Les interventions en dépendance auprès des adolescentes et adolescents dépendants ou à risque de le devenir sont de plus en plus nombreuses et diversifiées. Que ce soit pour de la prévention, de l'intervention ciblée ou de la réadaptation, les intervenants, les gestionnaires et les chercheurs de plusieurs régions mettent en place de nouvelles pratiques pour favoriser la motivation à adopter des habitudes de vie plus saines. Le présent ouvrage collectif se veut un reflet de la diversité de ces pratiques prometteuses adaptées aux nombreux besoins de cette jeune clientèle et de l'engagement des acteurs de l'intervention auprès des adolescentes et adolescents dépendants ou à risque de le devenir. Il saura sans doute inspirer d'autres intervenants, gestionnaires et chercheurs dans leur quête d'améliorer les services en dépendance pour les jeunes, tant pas la mise en place de pratiques prometteuses que par leurs recherches.
Cet ouvrage raconte le long processus identitaire vécu par une dizaine d'étudiants en formation initiale à l'enseignement sur une période de trois ans. Pour l'auteure, l'entrée dans la carrière enseignante s'effectue bel et bien au début de la formation initiale. Ainsi, la naissance d'une identité professionnelle ne se produit pas soudainement à la fin de la formation initiale lorsque l'étudiant prend ses fonctions dans une école, mais se déroule petit à petit durant plusieurs années. C'est dire, alors, qu'au coeur de l'identité professionnelle enseignante se trouve une personne en apprentissage. Etant engagé dans une démarche de formation, l'étudiant développe progressivement un rapport avec des aspects de l'enseignement qui jusqu'alors l'interpellaient peu : l'école comme institution, les enfants comme élèves, le travail d'enseignement et les responsabilités qu'il comporte, etc. Dans certains travaux réalisés dans des cours à l'université, l'étudiant révèle-t-il des indices de ces rapports? Laisse-t-il des traces témoignant de l'image qu'il a de ces nouvelles réalités et de lui-même? Cette étude propose de saisir ces indices et d'en dégager les particularités. Elle s'adresse à des formateurs préoccupés par la reconnaissance et l'accompagnement du processus identitaire tel qu'il se produit chez l'étudiant durant sa formation.
Que signifie travailler comme enseignant aujourd'hui ? Comment ce travail est-il vécu de l'intérieur par ceux et celles qui l'accomplissent ? En quoi les dispositifs de l'organisation scolaire (division du travail, classes fermées, isolement des enseignants, bureaucratie, etc.) affectent-ils l'activité enseignante ? En admettant que tout travail possède des outils et une technologie, quels sont-ils pour l'enseignement ? Existe-t-il des savoirs propres à ce métier ?
Telles sont quelques-unes des questions auxquelles les auteurs ont voulu répondre, en allant mener directement leur enquête dans les établissements scolaires, pour mieux comprendre le travail des enseignants en classe, leurs rapports aux élèves, leurs relations aux pairs et aux autres acteurs de la quotidienneté, les spécialistes, les directions locales, les parents, etc.
Pour recruter leur personnel enseignant, les directions des commissions scolaires sont à l'affût de candidats bien formés qui possèdent les qualités humaines et intellectuelles associées à la mission éducative. L'entrevue devient alors le moment de faire la preuve que vous êtes bien le candidat recherché. Mais comment se préparer à l'entrevue en éducation ?
Ce guide présente les principales questions posées en entrevue et les regroupe en fonction des 12 compétences professionnelles attendues par le ministère de l'Education, du Loisir et du Sport.
Cet ouvrage est aussi le fruit d'expériences multiples qui évoquent la vocation, la fonction ou la profession d'enseignant. Il apportera beaucoup de lumière à ceux et celles qui, venus d'ailleurs, souhaitent connaître les structures de l'école québécoise.
Depuis plusieurs décennies, les parcours scolaires, d'insertion professionnelle et de vie tendent à se complexifier, si bien que la question de l'orientation des jeunes devient saillante et soulève des défis inédits. Les « choix » d'orientation résultent en effet d'une articulation complexe, parfois contrastée, entre influences contextuelles et questionnements d'ordre individuel. D'emblée, tant les institutions scolaires que le marché du travail cadrent et canalisent la manière dont les jeunes se développent et font leurs choix de carrière. En même temps, ces choix émanent de leurs représentations et anticipations de soi, autrement dit de la manière dont les jeunes construisent, ou tentent de construire, leur identité. Les contributions du présent ouvrage, divisé en deux parties, décortiquent cette tension entre influences contextuelles et agir individuel. Il est ainsi possible de mieux saisir plusieurs des enjeux, des processus et des moments clés qui marquent l'orientation et les parcours des jeunes. Dans la première partie, il est question des parcours scolaires, c'est-à-dire du cheminement et des choix des jeunes à l'intérieur même et à différents paliers du système éducatif. La deuxième partie est ensuite consacrée au passage du monde scolaire au monde du travail - assimilé parfois au monde adulte - c'est-à-dire à leurs parcours d'insertion socioprofessionnelle.
