urbain est devenu le cadre dominant des pratiques et des relations sociales,
mais aussi l'écosystème où s'épanouit le capitalisme globalisé. La ville s'est
ainsi imposée comme une échelle clé pour comprendre et agir sur les enjeux
économiques, sociaux et environnementaux de notre temps. Les acteurs urbains,
qu'ils soient élus, bureaucrates, acteurs économiques, professionnels de la ville
ou chercheurs, s'efforcent de donner sens aux transformations qui travaillent les
villes et d'y répondre à coup d'innovations politiques, économiques et sociales.
Espace d'innovation, l'urbain est aussi devenu objet de controverses tout à la
fois scientifiques et politiques.
Cet ouvrage dresse un bilan critique de ces débats en s'attardant sur cinq
controverses : l'urbanisation généralisée, les rapports entre milieux urbains et
capitalisme, les relations entre les villes et les États, la distribution du pouvoir dans
la ville et la démocratie urbaine, la gouvernance des espaces métropolitains.
Qu'est-ce que le renseignement ? En quoi diffère-t-il de l'espionnage ? Qui prend les décisions dans les services secrets ? Comment sont menées les opérations spéciales ? L'étude du renseignement permet d'aborder ces questions et de s'interroger sur les modalités de son contrôle et de son influence sur la politique étrangère des États.
Cette nouvelle édition est enrichie d'un chapitre dédié aux transformations de l'information et au cyber, et d'études de cas portant sur des thématiques actuelles : renseignement des entités non étatiques, services secrets américains sous la
présidence Trump, droit du renseignement en France, etc.
Une introduction sans équivalent à un sujet désormais central des études de sécurité.
Un monde s'invente sous nos yeux qui semble nous échapper. Qu'il s'agisse du climat, de la globalisation, de la crise sanitaire ou du numérique, ces questions nouvelles suscitent une défiance inédite envers les systèmes démocratiques dont on trouve les échos dans les records d'abstention, la crise des Gilets Jaunes et les manifestations contre le passe sanitaire. Les modèles forgés au fil des quatre derniers siècles semblent épuisés.
La voie d'un dépassement existe pourtant, nous n'avons même jamais été aussi proches de réaliser la promesse démocratique d'une émancipation individuelle et collective et d'une maîtrise de nos vies et notre avenir.
En partant du constat qu'il y a un écart manifeste entre les discours propagés sur le retrait des citoyens de tous les espaces politiques et le fait que, sur le terrain, les Français n'ont presque jamais fait autant de politique, cet ouvrage présente un tout autre visage des citoyens, esquissant une façon différente de gouverner nos sociétés.
Un ouvrage à la fois sans concession sur le diagnostic mais aussi très optimiste sur la possibilité d'inventer une issue et porteur d'espoir.
Qu'est-ce que l'État ? Au-delà de la formule prêtée à Louis XIV - « L'État, c'est moi ! » - cette question fondamentale se pose dans des termes sans cesse renouvelés. Construit mais inachevé, l'État n'est pas un produit fini ou un modèle absolu et définitif. Au contraire, il est foncièrement appelé à évoluer dans l'espace et dans le temps. « On nous change notre État ! », s'exclamait déjà Maurice Hauriou à la fin du XIXe siècle. Aussi ce manuel vise-t-il à appréhender l'objet étatique dans ses traits ontologiques (et immuables ?) comme dans ses mutations contemporaines.
À partir essentiellement du cas de la France, l'État est ici étudié à travers sa construction (théorique, historique, politique et juridique), son organisation (répartition verticale et horizontale du pouvoir), son action (via les finalités et les moyens de ses missions et fonctions) et son statut (sur le plan international). Non seulement, ces approches se veulent didactiques et complémentaires, mais elles mobilisent à la fois les sciences juridiques et politiques. Autant de caractéristiques qui font l'originalité de ce manuel sur l'État.
La question de la représentation est un objet central d'interrogation pour la science politique. Cet ouvrage propose une synthèse de la représentation politique basée sur trois grandes dimensions : la tradition philosophique, la représentation des intérêts et la mise en scène de cette représentation. Pour cela il traite des mandats, de l'indépendance, de la relation de représentation dans les régimes démocratiques ou autoritaires, de la légitimation des représentants, de la crise de la représentation politique, des dimensions théâtrales de celle-ci et de l'équilibre entre éminence et proximité.
