La FEN a quarante ans. Ses trois piliers fondateurs se lézardent : l'idéal de la laïcité a souffert de la « guerre scolaire » ; l'unité syndicale dans l'enseignement est menacée ; le corps des instituteurs est déstabilisé. Ce livre présente la trajectoire d'une fédération originale dans le champ syndical français. Il ouvre aussi le dossier de la « recomposition syndicale » : la FEN cherche un nouveau souffle dans la constitution d'une nouvelle confédération « sociale-démocrate ». Quels sont les partenaires de ce projet ? Quelles sont ses chances d'aboutir ? Quels sont ses enjeux pour le syndicalisme ? Quelles sont les réactions à la CGT, à la CFDT et à FO ? Plus qu'un livre sur le syndicalisme enseignant, « la FEN au tournant » apporte des informations nécessaires à tous ceux qu'intéresse l'avenir du syndicalisme.
Dans « La CFDT, un passé porteur d'avenir », Pierre Cours-Salies démontre que le syndicalisme reste un acteur décisif au coeur des enjeux de notre société.
Fruit d'un important travail sur les textes et les documents, ce livre est aussi le reflet de nombreuses rencontres avec plusieurs dizaines de dirigeants, actuels ou anciens, de la CFDT.
Gilbert Declercq, responsable CFDT de la région de Nantes de 1950 à 1977 : « Le travail remarquable de Pierre Cours-Salies témoigne de ce qu'un universitaire peut apporter à notre commune réflexion sur l'avenir possible du syndicalisme, et notamment de la CFDT. » (Postface)
Eugène Descamps, secrétaire général de 1961 à 1971 : « Dans cet ouvrage, on relèvera des nuances, des approches, des jugements parfois différents de Pierre Cours-Salies, de Gilbert Declercq, d'Albert Détraz, et de moi-même. Ce serait bien la première fois que quatre militants CFDT, d'accord sur l'essentiel, le soient sur tout ! » (Préface)
Albert Détraz, responsable de la revue Reconstruction, dirigeant confédéral de 1958 à 1974 : « Pendant des années, la CFDT a su affirmer sa personnalité à travers une pratique unitaire ; au moins celle-ci avait-elle le mérite de lui éviter les abandons idéologiques et les pratiques démobilisatrices. » (Contribution).
Qu'est-ce que l'aliénation ? Une idée métaphysique se référant à la perte d'une « essence » humaine ? une notion confuse recouvrant tous les maux et tous les manques dont nous souffrons ? ou un moyen fécond de comprendre en profondeur les réalités économiques et sociales, le fonctionnement des sociétés, à l'Est comme à l'Ouest, les réactions des individus ? Le problème n'est pas nouveau... Dans ces essais et articles qui jalonnent plusieurs décennies d'activités théoriques et politiques, l'auteur le reprend et l'élargit à l'analyse des aspects spécifiques de l'aliénation politique et militante, notamment dans le PCF. À l'aliénation dont le poids dans le monde moderne se fait de plus en plus accablant, il oppose l'antidote de l'autogestion qu'il analyse dans ses rapports avec le marxisme et les luttes contemporaines. Il voit dans le rejet du politique une aspiration à la désaliénation et, dans le choix entre aliénation et autogestion, le dilemme de notre temps.