Á fleur de peau, les rendez-vous d'une plume vagabonde qui cherche au travers d'histoires aussi courtes que diverses à vous divertir, vous émouvoir et débusquer un peu d'humaine vérité.
L'auteur
Jacqueline Gilbert de nationalité belge est née à Paris et réside à Waterloo.
Depuis toujours amoureuse de poésie, dès 2009 elle nous offre un recueil par an.
Au bout des mots, elle a recours à la peinture comme autre moyen d'expression et l'opportunité d'illustrer les couvertures de ses recueils, celles de ses romans et aujourd'hui... la couverture d'À fleur de peau.
Le carburant préféré d'un auteur est sa mémoire, l'introspection est son terreau et la page blanche son jardin. La nouvelle et la chronique se frôlent sans cesse, la différence entre une histoire imaginaire presque vécue et un souvenir teinté de sépia est bien mince. Les brouillards du Rhône contient des nouvelles sombres, d'autres moins, des hommages au polar et à ses maîtres comme James Cain, Jim Thompson et Frédéric Dard, une réflexion sur la création littéraire et quelques vrais morceaux de vie.
Nouvelles
Marylebone Lane / Mandrin / Plafond / Taïaut / Le facteur est toujours à l'heure / Demain / Canicule mortelle / Du sang dans le pain / This is the end / Lui et moi / La caresse / Septième sens / Quand tu descendras du ciel / La carpe / Mise au poing / Bad team
Chroniques
Mon clavier s'appelle Christian / Cogito ergo sum / Journey / Quand j'étais gone / Mémoires d'un prolétaire
Avec sa plume puissante, parfois osée, Magali Laguillaumie nous laisse découvrir ici un univers bien différent de son premier roman, Bien sous tous rapports.
Si encore une fois, la famille (au sens propre et au sens figuré) reste le filigrane de l'ensemble de ce recueil, l'auteure joue avec nous, en partageant des moments réels et des moments purement imaginaires.
Tout en émotion, nul doute que ces Nouvelles que le vent m'a soufflées sauront faire écho à vos propres histoires et c'est là la force de ce recueil.
Nous connaissons si bien ces drames de l'existence susceptibles de nous fendre l'âme. Depuis la perte d'un amour ou l'envol d'un « toujours », jusqu'au départ d'un être cher. Mais, nous ignorons nos possibles réactions avant que ces détresses ne se manifestent dans nos propres vies. Nous admirons ceux qui les traversent avec courage et espoir. Et nous nous sentons parfois bien incapables de les imiter en leur capacité naturelle d'affronter les épreuves en toute égalité d'esprit...
Il se trouvera toujours un phare quelque part, dans le lointain brouillard, pour nous proposer l'incassable résilience face aux douleurs rencontrées. Pour nous aider à vaincre les défis. Cette extraordinaire force ne nous promet rien. Elle ne nous protège pas de la souffrance, mais elle nous indique la voie de la raison nous permettant de nous reconstruire.
Andrée Duchesneau
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Ce livre est un recueil de soixante-douze textes en prose.
« ... en ton nom nous cueillerons au sommet de nos âmes épanouies le chant libre de ta pensée. »
« "Çà", se dit-il. Mais il n'avait encore rien vu. Aussitôt un éclair zébra l'atmosphère et de gros nuages se formèrent au-dessus de son assiette. Et la pluie, une pluie diluvienne se mit à tomber jour et nuit, car c'était la saison des pluies. »
« Depuis combien de temps Renz n'avait-il pas vu le ciel, cela il ne le savait même plus. »
« Karl me devançait de quelques pas. Nous nous dirigions vers une vieille maison abandonnée tout en haut de la petite ville quand soudain une inquiétude glaciale me traversa jusqu'à la moelle, couvrant mon dos d'une sueur paradoxale. »
« Une dernière fois, je m'incline sur le télescope à multiples faces: l'oeil, sans rougir, nous regarde. »
Ces phrases glanées ici et là dans ce recueil de nouvelles aux divers climats invitent au voyage de l'âme et des sens, nous laissant à la porte de l'inconnu : à toi lecteur de franchir le seuil !
C'est une forêt que l`on traverse et dont les arbres qui s'adressent à nous ont des parfums de poésie, de rêves où se glissent les thèmes « éternels » de l'amour, de l'amitié, du désert, de l'eau, de l'écologie, de l'avenir de l'humanité et de notre planète...
Jean-Christophe Caron, né en Savoie, écrit poèmes, contes et nouvelles qui sont l'ex-pression de mondes intérieurs - tantôt mers calmes, tantôt fleuves bouillonnants - aux bords desquels se dessine, dans toutes ses richesses, l'empreinte furtive de la vie.
