Tout pour intégrer rapidement les grands concepts et les réflexes d’analyse en économie en CPGE ou en IEP :Présentation détaillée des grands modèles d’économie,Restitution des hypothèses dans leur contexte intellectuel,Diversité des écoles économiques citées,Plus de 30 exercices entièrement corrigés,100 questions de cours pour restituer ses connaissances,Explications claires des notions mathématiques,Plus de 100 figures mobilisant les données les plus récentes,Riches références bibliographiques.
Cet ouvrage étudie six crises économiques depuis le XIXe siècle, différentes par leur nature (monétaire, financière, agro-industrielle, etc.), par leur contexte (1848, 1923, 1929, 1973 et 2007), et par leur échelle (nationale, occidentale, mondiale). En scrutant leurs causes, leurs modalités et les solutions imaginées pour en sortir, il s'agissait de mieux comprendre comment elles transforment en profondeur l'esprit du capitalisme et ruinent la fiction selon laquelle le marché s'équilibrerait, comme par magie, grâce à une main invisible . Chaque crise révèle des déséquilibres que s'emploient à corriger des instances de régulation sans cesse rénovées : institutions internationales, autorités de la concurrence, cellules de veille et gouvernements tentent de conjurer l'apparition d'entreprises rentières, de malversations financières et de bulles spéculatives. Le marché apparaît donc bien comme une construction historique, une institution où sans cesse les règles de l'échange sont renégociées pour améliorer l'allocation des ressources entre ses acteurs.
Cet ouvrage est d'abord destiné aux étudiants de classes préparatoires commerciales, des Instituts d'études politiques, et de premier cycle universitaire en économie et en histoire. Il peut également éclairer les programmes interrogés dans la préparation des concours de la fonction publique de catégories A et B.
Ce livre reprend et approfondit un cycle de conférences donné au Collège supérieur entre janvier et mai 2017.
Une erreur s'est glissée en 4ème de couverture du livre. Madame Couppey-Soubeyran n'est plus conseillère auprès du CAE depuis 2015, date à laquelle elle a rejoint le CEPII en tant que Conseillère éditoriale.
Cet ouvrage apporte un éclairage concret sur les évolutions, spontanées ou du fait d'une action politique, des différentes activités économiques et leurs implications sociales dans les principaux pays, à chacune des époques, depuis l'origine de l'humanité jusqu'au XXe siècle. Ce premier tome examine les transformations des situations économiques et leurs conséquences sociales dans le monde, sans négliger les courants de pensée économique.
Alors que la "science économique" n'a rien prévu, on est surpris de comprendre le pourquoi et le comment des crises et des échecs du libéralisme et du "stalinisme" en lisant Marx. Cet essai tente de préciser les fondements méthodologiques de l'analyse de Marx, puis de montrer que ses idées sur l'histoire jettent un jour nouveau sur celle des ex-pays communistes, enfin de confirmer l'adéquation de ses théories avec les réalités économiques et les crises. A partir de là, il présente une analyse de la mondialisation-globalisation du marché.
De la condamnation de l'enrichissement personnel par Aristote à la critique du fanatisme du marché de Joseph Stiglitz, en passant par la lutte de Milton Friedman contre l'interventionnisme ou la taxe sur les transactions financières proposée par James Tobin, ce guide présente la vie et les idées maîtresses de près de 80 grands penseurs de l'économie. Ce livre est une mine d'informations et de repères pour tout public, que l'on soit étudiant, enseignant ou simple curieux de la chose économique, c'est une alliance de pédagogie et d'érudition pour nous éclairer sur notre système économique actuel.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Dans un contexte où la spéculation immobilière triomphe, où le droit au logement est sans cesse bafoué et l'accès à la terre de plus en plus difficile, la solution pourrait-elle nous venir des États-Unis sous la forme de ce qu'on appelle là-bas et en Europe les «Community Land Trusts» ? Puisant leurs racines dans la tradition autochtone et la pratique ancestrale des terres communales («commons») de la Nouvelle-Angleterre, les fiducies foncières communautaires (FFC) visent à développer un mode de propriété qui protège la terre au bénéfice de ceux et de celles qui y vivent et qui l'exploitent, et non pas de ceux et de celles qui l'acquièrent dans le seul but de s'enrichir.