Occident & Orient o Civilisation & Barbarie o Islam & Mécreance o Jihad & Croisades o Colonial & Décolonial o Califat & Démocratie o Humiliation & Revanche o Tradition & Modernité o Bien & Mal o Pur & Impur o Beauté & Laideur o Paradis & Enfer...
Myriam Benraad s'attaque aux oppositions phares qui structurent tout le discours de l'État islamique.
À travers des revues, magazines, stations de radio, agences de presse, et en s'appuyant sur les outils digitaux, le mouvement jihadiste diffuse en plusieurs langues un discours de propagande abondant et sophistiqué. Une représentation du monde qui traduit moins un « choc des civilisations » qu'une crise radicale de la modernité.
L'approche inédite de l'auteur permet de déconstruire l'idéologie du groupe pour mieux la combattre.
Daech, djihad, printemps arabes, rivalités sunnites/ chiites, les pays d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient semblent en permanence sujets aux fièvres, à la violence et à l'instabilité.
Le monde arabe est de plus en plus fragmenté, et en même temps parcouru par des mouvements régionaux, qu'ils soient religieux, sociaux et démographiques. Traditionnellement accusés d'ingérence, les acteurs extérieurs à la zone y disposent de moins en moins de leviers. Les puissances régionales telles que l'Arabie Saoudite et l'Iran ont gagné en autonomie et en influence sur le destin de la région. Si les Etats arabes restent dans une crise profonde, et pour certains dans une situation d'effondrement complet, les sociétés continuent à vivre, à bouillonner d'initiatives locales, et dessinent ainsi tant bien que mal leurs futurs.
Ce livre présente les évolutions récentes de la zone Afrique du Nord-Moyen Orient en introduisant concepts théoriques et littérature universitaire, et en les associant à des outils opérationnels (démographiques, économiques, institutionnels).
«Ce que personne ne sait et qui ne laisse pas de trace n'existe pas » expliquait Italo Svevo. Si chez certains le temps suffit pour qu'un événement tombe dans l'oubli et qu'on vienne à penser qu'il n'a jamais existé. Pour d'autres, au contraire, le souvenir est resté vivace, entretenu par un groupe ou une communauté d'individus, souvent organisés en associations, et prêts à tout pour faire connaître et reconnaître un massacre, un attentat, un génocide, une catastrophe naturelle... Confrontés les uns aux autres, ces souvenirs suscitent parfois une compétition malheureuse, parfois volontaire, souvent inconsciente, qui s'alimente d'un univers sur-médiatisé où les images récentes et plus anciennes se multiplient et se télescopent. La concurrence des mémoires défie les imaginaires nationaux et remet en question le droit des États à dicter ce qui leur semble bon pour la Nation. Souvent considérée comme un effet secondaire lié à des problèmes plus fondamentaux, la concurrence mémorielle est en réalité un enjeu structurant et déterminant pour la cohésion sociale de nos sociétés.
Réflexion sur la nature des régimes non démocratiques dans le monde depuis la Première Guerre mondiale. Juan J. Linz met ainsi en lumière la distinction fondamentale entre les régimes autoritaires et totalitaires.
Info, intox ? Complot, rumeur ? La désinformation serait partout, et la vérité nulle part. Ces questions obsèdent nos sociétés où il semble qu'en ligne tous puissent s'exprimer et que rien ne doive rester caché. Pourtant, la désinformation a une histoire. Elle s'exprime pendant la guerre froide et accompagne la mondialisation, avant que le web et les réseaux sociaux ne lui ouvrent de nouveaux horizons.
En explorant les mécanismes de ce qui nous abuse et que nous refusons parfois de croire, des systèmes de pouvoir apparaissent et de nouvelles formes d'idéologies se manifestent. Quand la vérité des faits devient l'objet central de nos luttes, la désinformation n'est plus qu'une question morale : elle est un enjeu stratégique.
