Voici un livre capital, best-seller au États-unis - plus de 100 000 exemplaires - et en Grande-Bretagne, en cours de traduction dans plus de dix pays, commis par l'un des intellectuels les plus influents selon le New York Times, initiateur d'Occupy Wall Street à New York.
Un livre qui remet en perspective l'histoire de la dette depuis 5000 ans et développe une approche totalement nouvelle. Il démontre magistralement que le système de crédit précède la naissance de la monnaie et que la dette a donc toujours structuré nos systèmes économiques et nos rapports sociaux.
Il montre également que le vocabulaire des écrits juridiques et religieux de l'Antiquité (des mots comme « culpabilité », « pardon » et « rédemption ») est issu en grande partie de ces affrontements antiques sur la dette, et qu'il fonde jusqu'à nos conceptions les plus fondamentales du bien et du mal. Sans en avoir conscience nous livrons toujours ces combats.
Un essai passionnant et essentiel qui nous permet de mieux comprendre l'histoire de notre passé, celui de la crise des crédits en cous ainsi que l'avenir de notre économie.
David Graeber enseigne l'économie et l'anthropologie à l'université de Londres. Il sera à Paris en septembre pour défendre son livre devant les médias.
L'enquête choc qui a conduit à la chute de la Standard Oil Company, l'empire industriel de l'homme le plus riche de l'histoire, John D. Rockefeller." M. Rockefeller traitait ses détracteurs avec une habileté qui frisait le génie. Il les ignorait. " À l'aube du XXe siècle, une ressource d'un genre nouveau, tapie dans les entrailles de la terre, déchaîne tous les appétits : c'est l'or noir. Aux États-Unis, coeur battant de la révolution industrielle, des milliers de barils du précieux liquide sont écoulés chaque jour - et la demande ne fait que croître. Mais à force de manoeuvres, une entreprise, la Standard Oil Company, est parvenue à faire main basse sur la quasi-totalité de son commerce, et abuse de ce monopole pour imposer à tous la loi de ses seuls profits. Rien ne semble pouvoir arrêter son expansion ni l'influence de son fondateur, John D. Rockefeller...
Une femme va cependant se dresser contre cet ogre économique : Ida Tarbell, considérée comme l'une des pionnières du journalisme d'investigation moderne. Entre 1902 et 1904, elle publie dans une revue indépendante, le
McClure's Magazine, une série d'articles révélant les pratiques déloyales, sinon illicites, employées par la Standard Oil pour neutraliser ses rivales. Son enquête choc provoquera une déflagration dans l'opinion publique qui conduira la justice américaine, en 1911, à reconnaître l'entreprise coupable de violation du droit de la concurrence et à ordonner son démantèlement. C'en sera fini du plus grand trust de l'histoire des États-Unis.
Ici traduit en français pour la première fois, le livre de Tarbell est un monument de la littérature américaine qui brasse tous les éléments de sa mythologie - une plongée dans l'enfance terrible du capitalisme, lorsque tout était encore permis.
" Le plus remarquable livre de ce genre jamais écrit aux États-Unis. " -;
The New York Times
L'une des histoires les plus anciennes ayant façonné l'humanité (peut-être la plus inattendue !) est sans aucun doute celle de la monnaie. Qu'ils soient chefs d'État, aventuriers, penseurs ou simples marchants, des hommes se sont un jour rendu compte que la monnaie était une invention très utile pour réguler l'économie et décider de la répartition des richesses... Dissimulée derrière l'histoire de la monnaie se cache donc une série de choix économiques, sociétaux et politiques.
Pourtant, qu'y avait-il avant la monnaie ? Pourquoi est-elle devenue incontournable et pourquoi tout le monde l'utilise sans comprendre ce qu'elle représente ? Surtout, quel est son avenir dans le monde dématérialisé de demain ?
À travers le récit d'une des épopées les plus fabuleuses et universelles de l'histoire de l'humanité, aussi documentée que haute en couleur, Jacob Goldstein retrace l'histoire d'un concept souvent mal compris et s'interroge sur son devenir.
Dans ce bref essai, très accessible, Immanuel Wallerstein propose une approche synthétique des idées-forces qui traversent son oeuvre, consacrée à l'étude du capitalisme comme entité globale et historique, constituant le système-monde moderne. En retraçant les étapes du capitalisme au cours des cinq derniers siècles, il met en évidence ses composantes qui ont constamment évolué comme celles qui sont restées invariantes. Et en mettant l'accent sur l'émergence et le développement d'un marché mondial unifié, avec la division internationale du travail qui l'a accompagné, il montre comment le capitalisme a provoqué l'appauvrissement des pays du tiers monde. Et pourquoi les problèmes économiques et sociaux de ces pays perdureront tant qu'ils resteront intégrés au capitalisme mondial.Un ouvrage indispensable pour comprendre la pensée de l'un des plus importants théoriciens du capitalisme comme mode de production universel et des forces antisystémiques qui le défient.
