Une autobiographie ? un peu !
Un récit ? un peu aussi !
Un regard ? Parfois !
Une analyse ? Quelque peu !
Un recueil ? Certainement !
Un hommage ? Bien plus...
Ce livre de vie n'est ni plus, ni moins que la trace de mon passage dans cet univers fait de camions rouges...
Le monde des sapeurs-pompiers qui m'a fait grandir et à qui je dois ces rencontres avec mon père, mes pairs, mes repères. Ceux qui ont marqué ma vie professionnelle et personnelle et qui m'ont permis de pouvoir écrire ce livre aujourd'hui et tourner ma page de vie...
Un témoignage rendu à ces femmes et à ces hommes d'honneur, mais aussi à ma profession et ce après plus de 53 années passées en son sein. Son histoire, à travers la mienne, son évolution et son avenir, le tout sous le joug de mon regard d'auteur...
Un hommage rendu aux soldats du feu, à celles et ceux qui honorent notre corporation !!!
Je suis gynécologue-obstétricienne. Je viens de fêter mes quarante ans. Les vacances d'été touchent à leur fin. Un soir où je palpe machinalement mon sein gauche, je sens comme un petit grain de riz sous mes doigts. Insignifiant. Un kyste, certainement. Par acquit de conscience, je passe une échographie. Puis une biopsie, le 11 septembre. Le verdict tombe aussitôt, c'est un cancer ! Un cancer infiltrant. Alors, tout s'enchaîne : examens complémentaires, qui mettent au jour un deuxième foyer cancéreux ; exérèse des tumeurs et des ganglions ; ablation du sein ; chimiothérapie ; radiothérapie ; hormonothérapie ; reconstruction mammaire. Très vite, je retire ma blouse blanche. Découvrant l'envers du décor, je pose un regard de soignée sur le monde soignant que je croyais connaître. Je supporte la lourdeur des traitements. Courageusement ? non, je descends au fond du puits. Je suis morte. Le cancer relève de la bombe atomique. Quiconque ne l'a pas vécu dans sa chair ne peut jauger la violence de la déflagration qui se produit chez le sujet malade. Puis, un jour, la vie reprend... Lentement.
Bruxelles, début de l'année 2004 : un grand élargissement de l'UE va avoir lieu au printemps, l'adoption de la constitution européenne va être célébrée en automne, et la fameuse directive Bolkestein va être publiée en fin de journée. Le succès est à l'oeuvre, il est attendu. Sa clé ? La langue de travail : le novespéranto. Il électrise les réunions, il inspire les législations. Un nouveau commissaire s'apprête à le parler. Il vient d'être nommé. Il quitte la clémence du climat finistérien pour la pression barométrique bruxelloise, et il participe à sa première réunion de travail. Grâce à ses mémoires, nous assistons enfin à la construction européenne vue, expliquée et commentée depuis la salle de réunion de la Commission. Elles nous rendent témoin de confraternités, de brainstormings, d'une confrontation avec le Désamour Démocratique et même d'une révélation sur le sort de l'homme européen en ce début de siècle. Car faire l'Europe est tout sauf une « cosa mentale », comme on dit en Bretagne. Le corps est en jeu. Celui de l'auteur des mémoires comme celui de ses voisins de table. Une possession les anime, le novespéranto les vitalise. Aussi, tantôt à fleur de peau, tantôt didactiques, ces mémoires nous invitent à vivre à bien des égards une réunion initiatique.
Je m'appelle Louis, j'ai 8 ans. Jusque-là, tout va bien ! Mon histoire s'est rapidement compliquée car je suis porteur du syndrome de Dravet, maladie rare, très handicapante ! Une forme d'épilepsie précoce, pharmaco-résistante qui s'accompagne de nombreux autres symptômes et troubles. À travers cet écrit, maman a eu envie, et sûrement besoin, de vous conter avec émotion un petit bout de notre vie dans laquelle Dravet mène entièrement la danse... Vous découvrirez un quotidien ponctué par les difficultés, les peurs, la détresse, les angoisses, le manque de solutions. Mais également les joies, les rires et avant tout l'Amour qui nous font tenir et qui restent, aujourd'hui, nos meilleures armes contre ce géant qui m'a kidnappé à l'aube de ma vie et qui ne cherche qu'à m'engloutir.
« Je ne serai plus jamais la même et toi tu ne changeras pas ou si peu, j'aurais tellement aimé que ce soit l'inverse ! » (Maman)
Personnel de direction pendant 33 ans de la ZEP aux zones favorisées, du collège au lycée général et technologique,en passant par le lycée professionnel, Katia Blas livre ses constats amers et ses combats au moment où le ministre parle de refonder l'école... Oui, mais avec qui, comment, pour quels objectifs ? Avec de nombreux exemples, des anecdotes vivantes, ce livre présentera l'« envers du décor » à beaucoup de parents, d'élèves ou de personnels...
