Bitcoin
La monnaie acéphale
Si la monnaie Bitcoin, créée en 2009, reste aujourd'hui encore largement décriée, elle est aussi considérée par un nombre croissant de curieux puis d'enthousiastes comme un véritable or numérique que l'on peut échanger de pair à pair hors du réseau bancaire traditionnel.
Quelles sont les propriétés spécifiques de cet objet numérique infalsifiable ? Quelles sont les caractéristiques monétaires de ce jeton informatique " acéphale ", émis sans autorité centrale, sans banque et sans État ? Que nous dit Bitcoin des nouveaux usages économiques, de la cybercriminalité, de la société de surveillance ainsi que de l'évolution du cyberespace qu'il a lui-même tant révolutionné ?
Bitcoin accompagne à la fois Internet dans son évolution et la société dans son horizontalisation, par son architecture et son registre, la célèbre Blockchain. C'est pourquoi elle pourrait bien redéfinir en profondeur les règles de notre économie globalisée.
Une synthèse claire et accessible sur la nouvelle monnaie du troisième millénaire.
2e Édition revue et augmentée
" Liberté au dedans, protection au dehors, tels sont les éléments de la régénération. " C'est par cette formule lapidaire, qu'en 1814, à la chute de l'Empereur, Louis Becquey, en charge de la politique commerciale de la France, fixa un cap à la construction d'une nation bâtie sur le socle des richesses matérielles. Le protectionnisme était devenu la ligne générale de la nation. Il avait pris naissance dans un patriotisme révolutionnaire hostile à l'Ancien Régime tenté par le libre-échange. Réponse à la menace d'une hégémonie de l'Angleterre, il appelait à " mobiliser les bras " et conjuguer sans contradiction le culte de la liberté et celui de ses limites.
Loin d'être un obstacle au libéralisme, la ligne de douane a longtemps dessiné l'espace dans lequel les manufacturiers acceptèrent de prendre les risques du marché. Quand elle devint une entrave au développement, l'État, convaincu qu'il n'existait pas d'harmonie spontanée entre les intérêts privés et l'intérêt général, la fit céder au profit d'une ouverture sur le grand large. La Troisième République confondit d'abord le libre-échange avec les libertés retrouvées. Mais, face à la menace du boulangisme et à celle d'une nouvelle mondialisation, elle se rallia au " protectionnisme rationnel " de Jules Méline, condition alors de la cohésion politique des Français et tranchée profonde de la défense de la République.
Et si le monde d'après-Covid était en gestation depuis plusieurs années déjà ? Si le phénomène actuel de relocalisation ne datait pas de mars 2020, mais plutôt des années 2010 ? C'est la thèse de cet essai original et accessible, qui décrit le monde qui vient et ses acteurs, en s'appuyant sur une riche infographie et cartographie.
Car notre monde globalisé est en train de s'éteindre au profit d'un monde localisé, suscité par trois révolutions. La première est industrielle : la robotique et le numérique sont entrés dans nos usines, les rendant capables de produire à la demande et à des coûts similaires à ceux des pays émergents. La deuxième est énergétique : l'essor exponentiel des renouvelables multiplie les sources locales d'énergie. La troisième concerne les ressources : de plus en plus réemployées, elles offrent des matières premières de proximité.
Ce monde plus durable, fondé sur des grandes aires de production régionales, redessine les rapports de force économiques et géopolitiques, faisant apparaître de nouveaux maîtres du jeu. En se basant sur des données économiques internationales et de nombreux entretiens, Cyrille P. Coutansais rend compte de cette fascinante mutation de nos systèmes productifs, de nos modes de vie et de consommation.
La neutralité de l'internet est un défi démocratique largement méconnu. Derrière une notion en apparence technique, se cachent des questions et des enjeux économiques, politiques et culturels (régulation, gouvernance, égalité d'accès aux données...). L'objectif de cet ouvrage est de les énoncer dans un langage clair et accessible à tous. Indispensable pour comprendre les débats actuels.
