Le célèbre économiste Nouriel Roubini soutient que nous nous dirigeons vers la pire catastrophe économique depuis la Seconde Guerre mondiale, à moins que nous nanticipions et nagissions pour nous défendre contre dix menaces à court et moyen terme.
Cet ouvrage explore ces dix « mégamenaces ». Roubini révèle comment elles se chevauchent et se renforcent mutuellement. Il y a un lien entre laccumulation des dettes et le piège de lendettement, largent facile et les crises financières, lintelligence artificielle et lautomatisation sur le lieu de travail, linflation et la stagflation, linégalité des revenus et le populisme, les pandémies et le changement climatique
Après avoir examiné chaque menace dans son propre chapitre, Roubini envisage les perspectives collectives pour y faire face.
Il faut dorénavant mettre au rencart tous nos a priori et bâtir un monde différent.
Introduction à l'économie
Cet ouvrage " classique " (prescrit depuis plus de 25 ans, du lycée à la faculté), propose une initiation à la microéconomie (comportements individuels et fonctionnement des marchés) et à la macroéconomie (problèmes au niveau de l'économie nationale : crises, chômage, inflation...). Cette 4e édition a été largement réécrite et développée, en particulier pour présenter les grands courants de pensée et évoquer les débats suscités par certaines questions. Elle vise ainsi à mieux répondre à la nécessité d'un enseignement pluraliste de l'économie.
Jacques Généreux
Pendant près de 20 ans titulaire des cours d'initiation à l'économie à Sciences Po, il enseigne désormais l'histoire de la pensée économique. Ses manuels et ouvrages d'initiation sont des best-sellers. Par ailleurs, il travaille à la déconstruction des idéologies et des contresens qui sous-tendent parfois le discours économique et politique (Les Vraies lois de l'économie, 2005, La Déconnomie, 2016 ) et à la refondation de ce discours sur des bases anthropologiques solides (La Dissociété, 2006, L'Autre société, 2009, La Grande Régression, 2010, tous réédités en " Points Économie ").
Penser l'après-Covid est vital. Deux scénarios sont envisageables. Le premier est celui d'une aggravation de la crise sanitaire, économique et sociale, faute de réponses adaptées. Le scénario alternatif est celui de la maîtrise, même imparfaite, de la pandémie et d'une refondation de l'économie mondiale sur des bases plus saines et durables.
Pour définir où se fixera le curseur entre ces deux scénarios, tout dépendra des politiques économiques et sanitaires mises en oeuvre - de l'entreprise à l'économie mondiale en passant par un nouveau paradigme du travail et de l'emploi. Première solution : le repli sur soi, le protectionnisme et la guerre des monnaies, terreau de tous les populismes. Seconde solution : la prise de conscience que la coopération et la solidarité sont les seuls piliers d'une sortie de crise par le haut.
La politique à mettre en oeuvre ne peut pas être réformiste. Il faut des ruptures. Ce livre court et incisif en propose huit (revenu universel de base, transition énergétique, décentralisation, syndicalisme...). Il dessine ainsi le « chemin de crête » étroit qu'il est possible de suivre pour sortir de cette crise historique de manière équitable et pérenne.
Chef économiste de Natixis, Patrick Artus est professeur associé à l'École d'Économie de Paris. Olivier Pastré est professeur d'économie à l'université Paris-VIII et président d'IMB Bank (Tunis). Ils sont tous deux membres du Cercle des économistes et ont publié ensemble Sorties de crise (Perrin, 2009).
L'économie sidère. Pour le citoyen ou la citoyenne, elle est réputée si dangereuse qu'on n'ose l'affronter. Seuls des experts auto-désignés prétendent pouvoir le faire. Ils tiennent le public à distance en créant une infranchissable barrière de sécurité derrière un jargon compris d'eux seuls.
C'est pourquoi trop souvent l'économie ne se discute pas, elle s'impose à nous. C'est ce que veulent nous faire croire la plupart des " voix " dans les médias et chez les responsables politiques. Mettant en lumière les concepts fondamentaux de l'économie : le travail, l'emploi, le salaire, le capital, le profi t, le marché, Les Lois du capital prouve que l'on peut parfaitement débattre de ce sujet qui gouverne nos existences quotidiennes.
