Au début du XIIIe siècle, Géraud, adolescent, est instruit auprès de maîtres bâtisseurs. Parti d'Auvergne après un long voyage, il parvient en haute Provence. En chemin, il travaille et admire l'art de prédécesseurs. Il s'établit à Toulouse, qu'il quitte à la suite d'un drame familial. Lors d'une étape à Montmajour, le père abbé lui confie une mission qui le conduit au prieuré de Carluc. Au terme de son voyage, les chanoines de Forcalquier le chargent d'édifier une chapelle. Il va y mettre tout son art.
Dans la seconde moitié du XIIe siècle cinq écuyers doivent être adoubés. L'eau sainte qui doit les bénir provient d'un sarcophage situé dans une abbaye mais cette eau ne coule pas... Un des écuyers n'est pas digne de devenir chevalier... Hugues de Born, Suzerain du comté et l'abbé Bernard doivent résoudre cette énigme ! Colin, un jeune paysan, et Jeannette, sa compagne, recrutés par l'abbé, mènent l'enquête. Qui, parmi les futurs chevaliers est un bâtard que la noblesse ne peut reconnaître comme un des siens ? On découvre que tous les membres de cette noblesse cachent des secrets.
Dans cet ouvrage, le troubadour Enguerrand de Castrice, sire de Manicourt, écrit la biographie de son maître Giraud de Borneilh mais trace aussi son propre parcours au milieu du XIIIe siècle. Natif des Ardennes, il fait ses classes de poésie à Excideuil en Dordogne, puis devient le précepteur du prince Thibaud, futur roi de Navarre, à Troyes. Il accompagne ce dernier en Espagne et supervise l'organisation de l'Ecole des poètes de l'Institut littéraire catalan de Barcelone. De retour chez lui, il vit une aventure courtoise étonnante...