Quelques échos :
"Entre un beau lyrisme et les jeux formels se déroule votre discours poétique." Horia BADESCU auteur
"Il y a chez vous une grande ferveur pour l'usage des mots avec lesquels vous jouez avec virtuosité. Vous savez être concis ou plus prolixe. L'ensemble des thèmes est très varié: de l'humour à la gravité, de la fable au récit, à l'aphorisme.. " Max ALHAU auteur
"C'est un bel ensemble que ce recueil qui soulève l'enthousiasme" Djamel Meskache Editions Tarabuste
Helmut souhaite faire l'acquisition d'un magnifique appartement, mais alors qu'il parcourt les différentes pièces, une force mystérieuse l'empêche d'entrer dans la chambre à coucher...
Un tiers d'humour, un tiers de poésie, un tiers de fantastique, un nuage de folie : telle est la recette de ces sept petits récits, cocktails aussi différents les uns des autres que les sept nains de Blanche Neige.
Accrochez vos ceintures, car, comme dans un saut à l'élastique, leur chute, élément clé de la nouvelle, vous fera aussitôt remonter sur votre siège pour lire le récit suivant.
Au terme de ce voyage en montagnes russes, vous éprouverez peut-être ce qui nous reste de nos rêves au petit matin : un chatoyant affleurement.
J'ai quitté mon travail, il y a moins d'un an, pour écrire un roman, toujours en chantier.
Mon épouse m'a incité à travailler des textes différents, nouvelles et poèmes, par pur égoïsme (je caricature un peu) : elle avait envie de lire mes écrits, alors que je me refusais à lui donner les premières pages de mon futur chef-d'oeuvre ! Je me suis exécuté, je dois le reconnaître, avec beaucoup de plaisir.
Quand j'ai agrégé les Nouvelles qui composent "Destins Croisés", pour les proposer à quelques maisons d'édition, je ne me faisais pas trop d'illusions. Que toutes acceptent mes petits textes fut une belle surprise, qui a bien sûr flatté mon ego, et, surtout, constitué un énorme encouragement à poursuivre !
J'ai coutume de dire que "Destins Croisés" prépare l'arrivée d'un roman très personnel. C'est à la fois vrai, parce que se confronter aux lecteurs est un bon moyen de juger de la qualité de ses écrits, et faux, parce que mon roman sera très différent. Il y a cependant un trait commun : le plaisir d'écrire ! Qui trouve sa place dans la multitude des projets que je mène en parallèle et qui, je l'espère, aboutiront en librairie.
Je vous souhaite de prendre autant de plaisir à lire "Destins Croisés" que j'en ai pris à l'écrire.
Bonne lecture.
Quinze nouvelles, ce n'est pas rien à présenter ! Surtout que ce ne sont pas les chapitres successifs d'une même histoire ! Ce sont des récits sans rapport les uns avec les autres... Vous en trouverez des courts, des longs, des réalistes, des fantastiques, des légers, des sanguinolents, des rigolos, des tristes, des anciens ou des récents... mais ainsi vous aurez des Nouvelles d'Arthur !...
« Un souffle de victoire », avant-dernier souffle d'un enfant de la victoire...
« Mexico-Coco », la vie sentimentale d'un homme qui un jour a tué pour sauver...
« Jeannette », vieille fille qui cherche l'amour dans son village...
« Femmes à Tinos »... Elles regardent la terre pour voir le Ciel...
« Éblouissante nuit », mais l'amour était vert !...
« Une vie de rêve », sur une impossible retraite...
« La fortune d'Aurore », fulgurante ascension sociale d'une extra-terrestre...
« L'oeil », qui n'était pas dans la tombe mais regardait Alex...
« Saint-Trop », ou comment devenir un parfait esclave moderne...
« Roxanne »... car l'amour peut rendre aveugle et pauvre...
« Griffures »... le dos de mon amour cet inconnu...
« L'avenir du passé », étrange parcours de vie...
« Le lit », mode d'emploi pour les mecs...
« Yaouled », simple petit cireur de souliers...
« Le médicament de mon père » ! Dur, dur !... pour moi !
Lire les nouvelles de Roger Angélo, c'est apprendre à se laisser surprendre. C'est accepter d'avancer à l'aveugle et découvrir des territoires insoupçonnés peuplés de créatures improbables.
C'est aussi comprendre que chacun est libre d'interpréter ce que le texte lui raconte et qu'il n'existe pas une, mais des vérités propres à chaque lecteur.