Ces dernières années, l'extraordinaire fortune du terme « gouvernance » n'est certainement pas due au hasard, pas plus que la terminologie de l'évaluation et celle de la transparence qui l'accompagnent. « Gouvernance », « évaluation », « transparence » : voilà la nouvelle trinité d'une religion elle-même nouvelle, la religion managériale. Mais cette gouvernance est-elle compatible avec la démocratie ? Ne s'apparente-elle pas plutôt à une technologie gestionnaire qui aurait pour objectif à la fois d'esquiver la démocratie et, à terme, de lui substituer un nouveau paradigme de légitimité ? C'est là l'un des points majeurs que cet ouvrage tente d'élucider.
Le paradigme de la légitimité démocratique a été attaqué de trois côtés : par la mondialisation du capitalisme, par des pratiques de gouvernance qui ruinent la dimension publique du politique et par une dérive de la démocratie elle-même, soit la distance qui s'est créée entre « la caste de pouvoir » et les citoyens ordinaires.
Au-delà du diagnostic de l'état critique de la démocratie, le présent ouvrage a également pour ambition de montrer par quelles voies en sortir.
Yves Charles Zarka est philosophe, professeur à la Sorbonne et à l'Université Paris Descartes. Il dirige la revue Cités (PUF) et a entrepris depuis une quinzaine d'année, entre autres choses, de repenser les fondements des démocraties occidentales. Son travail connaît une large réception internationale. Il a récemment publié Le Monde émergent 1 « Lieux » (Armand Colin), Le Monde émergent 2 « L'inappropriabilité de la Terre » (Armand Colin), Repenser la démocratie (Armand Colin) et Refaire l'Europe (avec Habermas) (PUF).
Ont également contribué à ce volume : Gianfranco Borrelli (Naples), Maeve Cooke (Diblin), John Dunn (Cambridge), Franck Fischbach (Nice), Christian Godin (Clermont-Ferrand), Christian Lazzeri (Paris-Nanterre), Paul Mathias (Paris), Jacques de Saint Victor (Paris-Saint-Denis), Stefano Petrucciani (Rome), Jacques Taminiaux (Boston), Francesco Saverio Trincia (Rome), Hans Vrlander (Dresde).
Quel sera l'impact du dérèglement climatique sur nos paysages, nos côtes, notre agriculture, notre biodiversité, nos villes, nos modes de vie ?Le changement climatique est en marche, et même, aux dires de nombre d'experts, il s'accélère et risque de nous prendre de vitesse.
Le phénomène est planétaire. Il ne s'arrêtera pas aux frontières de notre « douce France ». Notre climat tempéré, les microclimats de nos petits « pays » ne seront-ils bientôt que des souvenirs nostalgiques ? Dans le même temps, notre pays devra affronter un autre défi : comment passer d'une dépendance au pétrole à d'autres formes d'énergie ?
Ces deux enjeux majeurs auront un impact décisif sur tous les secteurs. Production d'énergie, agriculture, industrie, tourisme, transports, modes de vie... : des changements notables sont appelés à se produire en l'espace d'une génération.
Quelle est notre part de responsabilité, que pouvons-nous faire dès à présent ? Quelle France laisserons-nous à nos enfants ?
Cette enquête sans précédent, reposant sur l'ensemble des données scientifiques disponibles, envisage les scénarios les plus probables et, sans alarmisme mais aussi sans concession, s'adresse à chacun de nous. Car l'avenir dépendra en grande partie des choix que nous ferons.
Cet ouvrage se propose de lire la citoyenneté politique des femmes au travers des acquis de la sociologie politique. Il retrace les chemins de l'exclusion et de l'inclusion des femmes dans la vie politique de divers pays européens et américains dont les traditions politiques autorisent les comparaisons. Il confronte plus particulièrement les systèmes français, belges et britanniques. Cet ouvrage s'adresse aux étudiants de science politique, de sociologie et d'histoire contemporaine.
Fondements théoriques et expériences historiques. Les origines de la logique d'exclusion/inclusion politique des femmes. De l'exclusion politique à l'inclusion. Enjeux actuels. Construction internationale de l'égalité civile et politique des femmes. Genre, citoyenneté et représentation. Quotas et parité.