La belle Adélaïs, mariée de force à Roger Trencavel, ne supporte plus son mari. Elle s'enfuit dans la Montagne Noire avec son amant, le chevalier toulousain Aimeric de Castelnau.
Pourchassés par un vassal du vicomte, réfugiés dans un étrange château habité par un seigneur original et dangereux, Aimeric se sacrifie pour protéger sa bien-aimée. Adélaïs devra résister aux assauts amoureux du roi d'Aragon, à qui Roger a donné ses vicomtés pour éviter leur confiscation par Rome.
Après les attaques du puissant Ponç de Mataplana, le plus important vassal du roi qui convoite les terres de Roger, Adélaïs n'a plus qu'un but : se sortir des griffes de Mataplana et donner un enfant à son mari, pour que ses terres d'òc restent dans le lignage des Trencavel. Mais son chemin est semé de chausse-trapes plutôt que de roses...
Dans ce deuxième et dernier tome du cycle Trencavel et la comtesse bannie, Bernard Mahoux dépeint avec virtuosité le destin extraordinaire de la fougueuse Adélaïs et de la lignée Trencavel.
Vous pouvez lire la suite de ce deuxième volet avec Trencavel et les Cavaliers de l'Apocalypse (TDO, 2020).
Colomba, pauvresse devenue servante, vit à la fois le sort d'une femme ordinaire au Moyen Âge et une exceptionnelle ascension sociale, aventures incroyables dans un monde troublé de guerres et de croisades. Elle côtoie Azalaïs de Burlatz, la Dame de Toulouse, avec sa Cour et accède à la poésie amoureuse courtoise. On la suit dans les péripéties d'une femme de son temps, amour et maternité, rencontres avec amis et amants, fréquentation de poètes, hommes et femmes comme Raimon de Miraval et Azalaïs de Porcairagues.
Porté par le désir et l'énergie de Colomba, l'auteur fait partager les états d'âme de l'héroïne et entraîne le lecteur en aventures, moments graves ou festifs ainsi que chevauchées depuis la haute Ariège et la vallée de l'Aude jusqu'à Toulouse, Carcassonne, Béziers, Montpellier et même la Catalogne. De quoi revivre la grande richesse de l'histoire occitane et européenne d'alors.
Comme Les Dames et les aventures du troubadour Raimon de Miraval et La Dame de Toulouse, Azalaïs de Burlatz, ce livre se lit d'un souffle et nous propulse au Moyen-Âge comme si l'on y était.
1253. La croisade des Albigeois vient de se terminer et le monde occitan en sort traumatisé, totalement bouleversé.
Au nord de Toulouse, dans une commanderie des Hospitaliers, une jeune guérisseuse, Élodie, fait montre d'un talent exceptionnel au service des blessés et des malades. Esprit libre - ce qui, à l'époque, est interdit aux hommes et encore plus aux femmes - elle vient au secours de sa communauté sans tenir compte des superstitions religieuses et des jalousies qu'elle provoque. C'est une erreur car, en ces temps troublés, il est dangereux d'aider son prochain au vu et au su de l'Église et de son nouveau bras armé : l'Inquisition.
Avec La Guérisseuse et la commanderie, Claude Rannou écrit là un roman historique minutieux et d'une grande humanité. Il invite le lecteur à suivre pas à pas le destin de la charitable Élodie dans un monde écrasé par le poids de la religion et de ses excès.
Adélaïde, soeur cadette du très influent Comte d'Anjou Geoffroy, est appelée, par un jeu d'alliance politique, à faire un mariage stratégique pour consolider la place du lignage des Ingelgeriens à la table des puissants. Elle est promise à l'impitoyable Comte de Toulouse, Raymond, un homme cultivé, mais rongé par les démons de la culpabilité, le rendant ainsi violent et totalement imprévisible. Mais la jeune femme a du répondant : elle est connue pour être, elle aussi, d'un caractère retors, à la limite de l'effronterie.
Ce rapprochement entre les deux familles est on ne peut plus important, car, en face, un bloc redoutable s'est formé : Guillaume de Poitiers, Duc d'Aquitaine, et son beau-frère Hugues Capet, Duc des Francs, ont fait alliance et encerclent les possessions de Raymond de Toulouse et de Geoffroy d'Anjou.
Les deux jeunes esprits rebelles parviendront-ils à s'apprivoiser ? Rien n'est moins sûr...
Avec Adélaïde et le comte de Toulouse, premier tome d'une saga consacrée à Adélaïde d'Anjou, Annick Miro, agrégée d'Histoire, et spécialiste du Haut Moyen-Âge, signe un roman historique d'une grande force émotionnelle, servi par une érudition rare.