Ainsi, les objets comme une pendule à pièces, les animaux dans l'horreur d'un abattoir, l'esprit d'un vieil homme abandonné dans une maison de retraite ou celui d'une fillette égarée dans les allées tranquilles d'un cimetière, tous nous confient quelque chose. Ce qu'ils nous révèlent est de l'ordre de l'intime, du précieux, de l'inaltérable mystère de la vie. Et par-delà le fantastique, ces histoires nous touchent.
Il importe pour cela d'accepter d'être porté par les mots et la poésie qu'ils véhiculent. Sans chercher d'explications rationnelles. Et la magie opère. Avec ses artifices qui sont tantôt effrayants, tantôt éclairants pour peu que l'on se laisse séduire.
Et l'intention de l'auteur, quelle est-elle ? Nous offrir, tout simplement, un moment d'égarement pour mieux nous reconnaître par-delà ses nouvelles oubliées. Celles qu'il a d'abord rangées dans un tiroir, puis ressorties parce qu'elles réclamaient un peu d'air frais, libre. Comme son imagination !
N'avez-vous pas remarqué que les vagues sont à l'image de la vie ? Parfois drôles et rafraîchissantes, elles divertissent petits et grands.
Parfois plus fortes, elles vous surprennent quand on s'y attend le moins et peuvent vous faire frissonner ou vous fouetter le sang.
Enfin, parfois violentes et impitoyables, elles feront perdre l'équilibre à chacun s'approchant, de par leur violence qui balaie tout sur leur passage.
Les textes de ce recueil de nouvelles sont un peu comme les vagues, chacun y trouvera son compte. Venez découvrir cette vague de nouvelles, laissez vous porter par ces textes et surfer sur la vague... du plaisir de lire et de découvrir.
Ce recueil rassemble 14 nouvelles écrites à diverses périodes. Les textes évoquent des situations vécues et transposées, des rêves, voire des fictions s'apparentant à des contes. Le contenu est souvent ironique, cocasse, parfois onirique et traite de sujets divers: les souvenirs du passé, les couples, les jeunes face à la drogue, la perception magique des situations quotidiennes de la France de la fin du XXe siècle et leur futur prévisible.
Vous voulez en voir de toutes les couleurs sans souffrir pour autant ?
L'Univers des Couleurs est fait pour vous ! Ce recueil de nouvelles imaginaires met en scène des expressions colorées et s'adresse à tous les francophones désireux de peaufiner leur connaissance de la langue française.
Maîtriser ces expressions de couleur ne manquera pas de relever votre discours.
Elles séduiront par leur charme votre auditoire qui se félicitera de vos efforts pour enrichir votre niveau de vocabulaire. Avec cette lecture, vous voyagerez par-delà les frontières, aussi bien aux États-Unis qu'au Japon, tout en passant bien sûr par la France.
Elle vous propose un véritable kaléidoscope riche en émotions colorées !
Beaumont dans les années 1900. Le petit village du nord de la Bourgogne vit paisiblement à proximité du Serein et du Panama, grande mare aux eaux parfois miraculeuses. La grande usine contribue à sortir la société de sa ruralité en l'engageant dans la voie du modernisme et du matérialisme. Toutefois, ce nouveau mode de vie ne parvient pas à effacer les coutumes et les croyances venues de temps ancestraux. Ainsi, un dieu gaulois devra intervenir afin de sauver le village de la crue de 1910. L'inconnu de l'Yonne connaîtra bien des vicissitudes avant de retrouver son identité, alors que Dudule, le garde champêtre, affrontera la tant redoutée porte du diable. La dame blanche obtiendra sa délivrance dans le sang. Des êtres maléfiques se livreront à d'étranges expériences sur les habitants, pendant que le curé découvrira la présence des mystérieux gisants de la crypte secrète située sous son église.
Cela fait plusieurs années que Jacques, athée convaincu, doit partager son Saumur-Champigny et ses calissons avec un Dieu envahissant, gourmand et grand amateur de belles rousses.
Jacques a fini par s'habituer à cette présence incongrue et persistante.
Mais Dieu existe-t-il vraiment ?
Bernard Morin, le Léonard de Vinci d'Aghmat, au pied de l'Atlas marocain, a pris quelques dessins sur le vif.
Mais les dessins de Bernard constituent-ils une preuve que Dieu existe ?
Pour répondre à cette question qui va empêcher le lecteur de dormir, il faut lire ceci.
Auteur d'un triptyque*, Jacky Simonin propose un recueil de nouvelles, série de flashs qui parlent d'histoires d'aujourd'hui.
