L'auteur rapporte les discussions d'un « Grin », nom que l'on donne au Mali à ces groupes de personnes qui se plaisent à défaire et refaire le monde autour du thé et d'un centre d'intérêt qu'ils partagent. Les membres du Grin s'expriment sur les événements qui ont secoué le Mali, surtout depuis mars 2012, quand le régime démocratiquement installé depuis 2002 a été renversé au terme d'une mutinerie du camp militaire de Kati.
Partir pour revenir ou ne plus revenir, partir pour un voyage ou en demeurant sur place, partir dans sa tête, quitter, lâcher, abandonner pour renaître ou afin de s'éteindre Chaque nouvelle de ce recueil conduit le lecteur sur les traces d'un futur prévu ou parfois imprévisible dans un style sec, au plus près d'un récit que n'entravent ni les parenthèses ni les réflexions ni les métaphores. Partir oui, pour revivre ou s'effacer de la page blanche de l'avenir.
Après avoir publié Le développement soutenable en collaboration avec un béninois, en 2007, nous avons poursuivi la reflexion sur nos modes de déveleoppement, avec un oeil critique, mais aussi pour esquisser des propositions d'action. Nous renouvelons cette expérience avec une centaine de mini éco-nouvelles écrites entre 2008 et 2016. La chronique de 5 mars 2013 « Quel foutoir la nature ! » prend ici toute sa valeur en reflétant l'esprit du livre et en fait le titre.
Ce sont des histoires chuchotées par les djinns dans les nuits froides du désert. Éclats de vie qui paraissent sans liens ni raison, dans les tremblements de temps. Ils ont pourtant tous la même semence : l'espoir. Nicole Hardouin reste la sourcière armée de la seule arme essentielle, travaillée : son langage. Selon une dynamique onirique et littérale, chaque histoire donne du monde, son jour imprévu.
Dans ce monde, les hommes avaient été vaccinés, mais certains étaient à nouveau tombés malades, car les virus mutent facilement. Mais quand les ciels des divers coins de la planète furent traversés par
ces milliers de papillons multicolores, ils sortirent pour les contempler. Ils rouvrirent leurs portes, ôtèrent leurs masques de confinement. Certains avaient perdu la parole tant ils étaient restés devant leurs écrans.
Le monde ne semble pas douter que le Bénin est pourvoyeur de talents littéraires féminins. Ce recueil est un faire-part de naissance adressé à tous : il regroupe dix femmes écrivaines de France et du Bénin. Les auteures ont ici déployé leur plume pour dire la complexité des relations familiales. Un livre qui montrera le chemin aux jeunes filles du Bénin et d'ailleurs.
Comment est née la passion de raconter et d'écrire chez l'homme ? Serait-elle l'effet d'un sort jeté ou le produit d'une expérience vécue ? Au rythme des voix est un recueil de nouvelles et de récits qui tente de répondre en filigrane à cette interrogation. Des voix, personnelles et impersonnelles, prennent ainsi forme et se font passer le relais pour raconter ou méditer, faire rêver et réfléchir sur des thèmes comme la liberté, la justice, la patrie, la politique, la religion, l'amour... Ces écrits, de longueur variable, sont tout autant littéraires que philosophiques et se conjuguent dans l'espace du récit pour en traduire la fièvre.
Dans ce recueil de six nouvelles, inspirées toutes des scènes de société ou de la vie courante, Junior Loko peint un tableau singulièrement saignant, mêlant fantastique et fiction. Le lecteur pourra y découvrir des scènes conçues autour du coronavirus, ce mal qui marquera pour longtemps encore le monde entier, de la protection de l'espèce animale et du pillage des objets d'art africain.
