Qu'est-ce qu'une bonne organisation?La théorie des organisations étudie le rôle des différents dispositifs de coordination de la firme ou de l'organisation dans but lucratif. Elle a développé des instruments spécifiques d'analyse qui peuvent se fédérer dans une économie comportementale basée sur la rationalité limitée des acteurs. Elle étudie tout particulièrement les questions de gouvernance et d'éthique de responsabilité sociétale.Mais bien connaître les organisations est aussi nécessaire pour la conduite des politiques économiques.Ce manuel propose une synthèse de toutes ces questions à partir d'un ensemble de contributions originales et récentes.
Cet ouvrage introduit progressivement les principaux concepts nécessaires à la compréhension des débats économiques contemporains. Sont ensuite expliqués les grands thèmes tels que :la mondialisation, le chômage, les inégalités, les marchés financiers, la croissance économique, la politique économique, les enjeux environnementaux. Des rappels historiques proposent par ailleurs de mettre en perspective l’évolution des idées économiques.
Cet ouvrage, consacré aux méthodes d’analyse de données, présente des méthodes destinées au traitement des données quantitatives pour certaines, qualitatives ou mixtes pour d’autres. Les applications, toujours détaillées, sont réalisées avec le logiciel de programmation libre et open source, R. Les procédures de téléchargement de R et de son interface RStudio, sous Windows ou sur Mac, sont explicitées pas à pas.Cet ouvrage peut convenir à des étudiants de troisième année, de master ou en doctorat, ou encore à des enseignants et enseignants-chercheurs, en particulier dans la sphère des sciences humaines, qu’ils soient novices dans le domaine de l’analyse de données, la programmation et/ou l’utilisation du logiciel R. Les notions mathématiques de base, nécessaires à la compréhension des méthodes étudiées font toutes l’objet d’un encadré explicatif.L’ouvrage comprend quatre parties :Analyse descriptive et notions de base (Rappels mathématiques)Introduction à R et à l’interface RStudioMéthodes d’analyse factorielleMéthodes de classification
L'objectif de la collection "L’économie en fiches et en tableaux" est de proposer des ouvrages facilitant la compréhension et la mémorisation des questions économiques. Chaque question est ainsi envisagée selon deux approches juxtaposées :le cours traditionnel en page de gauche,des tableaux synthétiques en page de droite.Très didactique, ce manuel d’économie générale a été conçu à partir de trois choix méthodologiques :la mise en avant des distinctions fondamentales,la reprise des mêmes problèmes sous des angles différents,un effort de mise en perspective afin de faciliter la réflexion et la compréhension des continuités et des ruptures.Il convient tout particulièrement aux étudiants de licence d’économie, de gestion, de droit, des instituts d’étude politiques, et, au-delà, à tous ceux qui présentent les concours administratifs ou d’accès aux grandes écoles.
Moins connue que l'exploitation pétrolière, l'exploitation des produits de la forêt (caoutchouc, bois) fut, historiquement, au coeur de la relation coloniale. Elle en a constitué l'un des modes les plus violents à travers l'esclavage puis le travail forcé. Si ce dernier a été aboli voici un demi-siècle dans l'Empire français, l'exploitation forestière s'est poursuivie sans discontinuer. Ce dossier présente une investigation dans un pays, le Cameroun, classés parmi les plus corrompus de la planète.
Ce livre a été conçu pour aider les chercheur(e)s et professeur(e)s du domaine des relations industrielles à localiser facilement et à évaluer des écrits pertinents à leur travail, pour aider les étudiant(e)s à identifier les sources et les tendances de la recherche ainsi que le grand public intéressé par les domaines de la connaissance en question.
Cet ouvrage cherche à rendre accessible l'information sur les différents enjeux publics liés à la retraite. Au même titre que le système de santé ou le système d'éducation, le système de retraite évolue en fonction des changements sociaux, économiques ou démographiques.
Tous devraient réfléchir à la retraite!
Au cours des dernières décennies, le paysage de la consommation a connu de profondes mutations, entre autres sur les plans social, économique et législatif. Devant les nouvelles dynamiques de pouvoir liées à la transformation des marchés et au rapport entre consommateurs et organisations, quel est le rôle du mouvement consumériste aujourd'hui ? Pourquoi et comment promouvoir le bien-être des consommateurs dans le monde contemporain marqué par des transformations disruptives ?