Témoignage du combat pour mener à une guérison improbable deux enfants handicapés sur quatre. Deux handicaps sans cause identifiée.
Itinéraire d'une vie mouvementée, l'auteur trouve sa renaissance à la suite d'un accident de plongeon qui le rend tétraplégique incomplet. Une vie de voyages et de relations amoureuses, un handicap qui, loin de l'abattre, lui donne une volonté de se battre et de revivre à 50 ans. Récit d'un parcours au gré de l'actualité et des contraintes médicales. Des exemples précis de vie professionnelle comme DRH, de soins et d'aides dont peut bénéficier un handicapé.
Ce livre raconte l'histoire d'une rencontre de l'auteur, Emilie, avec un homme aux apparences d'un gendre idéal. Au fur et à mesure de cette relation, cet homme dévoilera une autre facette de lui et se révèlera être un manipulateur pervers narcissique qui poussera Emilie au bord du gouffre.
L'auteur livre les détails de cette relation peu ordinaire ainsi que les conséquences sur sa vie de la séparation à nos jours: la dépression, le travail, les relations amicales et amoureuses...
Ce premier livre d'Emilie Charpentier est un récit autobiographique écrit dans un but thérapeutique et dans le but d'aborder le sujet tabou de la dépression et de violence conjugale non physique.
A la recherche de l'âme soeur, je me suis inscrite sur des sites de rencontre, et j'ai tenu un blog tout du long, pour faire partager mon expérience. Ce livre retrace une infime partie, mais on y trouve les conseils que je peux apporter de ce que j'ai vu, et croisé. Je relate également les messages que j'ai pu recevoir, et les profils que j'ai pu voir. Je parle des sites avec humour et dérision.
Au départ, la vie n'est pas facile. Nous devons tous à un moment donné, traverser le désert.... Pour certains il faut en plus se détacher du jouc d'un gourou, de ceux qui nous manipulent ou qui interviennent sur notre vie à notre insu. Nous ne croyons pas en Dieu «pour faire comme tout le monde» ! La Force mentale se vit au quotidien, se ressent et se travaille. Si vous choisissez de ne pas utiliser la force qui est en vous, vous acceptez de perdre la moitié de vos capacités et de ne pas décider de votre vie. Et croyez moi, dans ce cas, il y aura toujours auprès de vous des gens qui voudront bien décider à votre place, parce que à votre détriment, cela servira leur cause (et leurs chances).
Je prétends ne pas avoir tout compris au début de ma vie. Et j'ai erré sans comprendre jusqu'à ce que je somme la seule entité qui pouvait me donner toutes les explications dont j'avais besoin : Dieu. Il semble très souvent absent de nos vies, mais si nous l'appelons, il lui arrive de répondre. Pour moi, cela valait la peine d'essayer... On dit souvent que Dieu a été créé pour les faibles, pour tous ceux qui ne sont pas capables de se débrouiller tous seuls. Alors tout dépendra de la définition que vous mettrez derrière ce mot. Dieu n'est pas un être humain, mais est-ce qu'il est un esprit ? Je ne le crois pas. Il est une partie de VOTRE esprit, il s'appelle la FORCE et vous pouvez le développer.
Je fais partie des faibles et n'aurais pas pû me révéler sans Dieu. Je ne prétends pas non plus être la seule à avoir compris le sens de la vie, je suis convaincue que ce «code», tout le monde en a connaissance ou presque. Quelquefois les gens parlent ouvertement et trahissent ci et là quelques consignes..... Alors c'est à la petite minorité qui comme moi ne savait pas, que s'adresse cet ouvrage.
Récit de la vie d'un dyslexique maltraité dans son enfance par certains enseignants. Jugé inapte à poursuivre ses études et viré du lycée en cinquième technique pour sa mauvaise orthographe. Durant toute sa vie, jusqu'à 58 ans il n'écrira plus une ligne, délégant les écritures à d'autres, consommant sans modération son divorce avec l'orthographe. Par pur hasard il découvre qu'il est doué pour les récits, il devient romancier et correspondant de presse, savourant son amour pour la littérature.