Serait-il temps de tout changer ? Le système néolibéral qui régit notre société arriverait-il à son terme ? Serions-nous à un moment critique où, comme l'écrivait Gramsci : " le vieux monde se meurt, le nouveau tarde à apparaître " ?
Gérard Mordillat est écrivain et cinéaste, co-auteur, entre
autres, de la célèbre série Corpus Christi et de l'ouvrage Jésus
contre Jésus.
Bertrand Rothé est agrégé d'économie et enseigne à l'université
de Cergy-Pontoise. Il collabore régulièrement à Marianne
et est l'auteur de nombreux ouvrages.
Ensemble ils ont co-écrit Il n'y a pas d'alternative (Seuil, 2011)
mais, avant toute chose, l'un comme l'autre sont d'abord des
lecteurs.
Le capitalisme est bloqué. Il n'apporte pas de réponses aux problèmes qui, depuis plusieurs décennies, constituent pourtant les défis vitaux de notre temps : les maladies, les inégalités, la crise environnementale.
Pour les résoudre, nous devons voir grand et restructurer fondamentalement le capitalisme de l'intérieur, l'orienter par un esprit d'innovation axé sur des missions, concrètes, impulsées par la puissance publique. L'État ne peut se contenter d'être un simple correcteur des marchés, mais doit au contraire les créer, gouverner les rapports entre les sphères publique et privée, et défendre le sens de l'intérêt général.
Mission Économie, dont les idées ont fait des émules dans le monde entier, propose une méthode pour sortir de l'impasse actuelle, en déterminant la nature même du capitalisme que nous voulons, inclusif, durable et gouverné par le bien public.
« Une des économistes les plus influentes du monde », Wired
« Quand il s'agit de l'artillerie nécessaire pour gagner une guerre d'idées, difficile de faire mieux que Mariana Mazzucato », The Guardian
« Je crois que [sa vision] peut nous aider à nous tourner vers l'avenir », Pape François
«?Nous savons tous que notre monde s'est beaucoup endetté depuis des décennies et que sa "financiarisation" a atteint des proportions jamais atteintes auparavant, du moins en temps de paix. Mais quelle est la gravité de ce phénomène?? Quelles sont ses conséquences sur la solidité de notre système financier, sur le fonctionnement de notre économie et sur l'avenir même de notre société?? Il faut surtout comprendre comment notre monde a changé subrepticement de modèle?: il a glissé, depuis deux décennies, vers un paradigme étrange, celui où l'essentiel de l'activité économique se traduit désormais par la hausse des valorisations d'actifs financiers au détriment de la croissance, des revenus salariaux et de l'investissement productif. Il est temps de mettre fin au règne de l'illusion et de remettre en valeur les ressorts économiques fondamentaux sans lesquels il ne peut y avoir de vraie croissance.?» J. de L. «?Personne aujourd'hui n'a l'expérience et l'acuité de Jacques de Larosière en matière de finance mondiale. Le cri d'alarme, pressant et convaincant, contenu dans cet ouvrage mérite et même exige l'attention de la communauté financière mondiale.?» Lawrence Summers, ancien secrétaire au Trésor des États-Unis et président émérite de Harvard? «?Une lecture indispensable pour ceux qui veulent comprendre les "illusions économiques".?» Kevin Warsh, professeur à Stanford et ancien membre de la Federal Reserve (2006-2018) «?Ce livre crucial est une critique sévère des contes de fées qui ont guidé l'action des banques centrales au cours des dernières décennies.?» Vito Tanzi, président honoraire de l'Institut international de finances publiques Jacques de Larosière a fait toute sa carrière au sommet des institutions financières?: il a d'abord dirigé le Fonds monétaire international (1978-1987), avant de devenir gouverneur de la Banque de France (1987-1993), puis président de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (1993-1998). Il est membre de l'Académie des sciences morales et politiques. Il est notamment l'auteur de 40 ans d'égarements économiques.
Le travail organise nos existences, influe sur notre santé, trame nos échanges quotidiens et fait l'objet de politiques. S'il ne laisse personne indifférent, c'est que ce mot polysémique charrie de multiples enjeux et valeurs.
Or les idées reçues sur le travail en France sont légion : il se limiterait à l'emploi, il coûterait trop cher, son Code serait trop complexe, les jeunes ne l'aimeraient plus, les robots remplaceraient les humains, on peinerait à recruter, le salariat serait d'un autre temps, tandis qu'on pourrait trouver le bonheur dans les start-up...