Ce roman historique retrace la vie tumultueuse de Peire Vidal, considéré comme l'un des troubadours les plus illustres du XIIIème siècle. Fils d'un artisan toulousain, il apprend son art au château des comtes de Toulouse auprès de son mentor Maître Guiraud, avec d'autres illustres ménestrels de son temps. Une fois sa formation achevée, le jeune homme partira sur les routes de l'Occitanie, et bien au-delà, pour satisfaire son désir insatiable de découverte et d'aventure. De la cour du roi d'Aragon à la Provence, en passant par Byzance ou par la Hongrie, Peire Vidal rencontre les plus grands de son temps, les plus belles dames de l'époque.
Accompagné de ses instruments de musique et guidé par son inspiration, le célèbre troubadour toulousain entraîne le lecteur dans son sillage, lui faisant découvrir la profonde richesse de l'Histoire occitane.
Suite à la croisade contre les cathares levée par le pape Innocent III à partir de 1209, les Trencavel ont été spoliés de tous leurs biens. Leur dernier héritier, le jeune Raimon, a dû s'exiler en Espagne et, dans l'attente de sa revanche, s'est mis au service de son cousin le roi d'Aragon. Celui-ci, en remerciement de ses services, lui fournira une armée pour reprendre au roi de France les terres de ses ancêtres. C'est aux pieds de la cité de Carcassonne, édifiée par ses aïeux, que son destin et l'avenir de sa lignée se scelleront définitivement.
Dans ce roman, où le cadre historique est parfaitement respecté, le lecteur retrouvera le jeune vicomte animé d'une rage et d'une abnégation toujours intactes. Toutefois, sa rencontre avec une jeune fille promise à un Francimand pourrait mettre fin à ses projets de reconquête.
Mais Raimon démontrera par son courage et sa persévérance qu'il est le digne descendant des Trencavel.
C'est avec le même souci historique et une inspiration romanesque toujours brillante que Bernard Mahoux clôt le dernier épisode de la croisade royale chargée de détruire l'Église cathare, accusée de révéler l'existence d'un monde meilleur que celui des puissants.
Dès son plus jeune âge, Jeanne est l'objet de toutes les convoitises. Fille du comte d'Auvergne et de Boulogne en Mer, mais abandonnée à l'âge de trois ans par sa mère à la cour de son « oncle » Gaston Fébus, le grand prince pyrénéen, son état de riche héritière fera son malheur. Le comte Fébus se sert d'elle et la marie (contre argent comptant) au célèbre duc Jean de Berry, le grand mécène du Moyen-Âge, dont la cupidité est le moindre défaut. Jeanne a douze ans, le vieux duc est dans la cinquantaine. Après avoir été privée de la douceur de l'enfance, elle devra chercher ailleurs que chez son mari la douceur de l'amour.
Remariée pour sauver son indépendance à un truand mondain, Georges de la Trémoille, conseiller de Charles VII, celui-ci tentera à son tour de lui prendre ses biens. Menacée de mort par son second mari, Jeanne se réfugie sur les bords du Tarn, à Saint-Sulpice, seigneurie de sa mère, où pour survivre elle frappe de la fausse monnaie. Elle résiste, fait front, s'échappe quand on croit la saisir.
La vie de Jeanne de Boulogne est digne d'un roman d'aventure !
Ce roman historique de Bernard Mahoux lie l'histoire personnelle de Jeanne de Boulogne à la Grande Histoire, comme un fil conducteur. L'historien tarnais livre avec Jeanne la Faussaire un ouvrage totalement novateur, qui fait la lumière sur le destin d'une femme exceptionnelle.
Alors qu'en 1320 les blés blondissaient et ondoyaient à nouveau dans nos campagnes, fatigués d'avoir depuis cinq longues années subi la faim, la froidure et bien des malheurs ; aigris et haineux, le coeur meurtri et le vague à l'âme, des gueux et des enfants par milliers se mirent à envahir les routes du royaume pour y semer d'immenses troubles. C'est l'histoire de ces désoeuvrés, que l'on nomma pastoureaux parce qu'ils étaient pour le plus grand nombre des bergers, mais aussi celle plus étrange des Vierges-Noires et du mystérieux manteau d'Isis, que l'auteur vous invite à découvrir dans une nouvelle aventure de son héros Guillaume de Montfort.
Du Mont Saint-Michel à Paris, de Rocamadour à Chartres et de Toulouse à Carcassonne, avec Les chemins de perdition, son troisième roman, Guy Caillens nous fait redécouvrir un moment oublié de l'histoire de France.