Aujourd'hui. Bien souvent le parcours des dyslexiques ressemble à un parcours du combattant. Les murs dressés par l'éducation nationale qui ne sont pas franchissables par ces enfants les amènent à prendre des chemins de traverses pour les contourner. En chemin ils découvrent des choses que personne ne peut voir, certains ouvrent de nouvelles voies dans les milieux scientifiques, techniques, artistiques et dans tous les domaines qui demandent de l'imagination, Architectes, mathématiciens, ingénieurs, hommes politiques, gens d'affaires, commerciaux, informaticiens, artistes. Je ne citerai que quelques célébrités : Albert Einstein, Bill Gatte, Picasso, John Kennedy, Léonard de Vinci. Ceux-là n'ont pas cru qu'ils étaient des mauvais. Mais d'autres seront traumatisés à vie pour leur mauvaise orthographe et seront écartés sans état d'âme des études par l'éducation nationale. Un enfant sur huit naît dyslexique, 7 millions de Français le sont, 1,5 million sont à la charge de l'éducation nationale, 25 millions de Français sont concernés par le problème. Des enseignants répondent lorsqu'on leur parle du sujet : pas de temps à consacrer à ces cas particuliers, manque de moyens.
En France, dans les années 60, 70. Sous le ciel picard une famille d'immigres algériens, tout juste sortie de la guerre d'Algérie, s'intègre à la société française tout en gardant les fondements de la culture maghrébine.
Malika première enfant de la famille née en France grandit parmi les siens. Curieuse de la vie, avide de savoir, plongée dans la candeur de son enfance, elle vous fait découvrir avec ses mots alignés page après page son vécu à la fois paisible, passionné, tourmenté et particulier de cette époque...
Dans la maison de retraite « Les tournesols », les résidents se souviennent avec nostalgie du bon vieux temps où ils étaient actifs et responsables. Ils ont tous leurs fortes personnalités, leurs rêves, leurs espoirs, leurs manies souvent surprenantes.
Ce livre est un peu de leur histoire, une suite de scènes pittoresques tantôt graves, tantôt amusantes, tantôt tristes, tantôt violentes, piochées dans leur quotidien selon un point de vue original : celui de l'aide-soignante qui témoigne de son travail au sein de l'institution. Si son objectif est de positiver, de montrer qu'il y a encore « une vie après la vie », elle ne cache pas les difficultés de son métier souvent épuisant qui demande beaucoup d'abnégation.
Au coeur de ce roman-essai, essai de roman, il deviendra possible de confesser (en un seul mot) une réalité. Réalité absolument, vérité peut-être.
Mots malins, cantilènes clandestines, motets d'une contrée égarée qui refusent de mourir dans les coeurs.
L'auteur raconte tout, ou presque tout (faut pas déconner !), ce qu'il peut révéler (provisoirement) !
Il accomplit un parcours dangereux et téméraire dans le labyrinthe des souvenirs.
Il ose même l'impossible, héritage privé des élites (oui, mais elles se délitent), s'immiscer dans les domaines abstrus du social, du politique ! Si ! Peut-être Satan l'a expédié pour une mission sensible et secrète ? Passionné, enthousiaste, engagé !
L'écriture ébrèche le beau miroir des apparences trompeuses et expose une paradoxale réalité, celle de l'invisible. Elle est peut-être excessive parfois. Alors le risque de retourner contre lui tous les flingues et les griefs des bonnes âmes percutent son corps concassé et son coeur conscient.
Mais corps et coeur sont immunisés grâce aux philtres magiques de la Pythie attentionnée. Ha ! Ha ! Aussi, l'ironie acidulée mute en une tendresse douce et bienveillante.
Nous sourions et vous sourions !
A bientôt autour du Verre de l'Amitié !
Ton avenir change dès que tu mets un pied dans un hôpital pour apprendre une mauvaise nouvelle du jour au lendemain et tu ne sais pas dans quel monde tu es projeté.
J'espère vous montrer que malgré certains préjugés, nous pouvons nous en sortir et vivre presque normalement notre quotidien.
Nous connaissons des hauts et des bas mais rien n'est plus beau que de vivre notre vie à fond.
Patrick Talom connaît la souffrance dans tous ses aspects. Handicapé à cause d'un accident de la route, animateur des jeunes du diocèse de Bafoussam au Cameroun et écrivain autodidacte, il est aussi conseiller du Conseil National des Jeunes Catholiques du Cameroun (CNJCC). Il tente dans cet autre essai sur la problématique de la souffrance, de donner sa vision de ce monde de la douleur. Il partage son expérience de la souffrance et les réponses qu'il a pu apporter à son niveau pour trouver un peu de soulagement. Patrick est aussi le président des associations PALYROM de droit français et RAYONS DE SOURIRE de droit camerounais, associations philanthropiques qui oeuvrent en général dans l'accompagnement de toute personne en situation de souffrance et de besoin spécial et en particulier dans l'insertion sociale et l'autonomie des personnes en difficulté. Après dix ans, de par son expérience de vie très singulière, Patrick a aujourd'hui acquis toute la maturité nécessaire utile pour orienter, conseiller et accompagner un public d'horizons divers sur les clés utiles pour surmonter des difficultés quotidiennes de la vie, tant dans une dimension sociale que sociétale, spirituelle, familiale, et même professionnelle et entrepreneuriale, et sur les outils de la positive attitude permanente en toute circonstance.