Avec Confession, Muselène Carilus nous fait plonger sans
masque dans un monde impénétrable si nous ne disposons pas de rudiments nécessaires pour pénétrer la culture haïtienne, encore moins les tares et les vicissitudes de la formation sociale haïtienne. Chaque histoire est une immersion dans le quotidien haïtien : l'amour trouvé dans les bras d'une prostituée, sombre tableau des fillettes abusées, déliquescence de la société haïtienne... Aussi la nouvelliste enfonce-t-elle le clou dans la plaie des sans-papiers sans identité, considérés comme des travailleurs en deçà de la citoyenneté, qui sombrent dans la misère à ciel ouvert. Dès lors, la série de nouvelles que nous propose l'auteure semble poser une question éthico-politique aux autorités haïtiennes à savoir : que faire de cette formation sociale déchue et putréfiée? Tantôt émouvant, tantôt teinté d'ironie et de l'insolite, mais très proche et même trop proche du réalisme. Ce qui donne à ce recueil de nouvelles la saveur d'une Confession.
Nous avons tous rêvé de prendre en charge une nouvelle vie plus conforme à nos désirs profonds. Robert choisit l'aventure à l'opposé de son vécu. Jade traverse des interrogations révélant, à son insu, la vérité sur son amnésie. L'aventure se finit un jour. La vieillesse est reléguée dans des mouroirs. Mais un vélo la relie à une jeunesse... Dans ce recueil de nouvelles, Danielle Lange présente différentes façons d'entrevoir la vie. La fuite en avant, la reconstruction, la soumission aux impératifs de l'âge dans la société. Nos choix, les opportunités, nos comportements sur les épreuves imposées nous suggèrent ce que nous sommes. Mais la vision générale de l'humanité, à travers le symbolisme, rejoint une autre réalité. Nous en sommes responsables.
Ces nouvelles sont autant de plongées dans l'étroitesse de nos vies, là où le visible devient miroir, là où le coeur est un guetteur solitaire. Ce n'est qu'en retrouvant nos solitudes, en effaçant, en nous comme en l'autre, ce qui les défigure, que nous pouvons espérer les briser, nous atteindre, nous rejoindre. Quoi d'étonnant alors si le passé revient submerger le présent, si le temps et l'espace semblent parfois se transmuer l'un en l'autre ? Ailleurs ce n'est pas ce qui est loin, c'est tout ce qui est enfoui. L'océan, la tombe, le coeur de l'homme. Le plus lucide de nos égarements, le plus désespéré de nos actes d'espoir : naître sans cesse, mourir sans répit, n'arriver jamais. Nous ne sommes que des passants de l'instant.
À défaut de tourner un documentaire à La Nouvelle-Orléans, ville qu'elle traversa dans sa jeunesse, Anne-Marie Lallement fantasme sur des situations qui pourraient advenir des
décennies plus tard. Quant à aujourd'hui, ce sont des maisons qu'elle revisite, à moins que ce ne soit un après-midi d'anniversaire mouillé ou une divagation mélancolique sous un soleil brûlant de Provence, qu'accompagne le chant des cigales.
Laissez-vous emporter par ces nouvelles où la réalité côtoie l'irréel avec finesse et poésie. Vous y rencontrerez des femmes étonnantes et attachantes qui ne manqueront pas de vous surprendre. Leurs histoires regorgent d'émotion et de magie, mais aussi d'épreuves douloureuses et d'espoir. Pénétrez dans cet univers où ces héroïnes déploient des trésors
de courage et d'audace pour atteindre le bonheur et la paix. Vous y croiserez également des animaux époustouflants, débordants de tendresse et d'humour. Ces récits défendent aussi des valeurs précieuses que nous chérissons tous, sans jamais quitter la féerie des mots.
Semblances est un recueil de huit nouvelles de divers genres, passant du drame intimiste au thriller, explorant la cruauté des hommes mais aussi la beauté qui sommeille en eux. Alain et Martine Magerotte, frère et soeur, ont chacun livré quatre compositions sans se concerter. Cela aboutit à des textes troublants, incisifs, qui ont en commun le thème des apparences. Particulièrement quand elles sont trompeuses...