Encensée, fantasmée, décriée, ultra médiatisée et pourtant méconnue, l'intelligence économique n'a rien de commun avec ce nouvel avatar de Big Brother que nous décrivent complaisamment adeptes de la théorie du complot et autres amateurs de caricatures orwelliennes. Loin des stéréotypes qui entourent trop souvent ce sujet sensible, Nicolas Moinet signe une analyse remarquable sur une activité dont les premiers balbutiements remontent à la Seconde Guerre mondiale et qui marque aujourd'hui en profondeur le développement de nos sociétés en réseaux. Acquisition d'informations stratégiques, soutien aux conquêtes de marchés par les entreprises, capacité d'imposer internationalement des normes, des images et des valeurs, activités de veille et de protection des données confidentielles: art de la gestion des connaissances autant qu'art de la guerre, l'intelligence économique consiste d'abord et surtout à comprendre un environnement complexe et à prendre la bonne décision. Nicolas Moinet nous rappelle qu'elle obéit uniquement à des sources et des moyens légaux, et se distingue donc de l'espionnage industriel. Il nous montre également que l'intelligence économique interroge la notion de " capitalisme cognitif " qui est au coeur de la mutation actuelle des rapports de force économiques. Enfin, études de cas à l'appui, il fait de la communication la clé de l'agilité stratégique, redonnant à cette dimension oubliée la place qui lui revient.
Quel devrait être le système économique de demain? Devrait-il s'inspirer de la planification collectiviste ou de l'économie de marché? Problème complexe auquel Albert Masnata propose, dans ce nouvel ouvrage, des solutions originales largement fondées sur une analyse scientifique des faits. L'auteur apporte une quantité d'informations nouvelles sur l'économie planifiée collectiviste dont il examine l'organisation, le fonctionnement et les résultats. Il en relève les contradictions et s'interroge sur la toute-puissance d'une planification mise en présence de phénomènes qui rappellent l'économie de marché. Bien que celle-ci ait profondément changé d'aspect depuis le milieu du XIXe siècle, époque où Marx rédigeait Le Capital, elle connaît toutefois de sérieuses difficultés d'adaptation à la nouvelle révolution industrielle qui secoue le monde contemporain. Elle a besoin de se renouveler, de redéfinir et préciser ses règles de fonctionnement. En confrontant les deux systèmes, Albert Masnata découvre des similitudes troublantes mais aussi les principes fondamentaux de son idée d'une « société concurrentielle socialement ordonnée »: un type de société où l'économie ne soit pas paralysée par le « dirigisme » ou désorganisée par un trop grand nombre d'entreprises étatiques, une économie qui soit efficace et attentive à servir les hommes.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
L'explosion des technologies de l'information et leur diffusion croissante dans les différentes composantes du tissu économique ont remis à l'ordre du jour la question du rôle de l'information dans l'économie. De nombreux phénomènes viennent conforter cette interrogation, tels que la croissance de secteurs producteurs d'informations (audiovisuel, édition...), l'émergence de nouveaux métiers de l'information (autour des bases de données, des services informatiques et télématiques), ou encore le développement des services intellectuels aux entreprises. La nouvelle prise en compte des investissements immatériels et de leur importance stratégique, suggère également de fortes connexions avec la question de l'information. De même, son importance au niveau international transparaît, notamment, à travers le débat sur les infrastructures de communication et sur les flux transfrontières de données. Comment, dès lors, dépasser ce constat pour comprendre la nature des dynamiques à l'oeuvre ? Dans cette perspective, Anne Mayère propose un cadre d'analyse argumenté et original, qui lui permet d'interpréter le rôle que prend aujourd'hui l'information dans la mutation économique. Ce rôle, elle le caractérise à travers l'évolution du travail, et la mise en place d'un nouveau mode de production et d'échange.
La construction des comptes nationaux complets, est l'occasion de relire l'histoire économique de la France depuis 1890. L'entre-deux-guerres y joue un rôle charnière, quoique voilé, de passage d'un régime - à dominante concurrentielle - à un régime monopoliste. Toutefois, une exploration économétrique, et plus systématique, des grandes fonctions macroéconomiques, montre qu'il faut se garder de tout gradualisme, et que le rôle de cette période est complexe, puisqu'on y distingue aussi bien des caractères des deux régimes (pour les salaires par exemple), que des phénomènes transversaux importants (incertitude) et des évolutions rétrogrades (salaires, emploi).
Cependant, le paradigme néokeynésien, convenablement amendé ou modifié à la marge selon les périodes, permet de rendre compte de mécanismes importants à l'oeuvre, comme les crises agricoles, le protectionnisme, l'investissement public, et les facteurs de la croissance avant la Première Guerre mondiale, ou la dévalorisation du franc, la stabilisation Poincaré et son corollaire, l'entrée tardive dans la crise, ou la politique du Front populaire entre les deux guerres.