37 chercheur·es - sociologues, économistes, historiens, psychologues, ergonomes, linguiste et médecin - auscultent de près ces idées reçues concernant l'emploi, l'activité et son organisation pour démêler le vrai du faux et nous permettre de penser le travail autrement.
Ont contribué à cet ouvrage : Sarah Abdelnour, Amélie Adam, Laure Bereni, Sophie Bernard, Antonio A. Casilli, Hadrien Clouet, Collectif Rosa Bonheur, Nicolas Da Silva, Mireille Eberhard, Corinne Gaudart, Isabelle Gernet, Baptiste Giraud, Aurélie Gonnet, Golçe Gulkan, Fabienne Hanique, Florence
Ihaddadene, Lionel Jacquot, François Jarrige, Nicolas Jounin, Josef Kavka, Franck Lebas, Dominique Lhuilier, Fabienne Muller, Luca Paltrinieri, Émilien Ruiz, Maud Simonet, Annie Thébaud-Mony, Jens Thoemmes, Serge Volkoff,
Laurent Willemez et Michaël Zemmour.
Economy for the common good (ECG) est un modèle économique alternatif qui s'appuie sur un système démocratique dont les citoyens sont les acteurs centraux. Dépassant la dichotomie capitalisme/communisme, il repose sur 4 piliers : la justice sociale, la participation démocratique, la dignité humaine et la durabilité. Soutenu par de nombreux économistes et entreprises à travers l'Europe, ce modèle a également inspiré l'Union européenne puisque le Comité économique et social européen a déjà adopté plusieurs de ses propositions. Christian Felber, l'un des initiateurs de ce modèle, explique dans cet ouvrage comment une nouvelle voie est possible en conservant une large place à l'économie de marché mais en réorientant celle-ci vers les biens communs, les biens publics, mais aussi l'économie du don et les ménages. Un texte fondateur.
Dans l'arène où sévissent les populistes, la question économique est au coeur de la dénonciation des élites et de «?leur?» politique?: dictée par les intérêts bien compris des banques et des marchés, elle serait favorable à une globalisation tous azimuts, européenne avant d'être française, indifférente aux effets de la désindustrialisation, de la pauvreté, des inégalités. Or l'argumentaire économique des populistes n'est jamais analysé comme tel, jamais confronté non plus aux expériences politiques que ces derniers ont pu soutenir. C'est pourquoi ce livre fait le pari, avec dix-sept économistes, tous reconnus dans leur domaine, d'analyser et de déconstruire toute une palette de thématiques chères aux populistes, du protectionnisme aux migrations. Ainsi se trouvent démontés des «?faits?», des «?données?», voire des «?analyses?», qui relèvent en réalité du storytelling, de la mauvaise foi, d'éléments chiffrés piochés çà et là en fonction de leur capacité à conforter des a priori et des ambitions politiques. Avec les contributions de?: Hippolyte d'Albis, Yann Algan, Patrick Artus, Françoise Benhamou,Jean-Paul Betbeze, Christian de Boissieu, André Cartapanis, Pierre Dockès, Patrice Geoffron, Pierre Jacquet, Jean-Hervé Lorenzi, Catherine Lubochinsky, Valérie Mignon, Christian Saint-Étienne, Akiko Suwa-Eisenmann, Philippe Trainar, Alain Trannoy. Tous sont membres du Cercle des économistes.
Richard Thaler, spécialiste de l'économie comportementale, prix Nobel d'économie, et Cass Sunstein, l'un des plus grands juristes américains, nous invitent à expérimenter le nudge. Le nudge, c'est le monde des incitations douces, à l'image des parents éléphants qui donnent un léger coup de trompe à leurs petits pour leur permettre d'aller dans la bonne direction.
Ce livre, à l'origine du phénomène Nudge, s'appuie sur les recherches comportementales les plus poussées pour prendre de meilleures décisions. Il engage le lecteur à changer fondamentalement sa façon de penser, tout en préservant sa liberté de choix.
Mise à jour, enrichie et augmentée, cette édition analyse les effets du nudge et expose notamment les critiques formulées à son encontre. Elle intègre également de nouveaux thèmes majeurs : la Covid-19, la transparence de l'information, le sludge... Enfin, elle traite avec un regard neuf des questions telles que le changement climatique, le don d'organe, les finances personnelles...
