Le récit bouleversant d'une famille face à l'horreur du meurtre de deux jeunes étudiantes, le combat pour ne pas succomber à la haine et au désir de vengeance aveugle
Un soir d'avril 1991, à la faible lueur de leurs briquets, deux sœurs, Julie et Robin Kerry, font découvrir à leur cousin Tom Cummins les poèmes et graffitis inscrits sur l'Old Chain of Rocks, le pont qui enjambe le Mississippi à la sortie de St. Louis. Au même moment, quatre jeunes de la région trompent leur ennui en arpentant ce vieux pont, depuis l'autre rive. Lorsque leur route croise celle du petit groupe, on assiste brusquement à un terrible déchaînement de violence. Tom, qui réussit à en réchapper, ne peut pas imaginer que pour lui, sa sœur Jeanine et toute la famille Cummins, une interminable épreuve commence.
Dans ce récit haletant, Jeanine Cummins raconte et analyse les effets dévastateurs d'un crime sur les victimes et leurs proches. Des méthodes policières douteuses aux débordements de journalistes fascinés par le meurtre, de la difficile impartialité de la justice à l'épineux débat sur la peine de mort, ce livre bouleversant explore les ombres de la société américaine. Le lecteur suit le combat de Tom et de sa famille au fil des années, et leur émouvante reconstruction, dont le pilier reste la fidélité à leurs disparues.
Économie libérale, néolibéralisme, libre échange, libre marché... Alain Deneault dénonce le « coup d'État conceptuel » qui a envahi tous les champs de la sphère politique et de la vie publique. Ce n'est qu'en dissociant économie et capitalisme que nous nous libérerons du dogmatisme et de l'idéologie actuels, et que nous redonnerons du sens aux termes émancipateurs participant de la démocratie et de la citoyenneté.
Voici un livre capital, best-seller au États-unis - plus de 100 000 exemplaires - et en Grande-Bretagne, en cours de traduction dans plus de dix pays, commis par l'un des intellectuels les plus influents selon le New York Times, initiateur d'Occupy Wall Street à New York.
Un livre qui remet en perspective l'histoire de la dette depuis 5000 ans et développe une approche totalement nouvelle. Il démontre magistralement que le système de crédit précède la naissance de la monnaie et que la dette a donc toujours structuré nos systèmes économiques et nos rapports sociaux.
Il montre également que le vocabulaire des écrits juridiques et religieux de l'Antiquité (des mots comme « culpabilité », « pardon » et « rédemption ») est issu en grande partie de ces affrontements antiques sur la dette, et qu'il fonde jusqu'à nos conceptions les plus fondamentales du bien et du mal. Sans en avoir conscience nous livrons toujours ces combats.
Un essai passionnant et essentiel qui nous permet de mieux comprendre l'histoire de notre passé, celui de la crise des crédits en cous ainsi que l'avenir de notre économie.
David Graeber enseigne l'économie et l'anthropologie à l'université de Londres. Il sera à Paris en septembre pour défendre son livre devant les médias.
« Révolutionnaire, magistral, alarmant, alarmiste, déraisonnable... Inratable. » The Financial Times Tous tracés, et alors ? Bienvenue dans le capitalisme de surveillance ! Les géants du web, Google, Facebook, Microsoft et consorts, ne cherchent plus seulement à capter toutes nos données, mais à orienter, modifier et conditionner tous nos comportements : notre vie sociale, nos émotions, nos pensées les plus intimes... jusqu'à notre bulletin de vote. En un mot, décider à notre place - à des fins strictement lucratives. Des premiers pas de Google au scandale de Cambridge Analytica, Shoshana Zuboff analyse cette mutation monstrueuse du capitalisme, où la souveraineté du peuple est renversée au profit non pas d'un État autoritaire, comme on pourrait le craindre, mais d'une nouvelle industrie opaque, avide et toute-puissante, menaçant dans une indifférence radicale notre libre arbitre et la démocratie. Remarquable outil pour appréhender cette situation « sans précédent », L'Âge du capitalisme de surveillance est aussi un appel à la résistance. « L'essai le plus important publié sur les civilisations numériques et sur les risques qu'elles font courir à nos sociétés. » France Inter
Nous nous croyons rationnels et informés. Pourtant, nous nous trompons systématiquement, y compris - peut-être même plus - sur les sujets que nous croyons bien connaître.