Les transformations du marché du travail et de l'organisation du travail observées depuis maintenant quelques décennies ont eu des impacts sur les parcours professionnels et de vie de nombreux travailleurs et travailleuses. Si ces transformations sont relativement bien connues dans leurs aspects plus généraux (p. ex. économiques, sociaux), les façons dont elles s'incarnent plus précisément dans les milieux professionnels et les conséquences concrètes qu'elles ont sur la vie de travail des personnes, et sur les personnes elles-mêmes, suscitent encore beaucoup de questions. De même, les défis que posent ces transformations aux travailleurs dans la gestion de leurs transitions et, plus globalement, de leur parcours de vie professionnelle et de leurs rôles de vie ainsi que les nombreux enjeux professionnels et personnels auxquels elles donnent lieu, soulèvent tout autant d'interrogations.
Dans cet ouvrage l'idée d'accompagnement est utilisée comme notion générale. Elle recouvre tout autant les pratiques en contexte de relation d'aide que celles déployées dans plusieurs démarches de recherche-action. De nombreux dispositifs éducatifs et autres formes d'interventions d'accompagnement clinique et psychosocial ont vu le jour ces dernières années pour aider les personnes, les groupes et les organisations à faire face aux exigences élevées du monde du travail et de la vie active dans nos sociétés en constante mutation. L'étude de cette pratique occupe dès lors une place grandissante dans la programmation scientifique du CRIEVAT. Ce troisième tome regroupe les réflexions de chercheurs qui ont tenté de mieux comprendre la complexité de cette posture d'intervention en l'abordant sous ses aspects théoriques et pragmatiques. Les sept chapitres sont répartis selon les trois thèmes suivants: 1. aspects épistémologiques et méthodologiques de l'accompagnement au regard des problématiques contemporaines d'orientation et d'intégration professionnelle; 2. récits d'itinéraires en recherche et accompagnement; 3. dispositifs et outils d'accompagnement.
« L'utopie est à l'horizon. Je fais deux pas en avant, elle s'éloigne de deux pas. Je fais dix pas de plus, elle s'éloigne de dix pas. Aussi loin que je puisse marcher, je ne l'atteindrai jamais. Alors à quoi sert l'utopie ? A faire avancer. »
Eduardo Galeano
C'est sans doute pour cette raison qu'Antoine Baby s'amuse à distiller un certain nombre d'utopies en éducation, dans l'espoir de faire avancer le monde scolaire dans le sens de l'émancipation des plus démunis.
De toutes ces utopies, celle qui consiste à faire partager par tous les citoyens et toutes les citoyennes de toutes conditions sociales, le goût d'apprendre tout au long de la vie, n'est pas la moindre.
Ce n'est pas facile d'entrer dans le milieu éducatif, de nous sentir bien, à la hauteur, d'avoir assez confiance en nous pour croire en notre bon travail et d'arriver enfin à y trouver notre place tout en restant fidèles à nos convictions, nos valeurs et nos intérêts personnels.
L'idée d'écrire un livre sur l'enseignement m'est venue pendant ma deuxième année de travail dans le milieu. A ce moment, j'étais certaine de ne pas être seule dans mon monde de remise en question. Je savais aussi que mes désirs, mes questionnements, mes frustrations et mes déceptions ne venaient probablement pas seulement de moi ou de mes débuts dans cette carrière.
L'éducation est un sujet qui concerne tout le monde. Si les enseignants croient en leurs idées, ils doivent les partager afin de sensibiliser les gens au défi à relever tout en acceptant de recevoir des critiques. Ainsi, le débat sur l'éducation sera à l'avantage de nos enfants.
