Avec cet ouvrage, Fabrice Goossens s'adresse intimement à chaque lecteur et met tout en oeuvre afin de lui rappeler que chaque jour mérite d'être vécu comme s'il était le dernier ou le premier. Sous ces récits allégoriques qui traitent de fidélité, de tolérance, d'amour de son prochain, de confiance en soi, se cache un précieux enseignement moral.
Qu'elle soit brève ou longue, chacune de ces histoires, pleine de bon sens et de sagesse, nous donne à réfléchir sur la façon de mieux conduire notre existence, afin de goûter au bonheur de vivre.
De magnifiques photographies de paysages du désert marocain viennent accompagner et enrichir le texte.
Ces courtes nouvelles s'adressent à tous ceux qui sont nostalgiques de l'enfance, ceux qui aiment la campagne, les animaux...
Le personnage principal, Fanette, est une petite fille espiègle qui découvre le monde environnant. Elle est bien entourée par les membres de sa famille, en particulier son cousin Anatole qui l'accompagne dans plusieurs de ses aventures. Ils nous entraînent dans leur univers, à la fois drôle et poétique.
Deux amours est un recueil de nouvelles traversé par deux thèmes majeurs : celui de la guerre, comme dans Trouvailles , L'oeil de Pierre, Un retour ou Collaboration, et celui des changements que peut apporter le regard d'un étranger, comme dans Joyaux, La jeune fille, Voyage ou Iroquois. La nouvelle qui a donné son nom au recueil évoque la confusion des sentiments provoquée par la maladie irréversible d'un fils, l'empêchant d'avoir une vie amoureuse accomplie, ravageant sa mère et donnant au père le sentiment d'être mis à l'écart. Les personnages s'entrecroisent, forment autant de couples, et vivent des amours qui s'inscrivent dans des mouvements de vie très forts et très différents : l'amour maternel, l'amour conjugal, l'amour du fils et de la femme qu'il séduit, puis celui, incongru et inattendu, de cette dernière avec le père...
Des histoires courtes, des moins courtes, tirées de cauchemars ou de phobies. La peur se matérialise parfois sous une forme improbable...
Cette anthologie n'en est qu'au début de son exploration, à la contrée de nos peurs les plus pernicieuses.
Des vampires, des araignées géantes, des psychopathes, des fantômes et autres démons...
À venir, peut-être, des escargots tueurs ? Qui sait ? Maintenant que la porte a été ouverte...
Alea jacta est...
Alain RENÉ compose un savoureux recueil de brèves nouvelles, illustrant chacune à leur manière qu'il suffit parfois d'un grain de sable pour que le réel nous échappe. Si les décors et situations divergent, il y est toujours question de personnages aux prises avec un imaginaire qui leur joue des tours. Une virée en montagne entre amis qui manque de mal tourner, un adolescent en proie à des visions cauchemardesques, un pécheur rêveur, un chanteur lyrique aphone, ils font tous l'expérience d'un état qui leur échappe, aux frontières de l'absurde. Certains personnages, moins chanceux, n'échappent ni au drame, ni à la mort. Chaque récit est tendu vers sa chute, qui déjoue avec malice les attentes du lecteur.
Carolène mène une vie sans problème avec sa petite famille. Elle doit tout à son mari qui l'a toujours soutenue contre vents et marées. Une harmonie parfaite qui soudain est remise en cause par une rencontre. Une bataille commence alors entre des doutes et des questions sur ce curieux inconnu...
Dans ce recueil de nouvelles tout à fait atypique, l'auteur n'hésite pas à mélanger les genres, (science-) fictions, aventures, épouvante... « Saccage » met par exemple en scène une journée dans la vie de Leonor, parisienne, donc pressée, un peu égocentrique, et la relation qu'elle entretient avec un accessoire typiquement féminin. Et l'originalité de ce récit est que cet accessoire prend vie. Il devient le narrateur de cette histoire, décrit la façon compulsive dont sa propriétaire le touche, le tripote, le bourre d'objets plus ou moins utiles, et nous fait découvrir la journée de Leonor de son point de vue à lui. Dans un tout autre registre, la belle et poétique nouvelle « Maladresse perlée » nous entraîne dans la douce errance d'un homme au petit matin, au bord de l'océan. Il croise des individus qui paraissent aussi tristes que lui l'est à ce moment, leur invente des histoires, des destins. Il fantasme brièvement dans un ascenseur sur une belle jeune femme vêtue d'une courte robe rouge, s'émeut d'une chanson douce. Mais finalement, cette aube naissante sera le début d'une autre vie, un nouveau départ.
Mme Tanos est une vieille femme qui habite seule. Une nuit, un étrange voleur fait irruption dans son salon et brise sa routine quotidienne. Confiante, elle invite l'inconnu à boire un thé pour apprendre à le connaître.