Mais, comme le révèle Hans Rosling, les raisons pour lesquelles nous nous trompons sont toujours les mêmes ! C'est le fonctionnement même de notre cerveau qui nous induit en erreur : en nous incitant à chercher un coupable à tout phénomène, en résumant les problèmes à une opposition binaire, en se laissant éblouir par les gros chiffres ou en dramatisant à l'excès (et en adorant ça)...
Alors que les fake news pullulent, cet essai confirme l'importance de la vérité des faits et des chiffres, et nous aide à traquer les biais de pensée qui déforment notre vision des choses. Indispensable pour comprendre le monde tel qu'il est, Factfulness permet d'adopter, enfin, la saine habitude de ne fonder son opinion que sur des faits.
Le célèbre économiste Nouriel Roubini soutient que nous nous dirigeons vers la pire catastrophe économique depuis la Seconde Guerre mondiale, à moins que nous nanticipions et nagissions pour nous défendre contre dix menaces à court et moyen terme.
Cet ouvrage explore ces dix « mégamenaces ». Roubini révèle comment elles se chevauchent et se renforcent mutuellement. Il y a un lien entre laccumulation des dettes et le piège de lendettement, largent facile et les crises financières, lintelligence artificielle et lautomatisation sur le lieu de travail, linflation et la stagflation, linégalité des revenus et le populisme, les pandémies et le changement climatique
Après avoir examiné chaque menace dans son propre chapitre, Roubini envisage les perspectives collectives pour y faire face.
Il faut dorénavant mettre au rencart tous nos a priori et bâtir un monde différent.
Comment persuader son patron, influencer un électeur, séduire un client hésitant ? Tous, nous souhaitons un jour ou l'autre entraîner l'adhésion de notre interlocuteur. Et si bien souvent, nous ne parvenons pas à nos fins, c'est parce que nous cherchons à le persuader plutôt qu'à comprendre ce qui l'empêche de modifier ses habitudes ou ses idées.
Dans cet essai rythmé par autant de cas pratiques que d'exemples variés, Jonah Berger identifie les cinq principaux freins au changement, et nous donne les clés pour faire évoluer les esprits.
La valeur des choses est une dénonciation percutante du système financier mondialisé actuel. Mariana Mazzucato y étudie avec rigueur et brio la manière dont la valeur a été définie par les économistes des différentes écoles de pensée depuis le xviiie siècle jusqu'à nos jours, où le débat autour de la notion, trop souvent rabattue au simple prix, a complètement disparu.
C'est ainsi que la distinction entre création de la valeur et extraction de la valeur est devenue de plus en plus floue. Cette confusion a permis à certains acteurs économiques de se considérer comme producteurs de valeur, alors qu'ils ne faisaient en réalité que déplacer la valeur déjà existante, voire tout simplement en profiter, sous prétexte d'avoir pris tous les risques. De la Silicon Valley au secteur financier et à la grande
industrie pharmaceutique - dont l'analyse vibre d'actualité depuis la pandémie de Covid -, ce phénomène touche tous les secteurs du capitalisme et est à l'origine de graves distorsions dans les politiques économiques.
Pour sauver notre économie de la prochaine crise et pour permettre une croissance à long terme et durable, il nous faut redéfinir comment nous devons et souhaitons mesurer la valeur dans nos sociétés. Il s'agit rien de moins que de repenser le capitalisme, le rôle de la politique, et rêver à un avenir meilleur.