Les textes regroupés dans le «Manuel d'antispéculation immobilière» définissent le modèle des FFC et fournissent des outils pour mettre en branle ce type d'initiatives qui allient propriété collective de la terre et propriété individuelle du patrimoine bâti, tout en favorisant la mise en commun des gains résultant de l'effort collectif. L'ouvrage est bonifié par un aperçu de ce qui se fait à l'heure actuelle en Belgique
et en France.
En mettant l'accent sur la conservation de la nature, le respect de la terre et le développement communautaire, en proposant des prix abordables pour se loger et en protégeant la propriété contre la spéculation immobilière pour les générations à venir, le modèle des FFC est appelé à jouer un rôle grandissant dans les prochaines décennies.
Le «Manuel d'antispéculation immobilière» risque de s'imposer rapidement comme un ouvrage de référence, et les FFC de constituer un antidote à la logique spéculative qui gangrène les marchés immobiliers et fonciers traditionnels.
Cet ouvrage lève le voile sur l'histoire de la mise en valeur de la plus importante ressource minière du Togo. Il retrace les conditions dans lesquelles a démarré l'exploitation des phosphates dans les années 1950 et décrit les efforts déployés par la CTMB pour mobiliser les capitaux qui ont permis l'installation des équipements nécessaires à la mise en valeur du gisement qui lui a été concédé. Il examine les activités de cette entreprise, du début de l'exportation de son produit en 1961 jusqu'à sa nationalisation en 1974, sans faire l'impasse sur son impact sur l'économie et la société.
Dans un monde en pleins bouleversements, l'État est le seul capable d'engager les ressources exceptionnelles, dont il ne dispose pas au moment où les crises éclatent, en s'endettant, et qui peut en même temps garantir leur soutenabilité à long terme. Ce sont les cités-États italiennes qui, pour défendre et étendre par les armes leurs monopoles commerciaux, inventent au XIIe siècle les dettes publiques perpétuelles. Ces dettes ont conduit progressivement à une véritable révolution financière, définie comme « l'établissement d'une dette publique, nationale, financée, permanente, composée d'annuités ou de rentes perpétuelles négociables » et surtout soutenable. La Hollande au XVIIe siècle, l'Angleterre au XVIIIe siècle puis la France au XIXe siècle ont progressivement développé des systèmes financiers résilients capables de gérer des dettes publiques colossales sans faire défaut. Depuis 1950, la dette publique est devenue, pour les pays développés, un instrument de gestion macroéconomique pour lutter efficacement, contre les crises de toutes origines qu'elles soient énergétiques, financières, pandémiques ou militaires. Elle est plus que jamais l'expression de la solidarité nationale. L'urgence climatique appelle une nouvelle mobilisation des finances publiques.
La fin du salariat serait-elle en vue ? Un capitalisme plus agile, ou plus liquide adviendrait-il ? Les formes les plus contemporaines du capitalisme, à travers notamment le travail de plateformes, contribueraient-elles à cette transformation radicale ? Cette vision renvoie en fait à un récit couramment admis, faisant du rapport salarial le creuset du capitalisme sous l'impulsion d'une bourgeoisie prométhéenne. Ce récit est dominé par la figure de la révolution industrielle fondée sur une héroïsation de l'entrepreneur, avec pour contrepartie l'expropriation. Pour échapper à ce mythe, ce numéro propose un retour aux sources du capitalisme en analysant le développement de la production. Le processus qui se dessine part de l'affirmation progressive du commerce qui s'insinue comme activité économique dans les institutions. Son analyse conduit à mettre au jour un encastrement originel de la production marchande dans l'univers familial, et interroge la place de la famille, celle des corporations, ainsi que les porosités des villes et des campagnes.
De toute évidence, l'année 1945 peut être reconnue comme le début de l'aventure industrielle camerounaise. L'auteur met en lumière le fait que la politique industrielle du Cameroun ne soit pas encore formellement théorisée. Elle est plutôt pensée à travers des Plans Directeurs d'Industrialisation, et instrumentalisée par une bureaucratie autoritaire qui pilote une économie duale à travers des projets industriels dispersés dans les secteurs agricole et minier. Les Plans de développement ont démontré leur relative efficacité. Cet ouvrage permet une évaluation mesurée des leviers de la compétitivité industrielle et propose des anticipations pour une émergence économique conditionnée par la conjugaison des intelligences institutionnelle, corporative, sociale et territoriale.