Cet ouvrage s'intéresse à un enjeu souvent ignoré ou du moins de plus en plus minoré au sein des facultés et départements d'éducation au Québec, mais aussi par le ministère de l'Education : la place et le rôle des sciences sociales (histoire, sociologie, anthropologie, politique, démographie, économie, etc.) et des traditions culturelles, philosophiques et critiques dans les programmes de formation à l'enseignement. La question qui nous préoccupe est la suivante : peut-on en 2015 former des professionnels de l'enseignement en faisant abstraction de ces disciplines et traditions intellectuelles? Cette question mérite d'être justement soulevée, car on assiste au fil des décennies, comme nous le montrerons dans divers chapitres de ce livre, à une réduction systématique de ces disciplines et traditions intellectuelles au profit d'une vision de plus en plus étroitement technique de la formation des futurs enseignants.
Le succès des coopérations et des fusions internationales dépend d'une manière décisive de l'efficacité de la collaboration des managers concernés. Dans des situations interculturelles d'interaction, la gestion de projet ou les équipes multiculturelles par exemple, les valeurs opposées, les modes de pensée et de comportement différents des collaborateurs et managers peuvent entraîner malentendus et conflits, mais aussi générer des complémentarités. Les spécificités individuelles et culturelles des modes de pensée et de comportement d'étudiants et de managers français, allemands et québécois ont été étudiés en se basant sur une analyse des styles d'apprentissage à l'aide du Learning Style Inventory (LSI). Cette recherche montre que le développement de compétences transcendant les frontières et la faculté d'intégration au sein de groupes de travail internationaux sont étroitement liés au profil de la personnalité des collaborateurs concernés. A l'aide de leur profil LSI, ils peuvent se positionner au sein de leurs équipes respectives et, en tenant compte de la culture d'entreprise et du pays, modifier leur comportement par des expériences d'apprentissage. La connaissance de styles culturels typiques et l'aptitude à combiner des caractéristiques comportementales individuelles pour en faire des forces complémentaires fournissent ainsi d'importantes aides d'orientation et des esquisses de solution pour les défis que présente le management interculturel.
L'auteur associe les résultats de sa recherche empirique sur les styles d'apprentissage à des considérations systématiques sur le comportement managérial et sur l'application de modes de formation interculturels. Les résultats obtenus peuvent être transposés sur divers modèles de configurations interculturelles.
C'est afin d'interroger les pratiques d'éducation artistique, d'examiner les savoirs émergents et d'en exposer des fondements laissant entrevoir les perspectives d'avenir de la recherche que le livre Réfléchir à la formation artistique a pris forme. Il réunit pour la première fois dans un même ouvrage vingt-cinq chercheurs engagés à former les futurs enseignants spécialistes en art dramatique/théâtre, en arts visuels/arts plastiques, en danse et en musique et ce, dans sept universités et collèges francophones du Québec et de l'Ontario.
S'adressant à toute personne qui s'intéresse à la formation artistique en milieu scolaire et en contexte postsecondaire, il présente un ensemble de réflexions en trois parties. La première se centre sur la réflexion émergeant de savoirs. La deuxième approfondit la réflexion sur des problématiques et des fondements en éducation artistique tandis que la troisième fait part d'une réflexion au sujet de programmes et de cours dans ce domaine.
Reconnaître à leur juste valeur les performances scolaires de tous les étudiants est un devoir pour les enseignants. Cependant, les pratiques d'évaluation habituellement utilisées ne sont pas sans poser certains problèmes d'équité qui créent de véritables inconforts moraux pour le correcteur. Ces malaises restent le plus souvent sans véritable solution et les enseignants vont parfois tenter de les apaiser par des initiatives qui ne sont pas sans intérêt, mais qui restent généralement sans véritable fondement. Par exemple:
ola diminution de la note de passage de quelques points pour favoriser la réussite d'étudiants
odont la performance est « limite» ;
ol'utilisation de questions à choix multiples dont la complexification parfois excessive vise à
orendre plus difficile la réussite « par hasard» ;
ol'attribution de points partiels lors de la correction de questions à développement;
ol'annulation de certaines questions trop souvent échouées lors d'un test.
Or, de telles pratiques spontanées des professeurs, quoique bien intentionnées, sont parfois susceptibles de créer de nouveaux problèmes.
Ce livre propose une réflexion éthique complète permettant de mieux comprendre les raisons fondamentales pour lesquelles plusieurs de ces malaises sont justifiés, mais surtout, il propose une méthode permettant un encadrement complet et facilement applicable d'initiatives permettant de corriger les iniquités qui y correspondent.