Traduit de l'anglais par Christophe Beslon
Lauréate du Prix Léontieff 2018 pour l'avancement des limites de la pensée économique, Mariana Mazzucato est professeure d'économie de l'innovation et de la valorisation des biens publics à l'University College London (UCL), où elle a fondé et dirige l'Institut pour l'Innovation & l'Intérêt général (IIPP). Elle est l'auteure d'ouvrages très remarqués : L'État entrepreneur (Fayard, 2021), qui a reçu le prix Colbert 2021 de l'Institut de France, Mission Économie (Fayard, 2022) et, avec Rosie Collington, The Big Con (2023), sur les sociétés de conseil. Elle conseille les décideurs politiques du monde entier sur la croissance durable, inclusive et fondée sur l'innovation.
Près d'un milliard de personnes vivent avec moins de un dollar par jour. Les politiques destinées à lutter contre la pauvreté semblent souvent incapables d'améliorer leurs conditions de vie. Cet échec pourrait-il être dû aux failles des théories qui sous-tendent ces programmes plutôt qu'au caractère écrasant de la tâche ?
C'est cette hypothèse que défend cet ouvrage. Les experts ont pris l'habitude de décider à la place des pauvres de ce qui est bon pour eux sans prendre la peine de les consulter. Abhijit V. Banerjee et Esther Duflo ont initié la démarche inverse. Plutôt que de s'interroger sur la cause ultime de la pauvreté, ils se sont intéressés aux choix qu'opèrent les pauvres en matière de consommation, de mode de vie et d'éducation afin de tester expérimentalement l'efficacité des méthodes préconisées pour améliorer leur sort. Faut-il subventionner les denrées de base ou privilégier les transferts sociaux ? Vaut-il mieux donner ou vendre les moustiquaires qui protègent du paludisme ? La microfinance est-elle le remède espéré pour sortir des " pièges de pauvreté " ?
À distance des réflexes partisans, ce livre aborde ainsi le défi du combat contre la pauvreté comme une série de problèmes concrets qui, une fois correctement identifiés et compris, peuvent être résolus un à un.
Abhijit V. Banerjee et Esther Duflo, tous deux professeurs d'économie au MIT, ont cofondé et codirigent J-PAL, laboratoire d'action contre la pauvreté, dont les bureaux sont à Boston, au Cap, à Santiago du Chili, à Chennai (Madras) et à Paris. Esther Duflo fut la première titulaire de la chaire " Savoirs contre pauvreté " au Collège de France.
Construit à partir d'interviews d'entrepreneurs qui ont connu le succès dans toutes sortes de domaines??de l'industrie alimentaire aux produits de grande consommation, de la révolution agricole aux nouvelles technologies?,?cet ouvrage rassemble les leçons de ces fondateurs sur leurs échecs et leurs réussites.
Guy Raz analyse en profondeur et en détail la vie de ces créateurs : de lémergence dune idée à la manière de la vendre ; de la levée de fonds à la recherche dassociés et à la façon de survivre à une catastrophe ; de quand vendre à quand rester
Les parcours de ces bâtisseurs se lisent comme de véritables romans où les péripéties sont multiples, les contrariétés nombreuses, où les obstacles pullulent et où lappel impérieux à démarrer son business donne la plus extraordinaire des énergies pour voler de ses propres ailes.
Dans les vestiges des grands pins ponderosas d'Oregon pousse le matsutake, un champignon qui compte parmi les aliments les plus chers au monde. C'est le point de départ de cette enquête qui transforme un paradoxe en outil d'exploration : en suivant la piste de ce champignon rare, Anna Tsing décrypte la dynamique de notre monde au bord de la destruction au moyen d'outils conceptuels neufs. Bien plus qu'une métaphore, le matsutake est une leçon d'optimisme dans un monde désespérant.
Ce n'est pas seulement dans les pays ravagés par la guerre qu'il faut apprendre à vivre dans les ruines. Car les ruines se rapprochent et nous enserrent de toute part, des sites industriels aux paysages naturels dévastés. Mais l'erreur serait de croire que l'on se contente d'y survivre.
Dans les ruines prolifèrent en effet de nouveaux mondes qu'Anna Tsing a choisi d'explorer en suivant l'odyssée étonnante d'un mystérieux champignon qui ne pousse que dans les forêts détruites.
