Entre le 18 mars et le 2 juin 2020, Hervé Macé a tenu son journal, un jour sur deux.
Chaque marche représente une étape, une évolution, un instant saisi et contemplé à la lumière de cette étrange période. L'actualité est passée en revue, croquée par la plume exigeante de l'auteur. Et si ces pages sont au présent, elles relatent un passé recomposé, avec subtilité et une certaine ironie.
Professeur d'histoire dans deux collèges des Sables-d'Olonne, Hervé Macé livre cet état des lieux d'un confinement quelque part en Vendée. Acceptation, renoncement, choix, distance puis liberté très mesurée, pas après pas.
Comment se construire alors que l'on a subi, petite fille, des agressions commises par un prêtre, membre de la famille qui plus est ? Quelle réaction peut-on avoir alors que les adultes semblent ne nous accorder aucune importance ?
Le chemin sera évidemment long et solitaire.
Marie-Claire Silvestre est sortie du silence, passant du statut de victime à celui de témoin. Dans ce récit, elle évoque son enfance, ses ancrages, les stratégies qu'elle a mises en place pour sortir de l'horreur qu'aucun enfant ne devrait connaître.
L'addiction alcoolique, une maladie encore sous-estimée, entraîne sa victime dans le cercle infernal de la solitude et de la dépression. À travers ces pages, l'auteure fait part de son expérience, sans fard, et nous confie que l'espoir est là, bien vivant, recroquevillé dans un coin. En acceptant aide et accompagnement thérapeutique, on peut trouver la force de le laisser se déployer pour enfin quitter l'enfer.
Terrassée par le décès de son époux, Séverine Bizeau a sombré, un temps, dans cet enfer. L'art-thérapie a été non seulement sa bouée de sauvetage mais aussi son guide sur un nouveau chemin de vie. Transposition de son mémoire d'études, cet ouvrage propose chiffres et pistes de réflexion ainsi qu'une immersion saisissante dans la contrée de la dépendance.
Né quelques mois après la catastrophe de Tchernobyl, César Luce voit le jour avec une santé défaillante. S'ensuit une enfance sombre, compliquée par une surdité apparue à ses trois ans et une tendance autistique. Adolescent et découvrant son homosexualité, il devra apprendre à embrasser et apprécier la personne qu'il a construite dans la douleur, la tête haute et le regard tourné vers la liberté.
S'affranchir du regard pesant des autres pour, enfin, accéder à l'autonomie. C'est tout l'enjeu de ce témoignage porté par la plume sincère de César Luce
Le père d'Yvan Perreton a accompli sa passion : être paysan à Palogneux dans les Monts du Forez. Comme ses ancêtres depuis 1633, il a vécu du travail de la terre familiale et l'a transmise à son tour. Il a connu toutes les évolutions apportées par le XXe siècle.
À travers les anecdotes retraçant les étapes de son parcours (son service militaire, son travail à la ferme, son engagement public...), c'est toute l'histoire récente qui est revisitée, de la guerre d'Algérie à la modernisation de l'agriculture en passant par l'évolution des modes de vie.
À l'heure où le père se souvient, le fils recueille ses confidences. Faire quelques pas à sa suite sur les chemins du XXe siècle est un moment aussi émouvant que grave, un témoignage sensible sur l'esprit paysan.
Historien de formation, Yvan Perreton est directeur d'un musée de société, l'Atelier-Musée du Chapeau à Chazelles-sur-Lyon (Loire). Il a fait de sa passion pour le patrimoine, son métier sans jamais oublier ses origines.
Dans ce témoignage poignant et sincère, Claude Buisson conte sa rencontre et sa vie auprès de mademoiselle Catherine de Maupassant. Prédit par une voyante qui s'avérera avoir vu juste sur toute la ligne de vie, ce destin sera celui d'un amour sans failles malgré les remous et les frasques familiales. De belles mémoires, un fabuleux hommage à une femme d'exception préfacé par Olivier de Funès.