Cette approche originale de l'économie comportementale nous donne un gentil coup de pouce (« Nudge » en anglais) pour aborder facilement des questions sérieuses.
La disparition de l'argent sous forme physique n'est que la partie émergée de l'iceberg de bouleversements que les monnaies numériques promettent à nos économies. La Chine est déjà en train de tester et d'apprécier les avantages des monnaies numériques à grande échelle, en lançant officiellement son yuan numérique en pleine première vague de Covid-19, en avril 2020, et développe son usage à marche forcée. Laboratoire à idées novatrices de gestion de la valeur, sous-jacent indispensable de l'internet des objets, les cryptomonnaies constituent une véritable incursion dans ce que seront les systèmes monétaires de demain, pourvu qu'on sache déceler les grandes tendances et distinguer le bon grain de l'ivraie. Que changera l'euro numérique pour nous ? Pourquoi parle-t-on de monnaies programmables ? Quid de la sphère privée et du « cash » ? Autant de questions auxquelles cet ouvrage vous apportera des réponses éclairées et étayées de faits et connaissances acquises par l'auteur au fil des années et des conférences.
Zéro pauvreté, Zéro chômage, Zéro émission carbone
Muhammad Yunus, l'économiste du Bangladesh qui a inventé le microcrédit et reçu le prix Nobel de la paix est l'un des plus sévères critiques du monde économique contemporain.
Dans son nouveau livre, il affirme qu'il est temps de reconnaître que le moteur du capitalisme, ne fonctionne plus. Il accroît les inégalités, le chômage ainsi que la destruction de l'environnement.
Pour sauver l'humanité et la planète, nous avons besoin d'un nouveau système fondé sur l'altruisme et la générosité comme forces de construction aussi puissantes que l'intérêt personnel.
Ne s'agit-il que d'un rêve ? Pas du tout. Dans la décennie qui a suivie les premières réflexions de Yunus sur un autre capitalisme, des milliers d'entreprises, des entrepreneurs individuels ont suivi ses nouvelles idées. De l'Albanie à la Colombie, de l'Inde à l'Allemagne, de la France à la Malaisie, de Haïti au Cambodge, des entreprises ont été créées avec la perspective de réduire la pauvreté, d'améliorer les soins médicaux et l'éducation, de lutter contre la pollution et de participer au progrès par des innovations pleine d'ingéniosité.
Dans Vers une économie à trois zéros, Yunus dresse le portrait de cette nouvelle civilisation qui émerge à partir des multiples expériences inspirées de son travail. Un défi pour les jeunes entrepreneurs, les chefs d'entreprises, les hommes politiques et pour l'ensemble des citoyens qui se battent pour un monde débarrassé des trois effets pervers d'un capitalisme hors contrôle : la pauvreté, le chômage, les émissions de carbone.
Traduit de l'anglais Olivier Lebleu
Le nouveau management n'est pas seulement inefficace, il tue des gens. La théorie économique dominante n'est pas simplement discutable, elle est absurde. Et les politiques économiques ne sont pas juste impuissantes à nous sortir des crises... elles nous y enfoncent !
Tout cela est à proprement parler " déconnant ", c'est-à-dire à la fois insensé, imbécile, catastrophique et incroyable.
Toutes ces folies sont clairement associées à l'extension du pouvoir de l'argent dans le capitalisme financiarisé. Mais le pouvoir des riches n'explique pas tout. Car les journalistes, experts, universitaires et élus qui soutiennent cette déconnomie ne sont pas tous " au service du capital ". Dès lors, rien n'est plus troublant que l'aisance avec laquelle une large fraction de nos " élites " adhère aveuglément au même fatras d'âneries économiques, et s'enferme dans le déni du désastre engendré par sa propre ignorance.
Diagnostiquer cet effondrement massif de l'entendement pour lui trouver quelque antidote : tel est le but essentiel de ce livre. Un manuel d'éducation citoyenne, lisible par tous, à la fois plein d'humour et de gravité.
Jacques Généreux est professeur à Sciences Po, où il enseigne l'économie depuis trente-cinq ans. Auteur de manuels best-sellers et de nombreux essais, il est membre de l'Association française d'économie politique et des Économistes atterrés.