Le présent ouvrage réunit des textes d'auteurs provenant des milieux universitaires, mais aussi d'organisations sans but lucratif et paragouvernementales. Dans ses 15 chapitres, il met en lien le passé, le présent et l'avenir du mouvement consumériste, de manière à jeter un regard neuf et actuel sur la protection des intérêts des consommateurs au Québec.
Ce livre s'adresse aux étudiants universitaires, aux chercheurs qui s'intéressent au consumérisme en contexte québécois ainsi qu'aux acteurs d'organismes publics et privés qui souhaitent réfléchir à la relation entre consommateurs et organisations et s'inspirer d'initiatives concrètes favorisant la mise en avant des intérêts des consommateurs.
La gestion actif-passif est indispensable pour les établissements financiers et les fonds fiduciaires investissant sur les marchés. Au coeur de cette pratique se trouve la prise de décisions de placements en cohérence avec les engagements et les objectifs stratégiques des institutions. Le présent ouvrage en propose un tour d'horizon complet, abordant les questions d'ordre financier, institutionnel, mathématique, légal et normatif. Les crises économiques, financières et institutionnelles des 40 dernières années constituent le point d'ancrage de ce livre, qui présente de nombreux exemples et des cas réels. Il se veut un outil de référence à la fois pour les étudiants universitaires et les intervenants du milieu qui doivent élargir leur champ d'expertise pour contribuer à une saine gestion et à une gouvernance renforcée.
L'Afrique qui est le deuxième continent au monde pour sa population et sa superficie est restée en dépit d'efforts qui s'étendent sur plusieurs décennies, une terre où les bonnes nouvelles en matière de santé sont rares. Si le paludisme reste la première endémie parasitaire mondiale, elle représente en Afrique le problème de santé publique le plus grave avec plus de la moitié de la population qui se situe en zone impaludée. Première cause de mortalité infantile et d'hospitalisations, le mal laisse une forte empreinte sur le bilan sanitaire du vieux continent.
Ce n'est sans doute pas un hasard si la lutte contre ce fléau constitue l'un des huit Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) des Nations Unies. Pourtant, au cours des dernières années, des progrès majeurs ont été réalisés en matière de prévention, de développement de nouveaux outils de diagnostic et de nouveaux médicaments antipaludiques extrêmement efficaces contre les parasites pharmaco-résistants. Mais de nouveaux défis se profilent à l'horizon car au sombre tableau épidémiologique du paludisme, s'ajoute un tribut socialement et économiquement extrêmement lourd pour les pays touchés.
À l'origine de cet ouvrage, les travaux de deux économistes de la santé qui désirent avant tout répondre à des questions d'actualité qui plairont aux chercheurs, praticiens et décideurs. En construisant une analyse d'une grande originalité et pleine d'audace, ils proposent une vision transversale sur l'endémie palustre en Afrique, La démarche économétrique qu'ils empruntent permet de mettre en relief l'effroyable fardeau que représente la maladie. Son poids économique sur les familles et les ménages, les pertes en vie humaines qu'elle engendre et les pertes de productivité qu'elle génère entretiennent le cercle vicieux de la pauvreté et ralentissent la croissance économique de plusieurs pays africains.
Doit-on se tourner vers Marx ou vers Keynes pour trouver l'explication de nos problèmes et les moyens d'y porter remède ? L'analyse de Marx, qui convenait au XXe siècle, a cessé d'être pertinente dans une économie où l'obtention des gains, sous forme de plus-value financière, prend la place des profits tirés de ce même capital. Quant aux politiques économiques proposées par Keynes, elles ne semblent plus en rapport avec la gravité de la situation actuelle. Quelles formes nouvelles proposer alors ?
La criminalité économique se moque des frontières et concerne tout le monde puisqu'elle porte notamment atteinte à la qualité de la vie, au développement de l'économie ainsi qu'au bon fonctionnement des institutions. Cet ouvrage participe à l'information et à la sensibilisation des différents acteurs sociaux aux prises avec la criminalité économique et contribue à une meilleure compréhension de celle-ci, permettant ainsi de mieux la prévenir et la contrer. Le blanchiment d'argent, la corruption, les délits boursiers, les fraudes, les sociétés et pays offshore, la gestion des risques de crimes économiques sont quelques-uns des thèmes abordés.
