À un Québec qui change, Jocelyn Létourneau propose ici un récit d'histoire au scénario changé. Qui pense la condition québécoise en la sortant de sa mémoire tragique et de sa culture de la séparation. Qui met l'accent sur les adaptations et actualisations d'une société plutôt que sur ses détournements et empêchements. Qui voit les oscillations québécoises non pas à l'origine d'une succession d'inhibitions nationales, mais comme un mode d'évolution par lequel une collectivité n'a cessé de passer à l'avenir.
On lira cet ouvrage comme une tentative de cadrer le parcours historique du Québec en dehors des mythistoires et du schéma narratif qui accueillent et charpentent habituellement son déroulement. On le considérera aussi comme un essai visant à poser les bases d'une nouvelle référence historiale, si ce n'est mémorielle, pour les Québécois d'aujourd'hui, vecteurs de leur revitalisation identitaire en cours.
Et si cet ouvrage constituait le point de départ d'une histoire décomplexée, voire décolonisée, de l'expérience québécoise dans le temps? Histoire non pas fondée sur l'axiome mélancolique d'une nation empêchée d'être et inaccomplie, en état continuel de survivance et de résistance, mais sur l'évidence d'une collectivité assurée et confiante, en état d'édification et d'élévation depuis longtemps?
Jocelyn Létourneau est chercheur au CÉLAT et professeur à l'Université Laval. Pour sa contribution aux sciences humaines, il a reçu en 2018 le prix André-Laurendeau de l'ACFAS. En 2019-2020, à l'Université Yale, il a occupé la Chaire Fulbright du Canada sur l'étude des territorialités nationales et internationales. Il y a aussi occupé le poste de Visiting Bicentennial Professor of Canadian Studies.
À LA FOIS CONCURRENTS ET SOLIDAIRES dans cette grande aventure, les explorateurs espagnols, anglais, français et même russes menèrent parallèlement leurs investigations dans toutes les directions. Les voyages de Cavelier de La Salle, de Pierre Le Moyne d'Iberville, de Vitus Béring, de George Vancouver, et de plusieurs autres explorateurs souvent méconnus, sont ici décrits dans un style vif. À l'aide de documents d'archives, l'auteure nous amène à la suite de ces hommes qui furent attirés par l'inconnu. Ce livre, bien écrit, éclairé par divers textes d'époque, illustré par des reproductions de superbes cartes anciennes, muni d'un index complet, situe remarquablement et avec finesse dans leur temps et dans leur contexte ces extraordinaires explorateurs derrière lesquels se profilent les grandes nations. Jacques PORTES, Revue française d'histoire d'outre-mer.
« Le grand mérite de Jacques Lacoursière est d'avoir stimulé, tout au long de sa carrière, l'intérêt du public pour l'histoire du Québec », conclut André Champagne dans sa préface. Ce livre est une uvre de grande maturité qui résume notre histoire en une synthèse magistrale.Cet ouvrage s'avère être un véritable tour de force, car Jacques Lacoursière « réussit à retracer l'évolution de la société québécoise en intégrant dans son texte les grands événements politiques, la vie quotidienne, les débats d'idées et l'opposition entre les éléments conservateurs et progressistes qui ont forgé le destin du Québec ». Une histoire du Québec racontée par Jacques Lacoursière est le fruit de plus de quarante années de recherches et de réflexion sur l'histoire du Québec.D'un seul souffle, dans un texte court, clair et précis, Jacques Lacoursière va à l'essentiel. « Si Lord Durham avait rencontré Jacques Lacoursière, il n'aurait sûrement pas écrit à propos des Canadiens français qu'ils formaient un peuple sans histoire et sans littérature.»