Conçu comme un cours qui s'adresse à un lecteur qui n'a aucune connaissance préalable dans le domaine de l'évaluation, l'ouvrage présente systématiquement des exemples permettant l'application des concepts proposés. Dans les chapitres, des exercices sont introduits par ordre croissant de difficulté afin de faciliter les apprentissages. Entre les chapitres, des interludes plus légers prennent la forme de dialogues entre un élève et sa professeure, illustrant le propos de manière rafraichissante. Chaque thème se termine par une liste de recommandations pratiques et directement applicables dans une situation réelle. Bien que l'ouvrage présente des arguments basés sur les statistiques, il reste étonnamment accessible à tous les publics en raison de la grande qualité et de la simplicité des explications fournies.
En écrivant ce livre, Yvette Grenier a voulu répondre à un manque. Car s'il existe plusieurs études sur le milieu carcéral, il y a peu de récits du quotidien lié au domaine de l'insertion au moyen de l'éducation.
L'éducation dans une institution pénitentiaire est un droit pour tous. L'engagement de l'auteure témoigne de ce droit qui actuellement est menacé. Elle décrit le positionnement dynamique de l'enseignante du niveau collégial ou préuniversitaire en milieu carcéral à partir, notamment, d'informations, de situations et de témoignages. Elle présente quelques éléments pratiques susceptibles d'améliorer des situations dans lesquelles chacun de nous pourra se retrouver.
Enfin, ce livre intéressera les grandes institutions internationales, comme l'UNESCO, les gouvernements et les organisations non gouvernementales (ONG), les divers intervenants du milieu carcéral, les enseignants, les familles, enfin tous les citoyens.
Quelle est l'influence des facteurs extérieurs au milieu de l'éducation sur la réussite scolaire des cégépiens ? En quoi leur système de valeurs, leur participation au marché du travail pendant l'année scolaire, leurs relations avec leurs parents et leurs amis, leur situation financière ou leur degré de bien-être, par exemple, interfèrent-ils sur leurs études ? Plus globalement, est-ce que leur rapport à la société conditionne leurs aspirations et leur cheminement scolaire ?
Ces questions sont traitées dans cet ouvrage. Celui-ci propose une lecture sociologique pour mieux comprendre les causes et les obstacles à la réussite scolaire en milieu collégial. L'ouvrage prend appui sur la thèse de doctorat de l'auteur portant sur une analyse secondaire de quatre études réalisées auprès de 4 289 étudiants répartis dans 51 établissements collégiaux du Québec.
Le renouvellement des pratiques de recherche en éducation est un phénomène marquant des dernières décennies, elles-mêmes caractérisées par la problématique de la professionnalisation de l'enseignement. C'est au coeur de cette professionnalisation que la recherche en éducation s'est donné des nouvelles finalités, des nouvelles préoccupations, ainsi que de nouveaux axes de développement, centrés sur la pratique éducative.
Les textes réunis dans cet ouvrage éclairent, chacun à leur manière, une partie de ce phénomène en explicitant quatre formes de recherche : la recherche-action, la recherche collaborative, la recherche-développement et la recherche évaluative. Axées sur la personne et sur son développement professionnel, ces nouvelles dynamiques de recherche sont susceptibles de contribuer à l'étude des pratiques, à la production des connaissances qui permettent de saisir la complexité de la réalité éducative et à la transformation des pratiques professionnelles.
Ces contributions intéresseront les étudiants, mais aussi les praticiens et les futurs enseignants qui ont pour responsabilité de développer, au cours de leur formation, un esprit réflexif capable d'autoévaluation et de perfectionnement professionnel. Elles s'adressent aussi aux chercheurs et aux professionnels afin qu'ils prolongent ces interrogations sur les nouvelles dynamiques que propose la recherche en éducation.
Nous traversons un moment d'incertitude, de doutes et de profonds désaccords sur la question de savoir ce que signifie éduquer, tant sur le plan individuel que sur les plans collectif et l'école devrait être un lieu de calme et de réflexion, un lieu de culture, un moment pour apprendre à voler de ses propres ailes.
Pour démêler les raisons de nos désaccords, le pédagogue et philosophe Normand Baillargeon entame une franche discussion aussi bien avec les partisans des sciences de l'éducation qu'avec la gauche.
Son plaidoyer est clair et sans équivoque: la culture, l'éducation et le savoir prendront plus d'importance dans nos vies si nous savons les associer à l'émancipation et à la justice.