En mots justes, avec une singulière lucidité, Claude Buisson renoue avec des années tumultueuses à travers ce récit empreint d'ironie. Une plongée inédite également dans les beautés du parc Maupassant de Bois-Savary, personnage à part entière de cette épopée.
C'est d'une plume vive et sincère, que Julien Leroy exprime l'accomplissement de ce qui lui paraissait encore hier inimaginable. Des courses sur des dénivelés importants aux franchissements de limites jusqu'alors insoupçonnées, l'auteur se confie sans filtre sur son parcours.
Le prix de la vie, cette vie à savourer, cette existence dont il est important de profiter pleinement, qui le connaît mieux que ceux qui, chaque jour, côtoient la maladie ? Dans cet ouvrage poignant, Marie-Claude Blondeau nous emmène à la rencontre de familles et de patients qui ont tous en commun une volonté indestructible et une joie de vivre à toute épreuve.
Marie-Claude Blondeau est issue d'une fratrie frappée par une maladie génétique. Elle a pris la décision de suivre une formation de psychologie afin d'être en mesure d'accompagner et d'aider au mieux les patients souffrant de leucodystrophies ainsi que leurs proches. Chaque rencontre est pour elle précieuse et inoubliable et c'est cet intérêt pour les autres qu'elle relate, à travers différents parcours de vie, dans ce livre touchant.
Seule sur son vélo, François Dion décide de parcourir l'Europe le long de ses frontières en traçant une ligne descendante de la Norvège au sud de la Roumanie. C'est d'une plume vive et sincère que l'auteur raconte ainsi un voyage incroyable au coeur d'une Europe multiple.
Au travers de ces pages, Ghyslain-Jean Martin et Marie-Françoise Rivet entreprennent un échange épistolaire. De là, Mars et Vénus se retrouvent sur leur acropole virtuelle afin d'évoquer les questions universelles et intemporelles de nos contemporains.
Dans ce témoignage poignant autour d'un crash d'avion, Gustave Olivier Tison décrit tout à la fois le chagrin, les incertitudes, les souvenirs et les difficultés à faire le deuil d'un père envers son fils. Bouleversant !
Après une enfance difficile et semée d'embûches, Aurélien est diagnostiqué autiste Asperger à l'âge de 14 ans. Dans ce livre, il nous dévoile son parcours.
Nouvelle vision de la foi en Jésus-Christ, ce témoignage s'inspire d'un rêve éveillé fait par l'auteur. Lui montrant le danger de l'emballement des sciences physiques, ce songe le conduit à penser une spiritualité différente. Il invite à une nouvelle maîtrise de la laïcité, portée par la foi et l'humilité du Christ.
Peintre de recherche, l'auteur s'interroge sur le comportement humain. S'appuyant sur une étude des textes saints et de leurs exégèses, il propose une vision inédite de la foi.
Après « La roue libre » qui nous emmenait de l'île de Vardo au Sud de la Roumanie, Françoise Dion nous entraîne cette fois de Strasbourg à la Russie, juchée sur son vélo. Elle nous raconte les rencontres, les bivouacs, l'histoire des pays traversés et nous livre les réflexions qui s'amoncellent dans sa tête au rythme des pédales, jusqu'au monastère des Solovki, près du cercle polaire. Un pèlerinage personnel et intime qui lui fait approcher « l'âme russe ».
Des envies d'ailleurs scandent la vie de Françoise Dion, des envies de rouler librement au plus près de la nature. Savoir écouter, observer et plonger en soi-même pour finalement découvrir l'autre. Un voyage émouvant jusqu'en Carélie.
Le père de Christian Pluchon était tanneur, spécialisé dans le traitement des peaux de vache pour en faire du cuir. Mélange d'opposition et d'affection, la relation entre les deux hommes a été jalonnée par la présence de ces paisibles ruminants. À travers différentes anecdotes, l'auteur invite le lecteur à découvrir son univers et son chemin de vie.