Selon une écriture fragmentaire qui emprunte des formats variés, portrait, correspondance manuscrite et numérique, il brosse un tableau composé, mêlant pointes d'ironie et regard acéré sur nos contemporains, sur notre société en voie de dislocation sociale, sur la montée des nationalismes et des populismes secouant le régime démocratique dans ses fondements, ou encore sur les désastres écologiques, la catastrophe sanitaire mondiale ... allant jusqu'à mettre en péril l'espèce humaine.
Ouvrages parus en lecture libre sur Atramenta :
*Les couleurs de l'alphabet, Chromatiques 2017
*Mélaine. Poème à Lune. l'Île métaphore 2019
*À quoi ça rime. Fragments 2019
À partir du postulat d'un bambin de trois ans, abandonné sur un marché de Mexico (Tenochtitlan), les vies imaginées de cet enfant.
Onze nouvelles pour autant de destins : six se situent dans le très riche passé historique du Mexique et cinq autres sont campées dans le présent. Précédée d'un prologue qui raconte brièvement l'abandon et suivie d'un épilogue propre à l'auteur, cette oeuvre de totale fiction mène le lecteur dans des univers très différents, où le vrai peut côtoyer le faux.
Après une carrière de journaliste, de publicitaire, puis d'éditeur, dans différents pays, Pierre Dayad se consacre aujourd'hui à ses deux passions : lire et écrire.
Réincarnation spatiale, fin du monde réel, décès d'un président, rêve d'apocalypse, rencontre avec son ange gardien...
Voici une partie des thèmes abordés dans ce recueil qui ne vous laissera pas de marbre !
Le quotidien peut-il s'ouvrir au sublime, qu'on soit au lycée, amoureux en vacances, ingénieur en activité ou anciens mineurs, en temps ordinaire ou de pandémie ?
Peut-on croire en l'amitié, la loyauté, en Dieu même, dans un monde où tout se fait et se défait si vite, où le virtuel semble avoir tellement d'emprise sur le réel ?
Dans ces contes ou nouvelles, Mathieu Confiant, enseignant depuis une trentaine d'années, nous fait partager, de Lille à Montpellier en passant par Rouen et la Lorraine, la vie de femmes et d`hommes qui s'interrogent, rencontrent des dilemmes et avancent.
Mamadou, c'est mon meilleur pote. Il a eu un deuil dans sa famille quand il était encore petit et c'est uniquement grâce à ses exploits sportifs qu'il a tenu le coup. Mais il y a quelque temps, on aurait dit que ça ne suffisait plus. Il semblait désespéré. Et puis Anna l'a pris par la main.
Anna et Mamadou
Certains de ses interlocuteurs de « click philo » ne disaient-ils pas qu'il fallait être à l'écoute de ses impulsions et ne pas les refouler ? Michel leur paraissait parfois trop strict et ils lui signifiaient que sa vie devait être bien triste. Peut-être avaient-ils raison ? Peut-être le moment était-il venu de transgresser un interdit ?
Covid-19, « ma tentation »
Bien qu'on n'ait pas su qui avait commencé, dans le quartier, on l'appelait « le Messie », depuis qu'il avait changé de vie, qu'il se consacrait entièrement aux autres. [...]
Jean partagea sa joie avec Paulette et la remercia de nombreuses fois pour son « Fais-le pour nous ! » qui avait créé chez lui un déclic [...].
« Le Messie » sorti de la mine
Entre le fantastique et le burlesque, c'est toute une galerie de personnages improbables qui surgissent au fil des pages de ce recueil de nouvelles : un écrivain persécuté par sa machine à écrire, un historien qui réinvente l'histoire, un contribuable amoureux de sa perceptrice, la Faucheuse, qui a bien du mal à exercer son sacerdoce... Et nous les suivons dans les endroits les plus inattendus : dans les couloirs du métro, dans un château en ruine, dans une baraque foraine, dans la crypte d'une église, à la terrasse d'un café... Lieux insolites où se vivent des aventures étranges.
Confinement, pour la covid 19 ! Il me prend au débotté.
J'ai assisté à l'agonie de la syphilis, j'ai bagarré avec la tuberculose, la poliomyélite, la rougeole, la diphtérie (deux fois). Le tétanos (le dernier diagnostiqué quelques jours avant ma retraite, Grand-maman avait cueilli des roses pour « mon grand fils » ) Les grippes venues de tous les horizons et... le sida !
Et jamais un seul jour de repos ! Alors que pour un Covid 19 qui ne sait même pas compter jusqu'à 20... (Prévert)
Que vais-je fiche de tout ce temps libre ?
Écrire.
