L'immensité de l'Himalaya fascine depuis longtemps les hommes en quête d'une élévation, littérale ou spirituelle : pèlerins, marchands, soldats ou aventuriers cherchant à se mesurer aux montagnes les plus spectaculaires.
Loin d'être sauvage et stérile, la chaîne himalayenne est depuis des âges immémoriaux un formidable carrefour commercial, religieux et militaire. Ici, les missionnaires jésuites ont échangé avec les lamas tibétains, les khans mongols ont employé des artisans népalais, les marchands arméniens ont négocié musc et or avec les Moghols. Ici aussi, la Compagnie des Indes orientales s'est confrontée aux empereurs chinois, et l'Inde indépendante aux communistes de Mao. Aujourd'hui les tensions frontalières perdurent malgré l'essor du tourisme et la dégradation écologique.
Mettant en lumière érudits et tyrans, religieux et explorateurs, bandits et révolutionnaires, Himalaya est un récit panoramique, à l'échelle la plus grandiose et la plus humaine. Regorgeant d'histoires de courage et d'ingéniosité, ce livre magistral est le plus complet jamais écrit sur cette partie du monde.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Écrivain et journaliste britannique, Ed Douglas a couvert l'Himalaya pendant plus de vingt-cinq ans, de l'insurrection maoïste au Népal à l'occupation du Tibet par la Chine. Auteur d'une dizaine d'ouvrages et alpiniste émérite, il est le rédacteur en chef de l'Alpine Journal.
Prenez une carte de l'Asie : la Corée du Sud est une blessure. Un pays divisé par la guerre et contraint de vivre, au quotidien, sous la menace de son frère ennemi du Nord. Et pourtant ! La pandémie l'a encore prouvé, les Sud-Coréens sont une preuve unique de résilience et d'inventivité. Oui, le pays du matin calme est aussi celui des miracles et des prouesses technologiques, à faire pâlir le Japon, la Chine et les Occidentaux. La Corée du Sud est un passeport pour le futur.
Ce petit livre, qui n'est pas un guide, révèle cet insatiable goût du miracle. Il est un regard avisé sur les prouesses d'un peuple. L'émergence de la Corée du Sud a chamboulé le monde. Preuve, s'il en était besoin, de la formidable flamme créative qui caractérise l'âme de ce pays. Un grand récit suivi d'entretiens avec Benjamin Joinau, Park Tae-Gyun et Fiona Bae.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Agrégé d'histoire, correspondant depuis 2009 à Séoul et Shanghaï pour Le Figaro et Le Point, Sébastien Falletti couvre les convulsions de la péninsule coréenne et de l'Asie orientale.
Parce que pour connaître les peuples, il faut d'abord les comprendre.
La nostalgie est mauvaise conseillère. Mais comment ne pas percevoir, derrière le Laos actuel et la frénésie d'investissements chinois dans ce pays enclavé d'Asie du Sud-Est, l'ombre de l'ancienne Indochine française ? Puiser aux racines de l'histoire pour saisir les nuances du présent. Se laisser conquérir par la sérénité bouddhique de Luang Prabang, l'ancienne capitale aujourd'hui menacée par le tourisme de masse.
Raconter les convulsions qui transformèrent ce pays, de la décolonisation française à la guerre du Vietnam, en un champ de bataille de montagnes et de jungle. Dire l'interminable conflit oublié entre les montagnards, enrôlés naguère par les États-Unis et le pouvoir de Vientiane. Chaque chapitre de cet ouvrage nous livre un pan de ce Laos méconnu, toujours politiquement verrouillé, où se pressent désormais les enfants et petits-enfants de la diaspora.
Ce petit livre n'est pas un guide. Il nous permet de lever une partie de l'énigme laotienne. Parce que seul un séjour sur place, ce récit en main, peut vous permettre de la résoudre.
Un grand récit suivi d'entretiens avec Soren Ivarsson (Le Laos colonial et le Laos d'aujourd'hui partagent la même grammaire) et De Mattie Do (Les Laotiens du Laos sont ravis que les émigrés reviennent, vraiment).
Un voyage au gré de personnages forts et de lieux marquants, pour mieux connaître les passions laotiennes. Et donc mieux les comprendre.
EXTRAIT
Le Laos est, tout entier, tel qu'il existe dans ces formes actuelles, le résultat de la colonisation française, à la fin du dix-neuvième siècle, qui donna ses frontières à ce pays alors démembré et vassalisé. Il était dès lors naturel qu'une partie importante de cet ouvrage raconte cette histoire franco-laotienne, et se plonge dans les relations complexes et parfois sanglantes qu'entretinrent jadis les royaumes du Laos et du Siam (l'ancien nom de la Thaïlande). Des relations disséquées en fin de volume par l'historien Soren Ivarson, spécialiste du Laos sous le protectorat français.
L'histoire, encore : les guerres du Vietnam, la française comme l'américaine, ont laissé leurs marques indélébiles sur le Laos d'aujourd'hui. Cruciale périphérie du grand théâtre d'opérations militaires, son territoire ne manqua pas d'être exploité par les belligérants.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
- "(...) Belle et utile collection petit format chez Nevicata, dont chaque opuscule est dédié à un pays en particulier. Non pas un guide de voyage classique, mais, comme le dit le père de la collection, un «décodeur» des mentalités profondes et de la culture. Des journalistes, excellents connaisseurs des lieux, ont été sollicités (...). A chaque fois, un récit personnel et cultivé du pays suivi de trois entretiens avec des experts locaux. - Le Temps
- "Comment se familiariser avec "l'âme" d'un pays pour dépasser les clichés et déceler ce qu'il y a de juste dans les images, l'héritage historique, les traditions ? Une démarche d'enquête journalistique au service d'un authentique récit de voyage : le livre-compagnon idéal des guides factuels, le roman-vrai des pays et des villes que l'on s'apprête à découvrir." - Librairie Sciences Po
À PROPOS DE L'AUTEUR
Bruno Philip est le correspondant du Monde en Asie du Sud-Est, basé à Bangkok (Thaïlande). Vétéran du continent asiatique, il a vécu en Inde et en Chine. Il est l'auteur de Aung San Suu Kyi, l'icône fracassée (Équateurs).
Parce que pour connaître les peuples, il faut d'abord les comprendre
Les Japonais vivent au présent. Le temps glisse sur l'Archipel, emportant avec lui les joies comme les malheurs. Le tsunami de mars 2011, à l'origine du pire accident nucléaire de l'histoire, reste une plaie ouverte, mais le Japon, pugnace, regarde déjà ailleurs. Ce pays est un art de vivre. Une société unique. Un écheveau de règles souvent tacites mais incontournables, qui font du quotidien un rituel bien réglé.
Qu'est-ce qu'être Japonais aujourd'hui, dans un pays vieillissant où la natalité ne cesse de décroître ? Comment concilier l'infini romantisme des pavillons d'or et d'argent de Kyoto et les émois décadents de Kabukicho, le quartier chaud de Tokyo ? Comment évoquer le Japon de ce siècle sans comprendre que son dessein industriel et occidentalisé se fracasse aujourd'hui sur la concurrence effrénée de la Chine, sur fond de surenchères nationalistes réciproques ?
Ce petit livre n'est pas un guide. C'est un décodeur. Il plonge le lecteur au coeur de traditions millénaires, pointe les transformations, souligne les fractures. Pour découvrir un Japon vécu de l'intérieur, raconté au plus près de ses évolutions récentes.
Un grand récit suivi d'entretiens avec Pierre-François Souyri, Chikako Mori et Keiichiro Hirano.
Un voyage historique, culturel et linguistique pour mieux connaître les passions japonaises. Et donc mieux les comprendre.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Belle et utile collection petit format chez Nevicata, dont chaque opuscule est dédié à un pays en particulier. Non pas un guide de voyage classique, mais, comme le dit le père de la collection, un «décodeur» des mentalités profondes et de la culture. Des journalistes, excellents connaisseurs des lieux, ont été sollicités (...). A chaque fois, un récit personnel et cultivé du pays suivi de trois entretiens avec des experts locaux. - Le Temps
Comment se familiariser avec "l'âme" d'un pays pour dépasser les clichés et déceler ce qu'il y a de juste dans les images, l'héritage historique, les traditions ? Une démarche d'enquête journalistique au service d'un authentique récit de voyage : le livre-compagnon idéal des guides factuels, le roman-vrai des pays et des villes que l'on s'apprête à découvrir. - Librairie Sciences Po
À PROPOS DE L'AUTEUR
Traductrice de littérature japonaise, romancière et conférencière, Corinne Atlan a vécu près de vingt ans en Asie. Sa maîtrise de la langue japonaise lui donne un accès privilégié à l'intimité d'un pays où elle multiplie les séjours depuis quatre décennies.