Suivre les matsutakes, c'est s'intéresser aux cueilleurs de l'Oregon, ces travailleurs précaires, vétérans des guerres américaines, immigrés sans papiers, qui vendent chaque soir les champignons ramassés le jour et qui termineront comme des produits de luxe sur les étals des épiceries fines japonaises. Chemin faisant, on comprend pourquoi la " précarité " n'est pas seulement un terme décrivant la condition des cueilleurs sans emploi stable mais un concept pour penser le monde qui nous est imposé.
Suivre les matsutakes, c'est apporter un éclairage nouveau sur la manière dont le capitalisme s'est inventé comme mode d'exploitation et dont il ravage aujourd'hui la planète.
Suivre les matsutakes, c'est aussi une nouvelle manière de faire de la biologie : les champignons sont une espèce très particulière qui bouscule les fondements des sciences du vivant.
Les matsutakes ne sont donc pas un prétexte ou une métaphore, ils sont le support surprenant d'une leçon d'optimisme dans un monde désespérant.
L'enquête choc qui a conduit à la chute de la Standard Oil Company, l'empire industriel de l'homme le plus riche de l'histoire, John D. Rockefeller." M. Rockefeller traitait ses détracteurs avec une habileté qui frisait le génie. Il les ignorait. " À l'aube du XXe siècle, une ressource d'un genre nouveau, tapie dans les entrailles de la terre, déchaîne tous les appétits : c'est l'or noir. Aux États-Unis, coeur battant de la révolution industrielle, des milliers de barils du précieux liquide sont écoulés chaque jour - et la demande ne fait que croître. Mais à force de manoeuvres, une entreprise, la Standard Oil Company, est parvenue à faire main basse sur la quasi-totalité de son commerce, et abuse de ce monopole pour imposer à tous la loi de ses seuls profits. Rien ne semble pouvoir arrêter son expansion ni l'influence de son fondateur, John D. Rockefeller...
Une femme va cependant se dresser contre cet ogre économique : Ida Tarbell, considérée comme l'une des pionnières du journalisme d'investigation moderne. Entre 1902 et 1904, elle publie dans une revue indépendante, le
McClure's Magazine, une série d'articles révélant les pratiques déloyales, sinon illicites, employées par la Standard Oil pour neutraliser ses rivales. Son enquête choc provoquera une déflagration dans l'opinion publique qui conduira la justice américaine, en 1911, à reconnaître l'entreprise coupable de violation du droit de la concurrence et à ordonner son démantèlement. C'en sera fini du plus grand trust de l'histoire des États-Unis.
Ici traduit en français pour la première fois, le livre de Tarbell est un monument de la littérature américaine qui brasse tous les éléments de sa mythologie - une plongée dans l'enfance terrible du capitalisme, lorsque tout était encore permis.
" Le plus remarquable livre de ce genre jamais écrit aux États-Unis. " -;
The New York Times
« Tony est le plus grand inventeur de notre époque ! Mais il est aussi le meilleur conseiller possible pour un entrepreneur. Si vous voulez faire des choses qui comptent, lisez Build ! »
Xavier Niel, fondateur de Free
« Basé sur des leçons tirées de situations réelles et durement acquises en tant qu'entrepreneur, le livre de Tony Fadell offre de précieux conseils pour toute personne qui veut construire quelque chose d'incroyable ou qui souhaite changer le monde. J'aurais aimé avoir ce livre quand j'avais 21 ans. »
Ben Horowitz, associé fondateur d'Andreessen Horowitz
« Perspicace. Drôle. Instructif. Sans filtre. Dans un livre débordant d'énergie et d'enthousiasme, Tony Fadell, créateur de plusieurs produits qui ont marqué leur époque, s'appuie sur son expérience faite aussi bien d'échecs que de réussites pour vous accompagner à chaque étape de votre carrière. »
Joanna Hoffman, ex-vice-présidente du marketing chez General Magic et membre de l'équipe fondatrice du Macintosh
Tony Fadell est l'un des plus grands mentors de la Silicon Valley. Il offre ici une mine de conseils et un retour d'expérience précieux.