Je descends dans ma mémoire. Un médecin de campagne a des souvenirs en pagaille. Ils sont divers : cocasses, hilarants, surprenants, tristes, dramatiques, tragiques J'en jette sur le papier des kilos. Je les passe au peigne fin : je n'en retiens aucun.
Non ! pas du vécu que l'on réchauffe ! Je revois mes copies.
Que de la fiction ! J'en pose 10, j'en retiens 3.
Que je propose à votre lecture ; votre sagacité ; votre critique ; votre empathie... J'y compte aussi.
C'est dire si j'attends un retour de votre part.
Elles s'appellent Marion, Ihcène, Alexine ou encore Victoria et elles nous font voyager dans différents univers (policier, fantastique, réaliste, humoristique, etc). Marion, adolescente de 12 ans, peut commencer à vivre après la mort de son père ; Victoria mène les troupes d'Annwvyn au combat après presque 1000 ans enfermée dans cette cité maudite ; Hélène doit convaincre Esperanza que sa mort n'est pas la fin ; Agathe, secrétaire célibataire se sent ridicule d'avoir suivi son patron dans un club de strip-tease ; Ihcène, sexagénaire immigrée algérienne doit surmonter la perte de son mari et de ses jambes ; Alexine doit supporter un dimanche au musée, coincée derrière le bureau d'accueil ; Enora, alors jeune mère rédige une lettre pour raconter la vérité à ses enfants sur la maternité ; Fred se bat pour le dernier pays libre dans une Europe ravagée pour l'empire français ; et Louise se perd dans les fantômes d'un passé inconnu... Neuf femmes, neuf univers.
Ce qu'il y a de plus caché en nous, nos désirs les mieux refoulés, vient affleurer parfois dans notre vie quotidienne telle une expansion du songe dans la vie réelle. Plus rien n'est alors comme avant. C'est ce phénomène étrange qu'évoque chacune de ces histoires : rien ne sera plus comme avant pour la petite fille qui a perdu sa poupée dans un jardin public, ni pour les trois femmes que le hasard réunit lors de la visite d'un même appartement ou encore pour Béryl et Sacha qui comprennent tout à coup que leur couple n'était pas exactement ce qu'ils croyaient.
Partances, second tome d'Histoires pour les temps présents nous conte des vécus de personnages en partances vers le merveilleux.
On y rencontre une famille habitée d'un mystérieux secret. Fruit de métissage social, un transfuge de classe livre le vécu insécure de son ascension sociale. Ou encore ce bientôt centenaire qui parcourt la nuit tombée des voyages imaginés, alors qu'un corps vieilli se disloquant chemine vers la Mort. C'est aussi l'histoire d'un tout puissant empire aux pieds d'argile qui chute de sa grandeur, quand un embryon murmure à quoi ça rime, et refuse sa naissance, se rêvant rejoindre avec sa matrice une possibilité d'île.
Ce qui traverse leurs diverses aventures, c'est la transformation des personnages, celle de leur situation, leurs polymorphoses.
Empreint de réalisme magique, leur histoire prend la marque des temps présents.
Un seul instant d'éternité
Les hommes, à ce jour, ne savent toujours pas exactement ce qu'est le temps ; est-il linéaire, courbe ? Ressemble-t-il à du papier froissé ? Existe-t-il au moins ?
Le héros de cette histoire a mis deux mille ans pour parcourir cent kilomètres. Il mettra deux mille ans pour atteindre la mer.
À moins que...
La page de garde. L'amour est dans le pré
Deux histoires d'une liaison manquée. La cruauté des désenchantements...
Le chagrin de l'olivier
Cela ne se sait pas, cela ne se voit pas, mais les arbres, ça vit en couple. Lorsqu'ils se sont choisis, leurs racines se cherchent, se trouvent, se nouent. Les couples se forment ainsi pour la vie, et la vie d'un olivier dure trois mille ans. On connaîtra un jour les joies et les chagrins des arbres.
Des abeilles et des hommes
Je ne suis pas une abeille. Je suis l'Abeille ! Celle d'hier, d'aujourd'hui, de demain et celle de toujours, sauf si le monde devient fou.
Le socle de Julia
Je suis pierre, caillou, rocher, socle ; dépositaire de la mémoire du monde.
Je garde en moi l'écho des voix de ceux qui l'ont construit.
J'étais là avant eux et avant toute chose humaine. Bien avant que ceux-là se souviennent d'eux-mêmes.
Et je serai encore là lorsque les cloches vaticanes sonneront une ultime fois.
Le plus court chemin d'un point à un autre, c'est la ligne droite, dit le géomètre.
Non ! prétend le poète, c'est une journée de bonheur.
Sept nouvelles pour nous le dire.