Le combat méconnu entre Le Géant d'Afrique et le Géant d'Asie (1er récit) a évolué vers une colonisation choisie par des Congolais (2ème récit). La RD Congo est ainsi devenue le laboratoire des risques d'une hégémonie chinoise et d'un effondrement de l'Afrique. Avec le « contrat du siècle », disséqué dans ce troisième récit, le pays serait reconstruit au moyen d'infrastructures payées à la Chine avec des ressources minérales. De leur côté, les Occidentaux engageaient trois fois plus de fonds, sans contrepartie en minerais. Toutefois, le contexte avait complètement changé ! Chaque semaine, le roi Léopold II emportait un container de caoutchouc rouge dont les forêts congolaises regorgent toujours. Mais chaque nouvelle semaine, plus de 600 conteneurs évacuent vers la Chine des minerais de cuivre et de cobalt qui ne se régénéreront pas.La RD Congo n'avait pas de droit à l'erreur. Mais il y a de nombreuses anomalies. C'est le cas d'un deuxième contrat chinois, trois fois plus important, mais qui reste caché. Selon la théorie des exoplanètes, la répétition d'anomalies peut révéler des vérités cachées. Quelles sont les vérités des contrats avec la Chine ? Quel État congolais les a négociés ? Pour qui ? Tous les détails comptent !
Le processus d'intégration économique au sein de l'Union européenne et du Mercosul incite les entreprises à rassembler leurs ressources. Une politique d'intervention au niveau régional est alors nécessaire afin d'éviter que les grandes concentrations économiques portent préjudice à la libre concurrence et aux consommateurs. Ce travail analyse le fonctionnement, depuis 1989, du contrôle des opérations de concentration économique dans l'UE et les perspectives d'adoption d'un système similaire au sein du Mercosul.
Être dans l'erreur, cela peut se concevoir, d'autant qu'il est toujours possible de se corriger. Y demeurer, cela devient problématique. Cela peut faire basculer dans le déni. La situation est alors figée, aucun progrès n'est possible.
Tel est le sort advenu à la théorie de l'offre et de la demande et de la loi du marché. La négation de la surproduction générale, à la base de cette théorie, mène à des erreurs systémiques. La théorie et ses corollaires ne marchent pas sur leurs deux jambes ! Les chercheurs en sciences sociales refusent notamment de voir que, sur le marché, les profits se payent d'avance. Ils s'apparentent ainsi aux défenseurs de l'esclavage qui l'occultaient et donc ne le remettaient pas en question.
Le livre s'adresse à tout esprit critique cherchant à être convaincu (ou non) par la loi du marché.
Voici une description approfondie des grandes institutions financières françaises au XVIIIe siècle, précisant leurs origines respectives, ainsi qu'une étude des politiques de réformes administratives successives, concernant l'organisation financière du Royaume, entreprise à partir de la Régence jusqu'à la Révolution. Celle-ci s'achève par la présentation de la disparition progessive du système financier, jusqu'à son terme en août 1793, et la résurgence de certaines de ces administrations sous le Directoire et le Consulat.
Les concentrations transnationales augmentent et les systèmes de contrôle des concentrations se multiplient. Alors que les enjeux économiques revêtent désormais une dimension internationale, les mécanismes juridiques de régulation demeurent cantonnés à une échelle nationale ou régionale. Le risque : être confronté à des décisions contradictoires ou incohérentes rendues par différentes autorités de la concurrence... Des mécanismes de régulation s'imposent, ainsi que l'adoption par l'OMC de règles contraignantes.
Au cours de la période nouvelle qui s'ouvre dans son histoire économique et sociale, l'Allemagne bénéficiera, à travers les politiques communes, de la solidarité européenne. Ce titre remplace un ancien Que sais-je? consacré à l'économie de l'ex-Allemagne fédérale.