Nous proposons à la communauté académique, à la classe politique et à la société civile, une nouvelle politique économique conduisant à un nouveau modèle de société capitaliste, social-démocrate et républicain, marqué par l'élimination pure et parfaite de la pauvreté et des inégalités extrêmes, mathématiquement établie.
La marque de fabrique de cette nouvelle politique est la consécration économique de la démocratie libérale au moyen de l'introduction de l'État en bourse, en tant que société appartenant au souverain, et donc à tous les citoyens, en régime démocratique ; les citoyens devant tous devenir, en théorie et en pratique, les actionnaires primaires de l'État, avec des titres de propriété effectifs : les actions souveraines de préférence, cotées en bourse.
Un capitalisme sans pauvreté préexiste virtuellement et l'introduction de l'État en bourse permettrait de l'inventer effectivement. Cette réforme conduirait mathématiquement à l'élimination fondamentale de la pauvreté, des inégalités extrêmes, de la fiscalité élevée et des crises de dette souveraine. Tout cela à la fois, tout cela par la même voie, tout cela par la même recette économique rigoureuse : l'infinitique inclusive. Celle-ci correspond à une justice sociale universelle de marché, sans fiscalité supplémentaire ni subvention à la charge de l'État, des entreprises ou des particuliers. Cela est possible, en passant par l'introduction de l'État en bourse et une politique économique adéquate.
Fermer ou vendre son entreprise : sujet tabou, étape importante.
En 2016, aux prises avec des impasses familiales et financières, Annik De Celles fait le difficile choix de fermer son entreprise. Cette fin de parcours est pénible et ardue : annonce de la fermeture à la clientèle et à son entourage, gestion administrative, perte d'identité et passage à vide personnel.
Paix et économie, un oxymore ? Et si tout simplement le projet de la paix économique est d'avoir la prospérité et la paix comme motivations dans cette activité majeure de nos sociétés ?
L'intention de la revue biannuelle Envies de changer! est de faire connaître l'état de la recherche et des démarches concrètes mises en oeuvre dans des organisations variées pour favoriser la paix sous toutes ses formes : paix intérieure, la paix dans les relations, et la paix avec les parties prenantes.
Matière à réflexion, elle témoigne des enjeux, des désirs, des difficultés, des résultats de la mise en oeuvre de transformations au sein des organisations avec la paix comme point de mire. Le tout vu par différents acteurs.
Ce numéro éclaire les motivations et les démarches des managers qui changent l'économie dans les organisations et souhaitent faire valoir la paix et le bien commun comme des objectifs importants de leur travail.
Is the major crisis that began in 2008 nearing the end? Governments and analysts have time and again announced that. Yet this diagnosis remains very premature even now. The level of unemployment is still high in many countries. While the massive aids provided by the States to the economy have allowed them to avoid the collapse of the economic system, they have paradoxically exposed the States to their own failure. Many countries in Europe are in precarious situations. Far beyond Europe the role played by the State is in question. Which measures must be taken by the public authorities in order to remedy the economic crisis? Are we witnessing the emergence of a new form of regulation? How will the general interest be carried and defended in future? How have the relations between the State and citizens changed? What are the national or continental variations on these themes? Through international comparisons, specialists from Europe, Africa and the Americas linked to CIRIEC International bring new answers to these important questions. La crise majeure débutée en 2008 est-elle terminée ? Gouvernements et analystes l'ont annoncé à maintes reprises. Pourtant, ce diagnostic reste aujourd'hui encore très prématuré. Le taux de chômage demeure élevé dans de nombreux pays. Car, si les aides massives apportées par les États à l'économie ont permis d'éviter l'effondrement du système économique, elles ont paradoxalement exposé les États à leur propre faillite. Plusieurs pays d'Europe sont dans des situations précaires. Bien au-delà de l'Europe, le rôle joué par l'État est en question. Quelles mesures doivent être prises par les autorités publiques pour remédier à la crise économique ? Assiste-t-on à l'émergence d'un nouveau mode de régulation ? Comment est désormais porté et défendu l'intérêt général ? Comment les rapports entre l'État et les citoyens sont-ils transformés ? Quelles sont les variations nationales ou continentales sur ces thèmes ? C'est à ces questions communes que différents spécialistes d'Europe, d'Afrique et des Amériques liés au CIRIEC international répondent dans cet ouvrage dans une perspective comparée.