Derrière le discours savamment rodé d'une émergence africaine, les faits restent têtus. L'Afrique subsaharienne est la seule région du monde où la population extrêmement pauvre (sous le seuil de 1,25 dollar par jour) a doublé en cinquante ans. Si croissance il y a en Afrique, elle est loin de profiter à l'ensemble des Africains. Ce livre défend la thèse de l'instrumentalisation de l'Afrique comme laboratoire du néolibéralisme avec la complicité de ses propres élites. Il tire la sonnette d'alarme sur la réalité d'un continent à la dérive, subissant des prédations minières et foncières, des sorties massives de capitaux, ou encore la concurrence des surplus agricoles européens. Or des solutions existent : elles reposent sur les ressources et les savoir-faire africains. Leur mise en oeuvre suppose le retour à la souveraineté, notamment monétaire, et la prise en compte de la société civile. Il y a urgence, car la croissance démographique fait du continent africain une terre de prospérité future ou... une véritable bombe à retardement. Kako Nubukpo est économiste, doyen de la faculté des sciences économiques et de gestion de l'Université de Lomé (Togo), chercheur au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD) et membre du conseil scientifique de l'Agence française de développement (AFD). Il a été ministre chargé de la Prospective et de l'Évaluation des politiques publiques au Togo (2013-2015).
« Ce livre n'a pas été conçu pour ennuyer le lecteur. Il a été écrit pour mettre à l'épreuve la capacité de son auteur à convaincre une adolescente récalcitrante que l'économie est trop importante pour être laissée aux seuls économistes. Et qu'elle peut même être amusante. En fait, je l'ai rédigé pour tester les limites de ma propre compréhension : si je ne suis pas capable d'énoncer clairement les questions fondamentales de l'économie, c'est que je ne les conçois pas bien moi-même. »
En s'inspirant de films tels que Matrix ou Blade Runner, en puisant dans la mythologie ou dans la vie quotidienne, Yanis Varoufakis tranche avec le discours dominant des économistes contemporains.
Son pari ? Intéresser chacun à l'origine de la richesse, de la pauvreté, de la puissance économique et de sa distribution dans la société, pour que nous soyons tous conscient de ce qui fait tourner le monde.
Qu'est-ce qu'une bonne organisation?La théorie des organisations étudie le rôle des différents dispositifs de coordination de la firme ou de l'organisation dans but lucratif. Elle a développé des instruments spécifiques d'analyse qui peuvent se fédérer dans une économie comportementale basée sur la rationalité limitée des acteurs. Elle étudie tout particulièrement les questions de gouvernance et d'éthique de responsabilité sociétale.Mais bien connaître les organisations est aussi nécessaire pour la conduite des politiques économiques.Ce manuel propose une synthèse de toutes ces questions à partir d'un ensemble de contributions originales et récentes.
«?En pleine pandémie mondiale, l'indice Dow Jones dépassait le cap des 30?000 points. Alors que l'économie faisait face à une récession brutale, les indices boursiers caracolaient en tête des records et ignoraient l'accumulation des menaces pesant sur la stabilité économique, sociale et financière de la planète. Cette déconnexion entre l'économie réelle et les marchés financiers atteint le coeur même de nos démocraties. Elle repose sur plusieurs piliers?: l'influence (et la corruption) des responsables politiques par les acteurs des marchés?; la vision court-termiste de l'horizon boursier qui fragilise les infrastructures?; la décision des banques centrales de sacrifier les épargnants au profit des emprunteurs?; des soutiens massifs aux grandes entreprises et surfaces au détriment des PME et des indépendants. Cette année 2020 nous aura démontré qu'une nouvelle forme de capitalisme solidaire devra remplacer le "tout pour l'actionnaire". Cette révolution sera le seul moyen d'empêcher que la démocratie se déroule dans la rue.?» G. U. Georges Ugeux est un spécialiste de la finance internationale, qu'il enseigne à la Columbia University School of Law. Il a assumé pendant sept ans les fonctions de vice-président du New York Stock Exchange, puis a fondé Galileo Global Advisors, une société spécialisée dans le conseil international.
Cet ouvrage introduit progressivement les principaux concepts nécessaires à la compréhension des débats économiques contemporains. Sont ensuite expliqués les grands thèmes tels que :la mondialisation, le chômage, les inégalités, les marchés financiers, la croissance économique, la politique économique, les enjeux environnementaux. Des rappels historiques proposent par ailleurs de mettre en perspective l’évolution des idées économiques.