Malmenés par les chocs des années 1970, le Royaume-Uni et les États-Unis tentent d'endiguer leur déclin relatif, en renouant avec les principes d'un libéralisme, que quelques décennies de consensus keynésien, avaient conduit à délaisser. Aussi, l'accession au pouvoir de Margaret Tacher et de Ronald Reagan est-elle emblématique de cette volonté de rupture, qui fait entrer la « relation spéciale » dans une nouvelle ère, et se traduit par une inflexion sensible des politiques économiques mises en oeuvre.
L'analyse comparée fait toutefois apparaître, au-delà des similitudes apparentes, tout ce qui sépare les deux versions de la « révolution libérale », et quelles mutations se sont produites de part et d'autre de l'Atlantique depuis la fin des années 1970. Le lecteur trouvera, dans l'ouvrage, matière à réflexion sur cette expérience, ainsi que quelques clés pour comprendre les perspectives qui s'ouvrent aujourd'hui.
En plaçant la concertation au coeur des systèmes économiques, managériaux, politiques et sociaux, l'auteur démontre qu'en décidant ensemble, les parties prenantes prennent l'engagement de partager les responsabilités qui en découlent et sont dès lors toutes gagnantes. Pour lui, la concertation est, d'une part, un moyen de lutter contre l'autoritarisme et, d'autre part, un moyen par lequel l'autorité peut justifier ses actions. (Articles en anglais et en français).
Ce livre fixe les contours d'une économie moderne confrontée au trialisme républicain : Liberté, Egalité, Fraternité. L'auteur y expose sa conception d'un modèle socio-économique pertinent pour la France, fruit de la réflexion d'économistes organisés, agrégés et fédérés en pôles de compétence sur des programmes économiques de recherche transversaux et pluridisciplinaires. Il propose une méthode afin de procurer les moyens pour lancer ce grand défi et un glossaire économique très complet.
"Aujourd'hui, Joseph Kabila, après avoir conduit la RDC à la démocratisation, nous propose de retourner au travail pour ensemble réaliser le rêve d'au moins trois générations de militants du progrès: construire le Congo. L'auteur vient joindre ses réflexions, analyses critiques et autres propositions à ce projet d'imagination d'un dessein à la hauteur du grand Congo." Léonard She Okitundu (préface)
La mémoire collective considère généralement l'Islam comme l'entrave essentielle au progrès économique et social des peuples qui s'en réclament. La plupart du temps sont étudiés les conflits sociaux, les guerres et les manoeuvres politiques. C'est omettre que les périodes du VIIe au XIe siècle ont été celles où le monde arabo-musulman a fait de remarquables avancées dans la compréhension des phénomènes marchands, des mécanismes monétaires ou en matière de finances publiques. L'ouvrage tente de réunir l'ensemble des travaux jusqu'alors entrepris sur le sujet afin de mettre en lumière le versant économique de l'histoire de l'Islam.
Comment se sont formés, depuis deux siècles, les traits fondamentaux de l'industrie française ?
Quelles sont les caractéristiques actuelles du tissu industriel ?
Comment l'industrie s'est-elle redéployée depuis 1975 ?
Que peut-on dire, aujourd'hui, de la compétitivité de l'industrie ?
Quelles sont les menaces et les opportunités du grand marché unique européen ?
Quel est l'avenir de l'industrie face à la "tertiarisation" de l'économie ?
Après cinquante ans et cinq guerres, la légitimité d'Israël est toujours à construire régionalement et internationalement. Ilôt isolé du Moyen-Orient qui recommence à le refuser après l'espoir d'Oslo, de plus en plus rejeté par les Palestiniens lassés de s'entasser dans des bantoustans et de se heurter au mépris ouvert du gouvernement Netanyaou et des colons, Israël donne l'impression d'être frappé d'une forme d'autisme au niveau gouvernemental certes mais aussi au sein du peuple israélien. On est loin des espoirs de coopération régionale ou euro-méditerranéenne. La logique de fermeture triomphe. L'attente s'installe. une bonn epartie des Israéliens cherche une identité nouvelle, quelque part entre la référence au judaïsme et une Israélité à définir. Egalement au sommaire de ce numéro, un dossier sur la Turquie par ses voisins.