Lannée 2003 permettra aux Américains de rappeler lacquisition de limmense territoire de la Louisiane en 1803. On dira sans doute que « sous limpulsion du président Jefferson », les États-Unis doublaient ainsi leur superficie.Puis, ce sera le rappel de la fameuse expédition de Lewis et Clark qui avaient reçu le mandat de trouver une voie navigable vers le Pacifique. Partis en mai 1804 de Saint-Louis à lembouchure du Missouri, ils reviendront en septembre 1806, après avoir passé deux hivers chez les Indiens. On dira alors tous les mérites des deux capitaines, mais sans doute peu de chose des Indiens qui ont accueilli les explorateurs ou des Canadiens qui ont servi de guides, de chasseurs et dinterprètes.Depuis plusieurs années, Denis Vaugeois se passionne pour lAmérique française, les rivalités franco-anglaises et les alliances franco-indiennes. De longues recherches poursuivies sur le terrain lont conduit sur les traces de Lewis et Clark et lont amené à questionner de façon personnelle lexpédition elle-même et sa portée. Il en est sorti America. La déclaration dindépendance de 1783 commençait par ces mots : « We the people of the United States ». Un demi-siècle plus tard, la formule aurait été « We are America ». À partir de 1803, les Américains prennent possession dune partie du continent, mais nhésitent pas à se prendre pour tout le continent. Ils sont les Américains. Ils sont lAmérique. Ils le sont de droit divin. Cest leur « manifest destiny ». Aujourdhui, elle leur suggère de se faire les gendarmes de la planète.« America » est un nom qui a été créé en France en 1507. Denis Vaugeois a choisi den faire le titre général de son essai dont le sous-titre est Lexpédition de Lewis et Clark et la naissance dune nouvelle puissance.Un livre bien documenté qui corrige bien des questions. Ainsi, linterprète Toussaint Charbonneau nest pas né en 1759, mais en 1767; malgré sa vie déréglée, il a fait baptiser son fils. Si Lewis le traitait avec un certain mépris, il était par ailleurs très apprécié de William Clark. Jefferson, pour sa part, a été un extraordinaire président, un homme des lumières, mais aussi un raciste dont les propos sur les Noirs sont absolument déroutants. Surtout si on jette un regard sur sa vie personnelle. Il navait jamais eu lintention dacheter la Louisiane!America est aussi un cours de géographie politique avec ses quelque 25 cartes et loccasion de découvrir des artistes tels Karl Bodmer, Alfred Jacob Miller et George Catlin ou des intellectuels tels John James Audubon et Francis Parkman.Solidement documenté, America reste un ouvrage accessible et de lecture agréable.« Son ouvrage est solidement documenté. Il fait avancer nos connaissances historiques. Considérablement. » Louis-Guy LEMIEUX, Le Soleil« [...] un ouvrage grand public de qualité, rempli d'illustrations tirées d'archives et de cartes géographiques. » Jocelye LEPAGE, La Presse« [...] Vaugeois a le don de raconter l'essentiel sans lésiner sur les détails tout en étant d'accès facile. Dans America, il s'est surpassé. [...] America offre un regard nouveau, bousculant l'histoire, nous rappellant l'immensité du territoire de la Nouvelle-France. » Louise CHEVRIER, La Terre de chez nous« America présente de la grande histoire qui intéresse le lecteur et de petites histoires pittoresques qui le retiennent. » J. P., Le Ralliement
La Conquête de 1760 a été perçue comme une catastrophe par les uns ou comme un bienfait providentiel par les autres. Gaston Deschênes et Denis Vaugeois ont eu l'idée de vérifier comment des gens de toutes conditions avaient vécu cette période. Une trentaine de collaborateurs se sont attelés à la tâche afin de rédiger de courtes biographies de personnages nés avant le début de la guerre de Sept Ans et morts après son dénouement.Cette fois, le lecteur n'est pas en face d'une histoire théorique et abstraite, mais en présence de vrai monde tel que Madame Péan, la maîtresse de Bigot, Marguerite d'Youville, fondatrice de l'Hôpital général de Montréal, Noël Voyer, un forgeron qui a su s'enrichir en profitant de cette période trouble. On y découvre aussi le parcours de militaires, de cuisiniers, de religieuses et religieux, d'Amérindiens, de captives, de veuves fort débrouillardes, de médecins, de nobles, de marchands, d'aventuriers, de voyageurs, etc. L'ensemble du tableau est passionnant.Denis Vaugeois est historien. Il partage son temps entre l'édition et la recherche. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages dont La Mesure d'un continent et Les Premiers Juifs d'Amérique.Né à Saint-Jean-Port-Joli, Gaston Deschênes est titulaire d'une maîtrise en histoire de l'Université Laval. Il a publié de nombreux ouvrages dont Le Parlement de Québec et L'Année des Anglais.Avec la collaboration de Yvon Desloges, Marcel Fournier, Fernand Grenier, Madeleine Juneau, Jacques Lacoursière, Jonathan Lainey, Robert Larin, Jean-Marie Lebel, Rénald Lessard, Raymonde Litalien, Jacques Mathieu, Mario Mimeault, Thomas Peace, Liliane Plamondon, Hélène Quimper, François Roy, Serge-Patrice Thibodeau, Auguste Vachon, Laurent Veyssière.
Le 19 juillet 1629, Champlain et son fidèle compagnon François Gravé, sieur du Pont, signent l'acte de capitulation de Québec. Fait prisonnier par les frères Kirke, des corsaires anglais, Champlain est transféré à Londres, avant de rentrer en France. À Paris, il s'emploie à permettre la récupération de Québec et de l'Acadie, tombée entre les mains de l'Écossais William Alexander. Malheureusement pour Champlain, le roi Louis XIII ne tarde pas à le disgracier: on le soupçonne d'avoir facilité la chute de Québec.
Humilié, il se bat, la plume à la main, pour retrouver l'estime de son roi. Il rédige une histoire de ce que les Français ont entrepris en Amérique du Nord depuis Jacques Cartier et montre que, contrairement à ses prédécesseurs, il a, lui, réussi à y bâtir une Nouvelle-France, de 1603 à 1629. S'il a dû abandonner Québec aux Anglais, c'est parce que la cupidité des marchands huguenots l'a privé des moyens de faire prospérer la colonie française, et non parce qu'il a démérité.