Il a passé les dix premières années de sa carrière à enchaîner les échecs, avant de passer les vingt suivantes à créer quelques-unes des plus grandes réussites technologiques de notre temps. Le leadership, le fonctionnement des start-up, le management, la prise de décision, les échecs dévastateurs et les succès grisants n'ont plus aucun secret pour lui.
Que vous souhaitiez progresser dans votre carrière, lancer votre start-up (ou rêviez de la lancer), que vous soyez dirigeant d'une petite ou d'une grosse entreprise, ce livre vous montrera comment franchir les étapes et relever vos prochains défis.
Le récit haletant de la traque du criminel nazi le plus recherché...
1945. Au lendemain de l'armistice, alors que les Alliés entrent dans Berlin et font arrêter les plus hauts dignitaires nazis, le maître d'oeuvre de l'extermination des Juifs et de la solution finale, abandonnant derrière lui son uniforme de SS, disparaît soudain dans la nature. On ne retrouvera Adolf Eichmann que quinze ans plus tard, au terme d'une traque invraisemblable qui, de multiples échecs en avancées provisoires, d'un camp de prisonniers de guerre à une cabane de bûcherons, devait conduire ses poursuivants jusqu'à un faubourg misérable de Buenos Aires.
Des millions d'utilisateurs Internet sont juste à portée de clic de vous et votre enterprise alors à vous de jouer maintenant. Ce livre va vous faire découvrir les différentes manières de mettre en oeuvre une stratégie marketing sur Internet. Vous apprendrez à mettre en valeur vos produits ou vos services sur Internet ainsi qu'à toucher votre coeur de cible au plus juste.
Au programme :La stratégie de l'emailingSmartphones et périphériques connectésComment s'appuyer sur les communautés pour faire passer vos messages marketingLes blogsRendre un site plus attractifUtiliser YouTubeFacebook et TwitterGlossaire
En 1929, une crise économique inédite ébranle le monde. Face à l'interventionnisme de l'État et au chomâge massif, des voix s'élèvent. Bernard Landon propose une "solution miracle" : soutenir l'industrie en renouvelant fréquemment les biens d'usage. Selon lui, la crise entraîne une baisse de consommation et donc de production, menant à la fermeture des entreprises et au maintien de la situation économique critique. Seule une sortie de ce cercle vicieux pourra sauver le pays. Et si les usagers ne consomment pas d'eux-mêmes, il faut les y pousser voire les y obliger. Mais en utilisant dans cet essai autodité de 1932 le terme d'"obsolescence programmée", il ne se doutait pas qu'il désignerait quelques décennies après l'introduction volontaire de défaillances techniques dans les produits.
Juif originaire de Russie, Bernard Landon est un agent immobilier et un courtier arrivé à New-York au début du XXe siècle. Fervent défenseur du progrès et poussé par le succès de ses investissements, il s'intéresse de près à l'économie américaine et propose des solutions innovantes pour sortir son pays de la crise et relancer la croissance. La plus connue reste l'"obsolescence programmée", qui sera transformée après-guerre par les industries en "culte de la nouveauté".
Le capitalisme est bloqué. Il n'apporte pas de réponses aux problèmes qui, depuis plusieurs décennies, constituent pourtant les défis vitaux de notre temps : les maladies, les inégalités, la crise environnementale.
Pour les résoudre, nous devons voir grand et restructurer fondamentalement le capitalisme de l'intérieur, l'orienter par un esprit d'innovation axé sur des missions, concrètes, impulsées par la puissance publique. L'État ne peut se contenter d'être un simple correcteur des marchés, mais doit au contraire les créer, gouverner les rapports entre les sphères publique et privée, et défendre le sens de l'intérêt général.
Mission Économie, dont les idées ont fait des émules dans le monde entier, propose une méthode pour sortir de l'impasse actuelle, en déterminant la nature même du capitalisme que nous voulons, inclusif, durable et gouverné par le bien public.
