Le célèbre économiste Nouriel Roubini soutient que nous nous dirigeons vers la pire catastrophe économique depuis la Seconde Guerre mondiale, à moins que nous nanticipions et nagissions pour nous défendre contre dix menaces à court et moyen terme.
Cet ouvrage explore ces dix « mégamenaces ». Roubini révèle comment elles se chevauchent et se renforcent mutuellement. Il y a un lien entre laccumulation des dettes et le piège de lendettement, largent facile et les crises financières, lintelligence artificielle et lautomatisation sur le lieu de travail, linflation et la stagflation, linégalité des revenus et le populisme, les pandémies et le changement climatique
Après avoir examiné chaque menace dans son propre chapitre, Roubini envisage les perspectives collectives pour y faire face.
Il faut dorénavant mettre au rencart tous nos a priori et bâtir un monde différent.
« Révolutionnaire, magistral, alarmant, alarmiste, déraisonnable... Inratable. » The Financial Times Tous tracés, et alors ? Bienvenue dans le capitalisme de surveillance ! Les géants du web, Google, Facebook, Microsoft et consorts, ne cherchent plus seulement à capter toutes nos données, mais à orienter, modifier et conditionner tous nos comportements : notre vie sociale, nos émotions, nos pensées les plus intimes... jusqu'à notre bulletin de vote. En un mot, décider à notre place - à des fins strictement lucratives. Des premiers pas de Google au scandale de Cambridge Analytica, Shoshana Zuboff analyse cette mutation monstrueuse du capitalisme, où la souveraineté du peuple est renversée au profit non pas d'un État autoritaire, comme on pourrait le craindre, mais d'une nouvelle industrie opaque, avide et toute-puissante, menaçant dans une indifférence radicale notre libre arbitre et la démocratie. Remarquable outil pour appréhender cette situation « sans précédent », L'Âge du capitalisme de surveillance est aussi un appel à la résistance. « L'essai le plus important publié sur les civilisations numériques et sur les risques qu'elles font courir à nos sociétés. » France Inter
Le capitalisme est bloqué. Il n'apporte pas de réponses aux problèmes qui, depuis plusieurs décennies, constituent pourtant les défis vitaux de notre temps : les maladies, les inégalités, la crise environnementale.
Pour les résoudre, nous devons voir grand et restructurer fondamentalement le capitalisme de l'intérieur, l'orienter par un esprit d'innovation axé sur des missions, concrètes, impulsées par la puissance publique. L'État ne peut se contenter d'être un simple correcteur des marchés, mais doit au contraire les créer, gouverner les rapports entre les sphères publique et privée, et défendre le sens de l'intérêt général.
Mission Économie, dont les idées ont fait des émules dans le monde entier, propose une méthode pour sortir de l'impasse actuelle, en déterminant la nature même du capitalisme que nous voulons, inclusif, durable et gouverné par le bien public.
« Une des économistes les plus influentes du monde », Wired
« Quand il s'agit de l'artillerie nécessaire pour gagner une guerre d'idées, difficile de faire mieux que Mariana Mazzucato », The Guardian
« Je crois que [sa vision] peut nous aider à nous tourner vers l'avenir », Pape François
Economy for the common good (ECG) est un modèle économique alternatif qui s'appuie sur un système démocratique dont les citoyens sont les acteurs centraux. Dépassant la dichotomie capitalisme/communisme, il repose sur 4 piliers : la justice sociale, la participation démocratique, la dignité humaine et la durabilité. Soutenu par de nombreux économistes et entreprises à travers l'Europe, ce modèle a également inspiré l'Union européenne puisque le Comité économique et social européen a déjà adopté plusieurs de ses propositions. Christian Felber, l'un des initiateurs de ce modèle, explique dans cet ouvrage comment une nouvelle voie est possible en conservant une large place à l'économie de marché mais en réorientant celle-ci vers les biens communs, les biens publics, mais aussi l'économie du don et les ménages. Un texte fondateur.