Ce dernier grand livre de Champlain est paru en 1632. Grâce à Éric Thierry, il est désormais possible de le lire intégralement en français moderne et de découvrir, au fil de l'introduction et des notes, les dessous de la disgrâce du père de la Nouvelle-France. Champlain a été la victime de la volonté d'expansion de l'Angleterre de Charles Ier, mais il a aussi pâti des divisions de la France de Louis XIII, encore en proie aux guerres de religion, et des agissements de l'entourage du cardinal de Richelieu, désireux de lui faire payer chèrement ses affinités avec le parti des dévots.
Né en 1964, Éric Thierry enseigne l'histoire et la géographie au Lycée Paul-Claudel de Laon. Docteur de l'Université de Paris-Sorbonne, il est l'auteur d'une biographie, Marc Lescarbot (Honoré Champion, 2001), qui a été couronnée par l'Académie française, et de La France de Henri IV en Amérique du Nord (Honoré Champion, 2008). Il a déjà publié, dans la collection V, deux tomes des oeuvres de Champlain en français moderne: Les Fondations de l'Acadie et de Québec (2008) et À la rencontre des Algonquins et des Hurons (2009).
ENFIN, UNE HISTOIRE DU CANADA où les Indiens côtoient les Français. Et quels Indiens ! Quels Français aussi !Des personnages hors du commun émergent de chaque côté. Ignorés de la grande histoire, surgissent les chefs agniers aux surnoms évocateurs : le Bâtard Flamand (de père hollandais et de mère agnier), la Barrique, la Plume, la Grande Armée, la Grande Cuillère ou les chefs onontagués, Garakonthié, Otreouti, Aharihon, Ochionagueras, Ahiarantouan. Injustement oubliés également les Simon Le Moyne, Jacques Le Maistre, François Hertel, Claude Brigeac et Lambert Closse. Que le lecteur se laisse guider par ces noms présents à l'index, il découvrira des êtres exceptionnels qui ont leur place aux côtés des Dollard des Ormeaux, Pierre Boucher, Maisonneuve et de femmes telles Marie de l'Incarnation, Jeanne Mance ou Marguerite Bourgeoys.De 1652 à 1665, la Nouvelle-France est à l'agonie. Il suffisait de peu pour qu'elle disparaisse. Et pourtant, elle résiste.La petite colonie - avec ses femmes et ses hommes d'un courage constant, dans un contexte de petite guerre incessante - rêve de paix. De paix avec l'Iroquoisie !
Infatigables les Iroquois sont partout. Ils ne souffrent aucune concurrence. Après avoir éliminé les Hurons, les Pétuns et les Ériés, ils s'installent tout autour du lac Ontario. Leur objectif : contrôler le commerce des fourrures. Sous l'impulsion de La Salle et Tonty, les Français amorcent des relations avec les Illinois et les Miamis. Les Iroquois ne l'acceptent pas et ripostent. Les Français tentent d'intervenir. Leur principal problème reste les prix offerts par les marchands d'Albany. Pourquoi les Indiens y reçoivent-ils davantage pour leurs peaux ? Un transport moins couteux ? Des taxes moins élevées ? La construction d'un poste de traite doublé d'un fort, à l'entrée nord du lac Ontario, comporte des avantages à la fois commerciaux et militaires. Encore faut-il des administrateurs éclairés pour en tirer parti. Frontenac est de cette trempe. La Barre, non. Cette période s'ouvre sur les expéditions cruelles de Courcelles et de Tracy. Les Iroquois apprennent à craindre les Français. Mais ils refusent de se jeter dans les bras des Anglais. Ils savent les utiliser et jouer Français contre Anglais. Dongan, gouverneur de New York à partir de 1683, comprend vite et innove en se faisant le promoteur d'une politique de présence en milieu indien. En somme, une période cruciale où se révèlent de grands chefs comme Teganissorens, Garakonthié, Otreouti ou de clairvoyants missionnaires comme les frères de Lamberville, Pierre Millet, Jacques Frémin. Quel avenir attend les Iroquois, peuple libre et qui entend le demeurer ?