D'abord ingénieur, chercheur dans l'industrie de l'aluminium, Christian Pluchon s'est ensuite intéressé à la méditation, au développement personnel et plus particulièrement à l'ennéagramme. Enrichi de toutes ses expériences, il porte aujourd'hui un regard apaisé sur son existence.
Entre l'Amérique fantasmée et la réalité, 3 années fondatrices qui ont sonné le glas de la relation très particulière que l'auteur entretenait depuis l'enfance avec les U.S.A.
L'obtention d'une bourse d'étude, en 1965, permet à Bernard « J. » Durand de rejoindre l'université de Virginie. Sa rencontre avec le sénateur Robert Kennedy, auprès duquel il s'engage, fait vibrer ce rêve américain... Jusqu'à l'assassinat du candidat à la présidence le 5 juin 1968. Le château de cartes s'effondre.
De la rive droite de la Garonne à celles de la Shenandoah, et des Montagnes Bleues aux premiers contreforts des Rocheuses, on suivra pendant trois ans les pérégrinations de l'auteur dont les souvenirs n'ont rien d'hagiographiques. Un portrait sans concession des États-Unis.
Le 14 décembre 1977, en Argentine, un commando de la Marine assassine douze personnes en les jetant dans l'océan Atlantique depuis un avion. Parmi les victimes, Alice Domon et Léonie Duquet, deux religieuses françaises.
L'auteur suit le parcours de ces deux femmes qui souhaitaient, simplement, apporter leur soutien à toutes les personnes dans le besoin. Mais dans les années soixante-dix, en Argentine, il ne fait pas bon questionner les décisions de la junte militaire. Dans une ville de Buenos Aires troublée par les luttes pour le pouvoir, les mères de la place de Mai manifestent afin d'avoir des nouvelles de leurs enfants disparus, soutenues en cela par les soeurs. Cette simple action aura des conséquences tragiques, éclaircies suite à une enquête méticuleuse qui permet, enfin, de leur rendre justice.
Frédéric Santangelo a un goût affirmé pour les cultures latines et les voyages qu'il a pu satisfaire en travaillant dans le journalisme en Argentine. Il a souhaité raconter l'histoire dramatique de ces victimes de la junte et de tous ceux qui les ont entourées et défendues.
De l'exaltation démesurée à la mélancolie profonde, l'état d'esprit de Jan Melinelo fluctue suivant un cheminement qui lui est souvent inexplicable.
Alors, plutôt que s'attarder sur l'étiquette de bipolaire qui lui est commodément apposé, il préfère s'attacher à des moments de vie, ordinaires ou intensément intimes.
Jan Melinelo revendique le fait de pouvoir exposer ses blessures, chanter ses propres louanges ou se dénigrer. Tant pis pour les fâcheux, ici la discrétion n'est pas de mise.
Tout l'art de Jan Melinelo est dans cette recension poétique de ses secrètes douleurs pour que, secrètes, elles ne le demeurent plus. Avec panache, ce joueur d'échecs jongle entre désirs contradictoires, paradoxes et jeu de mots en un savant assemblage.
Ibrahima Manda Doukouré nous raconte ses origines à travers, tout d'abord, le chemin parcouru par ses grands-parents, qui quittèrent le Mali pour s'installer en Guinée où l'enfant grandira et étudiera dans un climat compliqué. Il nous expose aussi les problèmes liés à l'éducation dans ce pays qui l'a vu grandir et évoluer, et compare la politique et les moeurs guinéennes à celles du Sénégal, qu'il connaît bien. Une autobiographie aux allures didactiques.
Ibrahima Manda Doukouré est né à Manda-Saran, dans la préfecture de Lelouma, en république de Guinée.
Il vit actuellement à New York.
Brutalisée par un père alcoolique, placée chez les soeurs puis traitée en esclave et abusée par ses familles d'accueil, le calvaire de Brigitte Diez se poursuit dans un schéma qui se répète. L'homme qui partagera sa vie se révélera lui aussi en proie à l'alcool et malade. Grâce à la présence lumineuse de ses deux enfants et à une force de caractère extraordinaire, elle atteint une forme de résilience et dévoile une existence portée par l'espoir indéfectible en des jours meilleurs.