Abidjan Rodéo est la chronique d'une jeune française, volontaire en Côte d'Ivoire entre 2001 et 2002, qui raconte ce qu'elle voit, sent, ressent, grandit au contact de cette ville, de ses habitants, de ce monde.
L'histoire en quelques mots :
Gilles Leclyan avait une vie calme avant sa rencontre avec Juliette, jeune femme victime de trafiquants d'êtres humains. Le récit témoigne de l'intégration " à la française" de Juliette après son audition dans les locaux de l'Office Central de la Répression de la Traite des Êtres Humains (OCRTEH) et du chantage des trafiquants exercé sur sa famille au Nigéria.
Se croisent au fil des pages des ministres de la république, des femmes d'associations humanitaires et une ambassadrice humanitaire, ex compagne de Monsieur.
Monsieur le Président Hollande passe en " guest star" dans cette histoire vraie.
Il aura fallu un quinquennat pour suivre la survie quotidienne de Juliette.
Je pensais bien naïvement qu'il était simple d'aider son prochain dans cette France du 21ème siècle qui crie dans les rues " Fraternité et Liberté".
Mon but n'a jamais été de publier pour être en affiche. Je veux juste que Juliette ait une vie normale.
Je veux que cette histoire ne soit plus silencieuse pour les centaines de filles prises au piège de la prostitution forcée en France. Je veux m'adresser aux hommes et aux femmes qui les payent pour un fantasme. Je veux leur dire.
" Faites le en les respectant."
Je pensais...
J'ai travaillé vingt-six années aux Houillères du Bassin de Lorraine, dont les sept dernières dans une Unité d'Exploitation de charbon, précisément celle de le Houve. J'y ai découvert un rythme de travail surprenant et une cohabitation singulière entre des hommes et des métiers très différents. J'ai vécu avec eux des moments difficiles, mais aussi des moments de joie et de bonheur. C'est pourquoi dès ma cessation d'activité j'ai ressenti le besoin de noter quelques données techniques que ma mémoire retenait, ainsi que mes impressions vécues auprès de ce personnel.
Ma fonction de responsable d'entretien bâtiments, s'est déroulée de 1993 à 2000. Lors de l'une de mes premières visites du carreau, mon ingénieur chef de service, Pierre K. en présence de mon supérieur Jean G. m'a lancé : « Tu seras notre mémoire ».
J'étais effectivement plus jeune qu'eux, mais à l'époque je n'avais pas osé imaginer une seule seconde que cette phrase était prophétique. Que je m'attacherais tant à ces hommes et à ce Siège, au point de me lancer dans un travail d'écriture, afin qu'ils ne soient pas oubliés et laissés en marge de l'aventure du charbon. J'ai appris à les connaitre et reconnaitre comme des hommes débordant de bonne volonté et d'espoir.
Qu'hommage leur soit ici rendu pour leur aventure à L'OMBRE DU CHARBON.
GLÜCK AUF
J'ai 53 ans, et je travaille dans la Fonction Publique.
Je suis divorcé, et j'ai trois enfants.
Je suis souvent dépressif, et je souffre de divers tocs.
Mais la vie est belle malgré tout.
Je m'accroche à tout ce qui est beau et humain.
Toujours à la recherche de l'harmonie.
C'est ma musique.
They say life is a long stretch of a calm river, but not for everyone! She was for me until the day when everything rocked, the day my destiny was changed dramatically. People do not realize how life can be so sweet and so beautiful. They complain all day long for trivialities. They are not even aware that they have before their eyes the most beautiful wealth: the luck and happiness of living in good health. I was rich before. Now I am poor because my child has an incurable disease, that has currently no hope of being healed. As a parent, how can we accept that?, How to continue living carrying the bundle of pain in my head?, How to overcome this feeling of helplessness?
When I started speaking to my heart, I didn't know myself that this was the beginning of a new life: a rebirth as a poet. When I learnt that my 7-year-old daughter was suffering from the Dravet Syndrome, a rare genetic epileptic encephalopathy, this was like an earthquake in my life. Then, I needed to write in order to express my sorrow and my pain. Words and rhymes came naturally to my mind. This was obvious that poetry would be my survival weapon.