Les stages constituent une composante importante des programmes renouvelés de formation à l'enseignement préscolaire-primaire et secondaire. L'intégration de stagiaires, de différents niveaux de formation et de différents programmes, ont des répercussions importantes sur la mission de l'école, sur les rôles joués par le personnel scolaire, sur la collaboration université-école.
Les buts de l'ouvrage sont de présenter une vue d'ensemble de l'accueil et de l'accompagnement des stagiaires en enseignement en milieu scolaire et de susciter des réflexions et des débats. Pour ce faire, nous avons donné la parole aux principaux intéressés d'écoles primaires et secondaires fortement engagés en formation initiale à l'enseignement : directions d'école, enseignants associés, stagiaires et superviseurs, analysé et interprété leurs témoignages sous trois composantes : le contexte, le processus, les retombées. Des références à des textes à caractère professionnel et scientifique de même qu'à des expériences réalisées dans d'autres contextes complètent ce tour d'horizon.
L'école, lieu de formation d'enseignants constitue un document de référence et de formation pour tous ceux qui s'intéressent à la formation des enseignants en milieu professionnel. Les formateurs du milieu scolaire et du milieu universitaire y trouveront des données récentes recueillies dans des milieux dynamiques, des cadres de références, des outils de formation.
Ont collaboré à cet ouvrage : Ecole l'Arbrisseau, Commission scolaire des Découvreurs ; Ecole Aux-Quatre-Vents, Commission scolaire des Chutes-Montmorency ; Ecole de la Chanterelle, Commission scolaire des Navigateurs ; Ecole JulesEmond/Amédée-Boutin, Commission scolaire de la Capitale ; Ecole Antoine-de-Saint-Exupéry, Commission scolaire de la Pointe-de-l'Ile ; Ecole Pierre-Brosseau, Commission scolaire Marie-Victorin ; Ecole Saint-Maxime, Commission scolaire de Laval ; Gladys Bijang; Jaclyn Bérubé; Marilou Bourassa ; Ellen Dubé ; Yvette Genet-Volet ; Michel Lepage ; Annie Malo
Au Québec comme ailleurs en Amérique du Nord et en Occident, la profession enseignante est aux prises avec des problèmes de pénurie d'enseignants qualifiés et de décrochage professionnel. Pour donner un nouveau souffre à la profession et offrir un héritage à la relève, il faut se pencher sérieusement sur la problématique de l'insertion professionnelle et de la persévérance en enseignement et en examiner les enjeux, les conditions el les modalités de réalisation.
Cet ouvrage fait la lumière sur plusieurs éléments qui font obstacle à une insertion professionnelle réussie, certains prenant racine dans la formation à l'enseignement, d'autres dans les conditions d'entrée dans la profession et la cututre du milieu d'accueil. On y révèle les principaux objets de satisfaction professionnelle des jeunes enseignants et on met en évidence les exigences rattachées à une intégration harmonieuse au sein d'une équipe-école. Puisque cette insertion représente un enjeu majeur de l'avenir de la profession enseignante tant sur le plan du développement professionnel et identitaire que sur le plan de la relève, les auteurs insistent sur la nécessité d'un dialogue entre chacun des acteurs concernés et ils invitent les enseignants débutants à y participer activement.
Les textes réunis dans cet ouvrage offrent aux responsables éducatifs, aux institutions d'enseignement, aux équipes-écoles, aux syndicats et aux formateurs d'enseignants un outil de réflexion, de décision et d'action fondé sur le études rigoureuses de plusieurs chercheurs.
L'hommage rendu à Paul Ricoeur en clôture de l'ultime Biennale internationale de l'éducation et de la formation voulait être plus qu'un hommage au philosophe : une prospective, à l'intersection d'une des grandes pensées contemporaines et des questions vives de l'éducation.
Cet ouvrage en est le fruit. Il n'a pas d'autre ambition que de souligner la singularité du recours philosophique qu'est devenue l'oeuvre de Paul Ricoeur dans le champ de l'éducation, la singularité de la présence de cette oeuvre dans la pensée éducative contemporaine. Il se compose des contributions venues des feux rives qui nous séparent, les unes de France, les autres du Québec. L'ensemble dirige notre regard vers l'oeuvre ouverte de Paul Ricoeur, précisément parce que la question de l'éducation comme question philosophique y est la clé de cette ouverture.