« Une des économistes les plus influentes du monde », Wired
« Quand il s'agit de l'artillerie nécessaire pour gagner une guerre d'idées, difficile de faire mieux que Mariana Mazzucato », The Guardian
« Je crois que [sa vision] peut nous aider à nous tourner vers l'avenir », Pape François
iPhone vs BlackBerry, McDonalds vs Ray Kroc, IBM vs UNIVAC, Netscape vs Microsoft, Bumble vs Tinder
Avant de devenir dimmenses entreprises, ces grands noms de la vie économique se sont affrontés à loccasion de conflits où tous les coups sont permis. David Brown a pris conscience que ces affrontements titanesques respectaient les règles édictées il y a plus de deux mille cinq cents ans dans le premier traité militaire connu au monde, LArt de la guerre de Sun Tzu.
En reprenant les principaux conseils de ce général de génie et en les comparant à lhistoire et aux stratégies de conquête de ces firmes florissantes, on comprend pourquoi certaines dentre elles ont triomphé alors que dautres ont disparu. Comment sengager dans la bataille, conduire la guerre, élaborer une stratégie gagnante, réfléchir à son positionnement, imposer la nouveauté, délivrer des coups bas ou gagner les curs et les esprits ?
Racontés avec des portraits extrêmement vivants des hommes et des femmes à la tête de ces entreprises innovantes et ultracréatives, les combats que mènent ces groupes pour assurer leur puissance révèlent une détermination et une imagination hors normes.
Avec la « résonance », Hartmut Rosa a proposé un concept pour remédier à l'accélération hégémonique et réifiante du capitalisme rentier et spéculatif, qui nous condamne à la croissance et à la surchauffe. Pour lui, la transformation en profondeur de nos sociétés ne se réalisera que si nous acceptons d'entrer dans un nouveau rapport au monde, marqué par une relation « responsive » avec lui. En quoi cette résonance peut-elle bien consister concrètement ? Et surtout en quoi pourrait-elle aider les jeunes générations à vivre avec la réalité de l'Anthropocène, chaque jour plus prégnante ? La résonance, au contraire de l'éducation au « développement durable », semble un nouveau paradigme à même de faire advenir un autre monde, où ne s'opposeraient plus humains et non-humains. Avec Hartmut Rosa, le temps est venu d'écouter ce que le monde a à nous dire... Traduit de l'allemand par Sophie Paré et Nathanaël Wallenhorst.
Jeune prodige des lettres espagnoles, et spécialiste mondial de l'histoire des librairies, Jorge Carrión tisse un portrait vivant et incarné des acteurs du livre à travers la planète : entretien avec Alberto Manguel juste avant qu'il ne quitte la Bibliothèque Nationale argentine, dérive dans les librairies de Londres avec Ian Sinclair, portrait sensible de David B... Carrión analyse l'influence des métiers du livre sur le tissu urbain et humain des villes du monde. Il défend les librairies, les bibliothèques et les sièges des maisons d'édition comme lieu de mémoire et de vie.
" Le polémiste le plus terriblement chicaneur que la Terre ait porté " Martin AmisLadies & gentlemen, Christopher Hitchens ! Journaliste frénétique, contradicteur-né, polémiste de génie, la légende des lettres britanniques nous donne ici son grand oeuvre : parce qu'il y raconte joyeusement sa vie, qu'il y livre ses pensées les plus décapantes, et parce que sa verve au vitriol nous régale toujours comme aucune autre.
Hitchens était tout à la fois : alcoolique et moraliste, progressiste et réactionnaire, anticapitaliste et proaméricain, juif et athée militant, plein d'empathie et vouant une haine profonde à Mère Teresa. Il donne ici une cohérence à ces paradoxes apparents, tous liés par une ironie assassine, un dégoût profond de la pensée tiède et un besoin incessant de gifler les cuistres à la volée. En toute amitié, bien sûr.