Petit recueil de trois récits courts, reflétant avec humour les états d'âme d'un avorton, la parenthèse douce et oisive d'un moment d'été, la quête d'un absolu ensoleillé sur la route tortueuse d'un voyage en eau bien profonde.
« Cazaye, c'était un vieux berger allemand, dressé par un certain monsieur Martinez, son maître. Un jour, il décida de le donner à ma mère. C'était un chien libre qui n'avait peur de rien. Il mourut empoisonné au champ d'honneur. Toute la famille le pleura ainsi que monsieur Martinez. Il nous proposa un autre chien, mais à l'unanimité nous avons refusé. Cazaye avait pour habitude de s'enfuir pour aller je ne sais où. La famille avait beau l'attacher, il se faisait la belle quand même. Quand il était là, il chassait tous les chiens qui osaient entrer sur son territoire. Ma mère et ma soeur étaient aux petits soins pour lui ainsi que mon frère. En tout cas, il apporta beaucoup de joie et de gaieté à la maison. »
C'est à la vie, à la mort... c'est seulement ce qui fait l'ordinaire. Des nouvelles, des espoirs pour mieux se rendre compte que le quotidien, dans toute sa routine, peut aussi être dérangeant... À la mort, à la vie... tout est dit.
« C'est un rouge-gorge de la Martinique qui est entré un jour chez ma grand-mère et qui a voyagé dans le temps.
L'histoire montre que quand on est enfant et qu'on a peur d'un animal, cela peut laisser des séquelles. Dans mon livre, il s'agit du merle noir. J'avais peur de sa couleur. Ma grand-mère a su me donner du courage et la force de surmonter ma phobie. Elle me confia plusieurs anecdotes, dont l'une d'elles évoquait un rouge-gorge, rouge et noir. Le rouge-gorge, qui voyageait à travers le temps, se mit un jour à défiler les rideaux de ma mère. Depuis, je dis qu'il faut chanter des chansons pour que les oiseaux restent dans le jardin. Vive maxillili ! »
De Vitry-sur-Seine à Saint-Mandé-Tourelle, en passant par Choisy-le-Roi, je raconte mon départ de Martinique, mon île, et mon arrivée en France. Mes déboires et mes joies. Surtout mes joies.
Quand je suis arrivée en France, j'étais contente de découvrir ce pays que je ne connaissais pas. Partie de chez ma tante pour intégrer un foyer, je m'y suis fait des amis. C'était une grande et vieille bâtisse qui devait fermer par la suite. Je m'y plaisais, si l'on oublie les souris qui vivaient dans ma chambre. J'y ai rencontré Delhalie, qui fut mon amie pendant mon séjour. La vie battait son plein, jusqu'au jour où j'ai dû me rendre chez mon copain et ai fait connaissance avec sa famille. Depuis, ma vie a pris une toute autre tournure...
« Grisette était une vache heureuse qui vivait sur le terrain de ma mère en Martinique. Elle donna naissance à un veau qu'on nomma Roussette.
Chaque soir, un taureau rendait visite à Grisette. Ce taureau, qui appartenait à un autre éleveur, s'enfuyait de chez lui pour la rejoindre. Malheureusement cette situation ne dura pas car il faisait souffrir Grisette. Un jour, il arriva malheur à la vache et on dut se résigner à la tuer. Après sa mort, Roussette, son veau, venait comme à l'accoutumée se coucher à la même place tous les jours. Il cherchait sa mère et tentait sans cesse de s'enfuir. »
Ce livre est une satire de la vie. On meurt encore de faim de nos jours. Il y a des mendiants dans des coins de rue. La plupart du temps, on ne fait pas attention à ces personnes. On les évite, on fait semblant de ne pas les voir. Les assoiffés de la vie ne demandent pas de pitié, juste un coup de main pour subsister. Il en va de même pour la planète. Mais il ne faut pas oublier que beaucoup d'entre nous ont les moyens de sauver le monde. Heureusement, certains font le nécessaire.
Kévin, issu d'une famille aisée, est un jeune garçon d'une rare beauté. Tout semble lui sourire dans la vie, mais un terrible secret donne à son existence un autre tournant...
Raymond Procès, dans cette nouvelle, se met dans la tête d'un adolescent perturbé. Il en vient alors à nous livrer une vraie introspection de l'esprit. Le raisonnement est poussé à des limites ultimes, jusqu'à basculer dans la folie. Mais quelle est cette folie ? N'est-ce pas, une fois de plus, une lutte contre l'emprise du mal ? Raymond Procès nous fait nous poser la question finale : quelle est notre liberté intime ?
Si le destin est ce qui arrive, il est parfois le fruit du hasard, de la nécessité, de l'absurde, de la coïncidence et de l'effet papillon.
Ces trente-trois courtes fictions se déroulent dans des contextes variés et documentés, et conduiront le lecteur là où il ne s'attend pas à se trouver, car le destin est imprévisible !