Parce que pour connaître les peuples, il faut d'abord les comprendre
Comment être Russe aujourd'hui ? Et comment comprendre une Russie sur laquelle semblent déferler de bien mauvais vents nationalistes ? La meilleure des réponses est d'arpenter son immense territoire, de recueillir les témoignages et de reconstituer, au coin d'un feu réconfortant dans les neiges et le froid de l'hiver, l'histoire extraordinairement tragique de ce grand pays.
Il faut redécouvrir la Russie, marquée de façon indélébile par son immensité géographique. Il faut se glisser dans la tête de ses habitants, sortis à la fois si traumatisés et si fiers de tant de convulsions historiques. La superbe langue de Pouchkine déroule, insatiable, des récits à vous couper le souffle que seuls les toasts portés avec vos petits verres remplis de vodka vous permettront de digérer. Laissez-vous emporter par cette terre d'aventure animée d'une inextinguible soif spirituelle et si riche en drames, en émotions, en grand espaces.
Ce petit livre n'est pas un guide. C'est un décodeur. Il raconte le glacis impérial russe, des portes de l'Europe aux marches de l'Asie. Un voyage amoureux mais lucide dans une Russie toujours à la recherche de son grand dessein.
Un voyage historique, culturel et linguistique pour mieux connaître les passions russes. Et donc mieux les comprendre.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
- "[...] Belle et utile collection petit format chez Nevicata, dont chaque opuscule est dédié à un pays en particulier. Non pas un guide de voyage classique, mais, comme le dit le père de la collection, un «décodeur» des mentalités profondes et de la culture. Des journalistes, excellents connaisseurs des lieux, ont été sollicités [...]. A chaque fois, un récit personnel et cultivé du pays suivi de trois entretiens avec des experts locaux. - Le Temps
- "Comment se familiariser avec "l'âme" d'un pays pour dépasser les clichés et déceler ce qu'il y a de juste dans les images, l'héritage historique, les traditions ? Une démarche d'enquête journalistique au service d'un authentique récit de voyage : le livre-compagnon idéal des guides factuels, le roman-vrai des pays et des villes que l'on s'apprête à découvrir." - Librairie Sciences Po
À PROPOS DE L'AUTEUR
Analyste politique et spécialiste de questions humanitaires, Alain Délétroz travaille en Russie et dans l'espace ex-Soviétique depuis plus de vingt ans. Sa passion russe a, toujours, guidé son écriture.
EXTRAIT
Bien des années plus tard, une image remonte dans ma mémoire, aussi vivante que si tout cela était arrivé hier. Chaque fois que je retrouve les trottoirs d'une grande ville russe en hiver, le même souvenir m'assaille. Chaque fois que je hume l'air froid à pleins poumons, que mes yeux sont attirés par la démarche raffinée de jeunes femmes emmitouflées dans de tendres fourrures sibériennes ou que mes narines sont chatouillées, sur l'escalator d'une station de métro, par les effluves de graisse à moteur typique des chemins de fer russes, c'est ce premier hiver en Russie qui renaît.
Décembre 1991 : j'arrive en Union soviétique pour effectuer un séjour linguistique dans le terrible hiver russe. La famille qui me reçoit a organisé une petite fête en mon honneur pour la Noël catholique, qui se célèbre quinze jours avant la Nativité orthodoxe russe. L'appartement, d'une seule pièce, à la fois chambre à coucher, salon et salle à manger, suffoque sous une épaisse fumée de tabac. Le gel glace les vitres. Les premiers toasts commencent à réchauffer les estomacs et les coeurs. Et voilà qu'apparaît, sur l'écran de la télévision posée dans un coin de la pièce, le visage contracté du président de l'URSS... qui annonce la dissolution de la grande Union.
Parce que pour connaître les peuples, il faut d'abord les comprendre
Un récit de voyage pour apprendre, de grands entretiens pour comprendre. Comment est-on Espagnol ? Au pays de Don Quichotte, où résonne à chaque victoire sportive un hymne national sans paroles, la question taraude une communauté nationale minée par des identités régionales de plus en plus affirmées. Comment répondre à cette interrogation, nourrie, à des siècles d'intervalle, par l'héritage des invasions musulmanes et de la reconquista, par les mensonges franquistes ou le grand gaspillage des aides européennes ?
Ce petit livre n'est pas un guide. C'est un décodeur. Il revisite, d'abord à travers un récit découpé en tableaux soignés de la société espagnole, puis à l'écoute de grands intellectuels, les clichés sur une société bousculée par la prospérité, la modernité et aujourd'hui par la crise.
Un voyage au gré de personnages forts et de lieux marquants, pour mieux connaître les passions espagnoles. Et donc mieux les comprendre.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
- "(...) Belle et utile collection petit format chez Nevicata, dont chaque opuscule est dédié à un pays en particulier. Non pas un guide de voyage classique, mais, comme le dit le père de la collection, un «décodeur» des mentalités profondes et de la culture. Des journalistes, excellents connaisseurs des lieux, ont été sollicités (...). A chaque fois, un récit personnel et cultivé du pays suivi de trois entretiens avec des experts locaux. - Le Temps
- "Comment se familiariser avec "l'âme" d'un pays pour dépasser les clichés et déceler ce qu'il y a de juste dans les images, l'héritage historique, les traditions ? Une démarche d'enquête journalistique au service d'un authentique récit de voyage : le livre-compagnon idéal des guides factuels, le roman-vrai des pays et des villes que l'on s'apprête à découvrir." - Librairie Sciences Po
À PROPOS DE L'AUTEUR
Grand reporter au Temps (Genève), ancien correspondant à Madrid, Luis Lema écrit à la manière d'un peintre sur ce pays traumatisé par une profonde crise économique. D'une plume maniée telle un pinceau, il en décrit la grandeur minée par des failles béantes.
Parce que pour connaître les peuples, il faut d'abord les comprendre.
L'Iran est un jardin que les mots font fleurir. Sous les coupoles des mosquées d'Ispahan et des mausolées de Chirâz, une somme de fascinantes contradictions persanes est à l'oeuvre.
Les Iraniens aiment les sciences et sont superstitieux. Ils sont mystiques et amoureux des plaisirs plus terrestres. L'Iran des poètes est celui du pardon. Mais l'Iran des juges islamiques condamne à mort le plus grand nombre de mineurs au monde. Les omniprésents mollahs y sont sans cesse moqués, affublés de sobriquets ridicules, maudits, voire insultés. Mais peu d'Iraniens voudraient qu'ils disparaissent de leur paysage.
Ce petit livre n'est pas un guide. C'est un décodeur. L'Iran est un poème persan dont ces pages vous aident à saisir les dérangeantes ambiguïtés. Il dit l'âme d'un pays qui, de tout temps, a figuré au panthéon des voyageurs. Il explique le mystère et les secrets d'un grand peuple. Parce qu'en Iran, comprendre n'est qu'une étape sur le sinueux chemin des sentiments.
Un grand récit suivi d'entretiens avec Clément Therme (Comment les mollahs ont fabriqué l'homo islamicus) et Leili Anvar (Le mythe de la Taverne).
Un voyage historique, culturel et social pour mieux connaître les passions iraniennes. Et donc mieux les comprendre.
EXTRAIT
À Chirâz, même les chardonnerets et les rossignols connaissent les poèmes de Hâfez. À l'entrée de son sanctuaire, pour deux graines et trois sous donnés à l'oiseleur par le passant ou le voyageur, ils vont picorer ses vers recopiés sur de petits bouts de papier qui sont disposés sur le sol, à même la poussière de la rue. L'oiseau choisit le poème d'un rapide coup de bec et le rapporte à son maître qui en dévoile le sens.