Préface deJacques Beauchamp
De la tabagie de Tadoussac à l'adoption de la loi 101, Éric Bédard revient sur huit grands moments de l'histoire nationale québécoise. Il présente des personnalités clés qui ont marqué les événements du passé et ainsi défini le futur. Une manière comme une autre de rappeler que l'histoire du Québec n'a rien d'un long fleuve tranquille, qu'elle est faite de retournements inattendus sans lesquels le destin de cette nation aurait été tout autre.
o 1603: La tabagie de Tadoussac, l'alliance avec les Autochtones
o 1663: Filles du roi, mères d'une nation
o 1759: Pitt, Choiseul et le destin de la Nouvelle-France
o 1784: Du Calvet emprisonné, un peuple sous surveillance
o 1845: Garneau l'historien, la survie par les mots
o 1887: Mercier ou les origines de l'autonomisme québécois
o 1907: Fonder HEC Montréal, combattre l'infériorité économique des Canadiens français
o 1977: La loi 101 adoptée, une charte pour le français au Québec
Éric Bédard est historien, professeur à l'Université TÉLUQ et auteur de plusieurs ouvrages, dont Les Réformistes (Boréal, 2012) et L'Histoire du Québec pour les nuls (First, 2019). Sur la chaîne MAtv, il anime la série Figures marquantes de notre histoire.
Préconisant une approche à la fois chronologique et thématique qui couvre la période allant de 1832 jusqu'à nos jours, cet ouvrage collectif porte sur la dualité idéologique qui teintera la création des programmes et des manuels scolaires, mais également la querelle des écoles historiographiques de Québec et de Montréal.
Les auteurs présentent la pensée des tenants de la bonne entente avec le conquérant britannique et le Canada anglais ainsi que celle de ceux qui ont une vision plus nationaliste du parcours historique des Québécois, prônant l'affirmation et l'émancipation de la nation.
Un livre profond et accessible sur l'un des volets les plus importants de l'histoire des idéologies au Québec depuis le début de l'enseignement de l'histoire nationale.
Avec des textes de Michel Allard, Félix Bouvier, Alex Bureau, Charles-Philippe Courtois, Alexandre Lanoix, Olivier Lemieux et Jean-Philippe Warren.
Alors que l'Europe est le théâtre d'une guerre sans merci, les Alliés s'inquiètent des avancées scientifiques des Allemands. Les Britanniques veulent prendre de vitesse Hitler et les physiciens du IIIe Reich. L'Angleterre étant trop proche de l'ennemi, c'est à Montréal qu'ils décident d'implanter en catimini un laboratoire de recherche nucléaire. En y déménageant leurs meilleurs scientifiques, ils ont en tête deux objectifs: mettre au point une bombe surpuissante et trouver une nouvelle source d'énergie. La collaboration avec les Américains se transforme en une course à l'atome, alors que le projet Manhattan est lancé par ces derniers.
Montréal et la bombe fait revivre cette saga palpitante pendant laquelle des scientifiques européens ont bâti un laboratoire stratégique dans le plus grand secret, au sein de l'Université de Montréal. De grandes figures de la physique moderne, des chimistes audacieux et des espions gravitent autour de cette histoire. Tous avec une seule idée en tête : dompter l'atome pour le meilleur et pour le pire.
Gilles Sabourin est ingénieur dans le domaine nucléaire, spécialisé dans la sûreté des centrales. Il a travaillé pendant plus de vingt ans pour le bureau montréalais d'Énergie atomique du Canada. Il a consacré quinze ans de sa vie à mener une enquête sur l'aventure atomique montréalaise pendant la Seconde Guerre mondiale.
Cette histoire sociale de la baie des Chaleurs durant le régime français place en son centre ses premiers habitants permanents d'origine française et leur famille métisse. La famille Mallet est l'une des rares dont on connaît les antécédents et le parcours.
Dans cet ouvrage, Marc-André Comeau explore le mode de vie, le milieu et les principaux évènements historiques qui ont façonné la vie de ces pêcheurs estivaux qui trappaient l'hiver venu. Au fil des décennies, ils développent une identité qui leur est propre et qui émergera dans toute sa différence durant la guerre de Sept Ans. Pendant ce conflit, les forces françaises et britanniques, ainsi que les Acadiens nouvellement arrivés à la baie, vont rapidement mettre en relief les particularités de cette petite communauté qu'on ne réussit pas à «classer». On utilise alors des vocables tels que Normands, Mistifs, Créoles ou «half-breeds» pour décrire ces habitants aux origines mixtes. Depuis, ce groupe singulier s'est lentement amalgamé à la population environnante.
En parallèle avec sa carrière d'ingénieur professionnel, Marc-André Comeau a développé un intérêt marqué pour l'histoire, en particulier celle de la baie des Chaleurs et de ses habitants. Il a publié de nombreux articles sur le sujet dans la Revue d'histoire de la Société historique Nicolas-Denys et a présenté plusieurs conférences dans le cadre d'évènements variés tels que les trois derniers congrès mondiaux acadiens.
