Quel devrait être le système économique de demain? Devrait-il s'inspirer de la planification collectiviste ou de l'économie de marché? Problème complexe auquel Albert Masnata propose, dans ce nouvel ouvrage, des solutions originales largement fondées sur une analyse scientifique des faits. L'auteur apporte une quantité d'informations nouvelles sur l'économie planifiée collectiviste dont il examine l'organisation, le fonctionnement et les résultats. Il en relève les contradictions et s'interroge sur la toute-puissance d'une planification mise en présence de phénomènes qui rappellent l'économie de marché. Bien que celle-ci ait profondément changé d'aspect depuis le milieu du XIXe siècle, époque où Marx rédigeait Le Capital, elle connaît toutefois de sérieuses difficultés d'adaptation à la nouvelle révolution industrielle qui secoue le monde contemporain. Elle a besoin de se renouveler, de redéfinir et préciser ses règles de fonctionnement. En confrontant les deux systèmes, Albert Masnata découvre des similitudes troublantes mais aussi les principes fondamentaux de son idée d'une « société concurrentielle socialement ordonnée »: un type de société où l'économie ne soit pas paralysée par le « dirigisme » ou désorganisée par un trop grand nombre d'entreprises étatiques, une économie qui soit efficace et attentive à servir les hommes.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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L'explosion des technologies de l'information et leur diffusion croissante dans les différentes composantes du tissu économique ont remis à l'ordre du jour la question du rôle de l'information dans l'économie. De nombreux phénomènes viennent conforter cette interrogation, tels que la croissance de secteurs producteurs d'informations (audiovisuel, édition...), l'émergence de nouveaux métiers de l'information (autour des bases de données, des services informatiques et télématiques), ou encore le développement des services intellectuels aux entreprises. La nouvelle prise en compte des investissements immatériels et de leur importance stratégique, suggère également de fortes connexions avec la question de l'information. De même, son importance au niveau international transparaît, notamment, à travers le débat sur les infrastructures de communication et sur les flux transfrontières de données. Comment, dès lors, dépasser ce constat pour comprendre la nature des dynamiques à l'oeuvre ? Dans cette perspective, Anne Mayère propose un cadre d'analyse argumenté et original, qui lui permet d'interpréter le rôle que prend aujourd'hui l'information dans la mutation économique. Ce rôle, elle le caractérise à travers l'évolution du travail, et la mise en place d'un nouveau mode de production et d'échange.
La construction des comptes nationaux complets, est l'occasion de relire l'histoire économique de la France depuis 1890. L'entre-deux-guerres y joue un rôle charnière, quoique voilé, de passage d'un régime - à dominante concurrentielle - à un régime monopoliste. Toutefois, une exploration économétrique, et plus systématique, des grandes fonctions macroéconomiques, montre qu'il faut se garder de tout gradualisme, et que le rôle de cette période est complexe, puisqu'on y distingue aussi bien des caractères des deux régimes (pour les salaires par exemple), que des phénomènes transversaux importants (incertitude) et des évolutions rétrogrades (salaires, emploi).
Cependant, le paradigme néokeynésien, convenablement amendé ou modifié à la marge selon les périodes, permet de rendre compte de mécanismes importants à l'oeuvre, comme les crises agricoles, le protectionnisme, l'investissement public, et les facteurs de la croissance avant la Première Guerre mondiale, ou la dévalorisation du franc, la stabilisation Poincaré et son corollaire, l'entrée tardive dans la crise, ou la politique du Front populaire entre les deux guerres.