Audrey Gicquel vit en habitat participatif depuis 10 ans. Elle livre ici un propos juste, étayé, dynamique et incarné, inspiré de son quotidien et ses rencontres. Pour elle, un habitat participatif n'est pas seulement la construction d'un habitat mais aussi celui d'un collectif. La technique (juridique, financier, etc.), bien qu'indispensable et complexe à appréhender, ne doit pas être la seule préoccupation. C'est le facteur humain qui est essentiel à toutes les étapes du projet, depuis la création du groupe, jusqu'au vivre-ensemble : la manière de communiquer, de prendre des décisions, de transformer les tensions mais également de créer des liens invisibles entre les personnes, le « NOUS » du groupe.
Elle partage avec nous ses ingrédients de la réussite d'un projet ainsi que des éléments pour comprendre le contexte français, la dynamique des groupes, le vocabulaire immobilier et les différents montages juridiques. Avec de très nombreux retours d'expérience, déroulés d'animations, jeux, méthodologies et facilitations graphiques qui synthétisent et illustrent, ce livre est un formidable manuel pratique.
Nouvelle mode pour bobo branche ? Parade à la crise ? Monopoly éthique ?
En fait, plus qu'un effet de mode ou qu'un outil anti-crise, nous parlons d'un mouvement mondial, signe d'une incroyable transformation de la pensée humaine et de la société au plan mondial. Une monnaie locale complémentaire (MLC) est une monnaie qui s'ajoute à la monnaie nationale, émise et gérée par les cotoyens aux-mêmes pour dynamiser les échanges et redonner sur leur territoire proche l'humanité et le sens que les monnaies conventionnelles n'incarnent plus.
Et si vous preniez votre retraite dès 30 ans ? Le livre référence sur le frugalisme enfin traduit en français (Traduit de l'allemand par Sophie Taam).
Ouvrage fondateur sur ce phénomène sociologique en plein essor, mêlant analyse sociologique et guide pratique, ce livre salutaire ouvre également de multiples pistes de réflexions sur notre vie en société, notre relation au travail, à l'argent, la consommation, au gaspillage et au bonheur.
Selon Gisela Enders, « nous devrions plutôt réfléchir à la qualité de vie professionnelle qu'offre aujourd'hui notre société pour que des jeunes de 25 ans en viennent à dire: je veux m'arrêter de travailler à 40 ans ».
Le frugalisme, mouvement né aux États-Unis, séduit de plus en en plus d'adeptes en Europe et connaît notamment un succès grandissant en Allemagne.
L'objectif de ses adhérents : placer au mieux leurs économies pour pouvoir prendre leur retraite avant 40 ans en échange d'une vie sobre, frugale et heureuse. Si la façon de subvenir à leurs besoins peut varier, la motivation initiale est unanime : s'éloigner du consumérisme éffréné de notre société, disposer à sa guise de son temps et refuser de l'échanger contre un salaire et ses corollaires.
Gisela Enders décrypte cette tendance symptomatique de notre époque, où le plein-emploi est définitivement derrière nous et l'idéologie du culte de la performance comme réussite sociale est en train de disparaître. Elle est allée à la rencontre des pionniers de ce mode de vie et a interviewé 15 frugalistes européens ayant déjà atteint l'indépendance financière ou s'y efforçant. Elle partage avec nous leurs parcours inspirants, ainsi que leurs recettes et conseils pratiques pour accroître son capital (épargne, investissements et placements) et réduire ses dépenses.
Ces cas concrets démontrent que le sentiment de richesse ne dépend pas forcément des chiffres, mais plutôt de la liberté d'organiser une existence qui a du sens.
Issu du travail collectif du Mouvement Français pour un Revenu de Base (MFRB), ce premier volume recense de façon quasi-exhaustive les réflexions, constats et avantages de la mise en oeuvre d'un revenu de base aujourd'hui, une idée qui fait son chemin dans le débat politique et qui a animée la campagne présidentielle de 2017.
Ouvrage collectif du MFRB coordonné par Jean-Eric HYAFIL.
Tandis que notre e´conomie est en pleine mutation, nous sommes a` la recherche d'une dynamique de progre`s pour nos socie´te´s en souffrance. La proposition du revenu de base - un revenu verse´ de fac¸on inconditionnelle, universelle et individuelle, cumulable avec les autres revenus (travail, patrimoine, remplacement) - incarne fortement cette ide´e de progre`s en ce qu'il est porteur d'e´mancipation.
Ce livre pre´sente les multiples arguments qui justifient la mise en oeuvre d'un revenu de base de`s maintenant : besoin d'e´mancipation des travailleurs, tremplin pour de´velopper de nouvelles richesses, notamment nonmarchandes, meilleure protection des travailleurs dans un contexte d'automatisation des emplois et "d'uberisation de l'e´conomie", e´mancipation des femmes, des jeunes et des citoyens...
Mais aussi possibilite´ de sortir d'un carcan ide´ologique et d'une impasse politique dans lesquels la croissance e´conomique est devenue l'unique solution aux proble`mes sociaux. Le revenu de base offre ainsi la promesse de changer de paradigme e´conomique, politique et social.
Ce second volume présente les multiples propositions concre`tes de mise en oeuvre du revenu de base, les différentes pistes de financement et répond à l'objection : le revenu de base coûte-t-il trop cher ?
Après avoir présenté les multiples justifications du revenu de base dans le livre préce´dent, Revenu de base : un outil pour construire le XXIe sie`cle,? ce manuel donne la possibilite´ au lecteur de construire sa propre proposition de revenu de base et de choisir la fac¸on dont il souhaite le financer.
Les sources de financement sont multiples (impo^t sur le revenu, sur la consommation, sur les be´ne´fices, sur le patrimoine, fiscalite´ e´cologique, etc.).
La question du montant du revenu de base est aussi de´battue, celle de son cou^t budge´taire, ainsi que celle des prestations et politiques qu'il pourrait e´ventuellement remplacer.
Enfin, une dernie`re partie s'inte´resse a` la fac¸on dont est cre´e´e la monnaie aujourd'hui et propose une re´forme qui consisterait a` passer a` une cre´ation mone´taire sous forme de dividende universel.
Ce livre de´montre non seulement que le revenu de base est une mesure a` portée de main, mais aussi que les pistes pour le financer sont multiples.