Véritable manuel anticrise (de morosité), L'économie, pour quoi faire ? propose douze leçons d'économie aussi loufoques que mordantes du professeur Benchley, docteur ès nonsense, témoin du krach de 1929 aux États-Unis et de ses conséquences en Europe.
Dans ce livre, Robert Benchley se penche donc sur la situation financière internationale, conseille le président Poincaré pour stabiliser le franc et tente d'inculquer le sens de l'humour aux banquiers. S'interrogeant sur l'avenir de certains petits métiers - par exemple fabricant de bateaux en bouteille ou polisseur de canon -, il analyse aussi certains marchés en pleine mutation, comme celui de la brunette parisienne ou du chameau en Australie. Questionnant la notion de réussite, il nous invite enfin à méditer sur cette formule pleine de sagesse : « Le travail est une forme de nervosité. »
Composé en quasi-totalité de textes inédits, ce recueil comprend le fameux « Rapport du trésorier », hilarant sketch « comptable » qui rendit son auteur célèbre aux États-Unis et lui ouvrit les portes de Hollywood. Animé d'une réjouissante détestation de l'économie, Benchley signe ici certains de ses textes les plus virulents.
"Divertissant autant qu'instructif. Lisez-le, développez votre esprit et amusez-vous !" - N. Gregory Mankiw
Dans cet ouvrage novateur, divertissant, plein d'esprit et parfaitement hors norme, l'auteur rassemble plus de cent énigmes et casse-têtes qui illustrent les concepts clés et les pièges de la discipline.
Professeur de science économique et auteur reconnu, Steven Landsburg vous met au défi. Dans cet ouvrage novateur, divertissant, plein d'esprit et parfaitement hors norme, il rassemble plus de cent énigmes et casse-têtes qui illustrent les concepts clés et les pièges de la discipline.
Des exercices d'échauffement pour mettre en branle vos méninges aux problèmes de logique et de probabilités, en passant par des énigmes portant sur des sujets plus complexes tels que les inférences, la stratégie et l'irrationalité, Plus malin qu'un économiste ? vous apprendra à résoudre ces devinettes en élargissant votre vision de la prise de décision et de la résolution de problèmes.
Faites vos jeux !
Le port de Casablanca a été une pièce maîtresse de la stratégie militaire, politique et économique du protectorat français au Maroc, devenant un port de référence ayant entraîné la création de nombreuses entreprises et le développement d'une ville moderne. L'auteur met en évidence les facteurs qui ont permis la croissance rapide et la prospéritré de ce port : à équidistance de Fès et de Marrakech, il facilite, au début du XXe siècle, l'accès pour les troupes d'occupation ; il offre des possibilités de connexion avec le réseau routier, donnant une porte de sortie pour la production agricole et les ressources minières. L'auteur se penche également sur les caractéristiques de son infrastructure, sa gestion et sa relation avec la ville.
Formations économiques et politiques du monde andin réunit presque tous les écrits publiés par John V. Murra entre 1958 et 1973. L'ouvrage est la matérialisation des échanges fructueux entre John V. Murra et la traductrice, Sophie Fisher. Le but était de réaliser une adéquation de sa pensée à la langue française. Mais il est aussi l'aboutissement d'un travail d'ajustement des termes aux fonctions qu'ils recouvrent, en les situant dans leur contexte ethnohistorique. L'ouvrage est complété par les contributions des chercheurs Maurice Godelier, Ana Mara Lorandi, José Matos Mar, Ruggiero Romano, Frank Salomon et Nathan Wachtel, qui ont su mettre en relation l'extraordinaire dimension humaine de John V. Murra, véritablement passionné par son objet d'étude et capable de susciter de nouvelles énergies, avec la rigueur d'un travail sans relâche. Il est essentiel pour comprendre l'étendue de la contribution de l'anthropologue à la formation d'un mode de pensée autonome et à la construction d'une nouvelle discipline, l'ethnohistoire.