Emploi, individualisme, partage, inégalités, contrôle des données, vivre
ensemble et éthique... Avec les nouvelles technologies, nos sociétés sont
confrontées à des innovations toujours plus rapides et des bouleversements
complexes et interdépendants.
Depuis plus de 40 ans, Klaus Schwab joue un rôle central pour penser la
globalisation en collaboration avec de nombreux leaders. Visionnaire sur les
tendances de nos sociétés modernes, il partage dans ce livre didactique et
riche en exemples concrets, une réflexion unique sur la quatrième et plus
formidable révolution industrielle - celle d'un monde hyperconnecté.
En soulignant les espoirs et les menaces qu'elle induit sur des champs
immenses - l'intelligence artificielle, la robotique, l'Internet des objets,
les véhicules autonomes, l'impression en 3D, les nanotechnologies,
les biotechnologies, le stockage d'énergie, l'informatique quantique... -
l'auteur dessine un nouveau référentiel pour l'homme qui doit ainsi réinventer
sa manière de vivre, de travailler, de consommer. Pour Klaus Schwab,
notre responsabilité est colossale et collective. À la croisée des mondes,
voici plusieurs axes de réflexion pour penser et façonner notre futur autour
des notions de prospérité et d'humanisme.
La crise financière a révélé au grand jour les limites de la théorie économique : celle-ci n'a su ni prévoir les désordres à venir, ni même mettre en garde contre de possibles instabilités. Cet aveuglement est le signe d'un profond dysfonctionnement qui exige, pour être corrigé, un renouvellement radical des approches et des concepts, au premier rang desquels celui de valeur économique.
La tradition économique conçoit la valeur, que ce soit celle des marchandises ou celle des titres financiers, comme une grandeur objective qui s'impose aux acteurs à la manière d'un fait naturel. Or il n'existe pas de " vraies valeurs ". Dans un monde incertain comme le nôtre, plusieurs prix sont possibles car plusieurs avenirs sont possibles. Pour cette raison, l'évaluation n'a rien de neutre. Elle n'est jamais la mesure de ce qui est mais toujours l'expression d'un point de vue au service d'intérêts. Elle est l'acte par lequel la société s'engage en décidant quelles voies seront explorées et quelles autres rejetées.
C'est cette vision nouvelle de l'économie que ce livre propose à la réflexion.
André Orléan est directeur de recherche au CNRS et directeur d'études à l'EHESS.
Il est notamment l'auteur de La Monnaie souveraine (avec Michel Aglietta, Odile Jacob, 1998), du Pouvoir de la finance (Odile Jacob, 1999), et de De l'euphorie à la panique, penser la crise financière (Éditions de la Rue d'Ulm, 2009).
Il y a vingt ans Apple entamait avec le retour de Steve Jobs sa seconde vie. Google et Amazon étaient des start-up et Facebook n'existait pas. Vingt ans après, les GAFA font partie des entreprises les plus puissantes au monde. N'avons-nous pas fait preuve de naïveté face à ces jeunes pousses qui se réclamaient de la liberté d'entreprendre et de l'innovation ? Peut-on encore lutter contre ces empires plébiscités par les consommateurs et aux ambitions sans limite ? Joëlle Toledano montre dans ce livre comment les GAFA arrivent à s'extraire du droit commun, à verrouiller la concurrence, à définir leurs propres règles en s'appuyant sur l'efficacité des outils numériques. Dénonçant notre retard face à ces entreprises sophistiquées et agiles, elle nous exhorte à comprendre ce nouveau monde et à reprendre l'initiative. La transformation numérique est rapide, bouleverse les chaînes de valeur. Les intérêts de court terme sont souvent opposés à ceux de long terme, d'où les difficultés à définir l'intérêt général. Donnons-nous les moyens de fabriquer les institutions du XXIe siècle au service du bien commun ! Joëlle Toledano, économiste, est reconnue en Europe comme une spécialiste de la régulation des marchés. Elle a été membre du collège de l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP, 2005-2011) et a occupé des fonctions importantes dans de grands groupes français. Aujourd'hui, professeure émérite associée à la chaire « Gouvernance et régulation » à Dauphine, elle est au « board » de plusieurs jeunes pousses du numérique.
