La France s'interroge-t-elle vraiment sur son déclin ? Elle est la seule des principales puissances industrielles à connaître une forte détérioration de ses positions mondiales et de ses échanges industriels, à avoir des entreprises globalement en manque de fonds propres et des exportations dominées par les ventes de produits à faible contenu technologique. Conséquence dramatique : la France reste à l'écart de la création d'emplois. Pourtant, depuis quelques années, les firmes françaises se sont profondément restructurées, de grands groupes se lancent dans des opérations d'envergure mondiale, le partenariat européen innovatif devient un axe stratégique majeur... Alors ? le déclin de l'industrie, qui conditionne la santé de l'économie tout entière, est plus complexe qu'on veut bien le penser et ses paradoxes apparents ne doivent pas nous servir de prétexte pour sombrer dans une auto-flagellation morbide ou un optimisme béat. Ce livre met à nu les causes de ces difficultés. Il définit et favorise l'émergence de priorités fondamentales et cohérentes qui, seules, pourront donner à la France les moyens de sa survie à l'aube du XXIe siècle.
Quel rôle jouent les mathématiques dans la théorie économique? Quelle place doivent-elles prendre dans la démarche scientifique de l'économiste? Le débat sur l'usage des mathématiques en économie renvoie à la question de la scientificité du discours.
Peut-on dire que l'Afrique invente, aujourd'hui, les voies propres de son efficacité industrielle ? Certainement, mais trop lentement.
L'Afrique demeure le continent le moins industrialisé. Et une fraction importante de son industrie est sous contrôle étranger. Pourtant, une classe nouvelle d'entrepreneurs africains se constitue, inégalement selon les pays. Ces chefs d'entreprises - privées ou publiques - doivent surmonter bien des obstacles. Le sous-équipement, le morcellement, et la fragilité politique du continent, ne sont pas des moindres.
Les erreurs de gestion des entreprises industrielles sont encore trop fréquentes. Causes d'échecs, elles freinent le rythme d'industrialisation que les gouvernements voudraient accélérer.
Des expériences, réussies ou malheureuses, semble se dégager un modèle de gestion spécifique et original. Il convient de l'affirmer et de le confirmer, tout en remédiant aux erreurs en partie dues à l'inexpérience industrielle. Cet ouvrage voudrait y contribuer.
L'observation des expériences des États-Unis et de l'Europe, aussi différentes soient-elles, suggère deux questions concernant l'équité et l'efficacité : - La redistribution des revenus a-t-elle permis de résorber le chômage et la pauvreté ? - Les entreprises publiques et aides au secteur privé ont-elles soutenu la croissance et la modernisation ? Les retraits du dirigisme et de la protection sociale à l'Est comme à l'Ouest seront une adaptation longue et difficile. L'auteur propose une remise à plat de la Sécurité sociale et des interventions économiques fondées sur la hiérarchie des risques et le rétablissement de la concurrence.
Cet ouvrage présente, parallèlement, l'évolution des institutions financières et celle des théories monétaires. Destiné par priorité aux étudiants, il procure un exposé pédagogique de phénomènes et de théories considérés, en général, comme assez complexes.
Après avoir consacré ses premiers développements à la monnaie, et précisé son statut théorique et sa place dans le système financier, l'ouvrage s'oriente vers une analyse en perspective des institutions et mécanismes financiers des économies modernes. Quoique faisant une large part aux évolutions récentes du système financier français, ses développements ont un caractère suffisamment général pour ne pas être soumis aux aléas de l'actualité. La partie théorique, qui se veut elle aussi très didactique, présente les différentes étapes de la formation de la théorie monétaire, et les débats qui ont jalonné son évolution en liaison avec les vicissitudes des économies, et les besoins des politiques économiques. Dans la troisième édition de « La monnaie », on trouvera les mises à jour rendues nécessaires par la constante évolution de la pratique financière, et une nouvelle écriture plus didactique de certains exposés théoriques.
Devant la montée du chômage et le sentiment justement répandu que nos sociétés vivent une mutation exceptionnelle, il devient urgent de transformer notre organisation salariale. Conserver le lien strict emploi-revenu et proposer, à travers la réduction de la durée du travail, un partage de l'emploi devenu rare tend à faire survivre un salariat condamné. La répartition du temps de travail est un résultat, non un moyen. La modification de la distribution des revenus est le seul moyen d'accéder, avec le temps choisi, à une société de pleine activité. En attribuant à tous, inconditionnellement, un même revenu d'existence, parce qu'on existe et non pour exister, calculé sur les ressources du pays et non sur une mesure approximative des besoins, et en laissant à chacun le soin de le compléter librement par des revenus d'activité, on propose un nouveau contrat social. Vient une nouvelle société où chaque individu est reconnu comme une personne, également digne ; libre, responsable et participant à la production des richesses. Comme l'esclavage, comme le servage, à son tour le salariat s'éteint pour laisser émerger le Participat.