Un peu plus loin, au coeur d'un long jardin annoncé par une garde royale de cyprès, se dresse son tombeau, couronné par une ample coupole qui le protège des terribles ardeurs du soleil. Un petit paradis pour les amoureux. Ici, la police leur fiche la paix et ne vérifie pas s'ils sont mariés ou non. Les yeux dans les yeux, la main droite effleurant le sépulcre du poète, certains ouvrent son Divân pour y chercher leur destin. Depuis huit siècles, les innombrables amis de Hâfez - et il en a sans cesse de nouveaux - sont à ses côtés.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
- "[...] Belle et utile collection petit format chez Nevicata, dont chaque opuscule est dédié à un pays en particulier. Non pas un guide de voyage classique, mais, comme le dit le père de la collection, un «décodeur» des mentalités profondes et de la culture. Des journalistes, excellents connaisseurs des lieux, ont été sollicités [...]. A chaque fois, un récit personnel et cultivé du pays suivi de trois entretiens avec des experts locaux. - Le Temps
- "Comment se familiariser avec "l'âme" d'un pays pour dépasser les clichés et déceler ce qu'il y a de juste dans les images, l'héritage historique, les traditions ? Une démarche d'enquête journalistique au service d'un authentique récit de voyage : le livre-compagnon idéal des guides factuels, le roman-vrai des pays et des villes que l'on s'apprête à découvrir." - Librairie Sciences Po
À PROPOS DE L'AUTEUR
Jean-Pierre Perrin, spécialiste du Moyen-Orient, a longtemps été journaliste à Libération. Il est l'auteur de nombreux livres, dont Le djihad contre le rêve d'Alexandre (Seuil, 2017).
Parce que pour connaître les peuples, il faut d'abord les comprendre
L'aube se lève sur les collines de Pagan hérissées de temples. Le brouillard du lac Inle se dissipe. À Rangoon, la pagode Schwedagon brille de tous ses feux d'or, tandis que les robes rouges des bonzes ressemblent à des braises prêtes à s'enflammer. La Birmanie est un enchantement pour le voyageur. Les effroyables décennies de dictature militaire, et le combat infatigable d'Aung San Suu Kyi, ont forgé dans ces confins d'Asie du Sud-Est une réalité bien éloignée des pays voisins absorbés par la modernité. Ici, les dieux, les minéraux précieux et les frontières s'entremèlent. Mosaïque ethnique, l'Union de Myanmar, puisque tel est son nom officiel, est un canevas tissé au fil des royaumes bouddhistes, de la colonisation britannique et d'un relief sans pareil, entre l'océan Indien et les contreforts de l'Himalaya.
Ce petit livre n'est pas un guide. C'est un décodeur. Il raconte ce que l'oeil ne voit pas, ce que la langue birmane décrypte, ce que les pagodes abritent, ce que cachent les terres lointaines du Triangle d'Or et leurs populations montagnardes Kachins, Shans ou Wa. Le récit d'une passion, nourri par des années d'itinérance dans ce pays alors fermé aux étrangers, accompagné d'entretiens avec des personnalités proches des gens. Et aptes à nous les faire comprendre.
Un grand récit suivi d'entretiens avec Min Ko Naing (J'ai été emprisonné pendant seize ans) et Win Pé (Les militaires sont toujours au coeur du pouvoir birman).
Un voyage culturel, linguistique et politique pour mieux connaître les passions birmanes.
EXTRAIT
Depuis sa fenêtre, le Birman regarde le monde extérieur en se disant qu'il fait bon vivre là où il est. Résidant dans un espace sacralisé clairement délimité par le stoupa, la pagode et le monastère, il ne veut quitter ni son cocon bouddhisé, ni sa rizière, ni ses palmiers. En ville comme à la campagne, il se sent protégé par ses traditions, sa culture et ses croyances. La Birmanie est un monde bien sécurisé où chacun peut manger à sa faim et vivre à l'abri des cinq calamités traditionnelles : le voleur, le feu, l'inondation, la tempête et les autorités.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
[...] Belle et utile collection petit format chez Nevicata, dont chaque opuscule est dédié à un pays en particulier. Non pas un guide de voyage classique, mais, comme le dit le père de la collection, un "décodeur" des mentalités profondes et de la culture. Des journalistes, excellents connaisseurs des lieux, ont été sollicités [...]. À chaque fois, un récit personnel et cultivé du pays suivi de trois entretiens avec des experts locaux. - Le Temps
Comment se familiariser avec "l'âme" d'un pays pour dépasser les clichés et déceler ce qu'il y a de juste dans les images, l'héritage historique, les traditions ? Une démarche d'enquête journalistique au service d'un authentique récit de voyage : le livre-compagnon idéal des guides factuels, le roman-vrai des pays et des villes que l'on s'apprête à découvrir. - Librairie Sciences Po
À PROPOS DE L'AUTEUR
Universitaire, géographe, linguiste, Guy Lubeigt a passé sa vie à étudier la Birmanie et à en décrypter les traditions comme l'actualité. Avec l'intelligence du spécialiste et le coeur de l'explorateur.
Parce que pour connaître les peuples, il faut d'abord les comprendre.
Une immensité. Un monde à part. Une histoire de violence façonnée par une colonisation pénitentiaire dont les vestiges sont promus au rang de trésors nationaux. L'Australie est née de la folie de navigateurs perdus dans les confins du Pacifique. Il fallut ensuite aux administrateurs venus d'Europe conquérir, éliminer, repousser toujours plus loin son peuple aborigène. L'Australie est un continent de cicatrices dont le coeur sec a longtemps battu au rythme de la pire des ségrégations.
Ce pays géant est taillé pour l'aventure. Les vagues qui se fracassent sur ses rivages vous transforment l'âme. Ses milliers de kilomètres de pistes burinent les visages, forgent les caractères et redonnent aux hommes qui les empruntent le goût de la redécouverte de soi-même. Et voilà que le visiteur se retrouve sur la côte, saisi par la passion de l'océan Pacifique et par la beauté de ses villes. Sydney l'indolente. Melbourne plus austère. Canberra la sévère.
Ce petit livre n'est pas un guide. C'est un décodeur. Il dit, avec amour, les secrets et les tourments de cet immense pays.
Un grand récit suivi d'entretiens avec Lyndall Ryan (Les Australiens ont peur de découvrir qui ils sont), Bernard Salt (La migration nous définit) et Linda Burney (L'âme australienne est une âme aborigène).
Un voyage historique, culturel et linguistique pour mieux connaître les passions australiennes. Et donc mieux les comprendre.
EXTRAIT
Dans le bouillonnement superficiel de la plus grande ville du pays s'est perdu l'écho du labeur des bagnards qui lui ont donné forme. Rares sont les premières constructions de baraques, entrepôts, installations portuaires qui ont échappé à la métamorphose de Sydney Cove dans la métropole contemporaine. Celles qui ont pu être préservées dans le quartier The Rocks, l'ont été au prix de la mobilisation des résidents locaux, avec le renfort de syndicats dans les années 1970. Au fil des quartiers, mêlé aux cantines asiatiques et centres commerciaux modernes, le cachet anglo-saxon s'avère toutefois indélébile, imprégné dans les frontons des pubs, des bâtiments officiels et les parcs de la ville.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
- "(...) Belle et utile collection petit format chez Nevicata, dont chaque opuscule est dédié à un pays en particulier. Non pas un guide de voyage classique, mais, comme le dit le père de la collection, un «décodeur» des mentalités profondes et de la culture. Des journalistes, excellents connaisseurs des lieux, ont été sollicités (...). A chaque fois, un récit personnel et cultivé du pays suivi de trois entretiens avec des experts locaux. - Le Temps
- "Comment se familiariser avec "l'âme" d'un pays pour dépasser les clichés et déceler ce qu'il y a de juste dans les images, l'héritage historique, les traditions ? Une démarche d'enquête journalistique au service d'un authentique récit de voyage : le livre-compagnon idéal des guides factuels, le roman-vrai des pays et des villes que l'on s'apprête à découvrir." - Librairie Sciences Po
À PROPOS DE L'AUTEURE
Marie-Pauline Desset collabore à Sydney à l'agence de presse Belga depuis février 2016. Ce pays-continent ne cesse jamais de la fasciner.
Parce que pour connaître les peuples, il faut d'abord les comprendre
Le Vietnam n'est pas une guerre. C'est un pays, un peuple, une histoire, une culture façonnés par l'empreinte d'une relation unique avec l'immense Chine voisine. Une terre d'eau, de montagnes et de jungle où l'insubmersible côtoie l'éphèmère, où l'on s'asseoit le long des rues, sur de petits tabourets devenus, au fil de l'histoire, les attributs d'une volonté farouche.
C'est ce Vietnam-passion, ce roman d'un pays envoûtant, où la France coloniale a laissé sa marque, que l'on retrouve au fil de ces pages, conté d'une plume intime et subtile. Du fracas des combats à la ruée vers le profit dont la paix a accouché sous la férule d'un parti communiste arrimé aux commandes, c'est le quotidien d'un pays et d'une population que l'on découvre.
Ce petit livre n'est pas un guide. C'est un décodeur. Il porte en lui la marque des passions et des luttes vietnamiennes. Avec, au fil des pages, cette tendresse et ce goût du Vietnam qui nous permet de mieux les comprendre.