Du premier roman, L'Influence d'un livre, en 1837 jusqu'à l'internement d'Émile Nelligan en 1899, le XIXe siècle est d'une effervescence exceptionnelle. Claude La Charité évoque les artisans hauts en couleur de cette nouvelle littérature, entre originaux et détraqués: poseur de bombe puante, notaire en pantoufles, patriote enragé, abbé voyageur, shérif hors-la-loi, sosie de Victor Hugo, romancière en eaux troubles et génie précoce.
o L'Influence d'un livre (1837) de Philippe Aubert de Gaspé fils
o La Terre paternelle (1846) de Patrice Lacombe
o Joseph-Charles Taché
o L'abbé Henri-Raymond Casgrain
o Philippe Aubert de Gaspé père
o Louis Fréchette
o Laure Conan
o Émile Nelligan
Professeur à l'Université du Québec à Rimouski, Claude La Charité est le titulaire de la Chaire de recherche du Canada en histoire littéraire et patrimoine imprimé. Spécialiste de la littérature québécoise du XIXe siècle et de l'humanisme de la Renaissance, il est aussi nouvelliste et romancier.
Sous la direction du lieutenant-colonel à la retraite Stéphan Leblanc
avec des textes de Daniel Robert, Ghyslain Raza, lieutenant-colonel retraité Richard Aubry et capitaine Pierre-Olivier Lair
Le 12e Régiment blindé du Canada est fondé le 24 mars 1871 sous le nom de Three Rivers Provisional Battalion of Infantry. Toutefois, il faut remonter jusqu'au XVIIe siècle pour trouver les débuts d'une présence militaire à Trois-Rivières, avec la création d'une milice coloniale canadienne. Ses structures de recrutement continueront d'être utilisées sous le Régime britannique et pendant tout le XIXe siècle. Aujourd'hui, le Régiment est l'héritier de cette histoire.
Lors de la Première Guerre mondiale, plusieurs membres du Régiment sont enrôlés au sein du 178e Bataillon canadien-français et combattent en France. Tout au long de la Deuxième Guerre mondiale, le Régiment, devenu une unité blindée, reçoit de nombreux honneurs. Le 6 mai 1968, une deuxième unité de la Force régulière est formée sous le même nom à Valcartier. Depuis, les deux unités coexistent, se démarquant à de multiples reprises lors d'opérations nationales et internationales.
Fidèle à sa devise, Adsum, le 12e Régiment blindé du Canada est plus que jamais présent. Cet ouvrage est l'occasion de revivre son histoire unique et de se remémorer ses faits saillants.
Détenteur d'une maîtrise en études de la défense (2008) du Collège des Forces canadiennes et d'un baccalauréat en administration du Collège Militaire Royal (1988), le lieutenant-colonel (retraité) Stéphan LeBlanc a servi dans les Forces armées canadiennes pendant plus de 36 ans au 12e Régiment blindé du Canada autant régulier que réserve. Il s'implique aujourd'hui bénévolement dans le rayonnement de l'histoire régimentaire comme président du Comité du Musée militaire du 12e RBC.
Bien qu'il soit doté d'un climat réputé sain, le Canada n'est pas exempt de maladies. Certaines, comme la petite vérole (variole), le typhus, la rougeole ou la grippe, ont entraîné des épidémies meurtrières. Dès le XVIIe siècle, des hôtels-Dieu, hôpitaux généraux dirigés par l'Église, commencent à s'établir en Nouvelle-France.
Entité abstraite envoyée par Dieu pour éprouver l'homme ou le punir de ses péchés, la maladie est généralement perçue comme un déséquilibre des humeurs. Les savoirs sont donc aussi limités que les moyens d'intervention.
Médecins, chirurgiens, apothicaires, guérisseurs et charlatans trouvent leur place dans cette impressionnante visite de l'histoire médicale de la Nouvelle-France à laquelle Rénald Lessard nous convie.
Rénald Lessard est titulaire d'un doctorat en histoire de l'Université Laval et coordonnateur de la section de la Diffusion au Centre d'archives de Québec de Bibliothèque et Archives nationales du Québec.