Cette quarantaine d'histoires vraies se déroulent dans différents lieux, à des âges variés, mais elles émanent toujours de la vie ordinaire des uns ou des autres. Très disparates, elles concernent aussi bien des souvenirs d'enfance ou des aventures d'ancêtres que des péripéties de la vie d'aujourd'hui. Elles relatent parfois des faits divers ayant une résonance étrange ou des incidents du monde du travail. Certaines sont pleines d'humour, d'autres émouvantes, ou tragiques. Chacun de vous peut dans sa vie être en présence de ce type d'évènements, sans parfois s'en rendre compte. Tout est dans le regard que chacun porte sur les autres et sur les évènements. Jacqueline Maslowski, par ses expériences professionnelles multiples et par ses lieux de vie : Lille, Grenoble, Paris et Varsovie, offre une richesse et une diversité inédite dans les histoires vécues par elle-même, ses proches, ou celles dont elle a été témoin tout au long de sa vie. Elle apporte ici une image des différentes situations qui concernent tous les âges de la vie et peut-être vos proches ou vos voisins. L'essentiel est le sens que vous leur donnerez.
Des histoires de rencontres insolites, des vies, ou plutôt des morceaux de vie qui pourraient former un puzzle. Des personnages qui s'ignoraient jusqu'à ce que, grâce au jeu de l'écriture, ils se trouvent les uns en face des autres. Ils ne savent pas s'ils sont réelles ou des personnages fictifs sortis de l'imaginaire, de contes ou de romans. Leurs existences, banales ou hors du commun nous interrogent : qu'ont-ils à nous dire, nous qui ne prêtons plus attention au vent, au temps, aux mauvaises herbes, aux mouettes et goélands, aux odeurs qui nous entourent, à ceux qui croulent sous les dettes, et des histoires de familles pleines de blessures ? Une mosaïque où chaque pièce a d'abord sa vie propre, puis s'imbrique dans celles qui l'entourent et lui confèrent un nouveau sens. On rit souvent, on s'étonne, mais on ne reste jamais indifférent.
Les nouvelles de ce recueil se déroulent à Casablanca et à Montréal, et se projettent à travers des personnages ambitieux qui tentent de changer leur destin, ou de s'y laisser aller, selon leur choix et leur
passion de la vie. Les thèmes traités (l'ambition, l'amour, la migrance, l'exil, la corruption, le viol, l'engagement politique, etc.), renvoient à cette diversité des regards qui modulent les situations et conditionnent les crises. Les personnages interagissent avec leurs miroirs, tout en assumant souvent l'illusion de ce qu'ils sont. La réalité laisse place à ce rêve reflété à travers ce miroir qui parfois ment, parfois miroite une réalité qu'on refuse souvent de voir, un miroir à travers lequel on identifie certains traits que nous aimons moins chez les autres, des traits que nous fuyons par moments, et qui nous aident, somme toute, à construire notre propre identité. Cette alternance des situations de vie entre Montréal et Casablanca n'en reste pas moins une désignation d'autant de moments hallucinés, d'instantanés en mouvement, une exploration des humeurs où se déchire la conscience entre acceptation et refus, par une inquiétude qui émerge non seulement sur des scènes de vies, mais aussi sur des modes de vie. Ces nouvelles sont une invitation à se projeter vers des idéaux, sans nécessairement les incarner, à définir les contours de l'inaccessible étoile, à capter son être incessamment, à travers d'autres lieux, d'autres âges, d'autres dimensions.
Les pieds, parfois méprisés, parfois adulés, auxquels on ne pense pas souvent, qui se rappellent à nous dans la souffrance, mais aussi dans la joie, l'allégresse, lorsque nous courons, sautons, dansons, marchons en pleine conscience. Les pieds qui permettent la station debout et la marche, qui nous différencient de la plupart des autres animaux. Les pieds et leur enveloppe, les chaussures, si importantes,
si différentes des autres éléments de notre habillement. Parce que, sauf dans la maladie et le handicap, nous marchons tous les jours, j'ai voulu, chaque jour d'une année, consacrer un temps aux pieds : les observant, recherchant une part de leur histoire, de leurs mythes, de leurs représentations. Je me suis étonnée de la fréquence du mot PIED dans nombre d'expressions de notre langue, signe sans doute de la
place qu'ils tiennent dans nos vies.