La stratégie de la diversification énergétique constitue une préoccupation d'actualité. Sur le plan technologique, grandes compagnies et états sont contraints d'effectuer des choix pressants, lorsque, par exemple, ils s'intéressent tout à la fois, au charbon, au pétrole, au nucléaire et aux métaux non ferreux. Mais, plus ancienne, la diversification géographique des approvisionnements continue d'être également pratiquée par les grandes compagnies énergétiques et les états consommateurs, et cela quotidiennement. Cette diversification-là, pour traditionnelle qu'elle soit, constitue la trame permanente de toute la diplomatie économique internationale. À travers des concepts économiques et stratégiques, Pierre-Maurice Clair tente, dans cet essai consacré aux approvisionnements pétroliers, de préciser les ambitions, les voies et les limites de cette politique fondamentalement offensive, qui est l'une des « tendances lourdes » de la diplomatie française, et plus largement européenne.
Qu'était déjà le secteur public avant ces nationalisations ? Quelles ont été les péripéties de la bataille politique et juridique à l'issue de laquelle les nationalisations ont été décidées ? Comment les nationalisations ont-elles été opérées ? Comment sont fixées les indemnisations ? Quelles sont les règles d'organisation et de contrôle retenues pour les entreprises nationalisées ? Que représentent ces entreprises dans l'économie française, et dans l'économie internationale ? Seront-elles, et si oui à quelles conditions, des instruments du progrès social et de l'efficacité économique nationale ? Telles sont les questions que se posent tous les citoyens, car l'enjeu est l'avenir de leur pays. À ce débat capital, les auteurs apportent les données nécessaires et des éléments objectifs de jugement.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
L'Amérique latine est souvent présentée, en France, comme l'illustration du sous-développement et non comme un exemple de concurrence des nouveaux pays industriels. La confusion entre sous-développement politique et économique, et l'identification de cette région à la pauvreté du Tiers Monde a favorisé la présentation d'un bilan d'échec généralisé.
La question posée ici, est de savoir si l'histoire économique et sociale de l'après-guerre confirme - ou non - le diagnostic de faillite. Quels sont les pays qui progressent, et ceux qui régressent ? Pour y répondre, la démarche utilisée est la construction d'un indicateur synthétique de développement. L'évolution des principaux indicateurs - économiques et sociaux - est retracée dans un guide statistique (1960-1980), présenté en seconde partie. L'enquête est limitée à 19 pays, car Cuba ne fournit pas les indicateurs économiques de base retenus.
Les principaux résultats de cette analyse sont les suivants :
- l'émergence du Brésil et du Mexique aux premiers rangs, contraste avec le recul de l'Argentine et de l'Uruguay. Les progrès convergents de la Colombie s'opposent aux régressions économiques et sociales du Pérou ;
- l'Amérique latine d'aujourd'hui est plus contrastée qu'en 1960 et, cependant, les écarts entre les nations ont diminué. La modification la plus inattendue est la constatation que les écarts sociaux entre nations, ont diminué plus vite que les écarts économiques ;
- la vulnérabilité accrue des grands pays, malgré la divergence des stratégies économiques, met en lumière l'échec des solutions gradualistes. Aussi, l'auteur propose des solutions de « choc » pour sortir de la crise.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Depuis plusieurs années, un groupe d'universitaires, dans le cadre de l'équipe de recherche « Conjoncture et analyse des déséquilibres », s'est attaché à l'étude des fondements microéconomiques des déséquilibres macroéconomiques.
Le présent ouvrage rend compte de premiers résultats de cette démarche collective, il regroupe des contributions de :
- Danièle Blondel et Jeanne-Marie Parly, de l'Université de Paris IX ;
- Antoine d'Autume et Olivier Favereau, de l'Université de Paris X ;
- Michel Oouchain, de l'Université de Paris XIII ;
- Pierre-Yves Henin, de l'Université de Paris I.
L'histoire des relations économiques internationales est régulièrement marquée par des conflits, bilatéraux ou multilatéraux, où l'exercice de représailles commerciales amplifie les effets du choix protectionniste d'un pays. L'actualité récente met en avant la menace de représailles comme outil de négociation entre partenaires commerciaux. Les représailles commerciales sont un phénomène spécifique dans la théorie du protectionnisme. Cet ouvrage a pour objet de cerner les fonctions stratégiques de ce phénomène, en utilisant le cadre de la théorie des jeux. Les fonctions de ce phénomène et l'aptitude des acteurs d'un environnement à coopérer sont en étroite relation avec les quantités disponibles d'information. Lorsque l'information des acteurs, notamment sur les objectifs poursuivis par leurs partenaires, est pauvre, il n'y a pas de coopération possible et les représailles ont une fonction d'indemnisation des préjudices subis. Lorsque cette même information est riche, ces agents peuvent coopérer et les représailles ont une fonction dissuasive.
La succession de désordres - économiques et monétaires - amorcée avec la crise de l'énergie, a incité des pays de plus en plus nombreux à lier leurs importations à l'exportation de leur propre production. Depuis 1980, la vive extension de cette pratique - aux pays en voie de développement - a conduit à parler de véritable explosion des échanges compensés.