La profession dhistorien jointe à celle déditeur procure des rencontres inattendues et exceptionnelles. Celle des Mémoires sur la dernière guerre de lAmérique septentrionale entre la France et lAngleterre se place aux premiers rangs de ces coups de cur quun éditeur aime partager.Cest au gré de lectures, principalement du Journal de Louis-Antoine de Bougainville et de la Guerre de la Conquête de Guy Frégault quest apparue la silhouette de ce capitaine du régiment de Béarn. À la lecture de ses Mémoires, Pierre Pouchot se révèle comme un officier consciencieux, un fin diplomate, un remarquable observateur. Ainsi, par exemple, souligne-t-il en peu de mots, non sans humour, tout à la fois le courage des troupes françaises, limportance militaire des Amérindiens alliés et leurs tactiques guerrières pleines de bon sens : « Cette avanture donna [] aux Sauvages, note Pouchot avec humour, la meilleure opinion possible de la bravoure des troupes françaises, par la fermeté quelles montrèrent depuis lors dans leurs détachements. Ils demandaient [sétonnaient] toujours de ces François qui navoient pas desprit, et qui se faisaient tuer tout à découvert. » Odeur de poudre, fracas des canons, rivalités et alliances, grandeur et misère du soldat : le lecteur percevra surtout dans les Mémoires de Pierre Pouchot lampleur de cette guerre meurtrière, qui sétala de 1754 à 1760, et scella le sort de la Nouvelle-France.Publié à Yvernon en 1781, louvrage de Pouchot (1710-1769) a connu deux traductions anglaises, lune en 1866, lautre, largement annotée, en 1994, par Brian Leigh Dunnigan et publié par Old Fort Niagara Association
DANS CE PREMIER VOLUME d'une série de quatre qui ira des débuts à 1960, Jacques Lacoursière raconte, avec force détails, l'arrivée des Français, leur cohabitation avec les autochtones, leur épopée à travers un continent, leur adaptation, le passage de Français à Canadiens, les affrontements, la défaite ultime, les débuts d'une étonnante survivance, l'octroi d'un cadeau piégé : le pouvoir parlementaire. Cet ouvrage s'arrête en effet avec la séparation du Haut-Canada (l'Ontario) et la mise en place audacieuse, en 1791, d'une nouvelle constitution. L'entreprise [de Jacques Lacoursière] est gigantesque, à la mesure de l'homme en fait. Bernard LEPAGE, L'hebdo du Saint-Maurice. Cette uvre accessible, précise et détaillée se lit comme un roman. Continuité. Cet écrivain, historien par sa pratique, bouscule les adeptes d'historiographie en présentant une histoire du Québec au quotidien, impartiale, dénuée d'artifices, où chaque détail trouve sa raison d'être et amène les lecteurs au diapason des époques en restituant l'homme, l'humain, devant le geste et l'action. Renonçant aux savantes considérations propres à l'essai, il ose citer des sources souvent boudées par les historiens, laissant ainsi la parole aux témoins de ces siècles dans un style à la fois clair et vivant. [...] L'histoire populaire du Québec : plus qu'un livre d'histoire, un récit qui se lit comme un roman. Hélène RATTÉ-MCCLISH, Impact-Campus . On est ici à mille lieues des préoccupations des herméneutes contemporains, de ceux qui croient que l'histoire n'est pas que le récit neutre d'événements déjà attestés mais aussi le procès de ces événements. Robert SALETTI, Le Devoir. L'auteur colle aux faits, sans se perdre dans de savantes considérations, le lecteur se retrouve, à chaque page, devant un flot de renseignements présentés dans un style vivant et clair. [...] Voilà une histoire du Québec accessible, précise et détaillée qui devrait se retrouver en toutes les mains de quiconque s'intéresse à l'histoire du Québec. Manon PERRON, L'Action nationale. Accessible, précise et détaillée, L'histoire populaire du Québec comblera les attentes de ses lecteurs. Jean BILODEAU, Au fil des événements. La lecture de son Histoire populaire tient souvent beaucoup plus du chaleureux roman que du froid traité historique. LEVASSEUR, Études francophones.
L'INSTABILITÉ POLITIQUE DU RÉGIME D'UNION, la poussée vers l'Ouest, favorisée par l'apparition du chemin de fer, et la menace américaine ouvrent la voie à la Confédération, marquée dès le départ par des scandales de toute nature.L'Acte de l'Amérique britannique du Nord vit ses premières crises. Dirigés par Louis Riel, les Métis de l'Ouest se soulèvent. Nouvelle rébellion ; nouvelle répression. La vie politique canadienne en sort profondément troublée. La période s'achève avec l'arrivée d'un nouveau premier ministre, Wilfrid Laurier, qui entame un long règne à l'aube du XXe siècle. L'entreprise [de Jacques Lacoursière] est gigantesque, à la mesure de l'homme en fait. Bernard LEPAGE, L'hebdo du Saint-Maurice. Cette uvre accessible, précise et détaillée se lit comme un roman. Continuité. Cet écrivain, historien par sa pratique, bouscule les adeptes d'historiographie en présentant une histoire du Québec au quotidien, impartiale, dénuée d'artifices, où chaque détail trouve sa raison d'être et amène les lecteurs au diapason des époques en restituant l'homme, l'humain, devant le geste et l'action. Renonçant aux savantes considérations propres à l'essai, il ose citer des sources souvent boudées par les historiens, laissant ainsi la parole aux témoins de ces siècles dans un style à la fois clair et vivant. [...] L'histoire populaire du Québec : plus qu'un livre d'histoire, un récit qui se lit comme un roman. Hélène RATTÉ-MCCLISH, Impact-Campus . On est ici à mille lieues des préoccupations des herméneutes contemporains, de ceux qui croient que l'histoire n'est pas que le récit neutre d'événements déjà attestés mais aussi le procès de ces événements. Robert SALETTI, Le Devoir. L'auteur colle aux faits, sans se perdre dans de savantes considérations, le lecteur se retrouve, à chaque page, devant un flot de renseignements présentés dans un style vivant et clair. [...] Voilà une histoire du Québec accessible, précise et détaillée qui devrait se retrouver en toutes les mains de quiconque s'intéresse à l'histoire du Québec. Manon PERRON, L'Action nationale. Accessible, précise et détaillée, L'histoire populaire du Québec comblera les attentes de ses lecteurs. Jean BILODEAU, Au fil des événements. La lecture de son Histoire populaire tient souvent beaucoup plus du chaleureux roman que du froid traité historique. LEVASSEUR, Études francophones.