Cette saga familiale voit le jour dans l'Indochine coloniale.
Après le coup de force japonais, en mars 1945, et la fin de la deuxième guerre mondiale vient l'insurrection Viet Minh du 19 décembre 1946 qui marque le début de la guerre d'Indochine.
Dans cette terre lointaine, mêlée de beauté, de guerre et de souffrance, naît une belle histoire d'amour, entre un militaire français et une jeune Vietnamienne. Leur chemin se poursuit à partir de 1956 dans le Périgord où la famille, ayant réussi à fuir Hanoi, se trouve unie et où les enfants grandissent sereinement.
Ce récit trouve ses racines dans ce que l'on nommait autrefois le Tonkin et nous emporte sur l'aile de la mémoire en un hommage ému aux parents-courage et à la terre d'accueil qui sut donner forme aux rêves. Il retrace une histoire peu ordinaire dans la grande Histoire et parlera à tous ceux qui ont dû traverser des épreuves, avec parfois des choix de vie douloureux.
Au-delà de sa valeur de témoignage, « De l'Indochine au Périgord » se veut être aussi un message d'espoir pour tous ceux qui, partagés entre deux cultures et amenés à faire face à l'adversité, peuvent néanmoins réussir à construire une vie heureuse en respectant des valeurs humaines, inculquées avec affection et bienveillance.
Ingénieur de l'aviation civile (ENAC), Georges Lachenaud est entré en 1975 à la compagnie aérienne UTA où il a été directeur de l'escale de Paris-Roissy. En 1991, il devient directeur des escales internationales d'Air France avant de rejoindre la délégation générale aux achats d'Air France-KLM. Depuis 2020, Il est membre du Conseil d'administration de Logiq-Group et délégué aux affaires aéroportuaires du Syndicat des compagnies aériennes autonomes (SCARA).
Ce témoignage touchant est celui d'Oussama, jeune homme de 30 ans, qui a longtemps hésité avant de dévoiler ce portrait.
Doté d'une force de caractère peu commune, ce fils d'un homme puissant va, sur un coup de tête, échapper en 2016 à l'emprise paternelle pour tracer sa route loin du cocon familial, à Paname.
Oussama nous fait vivre sa descente aux enfers, sa confrontation à l'impuissance des institutions ainsi que sa difficile remontée pour devenir le maître de son destin avec l'intelligence et la culture comme seules armes. Les trois années les plus sombres de sa vie sont ici racontées, sans artifices.
Dans cet autoportrait, qui aborde aussi bien l'amour que les sujets d'actualité, il nous amène au-delà des clichés habituels à la rencontre de la paix et de la liberté tant recherchées.
Avec « Le Mauvais prénom », Oussama Ben Abdallah souhaite redonner foi en la vie et prouver que, malgré l'adversité, tout parcours bancal peut se transformer en réussite !
Véritable « nounou de la DDASS », Elise Berger a accueilli dix-neuf enfants. Avec simplicité et franchise, elle témoigne de son métier d'assistante familiale aussi dur que merveilleux. Pragmatique, elle détaille tous les aspects du métier, les avantages, les enjeux mais aussi les risques. Ce récit est ainsi le sien, mais avant tout le leur.
Le MAL appelle le MAL.
Le sage cherche la sagesse, fait du BIEN, ne s'en vante jamais.
Le plus grand BIEN que nous pouvons procurer aux autres, c'est de leur faire découvrir leur propre richesse car le bonheur, c'est d'être BIEN avec soi-même.
Un homme ne doit jamais oublier qu'autrefois, il n'était pas, sur la terre, et qu'il n'y sera pas toujours, le monde a vécu et vivra sans LUI...
Magdeleine Plault nous invite à suivre un fil. Elle nous guide vers la réflexion. Sa problématique originelle, dans une volonté d'éclectisme, s'éclaire un peu plus à chaque nouveau thème abordé.