FrankLalou vient ici apporter un regard nouveau sur l'Alphabet Hébraïque. Si l'auteur aapprofondi l'aspect archéologiqueet traditionnel dans ses précédents ouvrages, danscelui-ci, il insiste sur l'aspect initiatique de l'ordre alphabétique. Il nous révèle que leslettres se succèdent dans un ordrecohérent, chaque lettre préparant la suivante dans un langage quiéclaire peu à peu le chemin de l'homme.L'alphabethébraïque, présent dans notre alphabet latin, devientgrâce aux démonstrations de Frank Lalou, un puissant outild'introspection et de connaissance de l'autre.La richessesymbolique des lettres hébraïques, s'enracinant dans plus de3 000 ans d'histoire, apporte des éléments nous aidant àmieux nous poser les grandes questions philosophiques : lescommencements, le principe de la séparation, la nécessité de l'éthique,la permanence et l'impermanence.Le chrétientrouvera aussi une source d'inspiration dans ces pages, carJésus, en bon maître juif, parsème son enseignement de jeux demots et de lettres à la valeur hautement spirituelle. Ne se dit-ilpas lui-même, Alpha et Oméga, c'est-à-dire l'Aleph et le Tav ?Écrivainet calligraphe, Frank Lalou, a écrit de nombreuxlivres, Les Lettres Sacrées (éditions Véga), La Calligraphie de l'Invisible et le Grand livre du Cantique des cantiques (éditions Albin Michel).Il donne en Francemais aussi dans plusieurspays, Israël, Suisse,Belgique, Italie, desséminaires sur les Lettreset la Kabbale.(www.lalou.net)
Après avoir été archevêque de Milan de 1979 à 2002, le cardinal Carlo Maria Martini a choisi de vivre à Jérusalem, au coeur de cette Terre sainte qui a vu vivre Jésus. C'est là qu'il a rencontré Georg Sporschill, jésuite et aumônier de jeunes, pour lui confier ce qui lui tient le plus à coeur, ses convictions sur l'avenir de l'Église et de la foi. Car, dans nos sociétés en crise, marquées à la fois par l'abondance et la pauvreté, que peut signifier aujourd'hui le christianisme ? Quel avenir pour les jeunes ? Peut-on trouver des signes d'espérance et des raisons de vivre ? Que dirait Jésus face à notre monde ? Comment parler de morale, de justice ou de paix ? L'Église peut-elle changer pour mieux annoncer l'Évangile ? Plaidoyer pour une Église ouverte, ce livre résonne comme le véritable testament spirituel d'un homme qui a profondément marqué le catholicisme de ces dernières décennies.
Depuis des siècles, Jérusalem veille sur cet Orient si fécond quand il est question de Dieu. Sanctifiée par le judaïsme, le christianisme et l'islam, elle est invoquée dans les prières d'une multitude d'hommes. Mais au-delà de l'image qu'elle donne aujourd'hui, quels sont les soubassements qui la rendent unique au monde ?Chacun des trois auteurs est enraciné dans l'une des trois traditions qu'il aborde avec sa personnalité sans engager les autres. Cet ensemble inédit propose un éclairage précieux aux brulantes interrogations sur Jérusalem.Ce livre n'aborde pas l'aspect politique, certes primordial, pour ce millefeuille qui a changé plus de vingt fois de souveraineté après de multiples destructions. Il ne s'agit pas de le nier, mais le choix a été de faire vivre le rayonnement spirituel de Jérusalem qui permet de comprendre son importance dans l'Histoire.Ville mythe, ville livre, ville rêve, Jérusalem se dresse tel un vigile des temps à venir. Elle regarde le ciel en guettant une parole juste. Voici des ouvertures.Professeur associé de l'université de Bar-Ilan (Israël), Marc-Alain Ouaknin est rabbin et docteur en philosophie. Auteur d'une trentaine d'ouvrages traduits dans le monde entier, il est producteur (avec Françoise-Anne Ménager) de Talmudiques sur France Culture.Frère Philippe Markiewicz est moine bénédictin de l'abbaye de Ganagobie. Il dirige la revue Arts sacrés, qu'il a fondée en 2009, dédiée à la connaissance des religions et spiritualités à travers leurs arts sacrés.Philosophe algérien, Mohammed Taleb enseigne l'écopsychologie. Il est engagé dans un travail de synergie entre le droit des peuples, l'écologie et la spiritualité. Il a publié Éloge de l'Âme du monde, L'écologie vue du Sud, Nature vivante et Âme pacifiée.
La sagesse est perçue, aux origines du judaïsme, comme une qualité majeure. On conseille à tout homme de la considérer comme l'idéal humain le plus élevé et comme la vertu la plus exigeante. Il doit lui dire : Tu es ma soeur ", de même qu'il doit appeler la raison " mon amie ". On doit par ailleurs du respect à tout homme - qu'il soit juif ou non - qui serait investi d'une quelconque sagesse dans tel ou tel domaine. Il existe même, dans le rituel juif, une bénédiction qui doit être dite quand on se trouve en présence d'un sage. On y remercie Dieu " d'avoir donné de sa sagesse à l'être de chair et de sang ". La sagesse biblique et celle de l'époque du Talmud mettent l'une et l'autre l'accent sur l'expérience, la morale et sur le " souci de l'homme élargi à l'humanité ". Elles ont, toutes deux, laissé des traces très fortes - éthiques, esthétiques, religieuses - sur la sagesse populaire telle qu'elle va se développer dans les communautés juives à travers le monde. Notamment dans les proverbes, les aphorismes, les récits des légendes, les anecdotes, les histoires de vie, les écrits rabbiniques, les commentaires sur la Bible etc... La saga du hassidisme, dès le XVIII e siècle et jusqu'à nos jours, s'empare des différents éléments de cette sagesse pour en faire une philosophie de vie, la recette d'un certain épanouissement, une topographie spirituelle, une syntaxe de l'absolu, l'art de la conduite humaine, une métaphysique vivante. Plus encore : un vade mecum.".
Dans les textes de ce premier recueil d'une série intitulée En marche, l'auteur explore le sens des fêtes juives, notamment Kippur et Pessah, la signification du Verbe, la nature de la méditation de la Torah et les modalités d'une renaissance spirituelle. Plus largement, il s'interroge sur la question de Dieu et la nécessité d'une éthique planétaire qui retrouverait l'esprit fondateur des trois monothéismes.