CE QUATRIÈME TOME clôt pour l'instant la monumentale Histoire populaire du Québec de Jacques Lacoursière. Cette période, qui s'étend de 1896 à 1960, est la plus près de nous, mais elle n'est pas pour autant mieux connue. Elle commence avec l'installation au pouvoir, tant à Ottawa qu'à Québec, du Parti libéral de Wilfrid Laurier et se termine avec la mort de Maurice Duplessis. L'entreprise [de Jacques Lacoursière] est gigantesque, à la mesure de l'homme en fait. Bernard LEPAGE, L'hebdo du Saint-Maurice. Cette uvre accessible, précise et détaillée se lit comme un roman. Continuité. Cet écrivain, historien par sa pratique, bouscule les adeptes d'historiographie en présentant une histoire du Québec au quotidien, impartiale, dénuée d'artifices, où chaque détail trouve sa raison d'être et amène les lecteurs au diapason des époques en restituant l'homme, l'humain, devant le geste et l'action. Renonçant aux savantes considérations propres à l'essai, il ose citer des sources souvent boudées par les historiens, laissant ainsi la parole aux témoins de ces siècles dans un style à la fois clair et vivant. [...] L'histoire populaire du Québec : plus qu'un livre d'histoire, un récit qui se lit comme un roman. Hélène RATTÉ-MCCLISH, Impact-Campus . On est ici à mille lieues des préoccupations des herméneutes contemporains, de ceux qui croient que l'histoire n'est pas que le récit neutre d'événements déjà attestés mais aussi le procès de ces événements. Robert SALETTI, Le Devoir. L'auteur colle aux faits, sans se perdre dans de savantes considérations, le lecteur se retrouve, à chaque page, devant un flot de renseignements présentés dans un style vivant et clair. [...] Voilà une histoire du Québec accessible, précise et détaillée qui devrait se retrouver en toutes les mains de quiconque s'intéresse à l'histoire du Québec. Manon PERRON, L'Action nationale. Accessible, précise et détaillée, L'histoire populaire du Québec comblera les attentes de ses lecteurs. Jean BILODEAU, Au fil des événements. La lecture de son Histoire populaire tient souvent beaucoup plus du chaleureux roman que du froid traité historique. LEVASSEUR, Études francophones.
L'année 1999 marque le 400e anniversaire de la naissance, à Tours (France), de Marie Guyart de l'Incarnation et le 360e anniversaire du monastère qu'elle a fondé à Québec. En 1639, trois Ursulines arrivaient de France pour s'établir aux frontières de la civilisation européenne, dans le petit poste fondé par Champlain en 1608. Leur petit monastère était destiné à devenir une maison de formation chrétienne pour les jeunes Amérindiennes mais, en deux ou trois décennies, par un simple jeu de circonstances, il s'est transformé en maison d'éducation pour les filles des colons français.En hommage à leurs devanciers en ce pays neuf, les Ursulines d'aujourd'hui dédient ces pages d'une histoire trois fois séculaire. Un historien renommé, ami fidèle de Marie de l'Incarnation et des Ursulines, Dom Guy-Marie Oury, o.s.b., a prêté volontiers sa plume et ses talents pour donner vie à une relation si intimement liée au patrimoine québecois.
Chocolatiers, restaurateurs, cultivateurs, ingénieurs ou encore hommes daffaires, les Belges se fondent dans le décor québécois. À laube de ce troisième millénaire, lopinion publique les ignore encore, dautant plus que ce sont des ressortissants des régions extérieures à lEurope occidentale qui occupent maintenant lavant-scène de limmigration québécoise.André Vermeirre est à la recherche de ces immigrants qui ont pourtant contribué à lépanouissement de la société québécoise depuis plusieurs siècles. Au-delà dune approche historique, il sattache au destin de quelques personnages pour tenter de cerner une identité propre à ces « Québécois pure laine ... tissés avec de la laine belge ! »
Trouver une voie navigable à travers les Amériques pour atteindre les Indes, la Chine, lAsie ! Voilà le grand projet, à la suite de bien dautres, du président Thomas Jefferson. La mission est confiée à Meriwether Lewis et William Clark. À la tête dun corps expéditionnaire dune quarantaine dhommes, ils se lancent dans une aventure qui durera près de deux ans et demi.Partis de Saint-Louis en mai 1804, ils explorent le cours du Missouri, franchissent les interminables Rocheuses, rejoignent le majestueux Columbia, atteignent le Pacifique puis reviennent aux États-Unis, cest-à-dire à lest du Mississippi, en septembre 1806.Leur épopée est devenue un des mythes fondateurs de lhistoire des États-Unis.Et quelle épopée ! Au départ, les risques étaient grands. Il y avait les déserts, les montagnes de roches enneigées à perte de vue, les tribus potentiellement hostiles, les féroces grizzlys, un fleuve sans fin, limmensité de linconnu. Il y avait aussi les Indiens hospitaliers, les Mandans, Shoshones, Nez-Percés, des personnages fascinants tels Sacagawea la femme-oiseau, Georges Drouillard lhomme « de grand mérite », et aussi les troupeaux de bisons, la vallée-jardin du Missouri, le « Big Sky » de lOuest comme le décrira plus tard J. J. Audubon. Ceux qui en reviennent ne sont plus tout à fait les mêmes, aujourdhui comme hier.Pour un Québécois, suivre la piste de Lewis et Clark, cest aussi prendre conscience de son américanité et de la profondeur de ses racines sur le continent.