" Une plume bien plus mortelle que bien des épées " The Observer
Suggéré par le créateur d'Apple, qui fait face à une maladie redoutable, Steve Jobs, à partir de plus de quarante entretiens menés sur plus de deux ans et d'interviews d'une centaine de membres de sa famille, amis, rivaux, concurrents et collègues, le livre retrace l'incroyable vie et l'extraordinaire personnalité d'un génie, perfectionniste et hyperactif, qui a révolutionné les ordinateurs, les films d'animation, la musique, les téléphones, les tablettes tactiles et l'édition numérique. Steve Jobs est désormais l'icône absolue de l'inventivité. Il a compris qu'associer la créativité à la technologie était devenu essentiel. Steve Jobs a bien sûr collaboré au livre mais n'a demandé aucun droit de regard sur ce qui est écrit, ni même de le lire avant la publication. Il n'a imposé aucune limite, au contraire, il a encouragé son entourage à parler librement. « Il y a beaucoup de choses dont je ne suis pas fier, dit-il, notamment la façon dont, à vingt-trois ans, j'ai géré la situation lorsque ma petite amie est tombée enceinte. Mais je n'ai pas de cadavres dans le placard que j'essaie de cacher. » C'est avec une extrême franchise que Steve Jobs parle des personnes avec qui il a travaillé ou été en concurrence. Il peut profondément exaspérer les gens autour de lui. Ses amis, ennemis et collègues évoquent sans langue de bois ses passions, ses démons, ses désirs, son intransigeance, et son obsession du contrôle qui ont forgé sa vision des affaires et les innovations qui en ont découlé. La personnalité de Steve Jobs et les produits qu'il crée sont étroitement liés, comme les différentes parties d'un système intégré - tous les produits Apple et ses logiciels participent de cette logique. Le parcours de Jobs est exemplaire, un modèle en terme d'innovation, de caractère, de direction d'entreprise et de valeurs.
Lorsque la première édition de cette biographie parut en 1992, le public ignorait à quel point la princesse de Galles s'était impliquée dans sa rédaction.Elle y révélait les détails de son mariage, sa boulimie, ses tentatives de suicide, l'existence de Camilla, ses relations difficiles avec les membres de la famille royale, mais aussi ses bonheurs de mère et son souhait d'une nouvelle vie, loin des photographes.Dans l'impossibilité de dire publiquement sa détresse, Diana ne pouvait à l'époque reconnaître que des entretiens avaient été menés en grand secret au palais de Kensington.Deux décennies après sa mort à Paris, le 31 août 1997, cette réédition augmentée inclut les propos exacts prononcés par Diana lors des séances d'enregistrement, ainsi que des passages presque inaudibles que de nouvelles techniques ont permis de décrypter.Ce livre compose ainsi l'autobiographie de celle qu'on dénommait la " princesse du peuple ". Le testament de l'une des personnalités les plus charismatiques de notre temps.
La méthode pour gagner du temps, être plus efficace et réussir !
La capacité qui revêt le plus de valeur dans notre économie se fait de plus en plus rare. Celui qui la développe se donne les moyens d'accomplir de grandes choses.
Le travail en profondeur, ou deep work, désigne une activité professionnelle menée dans un état de concentration absolue qui pousse nos capacités cognitives jusqu'à leurs limites. Ces efforts créent de la valeur, affinent nos compétences et sont difficiles à reproduire.
En d'autres termes, le travail en profondeur est comme un superpouvoir dans notre économie toujours plus concurrentielle. Et pourtant... nous avons, pour la plupart, perdu cette capacité. S'appuyant sur des modèles de réussite historiques et contemporains, Cal Newport nous explique pourquoi il est si crucial de réapprendre à se concentrer intensément dans un monde débordant d'informations et de distractions.
Il nous enseigne 4 principes destinés à rééduquer notre esprit et à replacer le travail en profondeur, seule source de sens et de valeur, au cœur de notre vie professionnelle.
« Captivant et substantiel... Deep work [...] livre aux ambitieux une foule de pratiques concrètes à mettre en œuvre. » - The Wall Street Journal