Un grand récit suivi d'entretiens avec Bui Trân Phuong (Pour produire des fruits, l'arbre ne doit pas ignorer ses racines) et Nguyên Quang Dy (Seule issue possible: sortir de l'orbite chinoise).
Un voyage politique, historique et culturel pour mieux connaître les passions vietnamiennes.
EXTRAIT
Toutefois, ce qui continue de me fasciner le plus chez les Vietnamiens est leur capacité à rebondir, à reprendre leur élan, à relancer la vie, à se battre pour de meilleurs lendemains. Le Vietnam n'est pas le pays des ambitions démesurées. C'est celui de grandes résistances et, dans l'intervalle, quand la pression s'évanouit, de relâchements impressionnants. On ne fait pas faire aux Vietnamiens ce qu'ils ne veulent pas. Mais, une fois la tension dissipée, leur quotidien est à la fois fait de petites choses - des rois de la bricole, aux objectifs mesurés - et d'une volonté de s'améliorer, de se dépasser, d'aménager le futur de leurs enfants.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
[...] Belle et utile collection petit format chez Nevicata, dont chaque opuscule est dédié à un pays en particulier. Non pas un guide de voyage classique, mais, comme le dit le père de la collection, un «décodeur» des mentalités profondes et de la culture. Des journalistes, excellents connaisseurs des lieux, ont été sollicités [...]. À chaque fois, un récit personnel et cultivé du pays suivi de trois entretiens avec des experts locaux. - Le Temps
Comment se familiariser avec "l'âme" d'un pays pour dépasser les clichés et déceler ce qu'il y a de juste dans les images, l'héritage historique, les traditions ? Une démarche d'enquête journalistique au service d'un authentique récit de voyage : le livre-compagnon idéal des guides factuels, le roman-vrai des pays et des villes que l'on s'apprête à découvrir. - Librairie Sciences Po
Magnifique petit ouvrage à la mise en page subtile qui fait le tour du Vietnam d'aujourd'hui, répondant aux questions du curieux sur ce pays encore mal compris et étonnant à plus d'un titre. - AAFV
À PROPOS DE L'AUTEUR
Spécialiste reconnu de l'Asie, ancien correspondant du Monde à Bangkok, prix Albert-Londres, Jean-Claude Pomonti est l'un des meilleurs connaisseurs de ce « dragon » asiatique dont il suit, depuis des décennies, les moindres convulsions.
Parce que pour connaître les peuples, il faut d'abord les comprendre
Cuba change. L'île révolutionnaire des Caraïbes n'est plus la citadelle castriste d'autrefois. L'espoir d'une levée progressive de l'embargo américain, le tourisme apporteur de devises, le « reggaeton » et ses torrides effluves musicaux, tous ces changements survenus en quelques années amènent Cuba à larguer progressivement les amarres avec ses mythes.
Mais gare aux raccourcis faciles qui tendent à faire de la révolution un encombrant cadavre politique dans l'arrière-cour de la puissante Amérique. L'âme des Cubains reste révolutionnaire. Leurs envies, leurs rêves, leurs désirs demeurent imprégnés des idéaux martelés au fil des interminables et historiques discours du Lider Maximo.
Ce petit livre n'est pas un guide. C'est un décodeur. Sous la plume d'une jeune journaliste qui a fait de Cuba sa terre d'adoption, l'île est peinte à grands traits de vie et d'envies. Laissez-vous séduire par ces Cubains qui savent, mieux que quiconque, conjuguer les plus aigus des sentiments. Parce que se frotter à l'âme de Cuba, c'est toujours accepter le risque d'une folle passion.
Un grand récit suivi d'entretiens avec Jean Lamore, William Navarrete et Luis Miret.
Un voyage historique, politique et culturel pour mieux connaître les passions cubaines. Et donc mieux les comprendre.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
- "(...) Belle et utile collection petit format chez Nevicata, dont chaque opuscule est dédié à un pays en particulier. Non pas un guide de voyage classique, mais, comme le dit le père de la collection, un «décodeur» des mentalités profondes et de la culture. Des journalistes, excellents connaisseurs des lieux, ont été sollicités (...). A chaque fois, un récit personnel et cultivé du pays suivi de trois entretiens avec des experts locaux. - Le Temps
- "Comment se familiariser avec "l'âme" d'un pays pour dépasser les clichés et déceler ce qu'il y a de juste dans les images, l'héritage historique, les traditions ? Une démarche d'enquête journalistique au service d'un authentique récit de voyage : le livre-compagnon idéal des guides factuels, le roman-vrai des pays et des villes que l'on s'apprête à découvrir." - Librairie Sciences Po
A PROPOS DE L'AUTEUR
Journaliste spécialisée dans les affaires européennes, Marie Herbet a développé des attaches personnelles fortes avec Cuba, où elle séjourne plusieurs fois par an.
Parce que pour connaître les peuples, il faut d'abord les comprendre
Le Cambodge est une blessure. Impossible de ne pas voir dans les tours sculptées de la mystérieuse cité d'Angkor, redécouverte au 19e siècle par les archéologues coloniaux français, la souffrance d'un peuple martyrisé par ses souverains sur l'autel de leurs rêves de grandeur.
Le génocide commis par les Khmers rouges, entre 1975 et 1979, au nom d'une idéologie maoïste mortifère, n'eut pas d'équivalent dans le monde. Plus d'1,5 million de Cambodgiens périrent, souvent tués à mains nues ou morts de faim dans les rizières. Ce Cambodge-là illustre tragiquement l'ambiguïté du sourire du peuple Khmer.
Il fallait, pour raconter le destin de ce pays, un auteur qui ait connu ces années de souffrance et d'horreur. Quelqu'un qui, de témoin, puisse devenir l'historien de cette lente et difficile sortie du cauchemar dont la jeunesse khmère rêve de tourner la page. Parce que les malheurs du Cambodge, sacrifié par les grandes puissances durant la guerre du Vietnam et aujourd'hui marqué par l'empreinte de la Chine, sont aussi ceux de notre propre histoire.
Un grand récit suivi d'entretiens avec Ou Virak (La société cambodgienne est en voie de redéfinition), Jean-Michel Filippi (Un empire, un royaume, mais un Etat à la faiblesse récurrente) et Phloeun Prim (Transformer le Cambodge par l'art).
Un voyage historique, culturel et linguistique pour mieux connaître les passions cambodgiennes. Et donc mieux les comprendre.
EXTRAIT
Contrairement à ce qu'indique la traduction en français du terme Phnom, le Phnom Voar n'est pas une colline mais une rangée de grosses collines à deux pas des agglomérations de Kep et de Kampot, lesquelles se redessinent et se développent rapidement sur le golfe de Thaïlande. Réhabilitée, la voie ferrée qui relie Phnom Penh à Sihanoukville, se déroule au pied du Phnom Voar, lequel fait partie, non loin de la frontière vietnamienne, des premiers contreforts des Cardamones, une chaîne de montagnes qui longe la côte cambodgienne pour s'évanouir en Thaïlande.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
- [...] Belle et utile collection petit format chez Nevicata, dont chaque opuscule est dédié à un pays en particulier. Non pas un guide de voyage classique, mais, comme le dit le père de la collection, un « décodeur » des mentalités profondes et de la culture. Des journalistes, excellents connaisseurs des lieux, ont été sollicités [...]. À chaque fois, un récit personnel et cultivé du pays suivi de trois entretiens avec des experts locaux. - Le Temps
- Comment se familiariser avec « historique, les traditions ? » Une démarche d'enquête journalistique au service d'un authentique récit de voyage : le livre-compagnon idéal des guides factuels, le roman-vrai des pays et des villes que l'on s'apprête à découvrir. - Librairie Sciences Po
À PROPOS DE L'AUTEUR
Ancien correspondant du Monde à Bangkok, prix Albert-Londres, Jean-Claude Pomonti est l'un des meilleurs connaisseurs du Sud-Est asiatique dont il suit depuis des décennies les moindres convulsions. Il est l'auteur dans la collection L'âme des peuples de Vietnam, l'éphémère et l'insubmersible (2015) et de Cambodge, les maîtres de la terre et de l'eau (2017).
Parce que pour connaître les peuples, il faut d'abord les comprendre
Un pays ? Pas tout à fait, tant ses frontières sont convoitées et disputées. Un continent ? Pas complètement. Un peuple ? Pas si sûr. Alors, une fresque ? Évidemment !
Le Congo est un tableau peint au rythme de l'Afrique, sur une toile immense où l'ardeur de survivre et l'ingéniosité forment les ressorts d'une naïveté apparente et si séduisante.