La monnaie traditionnelle est-elle vouée à disparaître ? Les innovations en matière monétaire nous donnent le vertige : diversification des moyens de paiement avec les applications sur Internet et le mobile, apparition des monnaies digitales comme la libra ou de crypto-actifs comme le bitcoin, banalisation des monnaies locales... Comment s'y retrouver entre toutes ces monnaies ? Qu'est-ce qui différencie les monnaies digitales des monnaies électroniques ? Quid des monnaies de banque centrale ? Au-delà des aspects technologiques, quel est le rôle fondamental de la monnaie ? Celui-ci est-il menacé lorsque des acteurs privés cherchent à développer leur propre monnaie ? Ce livre veut démontrer que la monnaie est un bien public et que l'accès à la monnaie est une dimension fondamentale de la dignité humaine. À ce titre, la monnaie joue un rôle important tant pour les équilibres géopolitiques que pour le verdissement de la finance et la transition écologique des territoires. Ce livre y répond et nous explique pourquoi et comment. « Ce livre est d'abord d'utilité publique. En soulevant le voile de complexité qui obscurcit trop souvent les questions monétaires, les auteurs permettent aux citoyens de se les approprier. » Benoît Coeuré Michel Aglietta est professeur émérite à l'université Paris-Nanterre et conseiller scientifique au CEPII et à France Stratégie. Il a été membre de l'Institut universitaire de France et membre du Haut Conseil des finances publiques. Natacha Valla est économiste, doyenne de l'École du management et de l'innovation à Sciences Po, après avoir travaillé à la Banque centrale européenne. Elle a été membre du Conseil d'analyse économique (CAE) et du conseil scientifique de l'ACPR. Benoît Coeuré est un ancien membre du directoire de la Banque centrale européenne (2012-2019). Il est depuis 2020 chef du pôle innovation de la Banque des règlements internationaux (BRI), où il travaille notamment sur les enjeux de la monnaie numérique.
Le langage de l'économie est devenu la lingua franca de notre époque. Sans son concours, le monde actuel serait aussi inintelligible que le serait l'univers sans la physique newtonienne. Ce livre expose d'abord comment a germé l'idée audacieuse d'une 'science de la richesse' et déploie, en explorant ses lignes de faille, la généalogie intellectuelle d'une discipline qui a donné corps à cette ambition.
Mais l'histoire de la pensée économique n'est pas qu'une curiosité intellectuelle. Elle est depuis quatre siècles étroitement associée à la philosophie politique : Montchrestien, Smith, Marx, Walras, Keynes ou Friedman ont, au même titre que Hobbes, Montesquieu, Rousseau, Tocqueville, Rawls ou Hayek, accompagné les bouleversements des Temps modernes et c'est conjointement qu'ils donnent sens à la formation progressive, depuis quatre siècles, d'une société d'individus, à la fois agents économiques et sujets politiques.
Il y a toujours eu une tension entre les sphères économique et politique mais l'ère néolibérale, dont nous vivons aujourd'hui le délitement, pousse cette tension à son paroxysme. Ce livre iconoclaste décrypte de manière novatrice les paradoxes et les dilemmes de l'individualisme contemporain. Face au désarroi que révèle la montée des populismes, la tâche du XXIe siècle consiste à renouveler le pari keynésien et à surmonter le divorce actuel entre lucidité économique et volonté politique.
L'investissement immobilier est-il accessible à tous ? Est-ce le bon moment ? Quel type d'investissement choisir en fonction de sa situation ? Où trouver les bonnes affaires ? Comment négocier efficacement ? Comment convaincre son banquier ?
Toutes les réponses se trouvent dans cet ouvrage, à jour des dernières réglementations, qui détaille de façon claire et accessible les étapes essentielles pour se constituer sans attendre un patrimoine immobilier, augmenter ses revenus et enfin atteindre l'indépendance financière.
25 investissements sont présentés, du plus classique au plus original : bien d'habitation, parking, souplex, achat/revente, colocation, mobil-home, parc éolien, forêt... Chacun est noté en fonction de l'investissement de départ, du niveau de difficulté, du risque et de la rentabilité. Quels que soient votre âge et votre situation, vous trouverez l'investissement qui vous correspond !
En bonus, 25 vidéos complémentaires à flasher tout au long de l'ouvrage !
Demain se décide aujourd'hui !