What is the worth of the social economy? What worth does the social economy produce? Co-operatives, not-for-profit and mutual benefits organizations as well as foundations share common values that colour the way they perform and how they manage to do so. Yet, little is known about how the social economy is actually being evaluated, and how evaluation may reinforce or weaken this specificity. This book fills a gap in the literature about the social economy. It seeks to make a critical assessment of the interests to which the social economy of today must cater and for which questions of evaluation appear to be the most telling. A first set of contributions is made up of four theoretical papers inspired by various disciplinary fields: management, economy, sociology, philosophy. A second set of contributions is composed of seven national analyses of how the social economy is evaluated in different institutional contexts: France, Québec (Canada), United Kingdom, United States, Brazil, Portugal and Japan. The conclusion of the book summarizes the findings of this study and formulates some questions addressed to policy designers, evaluation specialists and social economy actors.
La question de l'emploi est cruciale pour tous les pays en développement, en particulier, pour les pays africains. Poussée par une démographie galopante, la population en âge de travailler augmente à un rythme exponentiel; celui des économies à générer des emplois décents est beaucoup plus lent. De manière générale, l'Afrique est un endroit où il est difficile de trouver un poste de qualité et la situation peine à s'améliorer. Les jeunes et les femmes font face à des problèmes d'employabilité, à de longs délais et à la précarité du travail disponible.
L'entrepreneuriat peut jouer un rôle important non seulement dans l'insertion professionnelle des jeunes et des femmes, mais aussi dans l'essor économique de l'Afrique francophone. D'où l'intérêt grandissant porté à cette question tant par le monde universitaire que politique.
Si les États savaient comment mettre à profit la volonté entrepreneuriale des jeunes et des femmes, ils pourraient s'engager dans une véritable transformation économique qui mènerait à un développement durable. Pour y arriver, ils doivent s'attaquer aux obstacles à l'initiative privée. Cet ouvrage présente des études à la fois descriptives et analytiques pour aider à comprendre ce que les gouvernements peuvent faire pour améliorer la situation de l'entrepreneuriat des jeunes et des femmes en Afrique francophone.
D'après l'auteur, économiste travaillant à l'OCDE, le capitalisme est remplacé par un système appelé le surcapital. Pour comprendre cette transformation, B. Hugonnier propose une analyse complète de l'histoire des sociétés humaines, depuis leur fondation jusqu'à nos jours, en faisant appel à tout l'éventail des sciences humaines.
De portée théorique, cet ouvrage entend apporter un autre éclairage que celui de la pensée unique. A cet effet, recourant à une approche pluridisciplinaire, les auteurs essaient d'appréhender les phénomènes socio-économiques à partir des pratiques, croyances et représentations des acteurs et tentent d'interpréter les dynamiques économiques au travers de leurs multiples champs. Une réflexion qui cherche à poser quelques jalons pouvant aider à l'avènement d'une économie plurielle et humanisée.
La relation de service n'est pas une réalité neuve. La nouveauté en revanche, est sa prise en compte dans l'analyse économique il y a peut d'années seulement. Cet ouvrage examine la façon dont la relation de service s'établit, se développe et perdure dans les activités de services mais aussi dans l'agriculture ou dans les relations interentreprises. Mais la relation de service est aussi une construction sociale, jouant un rôle central dans la cohérence, voire la cohésion de nos sociétés. Ignorer son importance serait se condamner à poursuivre des politiques inappropriées et largement vouées à l'échec. Peut-on utiliser la relation de service comme vecteur d'intégration ? Et dans l'affirmative, de quelle manière?
Cet ouvrage fait le point sur les recherches réalisées en France en Economie de la Proximité et sur leurs apports à l'analyse des phénomènes spatiaux et industriels. Il met notamment l'accent sur les questions de coordination spatiale, les rapports entre territoire, action collective et gouvernance locale, les processus de territorialisation de la Recherche-Développement et des politiques technologiques locales et les relations firme-territoire dans le cas d'externalités de proximité.
Le projet euro-méditerranéen à Barcelone avait suscité beaucoup d'espoirs. Cinq ans après, force est de constater que le bilan est très décevant dans tous les domaines. Les raisons de cet enlisement explorées en détail dans ce dossier qui réunit des spécialistes de disciplines et d'horizons divers sont évidemment multiples et complexes. La conférence de Marseille devra donc faire face à de multiples chantiers particulièrement délicats pour relancer de manière forte et crédible ce processus d'une importance vitale pour le développement de la région.