Le Congo est musical, il danse, il chante, il vibre quand il rit et quand il pleure, sur les rives du grand fleuve, cette artère profonde de l'Afrique remontée par des aventuriers tout droits sortis du coeur des ténèbres.
Ce petit livre n'est pas un guide. C'est un décodeur. La rumba congolaise y rythme l'amour et les folies de la vie. Le courage des femmes outragées par les guerres interminables y révèle la détermination de surmonter les décennies d'horreur. Un récit à l'image des Congolaises, rempli de leur folle énergie et ode à l'éternelle maternité de l'Afrique.
Un grand récit suivi d'entretiens avec Isidore Ndaywel, Maddy Tiembe et Freddy Tsimba.
Un voyage historique, politique et culturel pour mieux connaître les passions congolaises. Et donc mieux les comprendre.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
- (...) Belle et utile collection petit format chez Nevicata, dont chaque opuscule est dédié à un pays en particulier. Non pas un guide de voyage classique, mais, comme le dit le père de la collection, un «décodeur» des mentalités profondes et de la culture. Des journalistes, excellents connaisseurs des lieux, ont été sollicités (...). A chaque fois, un récit personnel et cultivé du pays suivi de trois entretiens avec des experts locaux. - Le Temps
- Comment se familiariser avec "l'âme" d'un pays pour dépasser les clichés et déceler ce qu'il y a de juste dans les images, l'héritage historique, les traditions ? Une démarche d'enquête journalistique au service d'un authentique récit de voyage : le livre-compagnon idéal des guides factuels, le roman-vrai des pays et des villes que l'on s'apprête à découvrir. - Librairie Sciences Po
À PROPOS DE L'AUTEUR
Spécialiste de l'Afrique pour le journal Le Soir (Bruxelles), auteur de nombreux livres, Colette Braeckman a fait du reportage de terrain, aux côtés des grandes et petites gens, sa marque de fabrique. Une authentique exploratrice des âmes et de la culture de l'Afrique des Grands Lacs. Elle est l'auteur de Rwanda et de Congo dans la collection L'âme des peuples.
Parce que pour connaître les peuples, il faut d'abord les comprendre.
Les Kurdes sont loups et bergers. Leur sens de l'hospitalité n'a d'égal que leur caractère de montagnards trop souvent contraints par l'histoire de lutter pour leur liberté.
Redoutable défi, donc, que ce petit livre publié à l'heure où le Kurdistan, dans l'ombre de la guerre qui ensanglante la Syrie et l'Irak, s'efforce d'offrir un destin à ce peuple éclaté entre plusieurs pays.
Le Kurdistan est fait d'hommes et de femmes, de pierres, de poussière et de vent. Le soleil et le froid y marquent les corps et les âmes. Mais le Kurdistan n'est pas que tragédie. La danse et le goût de la fête font resurgir la sève des montagnes.
Ce petit livre n'est pas un guide. C'est un décodeur. Il nous raconte, avec les mots de la passion et l'exigence de la vérité, cette société qui apprend aujourd'hui à s'ouvrir. Parce qu'on ne comprend pas le peuple kurde sans l'aimer. Et sans le regarder en face.
Un grand récit suivi d'entretiens avec Frédéric Tissot (La religion n'est pas une composante de l'identité kurde), Nazand Begikhani (L'image de la femme kurde libre est un mythe) et Hiner Saleem (La fierté des Kurdes, c'est le refus de la soumission).
Un voyage historique, culturel et social pour mieux connaître les passions kurdes. Et donc mieux les comprendre.
EXTRAIT
Kurdistan. Dans le coeur et l'âme de ceux qui l'aiment, et surtout de ceux qui en sont faits, cette nation sans État, cette matrie est d'autant plus vivante. Elle irrigue ses montagnes et ses plaines, coule comme son miel et son lait, elle est la sensation de la laine dans la main. Elle roule et gronde sous les pas comme les pierres de ses montagnes, elle fait mûrir le raisin des vergers et se nourrit des figues de Shaklawa ou d'Amadie, celles qui sont si longues à mâcher à l'automne. On ferme les yeux et on se souvient de la truite ou du chabut pêché en famille ou avec des amis. On l'enfile sur une tige, le ventre plein d'oignons, on l'assaisonne de citron et de sumac lors d'un pique-nique familial dans la montagne. On revoit les soeurs préparer longuement les kobbeh, la farce de viande agrémentée d'herbes, d'amandes effilées, de petits raisins hachés, puis la pâte de boulgour façonnée en petits nids au creux des mains.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
- "[...] Belle et utile collection petit format chez Nevicata, dont chaque opuscule est dédié à un pays en particulier. Non pas un guide de voyage classique, mais, comme le dit le père de la collection, un «décodeur» des mentalités profondes et de la culture. Des journalistes, excellents connaisseurs des lieux, ont été sollicités [...]. A chaque fois, un récit personnel et cultivé du pays suivi de trois entretiens avec des experts locaux. - Le Temps
- "Comment se familiariser avec "l'âme" d'un pays pour dépasser les clichés et déceler ce qu'il y a de juste dans les images, l'héritage historique, les traditions ? Une démarche d'enquête journalistique au service d'un authentique récit de voyage : le livre-compagnon idéal des guides factuels, le roman-vrai des pays et des villes que l'on s'apprête à découvrir." - Librairie Sciences Po
À PROPOS DE L'AUTEUR
Sophie Mousset se rend très fréquemment au Kurdistan depuis une quinzaine d'années. Elle vit aujourd'hui près de Nantes et travaille notamment auprès d'organismes kurdes.
Comme l'auteur, acceptez d'entendre l'aspiration à l'indépendance de nombreux Catalans et parcourez l'histoire de ce territoire.
Il faut entendre l'aspiration de nombreux Catalans à l'indépendance. Mais entendre ne veut pas dire comprendre, encore moins accepter. Entendre, c'est regarder en face les méandres du passé d'une Espagne bien moins monolithique que l'affirme son élite madrilène. La Catalogne n'est pas un rêve dénué de sens et de réalité. Une force existe dans cette région qu'irrigue la puissante Barcelone. Elle agite l'arrière-pays, réveille les traditions ancestrales et bat au rythme d'une langue symbole d'identité. Cette Catalogne-là n'est pas celle des harangues politiques. Elle ne se résume pas à un référendum ou au destin personnel de militants incarcérés. Elle forme un brasier de passions, enracinées dans l'histoire. Ce petit livre n'est pas un guide. Il est un décodeur des passions catalanes. Parce que l'identité, en terre ibérique, est une quête toujours recommencée. Un grand récit suivi d'entretiens avec Joan Baptista Culla, Marina Subirats Martori et Josep Ramoneda.
Un récit des passions catalanes qui montre à quel point l'identité, en Espagne, est une quête sans fin. Un récit qui vous permettra de découvrir la force de la région catalane, suivi d'entretiens avec Joan Baptista Culla, Marina Subirats Martori et Josep Ramoneda.
EXTRAIT
Le football n'est qu'un des nombreux attraits de la Catalogne. En écrivant ce livre, je n'ai cessé de m'étonner de la multiplicité des séductions culturelles de ce pays, tout autour du monde. On y traverse des paysages ayant inspiré Salvador Dalí, Pablo Picasso et maints grands artistes du vingtième siècle. On y trouve un monastère ayant fasciné le fanatisme nazi de Heinrich Himmler et sa quête du Saint Graal. J'y ai appris la brouille de deux chefs étoilés, Ferran Adrià et Santi Santamaria, lesquels ont redéfini la gastronomie et fait de la région une destination capitale pour les pèlerins de la fourchette. J'ai aussi découvert quels antagonismes opposent les successeurs d'Antoni Gaudí pour achever sa Sagrada Familía qui sera sans doute la plus haute église du monde.
Sur un plan plus intime, j'ai rencontré des gens s'inquiétant de leur avenir, mais d'autres tout aussi soucieux de se pencher sur leur passé, dont les archives secrètes furent tenues par la police secrète de Franco à Salamanque - l'un des legs douloureux de la guerre d'Espagne. On m'a parlé de conflits très différents, s'agissant de l'usage de l'eau le long du cours du puissant Èbre, ou du stade Camp Nou de Barcelone, ou de la célébration de fêtes médiévales exceptionnelles, comme celle de la Patum à Berga. Je m'émerveille, en tant qu'adulte, que les Catalans soient si préoccupés par l'idée nationale.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Sans tomber dans le débat politique de l'indépendance, l'auteur nous révèle une myriade d'anecdotes et d'informations intéressantes sur la Catalogne et son histoire, vécue, atténuée ou dramatisée, avant de laisser place à trois personnalités catalanes qu'il a interviewées : ce petit condensé d'informations est plaisant à lire, aide à mieux comprendre les débats qui peuvent soulever la société catalane et ce à quoi elle est attachée, et attise la curiosité pour cette grande région si agitée dans l'histoire. - Acerola13, Babelio
À PROPOS DE L'AUTEUR
Raphael Minder est le correspondant en Espagne et au Portugal du prestigieux New York Times, pour lequel il a sillonné la Catalogne depuis une décennie. Son livre The struggle for Catalonia (2017) est une référence.