La pensée éducative de Paul Ricoeur, c'est peut-être d'abord un certain style philosophique une position de pensée « modeste », mais ne cédant rien de l'exigence philosophique. Ce style, c'était aussi celui de Jacky Beillerot, fondateur de la Biennale, trop tôt disparu. Publier aujourd'hui, en le consacrant à Paul Ricoeur, un ouvrage issu de l'ultime Biennale est aussi une façon de lui rendre hommage et de faire vivre son héritage.
Le rehaussement culturel des programmes d'études constitue l'un des axes prioritaires de la réforme de l'éducation entreprise par le gouvernement du Québec dans les années 1990. A cet effet, dans son énoncé de politique éducative, le gouvernement prescrit qu'une place plus grande soit accordée aux matières « plus naturellement porteuses de culture », dont le français, langue première, et qu'une approche culturelle préside à l'enseignement de toutes les matières. Or, les documents officiels accompagnant cette prescription accordent des significations plurielles à la culture et à l'approche qui en découle. En outre, les auteurs ayant pensé la culture et la langue en lien avec l'éducation proposent des conceptions non seulement nombreuses, mais également conflictuelles de la culture et de la langue. Par conséquent, que peut signifier l'approche culturelle dans l'enseignement du français, langue première, au secondaire? Répondre à cette question s'avère essentiel afin d'éclairer la pratique d'enseignants soucieux d'intégrer la culture dans leur classe. Pour ce faire, nous avons circonscrit différents discours tenus sur la langue, la culture et l'éducation et les avons examinés sous l'angle de leurs fondements, de leurs finalités et des rôles qu'ils accordent à l'élève, à l'enseignant et au savoir dans le cadre d'une approche culturelle de l'enseignement. De la sorte, il nous est possible de proposer des pistes pour donner sens à cette dernière dans l'enseignement du français, langue première, au secondaire et pour penser la relation fondamentale entre la langue et la culture sur le terrain de l'école.
Ce livre porte sur les deux principales réformes éducatives que le Québec moderne a connues, soit celle qui est issue de la Commission royale d'enquête sur l'enseignement dans la province de Québec (commission Parent), de 1961 à 1965, et celle qui a été conçue par la Commission des Etats généraux de l'éducation, 1955-1996. Il donne la parole à celles et ceux qui ont pensé ces réformes. Ce livre leur rend tout d'abord hommage. Mais il permet aussi à ces réformateurs de se prononcer publiquement à titre d'observateurs émérites et d'analystes indépendants de la scène de l'éducation. Des mises en contexte produites par des universitaires reconnus éclairent leurs propos.
Ce document est en quelque sorte en legs a pasteriori que ces hommes et ces femmes ont voulu transmettre à ceux et celles qui, à leur suite, entreprendront de réfléchir sur les rôles de l'éducation et sur les manières de traduire leurs idéaux en modalités d'action.
L'acte de philosopher peut prendre différentes formes selon le contexte et les gens qui s'y adonnent. Le présent ouvrage porte plus particulièrement sur la pratique du dialogue philosophique en milieu scolaire, principalement avec des adolescents. C'est un ouvrage théorique proposant des réflexions sur l'importance de pratiquer la philosophie avec les jeunes, sur les préconceptions liées à cette pratique, sur l'expérience vécue par les jeunes et sur le rôle de l'animateur. C'est aussi un ouvrage éminemment pratique qui propose un programme de formation centré sur le développement d'habiletés intellectuelles ainsi que des outils pédagogiques concrets associés aux réflexions amorcées. Ainsi, les auteurs nous font part de plusieurs expériences, exemples, tableaux ou grilles pouvant aider les personnes soucieuses d'offrir à la jeunesse la possibilité de penser de façon critique, autonome et rigoureuse. En ce sens, ce livre est un dialogue entre philosophie et pédagogie, entre théories et pratiques.
Au commencement était le roman de Charlotte Brontë, The Professor. Se peut-il que, dans un livre si ancien, nous puissions déchiffrer le sens et la fonction de la pratique enseignante contemporaine? Croisement des destins, au-delà du temps et des morts.
Là résident le mystère et la force d'évocation de la littéra-ture, son caractère prémonitoire, son pouvoir d'actualité. Au terme d'une carrière « enchanteresse» et grâce à une relecture d'une oeuvre de Charlotte Brontë, le professeur à la retraite Réal La Rochelle renouvelle sa passion des livres et de l'enseignement. En se remémorant les lieux, l'enthousiasme de la jeunesse, le bouillonnement de la vie intellectuelle, l'auteur reconnaît sa chance. À la fin, dans une sorte de mémorial, il exprime sa gratitude en recopiant les noms de tous ses étudiants.