À ceux qui meurent et qu'on aimait on dit adieu... Même les athées le disent. Nous n'avons tous que le même choix entre l'au revoir et l'à Dieu. Comme si l'adieu qui ne renverrait qu'au néant était impensable, indicible. Comme si même les athées ne pouvaient pas dire le non-être sans référence à un grand Être.
Mais quand décide de mourir un enfant à qui l'on a transmis la vie, et à travers elle l'invivable, alors l'indicible du « ne plus être », l'impensable du « comme si de rien n'aurait dû être », il faut pourtant tenter de les dire et de les penser.
De même que les études menées sur le Linceul de Turin, les témoignages des expérienceurs d'EMI (expérience de mort imminente) rendent compte de phénomènes qu'on ne peut ni reproduire ni expliquer dans l'état actuel de nos connaissances. L'hypothèse d'un au-delà, d'une vie après la vie ne peut pas plus être infirmée que confirmée. Une chose pourtant est sûre : nous faisons l'expérience du deuil. Et cette expérience se développe et s'affine tout au long de l'évolution. Laquelle ne l'a pas écartée comme une conduite inadaptée, mais continue de l'enrichir à travers la culture. Pourquoi ? Pourquoi notre cerveau ne s'affranchit-il pas du traumatisme qu'est la mort d'un être aimé ? Pourquoi notre mémoire se donne-t-elle le mal du souvenir ? C'est au retentissement de ces questions que ce témoignage fait écho...
C'était quoi pour vous, la prêtrise ? Vous aviez oublié que le nom de ce sacrement qui vous avait fait prêtre est l'ordre ? Vos désirs font désordre, Arthur. C'est ce que je vous aurais dit si je vous avais connu plus tôt, si je vous avais rencontré. Bas les pattes, vos désirs font désordre à tel point qu'ils pourraient bien disqualifier toutes ces paroles de vérité dont vous osiez vous prétendre héraut !
Il y a aujourd'hui des gamins qui ont grandi jusqu'à l'âge d'homme, dont vous et vos semblables avez tant bousillé la vie qu'ils se revendiquent apostats. Ils appellent même publiquement les victimes de vos agissements à témoigner sur les réseaux sociaux et à les rejoindre dans l'apostasie. Sur le « hashtag balance ton porc » commencent à errer des soutanes. Un court instant j'ai été tentée de rejoindre ces révoltés, de vomir avec eux l'institution qui tentait d'édulcorer leur malheur, comme l'Évangile vomit les tièdes. Mais je me suis dit qu'il y avait sans doute mieux à faire : m'efforcer de comprendre la genèse de cette expérience, de lui trouver un sens à partager.
On parle aujourd'hui assez librement des victimes des prêtres pervers, mais on ne parle pas ou on parle trop peu de leurs victimes collatérales : les épouses, les compagnes, celles qui partagent leur vie et qui doivent partager les conséquences tenaces du traumatisme, en acceptant de faire ménage à trois aussi longtemps que nécessaire. Et c'est aussi pourquoi j'écris : j'aimerais qu'on nous entende. J'aimerais même que ma longue difficile expérience, faite le plus souvent à tâtons, en solitaire, ne soit pas inutile et ne reste pas isolée, mais qu'elle puisse être partagée, éclairer quelque peu la leur, peut-être les aider à trouver quelques raccourcis.
Marc Niño, né en 1965 à Paris, est journaliste, formateur en communication et intervenant à l'Ecole Nationale Supérieure de la Police. Après un premier livre « Si vous saviez... » ...Paroles de Pieds-Noirs, il publie Police, au secours ! Face au métier et Face à l'Humain, deux Tomes qui ont nécessité plus de deux ans d'enquête et de rencontres avec des dizaines de policier.ère.s. Un document passionnant au coeur de l'actualité.
« La maison « POLICE » a besoin de changements structurels. »
« Ça reste une institution qui préserve un maximum de valeurs. »
« Il y a des suicides, des burn out, il y a un malaise c'est sûr... »
« La peur ne fait pas partie du quotidien, mais du job. »
« J'ai vraiment le sentiment de servir à quelque chose. »
« Attention à une « guerre des polices » dans dix ans ! »
Dans ce Tome I, 44 policier.ère.s détaillent leurs parcours et s'expriment sur l'institution Police nationale, la pression et la hiérarchie, le suicide, les policiers en colère, les Gilets jaunes, les attentats, la peur, les zones de non-droit et le délit de sale gueule, la PSQ, la présomption d'irresponsabilité en deçà de 13 ans, les « Affaires », « La Police de papa », la police municipale, la fusion avec la gendarmerie, le futur.