Culture, traditions, pierres rugueuses et hivers brumeux... La Provence est une terre riche qui a été convoitée bien des fois.
La Provence se joue des frontières. Elle bute sur le Rhône, rebondit sur les Alpes, se déverse dans la mer. Cette radieuse méridionale, où le soleil abrège l'hiver, a toujours semblé être le versant heureux d'une France inquiète. La Provence est pourtant bien autre chose. Elle est culture, traditions, pierres rugueuses et hivers brumeux. L'âme de la Provence est un voyage en soi. Il impose de fixer la montagne Sainte-Victoire et de contempler, haut perchés, les villages forteresses qui disent combien cette terre fut convoitée et parvint à résister. Ce petit livre n'est pas un guide. C'est un décodeur. Il dit ce qu'est la Provence ordinaire comme celle des poètes. Il dit la fécondité de ses sentiers. Parce qu'en Provence, le grain que vous semez, voyageur ou pèlerin, fleurit toujours ensuite dans votre coeur. Un grand récit suivi d'entretiens avec Jean Guyon, André Gabriel et Sandrine Krikorian.
Découvrez un récit ensoleillé sur le versant heureux, résistant et fécond d'une France inquiète, suivi d'entretiens avec Jean Guyon, André Gabriel et Sandrine Krikorian. L'âme de la Provence est déjà un voyage en soi.
EXTRAIT
Mais au-delà du soleil et de l'accent, qu'est-ce qui soude cette Provence si sûre de son identité unique, et avant toute chose, où s'arrête-t-elle ? S'il est difficile de borner avec fermeté une région culturelle, on estime usuellement que la Provence a pour frontières le Rhône à l'ouest, le fleuve Var à l'est et une ligne courant approximativement de Montélimar au lac de Serre-Ponçon au nord. La question des limites historiques de la Provence pourrait être perpétuellement débattue, la province ayant changé mille fois de forme au cours de son histoire tumultueuse. Au nombre de villages perchés, arc-boutés sur leurs remparts fortifiés au sommet des collines d'où on voyait l'ennemi arriver de loin, on comprend quelles luttes ont présidé à la naissance de la Provence. Ces villages, cent fois assiégés, défendus, pris et reconquis, montrent combien les grands de ce monde ont convoité ce Midi béni des dieux, où le soleil abrège l'hiver, où la vigne et l'olivier s'épanouissent, où le Rhône apporte les richesses venues de toute la Méditerranée, jusqu'au coeur des terres. Telle est toute l'ambiguïté de la Provence : on mesure souvent mal la dureté qui sous-tend l'idylle.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Ariane Fornia a grandi en Provence, cette terre qui lui a donné le goût des voyages et des aventures humaines tissées par Pagnol, Giono ou Frédéric Mistral. Son blog, www.itinera-magica.com, est une insatiable promenade littéraire.
Parce que pour connaître les peuples, il faut d'abord les comprendre
Ils sont Israéliens et ils le crient. Avec leurs lots de joies, de peines, de colères et de blessures. Dans cet éternel champ de bataille qu'est leur petite terre tant convoitée depuis des millénaires, les citoyens de l'État hébreu racontent avec leurs mots le destin du pays qu'ils continuent de construire et celui des communautés dont ils sont issus. Leurs paroles, rythmées par les prières des croyants, tracent le sillon d'une réalité bigarrée, entre modernisme débridé et hyper-conservatisme.
Ce petit livre n'est pas un guide. C'est un décodeur. Il revisite, à travers une dizaine de portraits puis à l'écoute de grandes voix israéliennes, l'image d'un pays façonné au gré des confrontations religieuses et d'une histoire souvent tragique. Un voyage au coeur des passions israéliennes pour mieux en découvrir l'infinie complexité. Au fil de destins entremêlés.
Un grand récit suivi d'un entretien avec Eva Illouz (L'Etat juif et démocratique est un mariage difficile)
Un voyage religieux, historique et politique afin de mieux connaître les passions israéliennes. Et donc mieux les comprendre
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
- "(...) Belle et utile collection petit format chez Nevicata, dont chaque opuscule est dédié à un pays en particulier. Non pas un guide de voyage classique, mais, comme le dit le père de la collection, un «décodeur» des mentalités profondes et de la culture. Des journalistes, excellents connaisseurs des lieux, ont été sollicités (...). A chaque fois, un récit personnel et cultivé du pays suivi de trois entretiens avec des experts locaux. - Le Temps
- "Comment se familiariser avec "l'âme" d'un pays pour dépasser les clichés et déceler ce qu'il y a de juste dans les images, l'héritage historique, les traditions ? Une démarche d'enquête journalistique au service d'un authentique récit de voyage : le livre-compagnon idéal des guides factuels, le roman-vrai des pays et des villes que l'on s'apprête à découvrir." - Librairie Sciences Po
À PROPOS DE L'AUTEUR
Aude Marcovitch est, depuis 2008, correspondante à Tel Aviv pour la Radio-Télévision Suisse Romande et Libération. Passionnée par le destin d'Israël et familière de ce Proche-Orient si compliqué, elle porte haut la passion du récit et de l'aventure humaine.
Parce que pour connaître les peuples, il faut d'abord les comprendre.
D'abord les paysages. Puis l'envoûtement. Du Kenya, le visiteur garde irrévocablement l'image de cette fracture géologique du Rift, assénée telle un coup de poing. Le Kenya ou l'Afrique en miroir. Toute l'Afrique, résumée dans l'histoire d'un pays et dans ses convulsions depuis l'indépendance.
Le Kenya est indissociable de son mythe, entretenu par le cinéma et les récits de voyages. Ses parcs nationaux, sa mosaïque ethnique, son histoire coloniale en ont fait un terreau propice aux meilleures légendes. Mais dans ses soutes, la fureur n'a jamais été contenue. Les rages ethniques, politiquement exploitées, sont toujours à eur d'actualité. La mémoire des massacres coloniaux y reste vive. L'ambiance rétro des clubs so British de Nairobi est une façade aussi délicieuse que trompeuse.
Ce petit livre n'est pas un guide. C'est une odyssée africaine. Une plongée dans l'âme du peuple kenyan, porteur des épopées et des tourments d'un continent. Un grand récit suivi d'entretiens avec Caroline Elkins (Jomo Kenyatta ne voulait pas renverser l'ordre colonial, mais y avoir accès), Yvonne Adhiambo Owuor (Être Kenyan, c'est être multiple) et Nanjala Nyabola (Les grandes familles jouent sur les peurs, la misère et les tribus).
Un voyage au gré de personnages forts et de lieux marquants, pour mieux connaître les passions kenyanes. Et donc mieux les comprendre.
EXTRAIT
On appelle ça « se prendre le Rift ». Une bretelle d'autoroute, une banlieue, un pont, un virage. Et la terre, soudain, s'ouvre sous les roues. Jusqu'à l'horizon, des centaines de mètres plus bas, ce ne sont plus que des lacs alcalins, aux eaux argentées, des volcans cuivrés, à simple ou double cratères, enflammés par l'aube, émergeant au milieu d'un océan de savanes, de labours, de figuiers d'émeraudes et d'acacias à l'écorce dorée. On épie l'envol des flamants et celui des vautours. On guette le babouin, le zèbre, la girafe, l'éléphant qui se seraient par trop approchés de la route.