Les pays industrialisés ont contribué, eux-mêmes, à la diffusion du phénomène, en exigeant que leurs achats de produits de haute technologie soient assortis de contreparties industrielles. De fait, la compensation est devenue une donnée permanente de l'économie internationale, une forme - parfois très sophistiquée - du jeu commercial entre les nations. L'exportateur ne peut plus l'ignorer ; le maintien de sa compétitivité exige qu'il la prenne en compte.
Cette étude s'adresse aussi bien à l'exportateur et à son banquier qu'aux étudiants. De nombreux exemples la rendent claire et pédagogique.
Au défi que constitue, pour la majeure partie des pays membres de l'OPEP, l'épuisement proche de leurs ressources, s'ajoute le défi auquel se trouvent confrontés ces pays désireux de promouvoir une économie diversifiée et autonome en un laps de temps record. Ces pays n'ont-ils pas trop présumé de leurs forces, ainsi que de la volonté sincère de leurs partenaires du monde industrialisé de les aider dans la réalisation de cet objectif.
L'expérience de ces dernières années, montre que la poursuite de cet objectif bute, souvent, sur un certain nombre d'obstacles, qui limitent grandement la capacité d'absorption interne. De ce fait, l'injection massive de liquidités dans ces économies, en vient à créer de nouveaux problèmes, qui s'ajoutent aux obstacles structurels découlant du sous-développement. L'inflation et les distorsions économiques et sociales qui en résultent, défavorisent les investissements productifs et, de façon générale, l'effort au profit des investissements et des comportements d'ordre spéculatifs. La croyance implicite est, en effet, que tout peut s'acheter dont le temps. D'où, le plus souvent, un ralentissement du rythme de croissance de l'économie, et le gaspillage de ressources rares, d'autant plus rares qu'elles sont épuisables. Ce gaspillage profite, essentiellement, aux économies industrialisées, qui récupèrent de ce fait une partie de la rente pétrolière. C'est qu'il existe une logique économique particulière aux économies de rente, comme en témoignent les cas historiques de l'Espagne et du Portugal. Le développement des pays producteurs suppose, en définitive, le dépassement de cette logique.
Les organisations non gouvernementales françaises de développement - en droit « associations loi de 1901 » - sont mal connues, à de rares exceptions près. Or, aujourd'hui en France, plusieurs centaines d'entre elles cherchent à apporter une contribution originale au développement des populations des pays les plus démunis. Les actions qu'elles conduisent, se veulent être la traduction concrète des conceptions des militants. C'est à celles-ci que cette étude s'intéresse : quels sont les motivations, les fondements d'ordre moral, idéologique, politique, qui poussent à cet engagement altruiste ? À un moment où une succession d'échecs dans les stratégies de développement, impose la réflexion, et alors que - depuis quelques années - le gouvernement français a choisi de faire une place plus grande aux O.N.G., dans l'élaboration et la mise en oeuvre de la politique nationale de coopération au développement, les O.N.G. françaises apportent-elles des idées novatrices ?
Pour tenter de répondre à ces questions, sans occulter la grande diversité d'un mouvement en constante évolution, l'étude repose sur une approche documentaire, visant à mettre en lumière les mythes, les images, et les représentations que véhicule le discours des O.N.G. sur le développement. Cette première approche permettra de mieux appréhender, à travers le foisonnement des idées, leurs positions sur les principaux aspects des rapports entre pays en développement et pays développés.
L'analyse économique admet communément un postulat de naturalité foncière, selon lequel la terre serait un bien non produit. L'examen des textes des juristes et des agronomes, l'étude du rapport économique qu'entretiennent le propriétaire foncier et le fermier, démentent cette conception.
Par son activité, l'exploitant agricole détruit la fertilité foncière, comme tout autre service producteur. Une dépense spécifique de moyens de production, rétablit la terre dans sa capacité productive. L'entreprise est partagée en deux sous-ensembles : l'entreprise-marchande, qui produit les marchandises, et le fonds-entreprise, qui élabore le capital foncier. Le propriétaire foncier n'est pas le rentier d'un facteur naturel de la production, mais le détenteur de l'activité de production du capital foncier.
Le maintien du capital foncier dans le temps, conduit à une notion de cycle. Les biens-capitaux sont immobilisés dans le bien-fonds ; les services producteurs sont mobilisés par la production des marchandises. Au terme de chaque période, subsiste un bien non marchand, le capital foncier, porteur de la fonction de production de l'entreprise à venir. Le conflit du propriétaire et de l'entrepreneur a pour objet la proportion relative des productions de capital foncier et de marchandises.
Il existe, en agriculture, divers modes de louage des terres. Le fermage assure un renouvellement à l'identique du capital foncier, tout au long du bail, ce qui peut permettre un certain développement de « l'entreprise » du fermier. Le métayage autorise, au contraire, une croissance continue du capital foncier.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Les évolutions technologiques en cours et la réforme de la communication audiovisuelle opérée en France en 1982 suscitent de nombreuses questions que cet ouvrage tente de formuler.