Des histoires à lire en été sur la plage, en hiver devant la cheminée, au lit avant de s'endormir, dans les transports en commun... En tout temps et en tout lieu...
Lacérer le pantalon et le slip d'un garçon pour voir s'il est circoncis et d'un mouvement d'éclair l'égorger car il l'est ?... Centaure sera-t-il tué uniquement parce qu'il avait une telle envie de monter son cheval venu de l'imaginaire ? Le criminel de guerre qui se cache à l'Occident sous le faux nom sera-t-il découvert ? Trois hommes vont-ils attaquer ce tombeau-sanctuaire et commettre ainsi le crime qui blessera profondément les sentiments religieux des citoyens ? Voilà quelques récits d'outre-tout trempés dans la haine et la cruauté bestiale. Les préjugés ont-ils un poids sur la vérité où les complexes se cachent derrière l'impudence d'une logique tordue ?
Trois parenthèses de vie
Parenthèse de la vie de Jules
Un petit garçon de dix ans, que les aléas de la vie vont bousculer malheureusement.
Pas facile à cet âge, il faut avoir les épaules solides et être fort, pour grandir avec son beau-père. Mais un jour viendra, et Jules verra son étoile briller.
Parenthèse de la vie de Tante Lili
Une femme antillaise avec une philosophie de vie bien à elle. Chez elle, c'est le bonheur au naturel. Là les valeurs sociales, les rapports humains, prennent tous leurs sens.
Parenthèse de la vie de Joëlle
A la Martinique, une grand-mère de cinquante-quatre ans vit une épreuve. Cela fait trente-huit ans qu'elle hésite à franchir le cap, jusqu'au moment où elle prend une décision formelle. En 2013, tout commence.
À travers ces sept nouvelles ayant pour thème l'homosexualité, de près ou parfois de très loin, l'auteur souhaite banaliser cette orientation sexuelle, faire comprendre que ce qui arrive aux personnes gaies peut arriver à n'importe qui et que ces individus ne sont en rien différents des personnes hétérosexuelles. Cet ouvrage ambitionne de combattre l'homophobie, hélas toujours présente dans nos sociétés en 2015...
Dans ces nouvelles, il est question de la découverte de l'orientation sexuelle d'un jeune de 18 ans, de la difficulté de la double immigration, de la différence d'âge dans un couple, et de l'annonce d'une maladie qui bouscule une vie pour le mieux...
Voici quatre nouvelles déjà publiées rassemblées dans un même recueil, plus quatre inédites.
Vivez ces histoires à travers les personnages en partant de l'Enfer distillé d'humour, pour atterrir à la campagne où la peur sévit sur une vacancière. Découvrez une Gaule historique mais drôle, et repartez dans le passé trouble d'une centenaire. Voyagez chez les Glands et faites une pause en Afrique avant de faire connaissance avec une jeune femme en prise au désespoir...
Dothian a été choisi par les moines Tibétain dès son plus jeune âge en vue d'accomplir un grand destin. Au cours de sa quête spirituelle il fera la rencontre de quelqu'un d'assez spécial...
« Il connaissait mon nom, cet inconnu que je vis apparaître l'autre soir, et qui allait me faire vivre les deux journées les plus étranges et les plus extraordinaires qu'un humain puisse connaître. »
Ndieng part en vacances à Tognini, la patrie de son ami Louly, où tout se fait par arrangements. Il finit par se faire escroquer, en achetant un faux diamant. Part ailleurs, le quinquagénaire Manda rencontre, au gré de son voyage en avion, Nathalie, une très jeune fille orpheline de père qui voyage seule. Il la kidnappe, la viole et projette d'en faire sa seconde épouse. Katanku, commissionnaire de son état, est criblé de dettes. Il fait tomber dans un piège un homme d'affaires en envoyant sa fille aînée le séduire. Il les surprend dans la chambre d'hôtel, le soumet à un chantage et lui soutire une très forte somme d'argent. Maguy, sous l'influence de sa mère, abandonne son fiancé Yann, qu'elle aimait beaucoup, pour épouser un inconnu pour la simple raison qu'il vit en Afrique du Sud.
Les personnages, à travers l'oeuvre sont mus par un ressort invisible : le profit et l'appas du gain facile.
Si la vie n'est pas un long fleuve tranquille c'est parce que, dans toutes les situations, il y a toujours un trublion qui n'a rien compris ou qui n'a pas envie de comprendre. C'est l'égocentrique qui suit obstinément sa route quoiqu'il arrive. C'est le naïf respectueux des codes qui en découvre soudain la vanité et l'hypocrisie. C'est celui ou celle qui rêve d'autre chose ou d'autres êtres humains. C'est celui ou celle qui ne maîtrise plus rien et qui fait n'importe quoi. C'est le petit peuple des inclassables, ceux qui ne sont pas d'accord, ceux qui ne correspondent à rien de connu, ceux qui font comme ils peuvent, ceux qui sont toujours « à côté de la plaque ».