Est-ce la lumière ou la splendeur des lieux ? Est-ce l'altitude ? La tête tourne. L'aube kenyane est un spectacle. Une tragédie, un opéra qu'on contemple depuis la corniche comme on le ferait depuis le balcon d'un théâtre. Archéologues, aventuriers, explorateurs, simples voyageurs : nul n'a échappé à la beauté de ces terres. Dans ce pays à peine grand comme la France, où se retrouvent tous les paysages d'Afrique (glaciers, déserts, forêts primaires, savanes, lagunes, sable fin, mangrove, récifs coralliens...), chacun trouve ici sa mélopée propre.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
- "(...) Belle et utile collection petit format chez Nevicata, dont chaque opuscule est dédié à un pays en particulier. Non pas un guide de voyage classique, mais, comme le dit le père de la collection, un «décodeur» des mentalités profondes et de la culture. Des journalistes, excellents connaisseurs des lieux, ont été sollicités (...). A chaque fois, un récit personnel et cultivé du pays suivi de trois entretiens avec des experts locaux. - Le Temps
- "Comment se familiariser avec "l'âme" d'un pays pour dépasser les clichés et déceler ce qu'il y a de juste dans les images, l'héritage historique, les traditions ? Une démarche d'enquête journalistique au service d'un authentique récit de voyage : le livre-compagnon idéal des guides factuels, le roman-vrai des pays et des villes que l'on s'apprête à découvrir." - Librairie Sciences Po
À PROPOS DE L'AUTEUR
Bruno Meyerfeld, journaliste, a été correspondant du Monde en Afrique de l'Est. Au Kenya, l'âme de l'Afrique l'a définitivement happé.
Parce que pour connaître les peuples, il faut d'abord les comprendre.
À la croisée des empires romain, ottoman, austro-hongrois et russe, la Roumanie arbore un destin unique, broyée par les décennies de plomb de la dictature, et aujourd'hui animée d'une extraordinaire vitalité européenne.
Il fallait, pour raconter cette si fertile terre balkanique, ouverte sur la mer Noire, un auteur capable de l'aborder sous tous les angles, sans préjugés, à la fois analyste politique, conteur historique et fin lettré. Henri Paul a réussi cette prouesse de nous écrire une chronique roumaine inégalée, peuplée de personnages hauts en couleurs et scandée par un récit impressionniste digne de Paul Morand, l'un de ses prestigieux prédécesseurs. Culture, arts, gastronomie, religion, humour, mais aussi gangrène de la corruption et dangereuse ambiguïté de la classe politique. Tout y est.
Ce petit livre est le roman d'une rencontre, celle entre l'auteur et les Roumains. Une prose unique, sans fard, érudite, fidèle à la grande tradition intellectuelle de ce pays où la langue française demeure une fête.
Un grand récit suivi d'entretiens avec Lucian Boia (Je lutte contre toute une armée d'historiens nationalistes), Vintila Mihailescu (Le communisme n'a pas réussi à construire un monde nouveau et à changer le paysan roumain) et Cristian Mungiu (Un personnage qui ne paie pas de mine, malin et débrouillard. Ca, c'est le Roumain!).
Un voyage au gré de personnages forts et de lieux marquants, pour mieux connaître les passions roumaines. Et donc mieux les comprendre.
EXTRAIT
La Roumanie est l'histoire d'une longue patience : celle du paysan roumain confronté à tous les malheurs du monde. Dans son Bucarest, Paul Morand écrit : « C'est avec des cités rasées, des églises détruites, des archives dispersées, des traditions étouffées, que la Roumanie se présente devant l'histoire. La leçon que nous offre Bucarest n'est pas une leçon d'art, mais une leçon de vie : elle enseigne à s'adapter à tout, même à l'impossible. »
Ici, les plus beaux dictons s'inspirent de la vie des champs. Ne dit-on pas, pour caractériser le bonheur, « heureux comme une vache dans un champ de maïs » ? À la fin de l'hiver à Bucarest (il n'y a que deux saisons, été et hiver, et on passe presque sans transition de l'une à l'autre début avril), la neige, qui recouvre toute la cité et la transforme en paysage de carte postale, fond brutalement au point que l'eau coule souvent dans les vieilles demeures mal isolées. On découvre alors un vaste entrelacs de jardins et d'arbres, et beaucoup d'arbres fruitiers. À l'arrivée de l'été, l'air de la capitale est embaumé du parfum des tilleuls.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
- "(...) Belle et utile collection petit format chez Nevicata, dont chaque opuscule est dédié à un pays en particulier. Non pas un guide de voyage classique, mais, comme le dit le père de la collection, un «décodeur» des mentalités profondes et de la culture. Des journalistes, excellents connaisseurs des lieux, ont été sollicités (...). A chaque fois, un récit personnel et cultivé du pays suivi de trois entretiens avec des experts locaux. - Le Temps
- "Comment se familiariser avec "l'âme" d'un pays pour dépasser les clichés et déceler ce qu'il y a de juste dans les images, l'héritage historique, les traditions ? Une démarche d'enquête journalistique au service d'un authentique récit de voyage : le livre-compagnon idéal des guides factuels, le roman-vrai des pays et des villes que l'on s'apprête à découvrir." - Librairie Sciences Po
À PROPOS DE L'AUTEUR
Henri Paul, magistrat, ancien président de chambre à la Cour des Comptes. Ancien ambassadeur de France à Bucarest, il est aujourd'hui avocat, spécialiste des politiques publiques.
Parce que pour connaître les peuples, il faut d'abord les comprendre
Vous avez largué les amarres. Le vieux continent est derrière vous. Cap sur Buenos Aires, le symbole jusque dans les années 1960 de tant d'espoirs de réussite et d'aventure pour des millions d'émigrés européens.
Bienvenue en Argentine, où le drame semble se lover dans les moindres recoins. Ici, la passion s'étale. Les frontières sont un mythe. Le spectre d'un pays blessé par des décennies d'incurie et de populisme pèse sur les esprits comme les mélodies nostalgiques du tango.
L'âme de l'Argentine est un long sentier battu par les vents de Patagonie. Elle plane sur les vignobles ensoleillés de Mendoza et les prairies verdoyantes de la Pampa avant de se fracasser dans le ressac des chutes d'Iguazu. Elle vous fait frissonner, mais engendre une envie folle de retourner dans ce pays des confins.
Ce petit livre n'est pas un guide. C'est un décodeur. Il raconte, au gré d'une plume passée comme un pinceau, les hauts et les bas d'une nation en pleine convulsion. Pour mieux en raconter les passions. Et nous faire partager les contradictions de ce (toujours) nouveau monde.
Un grand récit suivi d'entretiens avec Osvaldo Bayer, Verónica Giménez Béliveau et Marta Inés Minujín.
Un voyage historique, culturel et politique afin de mieux connaître les passions argentines. Et donc mieux les comprendre.
EXTRAIT
La journée commence toujours avec un goût de medialuna (littéralement « demi-lune », le croissant version argentine) et de maté. D'Ushuaia à Salta, de Buenos Aires à Mendoza, on remplit des thermos d'eau frémissante. Il serait impensable de ne pouvoir siroter du maté jusqu'au soir. Le nom de l'infusion traditionnelle vient du quechua mathi, qui désigne la calebasse, le récipient dans lequel on boit l'amer breuvage. Que le soleil se lève sur un bidonville de la capitale ou une estancia traditionnelle de la Pampa humide, c'est toute une nation qui lève le coude à l'unisson. On ne boit pas le maté chacun dans son coin. On le fait passer, comme le calumet de la paix. L'amertume de la boisson chaude vient calmer à la perfection une bouche saturée de l'épais sirop qui recouvre les medialunas. Un accord parfait à célébrer : la culture amérindienne est plus souvent occultée que combinée à celle importée du Vieux Continent par l'immigration.
A PROPOS DE L'AUTEUR
Journaliste installée en Argentine, Camille Lavoix collabore avec la presse francophone et hispanophone (L'Obs, Mediapart, Le Temps, El Universal et Expansión).
Parce que pour connaître les peuples, il faut d'abord les comprendre
Quand un traité devient le bouc émissaire des maux politiques nationaux, mieux vaut tenter de le comprendre. Tel est le sel de ce récit, taraudé par cette question : où va donc la Hongrie, ce coeur baroque de la Mittel Europa, baignée par le majestueux Danube et la musique de Liszt, mais hantée par le dépeçage de son territoire à la suite du traité de Trianon, en 1921 ?
La réponse tient en une phrase : les Hongrois sont angoissés par leur disparition. Isolés du reste du continent par une langue hermétique, assommés par le rideau de fer qu'ils tentèrent en vain de soulever, ces bons vivants, heureux de se retrouver chaque été sur les rives du lac Balaton, sont minés par cette soif d'en finir avec ce passé si pesant.
Ce petit livre n'est pas un guide. C'est un décodeur. Il porte en lui cette fascinante déprime hongroise, mâtinée de moments de pur bonheur passés aux thermes de Buda ou au festival de Sziget. Avec une seule envie : nous faire comprendre et aimer ce pays trop caricaturé.
Un grand récit suivi d'entretiens avec Balázs Ablonczy, János Lackfi et Soós Eszter Petronella.
