Parce que l'argent est un objet d'investissement économique et affectif, il tient une place à part parmi les nombreuses représentations sociales anxiogènes.
Objet tabou en Europe, il renvoie à des dimensions subjectives et intersubjectives de la nature de la reconnaissance et de l'autonomie, du gain et de la perte, du plaisir et de la nécessité, de la liberté et de l'aliénation. C'est un objet à la fois fantasmé et défendu qui appartient au quotidien de chacun.
En usant d'analyse de textes de chansons, de poésies, de Rap et de discours informels se rapportant à l'objet « argent », l'auteure tente d'accéder à une conscientisation des représentations apposées sur l'objet financier afin de lui donner une juste place. Pour ce faire, il sera nécessaire d'en reconnaître le manque, les besoins, les attentes, l'adaptation aux changements ainsi que la confiance ou la méfiance qu'on lui accorde.
Pour répondre aux enjeux contextuels, l'auteure étudie les défenses mises en place telles que la réparation par les dons et le bénévolat, les auto-manipulations, les rationalisations et autres revendications donnant naissance à des conduites adaptées ou désadaptées.
Alors que la France s'apprête à célébrer les vingt ans de l'adoption de la loi organique du 1er août 2001 relative aux lois de finances (LOLF), qui a transformé en profondeur le cadre juridique du système financier de l'État, et que les comptes des administrations publiques doivent résorber les effets de la crise sanitaire, cet ouvrage s'interroge sur la résilience des finances publiques. Comment les finances publiques feront-elles face à la récession et à la sortie de crise sanitaire de 2020 et 2021 ? Les outils juridiques actuels, en particulier ceux prévus par la loi organique du 1er août 2001 et les actes de décentralisation, seront-ils suffisants pour sortir de la crise sanitaire ? Cet ouvrage, qui retrace les actes du colloque qui a eu lieu le 18 janvier 2021 à la faculté de droit de Laval et qui a été organisé par l'Université du Mans avec le soutien laboratoire Themis-Um, de la ville de Laval et de Laval Agglo, ambitionne de répondre à ces questions en présentant les réponses immédiates apportées à la crise sanitaire en 2020 puis les perspectives de sortie de crise, tant du point de vue des dépenses que des recettes publiques, des règles internes et européennes et s'agissant de l'ensemble des secteurs publics. Ces questions sont abordées par des universitaires, des responsables politiques et des praticiens, qui offrent une vue à la fois spécialisée et d'ensemble sur la crise sanitaire causée par la Covid-19 et sur la résilience des finances publiques. Avec le soutien de l'université du Mans, du Themis-Um, du département de la Mayenne, de Laval Agglomération et du Centre universitaire de la Mayenne à Laval (CUML).