Le 27 mai 1603, François Dupont-Gravé et Samuel de Champlain débarquent à Tadoussac où ils établissent avec les nations montagnaise, algonquine et etchemine, les bases d'une alliance qui allait unir leurs peuples pour les 160 prochaines années.
Deux Montagnais qui ont été reçus par le roi Henri IV confirment au chef Anadabijou « que saditte Majesté leur voulloit du bien, et desiroit peupler leur terre, et faire paix avec
leurs ennemis (qui sont les Irocois), ou leur envoyer des forces pour les vaincre ».
Dans son récit intitulé Des Sauvages, Champlain résume ainsi la politique que la France entend mettre en oeuvre en Amérique du Nord. Tous les administrateurs après lui allaient poursuivre, tant bien que mal, un même objectif : établir et maintenir une paix générale entre toutes les nations autochtones.
Ce système d'alliance repose toutefois sur un rapport inégal entre Français et Amérindiens, alors que le gouverneur français occupe le rôle prédominant. Celui que les Amérindiens appelaient communément Onontio - qui signifie La Grande Montagne ou La Belle Montagne, traduction huronne du nom de Charles Huault de Montmagny, premier gouverneur de la Nouvelle-France - non seulement était leur « père » au sein de l'Alliance, mais il se présentait aussi comme « le médiateur de la paix publique », « l'arbitre absolu de la guerre et de la paix » ou même « le maistre des casses-testes », pour reprendre une formulation amérindienne.
Contrairement aux autres puissances européennes, les Français n'ont pas « divisé pour
régner » ; ils ont plutôt misé sur la paix entre les autochtones pour consolider leur empire. Et l'un des moments clés dans l'histoire de la médiation française est sans contredit la Grande Paix de Montréal, signée le 4 août 1701 par les Français et près d'une quarantaine de nations amérindiennes.
Maxime Gohier est titulaire d'une maîtrise en histoire de l'Université du Québec à Montréal. Il poursuit actuellement des recherches doctorales sur l'histoire des autochtones du Québec sous le Régime britannique.
«La guerre est finie.» La signature du traité de Gand le 24 décembre 1814 marque la fin des hostilités entre les États-Unis et l'Angleterre. Le Canada restera une colonie britannique... qui causera bien des soucis à la métropole dans les années à venir.
«Achetez du Bas-Canada d'abord.» Loyaux sujets de la Couronne mais non soumis, les Canadiens aspirent à plus d'autonomie, notamment sur le plan économique. Combien de temps encore pourront-ils supporter la réglementation du commerce par le Parlement britannique? Un vent de liberté commence à souffler.
«Un Chili indépendant.» Fidèles à leur ouverture sur le monde, les chroniqueurs du Boréal Express ne négligent pas de s'intéresser aux mouvements populaires qui balaient les pays d'Amérique latine. La période coloniale touche à sa fin, mais le pouvoir tardera à revenir entre les mains du peuple.
«Un vote sans précédent». En mars 1834, la Chambre d'assemblée du Bas-Canada, menée par le chef du parti patriote Louis-Joseph Papineau, vote 92 résolutions qui font le tour de tous les griefs entretenus envers la Couronne britannique. Les députés voudraient mettre le cap sur un gouvernement responsable.
«À feu et à sang!» Un numéro spécial de 24 pages décrit dans le détail les soulèvements de 1837 et 1838 qui secouent les deux Canadas. Le feu de la rébellion sera éteint dans le sang et les larmes.
«L'Union à l'horizon.» L'union des deux Canadas placerait de facto les Canadiens français en infériorité numérique. Il ne resterait plus qu'au temps de faire son oeuvre pour que lentement se dilue le fait français en Amérique. «Je ne doute guère que les Français [...] abandonneraient leurs vaines espérances de nationalité», écrivait Lord Durham dans son rapport en 1839.
«Par l'histoire - Citoyen du temps» La devise du journal Boréal Express prend tout son sens dans ce troisième album dont la fascinante période historique trouve encore écho dans la société québécoise contemporaine.