Le 18 mai 1152, en pleine messe, Henri Plantagenêt surgit et l'évêque de Poitiers les marie.
Aliénor devient comtesse d'Anjou, duchesse de Normandie et duchesse d'Aquitaine. Louis VII, furieux, convoque ses alliés pour envahir la Normandie.
En Anjou et en Aquitaine, la tyrannie d'Henri Plantagenêt enragent les barons, la révolte gronde.
Tourmenté par son désir charnel en butte aux prescriptions monastiques, Guilhem parviendra-t-il à mener à bien la quête de toute son existence tandis qu'une menace mortelle plane sur le proche avenir des Chevaliers du Temple ?
Dans ce mystérieux Moyen Âge sous l'emprise d'une foi mystique et de crédulités ancestrales, la quête figurait pour les jeunes gens de la noblesse aventureuse la notion chevaleresque suprême. Chacun chercha à s'acquitter de ses chimères mystiques ou affectives par la poursuite du Graal ou de l'amour courtois.
Notre héros consacrera-t-il ses efforts à défendre l'idéal Templier ou recherchera-t-il l'amour d'une femme qui l'obsédait ? À moins qu'il ne s'agisse de tout autre chose, comme aider à la venue sur terre d'une force démoniaque afin de maudire l'humanité jusqu'à la fin des temps par exemple...
Clovis, le grand roi franc meurt en l'an 511.
Sur les conseils de leur mère Clotilde et de Remi, l'évêque de Reims, ses quatre fils se partagent son royaume, conformément à la tradition franque.
Thierry devient roi de Reims, Clotaire roi de Soissons, Childebert roi de Paris, et Clodomir roi d'Orléans. Chacun d'eux reçoit de surcroît des provinces dans le midi de la Gaule. Quant à Clotilde, leur jeune soeur, elle est dotée d'une partie du trésor de Clovis et de la ville de Toulouse.
Les quatre fils nouvellement couronnés, commencent alors ambitions, intrigues et meurtres.
Le roman nous dépeint des rois parfois cruels, fourbes, et sans honneur, au faible sens politique, ne s'intéressant qu'à la guerre et à la conquête de richesses qu'ils pratiquent quelquefois en alliés, mais le plus souvent en ennemis.