Ce recueil de nouvelles est un hymne incontournable à la femme. Femme lumineuse, perdue, amoureuse, trahie, rêveuse, désemparée, voyageuse. Femmes de tout âge et des quatre coins du globe. Femmes qui posent question : pourquoi le monde de Dona se fissure, pourquoi la mémoire d'Emma étonne, pourquoi cette nomade de Mona disparaît, pourquoi Asia, tradeuse, rêve de changer de vie, comment une simple photo peut réunir deux destins ? Femme, qui, comme le dit si bien Verlaine, n'est chaque fois ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre, mais dont le nom est doux et sonore.
Voici, sous forme de nouvelles, d'étranges personnages, acteurs, victimes ou témoins de faits divers. De brefs articles de journaux relatent des évènements intrigants dont les tenants et aboutissants -le sens profond - échappent la plupart du temps au journaliste qui les a rédigés. Le lecteur des soliloques, lui, a un avantage: il est introduit dans l'intimité du vécu des protagonistes impliqués dans le fait divers
et dispose d'informations qui lui permettent de comprendre ce qui se joue dans l'évènement. Chaque nouvelle peut être lue comme un mini roman policier à suspense mais aussi comme un récit clinique illustrant une problématique psychologique ou sociale particulière. C'est aussi une réflexion sur la question du Mal. Ces récits de vie interpellent, fascinent ou irritent: ils ne laissent pas le lecteur indifférent.
Ce recueil réunit trois nouvelles. Trois vies, trois aventures, celles de trois femmes aux réalités et préoccupations différentes : une Autrichienne juive, dans les années 30, une
Syrienne fuyant son pays, en 2015, et une mère de famille en questionnement, aujourd'hui. Toutes trois ont un point commun : la quête de liberté. Y parviendront-elles ?
Des histoires, des vraies, des fausses, des blocs de mots qui se tiennent par l'espace, de la ponctuation qui hésite parce qu'on ne sait jamais, on peut se tromper, on peut se laisser aller. Des points, il en faut beaucoup pour faire une histoire. Si vous retirez tous les mots et que vous n'en laissiez que les points et les espaces, vous auriez le rythme de l'histoire. Des points, il y en a partout dans les livres, alors qu'il y en a nulle part dans la vie : tout s'enchaîne, sans jamais s'arrêter...Voir la vie en point c'est nous faire croire qu'elle n'est qu'un tas d'évènements. L'auteur avec ce petit tas d'histoires essaye aussi de nous le faire croire.
Sous la forme de 26 tableaux, l'auteur associe souvenirs mêlés et expériences vécues touchant aux valeurs du développement en les abordant de manière culturelle et humoristique, à la recherche de l'envers du décor. Plus attiré par le chant du griot que par l'emphase du consultant, par l'affectif que par l'officiel, Dominique Dordain guette joyeusement la parole libérée, en s'aidant de la fable, de l'anecdote ou du pastiche. Promeneur curieux de l'Afrique et d'ailleurs, il est attentif à la différence, tout en s'interrogeant sur lui-même au contact de l'autre.
« Avec seulement vingt-six lettres on peut composer des mots durs, ceux qui égratignent, qui griffent ; des mots qui blessent et qui parfois tuent. Mais avec seulement vingt-six lettres, on peut composer des mots doux, ceux qui réchauffent, qui consolent, qui sauvent ; des mots qui pétillent et qui, ne serait-ce que pour un instant, font éclater de petites bulles de bonheur. » Les Victorines est un recueil de textes (histoires, exercices de style, fables et contes revisités) destinés aux lectrices et lecteurs ayant conservé leur âme d'enfant ou étant désireux de la retrouver.