Un voyage historique, politique et culturel pour mieux connaître les passions hongroises. Et donc mieux les comprendre.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
- (...) Belle et utile collection petit format chez Nevicata, dont chaque opuscule est dédié à un pays en particulier. Non pas un guide de voyage classique, mais, comme le dit le père de la collection, un «décodeur» des mentalités profondes et de la culture. Des journalistes, excellents connaisseurs des lieux, ont été sollicités (...). A chaque fois, un récit personnel et cultivé du pays suivi de trois entretiens avec des experts locaux. - Le Temps
- Comment se familiariser avec "l'âme" d'un pays pour dépasser les clichés et déceler ce qu'il y a de juste dans les images, l'héritage historique, les traditions ? Une démarche d'enquête journalistique au service d'un authentique récit de voyage : le livre-compagnon idéal des guides factuels, le roman-vrai des pays et des villes que l'on s'apprête à découvrir. - Librairie Sciences Po
À PROPOS DE L'AUTEUR
Journaliste, Françoise Pons arpente depuis ses débuts l'Europe centrale et orientale. Fascinée par l'ambivalence hongroise et soucieuse de restituer la vraie personnalité de cette Hongrie si complexe, elle démèle ici l'écheveau nostalgique d'un récit national tourmenté.
L'Union européenne est en péril et le lecteur trouvera des réponses sur la déchirure du drapeau dans cet ouvrage...
Le drapeau bleu étoilé de l'Union européenne est déchiré. Le divorce chaotique avec le Royaume-Uni, puis le coup de massue de la pandémie ont fait entrer cette communauté d'États unique au monde dans une période de turbulences dont l'issue peut encore être fatale au rêve européen. Laisser s'éteindre les étoiles d'une Union, forgée à partir des années 1950 pour sortir de l'engrenage des guerres et des rivalités mortelles, serait la pire des renonciations.
Ce petit livre n'est pas un guide. Il ne prétend pas dire tout sur le processus qui a conduit à l'Union européenne d'aujourd'hui. Mais il est une flamme que nous voulons entretenir. Il souffle sur les braises d'un dessein européen qui doit impérativement renaître.
Pourquoi ces déchirures dans le drapeau ? Pourquoi ce ressentiment contre « Bruxelles » alors que l'adhésion au projet européen demeure massive et réelle ? Le besoin d'Europe exige un droit d'inventaire. Le voici. Parce que pour convaincre les peuples, il faut d'abord - et toujours - s'efforcer de les comprendre.
Un grand récit suivi d'entretiens avec Béatrice Giblin, Ivan Krastev, Mark Mazower, Alain Lamassoure et Paolo Rumiz.
Ce témoignage et ces entretiens permettront au lecteur de comprendre le destin de l'Europe ! Parce que pour connaître les peuples, il faut d'abord les comprendre...
À PROPOS DES AUTEURS
André Gattolin est sénateur français (LREM) du département des Hauts de Seine, vice-président de la Commission des Affaires européennes du Sénat.
Richard Werly>/b> est le correspondant pour les Affaires européennes du quotidien suisse Le Temps. Il a créé et dirige la collection L'âme des peuples.
Parce que pour connaître les peuples, il faut d'abord les comprendre
Il n'y a pas une Italie. Les Italiens eux-mêmes se définissent d'abord par leur ville, leur région d'origine, leurs racines locales sur ce territoire tardivement unifié. C'est cette mosaïque de tempéraments, d'influences, de cuisines et de traditions que cette balade nous permet de découvrir, dans les pas d'un auteur installé de longue date dans la péninsule.
Arpentez l'Italie et découvrez la passion des Italiens pour la politique, leurs élans de générosité lorsque surviennent les catastrophes naturelles, les coulisses de ce septième art devenu l'emblème culturel de l'Italie contemporaine, les tréfonds sombres de la Camorra ou de la `Ndrangheta, dont l'étreinte meurtrière reste malheureusement d'actualité. Mais surtout, apprenez à écouter les Italiens, à comprendre pourquoi ce pays, plus qu'aucun autre, garde rivé en lui une foi presque miraculeuse dans le succès et la réussite.
Ce petit livre n'est pas un guide. C'est un décodeur. Il nous promène dans le dédale des rues de Rome, de Milan et de Naples. Il nous fait côtoyer les personnalités politiques, artistiques, universitaires qui font l'Italie d'aujourd'hui. Pour mieux en comprendre le bonheur et les tourments.
Un grand récit suivi d'entretiens avec Sergio Romano (Le nationalimse italien a souvent été, dans l'histoire, exagéré et rhétorique), Michele Sorice (La famille italienne reste le rempart de l'individu) et Monique Veaute (La radicalité est inscrite dans l'art contemporain italien).
Un voyage politique, historique et culturel pour mieux connaître les passions italiennes. Et donc mieux les comprendre
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
- "(...) Belle et utile collection petit format chez Nevicata, dont chaque opuscule est dédié à un pays en particulier. Non pas un guide de voyage classique, mais, comme le dit le père de la collection, un «décodeur» des mentalités profondes et de la culture. Des journalistes, excellents connaisseurs des lieux, ont été sollicités (...). A chaque fois, un récit personnel et cultivé du pays suivi de trois entretiens avec des experts locaux. - Le Temps
- "Comment se familiariser avec "l'âme" d'un pays pour dépasser les clichés et déceler ce qu'il y a de juste dans les images, l'héritage historique, les traditions ? Une démarche d'enquête journalistique au service d'un authentique récit de voyage : le livre-compagnon idéal des guides factuels, le roman-vrai des pays et des villes que l'on s'apprête à découvrir." - Librairie Sciences Po
À PROPOS DE L'AUTEUR
Correspondant permanent à Rome du Figaro après avoir suivi l'actualité de la péninsule pour l'Agence France-Presse et La Tribune, Richard Heuzé a fait de longue date le choix passionné de l'Italie.
Parce que pour connaître les peuples, il faut d'abord les comprendre
Que reste-t-il de l'ex-Yougoslavie ? De tous les peuples de l'ancienne république disloquée par la guerre, les Serbes sont sans doute ceux qui s'interrogent le plus. Sans parvenir à répondre, tant l'histoire semble, après la mort du maréchal Tito, leur avoir échappé.
La Serbie est un pays, sans aucun doute. Mais quel pays ! Un territoire enclavé, que ses frontières mal cicatrisées continuent de faire souffrir. La Serbie, surtout, est un condensé d'émotions contradictoires, porté par des sentiments puissants comme le majestueux Danube qui la traverse de part en part.
Serbie poétique et romantique. Serbie austère et orthodoxe. Serbie frustrée et nationaliste. Serbie désordonnée et si créative. C'est ce pays, soudain seul et isolé après les scissions du Monténégro et du Kosovo, que ces pages veulent vous faire découvrir. Avec en filigrane le goût, la musique, le rythme, les odeurs des Balkans.
Ce petit livre n'est pas un guide. C'est un décodeur. Écrit à l'unisson des mythes qui nourrissent l'âme serbe, il vous permettra d'en saisir le vent de folie. Pour mieux l'apprécier. Et donc mieux la comprendre.
Un grand récit suivi d'entretiens avec Ivan Colovic, Vesna Pesic et Jacques Rupnik.
Un voyage historique, culturel et politique afin de mieux connaître les passions serbes. Et donc mieux les comprendre.
EXTRAIT
Des bébés hirondelles agrippés à un fil électrique piaillent avec impatience dans la pénombre. Leur mère se profile dans la lumière ensoleillée du dehors et passe en trombe le portail de l'église du monastère orthodoxe de Milesevo sous le regard bienveillant de l'Ange blanc, cette fresque du treizième siècle emblématique de la Serbie. Les pèlerins contournent un grand drap sur le sol dallé posé par les moines pour le protéger des déjections des oisillons. Hommes, bêtes et saints cohabitent benoîtement. Les femmes, elles, sont au travail dans les champs, dans la boutique ou l'hôtellerie du monastère. L'higoumène, affable, accueille les pèlerins. Quasi-sosie de saint Sava, prince serbe et moine, dont l'image orne toutes les salles de classe du pays et qui ici bénit les visiteurs. Fresque fragile, dont le regard pigmenté, contrairement à tant d'autres de par le pays, n'a pas été aveuglé à coups de marteau par les occupants ottomans.
A PROPOS DE L'AUTEUR
Correspondante en Serbie de 2000 à 2007 pour plusieurs médias français, dont La Croix et L'Express, Gaëlle Pério Valero a enseigné la géopolitique des Balkans à Sciences-Po Paris.