Le Québec est aujourd'hui un leader mondial en matière d'économie sociale et les politiques visant à soutenir ses coopératives et organismes à but non lucratif contribuent à faire de lui la société la plus égalitaire d'Amérique du Nord.
Or, avant la Marche du pain et des roses de 1995, le concept d'économie sociale était presque totalement inconnu chez nous. Comment, en deux décennies, le Québec est-il parvenu à développer un véritable écosystème pour son économie sociale ? Et comment, au cours de cette période, en est-il venu à développer et à bonifier des programmes uniques pour les centres de la petite enfance, les entreprises d'aide à domicile, le logement communautaire, les entreprises adaptées et les entreprises d'insertion ?
S'appuyant sur un impressionnant corpus de données statistiques et documentaires ainsi que sur plus de 70 entretiens effectués auprès d'élus, de fonctionnaires et de leaders de la société civile, le présent ouvrage démontre que la trajectoire distincte du Québec dans ce domaine s'explique par deux facteurs clés : la grande mobilisation de sa gauche et sa tradition de concertation. C'est grâce aux groupes communautaires, aux centrales syndicales et aux affinités sociales-démocrates du Parti Québécois que l'économie sociale a pu, pour un moment, se hisser au sommet des priorités du gouvernement ; et c'est grâce à des compromis entre la gauche et la droite établis lors du Sommet sur l'économie et l'emploi de 1996 que des politiques structurantes ont pu être mises en place pour appuyer l'économie sociale.
L'affectation de la richesse s'exprime aujourd'hui en grande partie à travers le classement des intervenants du marché financier, en tenant compte de l'information sur les capacités futures de production de revenus des investissements disponibles. Cet ouvrage de vulgarisation de l'information financière propose au lecteur un itinéraire audacieux basé sur les états financiers de diverses organisations. L'amarrage de cas réels à l'apprentissage de la matière et la diversification du choix de cas en font un livre novateur. Il enseigne comment lire efficacement les états financiers publiés par les organisations, comment en extraire l'essentiel sans se laisser encombrer par les détails ou la nomenclature particulière, comment employer les états financiers dans sa prise de décision et, finalement, démontre comment les organisations procèdent afin de transformer le contenu de leurs états financiers en richesse. En outre, puisque la connaissance des états financiers dépend essentiellement de la façon dont les investisseurs et les citoyens réagissent face à l'information financière et à l'incertitude qui la caractérise, ce livre s'attarde aussi sur les effets socio-économiques des états financiers, leur qualité et leur transparence.
Un large spectre de l'activité économique est ainsi couvert : entreprises publiques, entreprises privées, entreprises commerciales, entreprises à but non lucratif, municipalités, etc. L'approche préconisée dans la Nouvelle méthode d'interprétation des états financiers en fait un outil d'une grande utilité aussi bien pour les étudiants universitaires que pour ceux inscrits aux programmes MBA et EMBA, de même que pour les investisseurs et les gestionnaires.
Ahmed Naciri est professeur à l'École des sciences de la gestion de l'Université du Québec à Montréal. Il est reconnu internationalement pour ses divers écrits et interventions en gouvernance d'entreprises, transparence de l'information et développement de programmes. Honoré par la Security Exchange Commission des États-Unis (SEC), il est aussi lauréat du prix d'excellence en recherche de l'Association canadienne des sciences administratives et de celui de l'Ordre des comptables professionnels agréés du Québec.
En tant que système organisationnel et structurel de traitement des informations financières, la comptabilité joue et a toujours joué un rôle fondamental dans la gestion des affaires publiques et privées ainsi que dans les politiques économiques nationales et internationales. Hormis les entreprises, l'information financière concerne aussi les collectivités, qui doivent rendre des comptes à l'égard des contribuables et des électeurs pour justifier leurs prélèvements fiscaux et mettre en valeur la bonne utilisation de l'argent public, de même que toutes les organisations faisant appel à l'épargne publique ou bénéficiant de subventions gouvernementales. Par son organisation de l'information financière, sa démocratisation et sa transparence, la comptabilité a facilité la prise de décision économique et a permis de voir clair dans les interventions des gestionnaires, ce qui a abouti à un développement exponentiel de transactions. Sans la comptabilité, il serait souvent impossible de donner une valeur à un bien ou à une action et par conséquent de prendre une décision à son égard. Pour ces raisons, l'information comptable est déclarée d'intérêt public et elle est actuellement accessible librement à toutes les personnes exprimant le désir de la consulter.
C'est dans cette optique que ce guide se veut complémentaire à l'ouvrage intitulé Nouvelle méthode d'interprétation des états financiers (Presses de l'Université du Québec, 2020). Il est destiné à ceux qui souhaitent améliorer leur compréhension des états financiers à travers des cas réels. La méthode choisie est progressive et s'attarde aux éléments fondamentaux jugés nécessaires à la compréhension de la matière. L'auteur fait notamment la distinction entre les mots débit et crédit, les verbes débiter et créditer et propose une méthode de lecture des états financiers simplifiée, susceptible d'être faite mentalement de manière à ce que le lecteur ne se laisse pas submerger par la générosité des détails ou la particularité de la nomenclature.
Ahmed Naciri est professeur à l'École des sciences de la gestion de l'Université du Québec à Montréal. Il est reconnu internationalement pour ses divers écrits et interventions en gouvernance d'entreprises, transparence de l'information et développement de programmes. Honoré par la Security Exchange Commission des États-Unis (SEC), il est aussi lauréat du prix d'excellence en recherche de l'Association canadienne des sciences administratives et de celui de l'Ordre des comptables professionnels agréés du Québec.