Hautefort, février 1179. De la forêt de Born aux rivages de Carlisle, le destin des quatre soeurs se précise. Fuyant le mépris de sa famille, Justine se réfugie dans sa forêt. Anne, épouse d'Arnaud, n'a d'autre choix que de partir en Angleterre avec lui. La haine la ronge. Isabel et Claire, ne pouvant se résoudre à rester au château, rejoignent Elvire pour bénéficier de son enseignement unique et devenir ce qu'elles sont déjà - la voix de celles qui n'ont pas de voix. Mais l'évêque de Limoges, alerté sur ce qui s'appelle désormais l'affaire des Sorcières de Hautefort, et son aide Guy de Veyrac se mettent en route pour Hautefort. Bertran n'aura pas le choix. Il doit plier et dénoncer ses nièces ou Hautefort s'embrasera. C'est le prix à payer désormais.
De double culture, elle devra faire sa place dans cette Aquitaine du Moyen-Âge sans renier ce que lui a donné le pays de sa mère et sans refuser celui de son père.
Dans ce deuxième volet, Brunissende, mi-sarrasine mi-occidentale, continue de s'intégrer aux us et coutumes de la société aquitaine du XIIe siècle. Heureuse, elle peut mettre en pratique toutes les connaissances acquises auprès de sa mère à Jérusalem, car les moines de l'abbaye de La Sauve acceptent afin qu'elle soigne les malades. Mais cette paix, difficilement conquise, vole en éclat. Son père, accusé d'un horrible méfait, doit subir l'ordalie, l'épreuve du « jugement de Dieu ». Brunissende comprend très vitre qu'elle n'a d'autre choix que de se battre pour l'innocenter, alors que son coeur est habité d'un amour interdit. La saga de La dame de La Sauve se poursuit avec un souffre remarquable.able.
« Nous étions en guerre et personne ne viendrait nous rendre visite. Personne ne viendrait voir la dame du château qui était morte soudain. C'était trop dangereux et chacun se terrait. »
Dans ce septième et dernier tome de la saga de La dame de La Sauve, le drame s'intensifie.
Reprendre leurs terres ! Tel est le maître mot des seigneurs de l'Entre-deux-Mers. Face à un abbé implacable, leur volonté ne faiblit pas. Le village s'apprête à livrer une nouvelle bataille alors que le duc Guillaume est attendu. Brunissende retrouve Angus qui l'a rejointe aux Aygues. La résistance s'organise autour d'elle. Fidèle à son caractère entier, elle entreprend de lutter comme elle l'entend.
« Il n'y avait que deux ans qu'elle avait quitté l'Aquitaine. Elle avait l'impression que cela faisait des siècles. »
Brunissende aime cette contrée sauvage de forêts, d'océan et de lande que sont les Cornouailles, mais sa famille et ses amis lui manquent. Pour tromper cet ennui et le ressentiment qui la gagne devant ce qu'elle croit être l'égoïsme d'Angus, elle décide de l'accompagner alors qu'il doit se rendre dans une de ses maisnies. Un drame survient brutalement et Brunissende s'enfuit vers l'Aquitaine, seule.
À son arrivée, les terres de La Sauve ne sont que désolation. Les chevaliers de l'Entre-deux-Mers et les villageois se sont révoltés devant la dureté implacable du nouvel abbé et les terres des Aygues sont menacées de séquestre.
Brunissende, qui en son for intérieur demeure La dame de La Sauve, se lance à corps perdu dans ce nouveau combat.
Dans ce troisième volet, entre Orient et Occident, Brunissende continue à vivre selon son coeur. Mais sa relation avec Angus et l'enfant qui s'annonce vont précipiter son destin. Entre son indépendance de jeune médecin et cet enfant qui ne doit pas naitre bâtard, le choix est cruel. Elle doit épouser un seigneur. A-t-elle d'autres issues ? À qui peut-elle faire confiance ? Pendant ce temps à La Sauve, un jeune seigneur, Olivier de Rions, a été roué de coups et laissé pour mort. Brunissende s'emploie à le soigner tandis que son père accuse l'abbaye d'avoir fomenté cette attaque. La guerre risque d'éclater à nouveau. Seule la parole de ce blessé, toujours évanoui, peut arrêter le conflit qui menace.
La dame de La Sauve continue à nous émerveiller par ses personnages attachants et à nous faire découvrir intelligemment le Moyen Âge, ainsi que les moeurs de l'Orient et de l'Occident.