Un récit vivant et attrayant de l'histoire de l'économie, relatée à travers ses événements marquants - de l'Antiquité à nos jours - et les idées des grands penseurs de la discipline.
À quoi est due la pauvreté ? Les crises économiques sont-elles inévitables dans le système capitaliste ? L'intervention de l'État dans l'économie est-elle bénéfique ou désastreuse ? Les réponses à ces questions basiques d'économie concernent tout le monde, mais le jargon et les mathématiques hermétiques de la science économique peuvent sembler rébarbatifs.
Ce livre clair, accessible et non dénué d'humour est idéal pour les jeunes lecteurs découvrant la science économique comme pour tous ceux qui souhaitent mieux comprendre toute l'étendue de son histoire et de ses idées.
L'historien de l'économie Niall Kishtainy organise chronologiquement de courts chapitres consacrés aux notions principales et événements cruciaux. Il relate les contributions de penseurs clés tels qu'Adam Smith, David Ricardo, Karl Marx, John Maynard Keynes et bien d'autres, tout en explorant des sujets qui vont de l'invention de la monnaie à la Grande Dépression, en passant par l'apparition de la société agraire, l'entrepreneuriat, la destruction de l'environnement, les inégalités et l'économie comportementale.
Il en résulte un ouvrage unique qui parvient avec brio à mettre en lumière les concepts économiques et les forces qui façonnent notre monde.
On parle peu de l'influence exercée par la bière sur le monde et de la myriade de façons dont elle a façonné son cours. Bièronomics couvre l'histoire mondiale à travers le prisme de la bière, dessinant le paysage dans lequel s'inscrivent marques célèbres, tendances et goûts des consommateurs.
L'ouvrage se penche sur les événements charnières qui ont fait évoluer le secteur brassicole.
Son ingrédient majeur, le houblon, fut utilisé par la Ligue hanséatique pour asseoir sa domination des exportations à Hambourg et à Brême au XVIe siècle. À la fin du XIXe siècle, la fermentation basse donna le jour à la lager industrielle. Au fil du XXe siècle, les innovations techniques en matière d'embouteillage, de réfrigération et de publicité télévisée ouvrirent la voie à la consolidation et à l'accaparement du marché par des macrobrasseries telles qu'Anheuser-Busch aux États-Unis et Artois en Belgique.
Nous sommes à présent entrés dans l'âge de l'intégration mondiale - la multinationale AB InBev empoche à elle seule 46 % des profits brassicoles mondiaux -, mais une contrerévolution est en marche, fomentée par de petites brasseries artisanales indépendantes, tant aux États-Unis et en Belgique qu'ailleurs de par le monde.
Bièronomics dévoile ces tendances, révélant pourquoi vous trouvez telles marques et sortes de bière dans les rayons de votre supermarché ou au bar du coin.
"Hautement recommandé, ce livre ne vous laissera pas sur votre soif..." - Paul Howard, winealchemy.co.uk
"Ce livre impressionant, exhaustif et accessible est un tour de force et un incontournable pour quiconque s'intéresse à l'histoire, à l'économie et, évidemment, à la bière. À votre santé !" - Bart Minten, Institut international de recherche sur les politiques alimentaires
La révolution technologique vient seulement de commencer ! Tel est le propos de ce livre, écrit par deux grands experts américains des nouvelles technologies. Leur optimisme se fonde sur la fameuse loi de Moore, qui veut que les capacités de calcul des ordinateurs doublent tous les dix-huit mois. Une loi exponentielle qui accouche d'un monde nouveau tous les dix-huit mois... Des voitures autonomes se jouant des aléas de la circulation aux robots capables de nous remplacer dans les tâches ménagères, en passant par toutes les innovations de la santé et de l'information, ce livre nous entraîne au coeur de la Silicon Valley avant de nous faire pénétrer les arcanes de ce que les auteurs appellent le « deuxième âge de la machine » : une révolution industrielle sans précédent, qui mêle intelligence artificielle, robotique et économie numérique. Très accessible, ce livre est une contribution décisive au débat sur la croissance et la productivité. Et même s'il n'annonce pas encore la disparition du travail, il en appelle cependant aux entreprises et aux gouvernements pour accompagner ces mutations et répartir l'abondance. Erik Brynjolfsson est économiste et dirige le Center for Digital Business du MIT (Massachusetts Institute of Technology). Andrew McAfee dirige la recherche scientifique du Center for Digital Business du MIT.
Cet ouvrage retrace la folle saga de la production de caoutchouc naturel sur le sol américain depuis la fin du XIXe siècle jusqu'à nos jours. Entre querelles de passionnés, expérimentations agronomiques, lobbies des industriels du pétrole et revirements politiques, le guayule et quelques autres plantes à latex ont montré qu'il serait désormais possible de fonder une nouvelle industrie indépendante de l'hévéa, source mondiale actuelle presque exclusive de caoutchouc naturel.