La Bhagavad-Gîtâ ou « chant du Seigneur » est sans aucun doute, avec les Upanishad, l'un des textes fondateurs de la spiritualité indienne. Il a été sans cesse commenté par les plus grands philosophes indiens, de Shankara, qui voyait dans cette « sainte Écriture » « un recueil des vérités essentielles de tout l'enseignement védique » aux maîtres des traditions vishnoutes et shivaïtes, et a été traduit dans toutes les langues. Inséré dans la grande épopée du Mahâbhârata, juste avant le combat final, il met en scène le guerrier Arjuna et son cocher, Krishna, qui se révèlera progressivement dans le poème comme « le Dieu des dieux », le Bhagavân, « le Seigneur ». Par sa richesse, sa concision et la profondeur de son message invitant à avancer bravement au-delà des apparences vers l'Unité, ce texte se prête à une grande diversité d'interprétations. Forgée par trente années d'études et d'enseignement celle de Gisèle Siguier-Sauné situe la Gîtâ dans le prolongement des textes qui l'ont précédée pour en explorer la féconde originalité. Ainsi nous conduit-elle pas à pas dans cette quête de l'Unité jusqu'au dévoilement de l'Amour libérateur, ultime révélation de ce poème unique.
Djalâl-od-Dîn Rûmî que le monde de l'Islam désigne, par respect, comme "notre maître" (Mawlânâ, Mevlana en turc) n'est pas seulement l'un des plus grands penseurs mystiques de tous les temps, un voyant qui (au Xllle siècle !) parlait de la fission de l'atome et de la pluralité des systèmes solaires, c'est aussi l'un des plus merveilleux poètes de la littérature universelle, fondateur de l'ordre des derviches tourneurs.
La mise de l'homme au diapason du cosmos, l'oratorio spirituel des derviches qui symbolise la ronde des planètes autour du soleil et, à un second niveau, la recherche du Soi, sont longuement célébrés dans les Rubâi'yât : comme les atomes, le soufi danse, et la musique ne fait que "réveiller les mystères du coeur".
Tous les oiseaux, connus et inconnus, se réunirent un jour pour constater qu'il leur manquait un roi. Exhortés par la huppe - messagère d'amour dans le Coran -, ils décidèrent de partir à la recherche de l'oiseau-roi Simorg, symbole de Dieu dans la tradition mystique persane. Après un voyage plein de dangers, et après avoir parcouru les vallées du désir, de la connaissance, de l'amour, de l'unité, de l'extase..., les trente survivants connurent l'ultime révélation : le Simorg était leur propre essence, jusqu'alors enfouie au plus profond d'eux-mêmes.
Ce célèbre récit initiatique, entrecoupé de contes et d'anecdotes, demeure à jamais l'un des joyaux de la spiritualité musulmane. De son auteur, ' Attar, poète et mystique persan, auteur du Livre divin (Spiritualités vivantes, le grand Rûmî disait : "II fut l'âme du soufisme, je ne fais que suivre sa trace".
Association des mots japonais « rei » signifiant « l'Universel » et « ki » signifiant « l'énergie vitale », le reiki est la pratique de guérison consistant à équilibrer notre « énergie vitale universelle » présente autour de notre corps. Cette méditation par le toucher permet de libérer les blocages énergétiques et de lâcher prise.
Ce guide vous donne les clés pour devenir praticien reiki et maîtriser les différents touchers de la tête aux pieds.
Rejoignez le maître reiki Des Hynes qui vous enseigne toutes les bases de ce système de guérison intérieure et apprenez ainsi à réduire le stress, la dépression, l'anxiété et la douleur physique chez vous-même comme chez les autres.
En bonus (non disponible dans la version numérique) : sept cartes de méditation guidées magnifiquement illustrées basées sur les principes du Reiki.
Ecrit par le Prix Nobel Laureate Rabindranath Tagore, Sadhana constitue une introduction profonde et accessible à l'héritage spirituel de l'Inde. Tagore, passeur par excellence de la philosophie et de la spiritualité indiennes en Occident, était un poète intimement religieux ; toute son oeuvre se veut un témoignage de ce que Dieu réside avant tout dans la pureté personnelle et dans l'attention à autrui. Sadhana, d'un terme sanskrit signifiant « discipline spirituelle », est une superbe distillation des grands textes de la philosophie indienne, et depuis longtemps un classique, enfin réédité.
Présent sur de nombreux continents - Amérique du Nord et du Sud, Afrique, Asie et Europe - et transmis oralement depuis des centaines d'années, le chamanisme est une méthode de guérison qui vous reconnecte à toutes les créatures vivantes.
Tracie Long vous propose dans ce guide une approche à la fois moderne et traditionnelle du parcours chamanique au travers de nombreux rituels, objets et symboles.
Faites voyager votre âme vers un autre royaume, au rythme des percussions du tambour. Partez à la rencontre de vos ancêtres et de l'animal totem qui vous transmettra son pouvoir. Participez à la cérémonie de la roue de la médecine pour vous relier au cycle de la vie.
En bonus (non disponible dans la version numérique) : un poster présentant les principaux animaux totems et leurs caractéristiques.
Le Commentaire de Carl G. Jung sur le traité taoïste du Mystère de la Fleur d'Or constitue dans son oeuvre une étape cruciale : il inaugure sa recherche, aujourd'hui devenue incontournable, sur les civilisations orientales, et annonce quelques-uns des grands thèmes privilégiés comme "l'âme" ou la quête d'une "conscience totale" - à partir desquels va se structurer dorénavant la psychologie des profondeurs. Ce commentaire est ici accompagné de dessins chinois et de "mandalas européens" sélectionnés par Jung, ainsi que de certains textes - dont une remarquable préface au Yi King - qui jalonnèrent son exploration de la spiritualité chinoise traditionnelle.
« En cette année où l'Occident comme l'Inde fêtent le centenaire de la naissance de Râmakrishna (1836), la traduction française des oeuvres de son disciple Vivekânanda, qui nous le font connaître, vient à son heure. Une rénovation religieuse considérable s'organise, en Orient, autour des noms de ces deux hommes, et le message adressé par le second à l'Amérique comme à l'Europe y trouve un écho sincère. Il ne s'agit donc pas simplement de nous rendre accessible des pensées indiennes, mais aussi de poser à notre conscience occidentale des problèmes profondément humains. » Paul Masson-Oursel, préfacier
Moine bouddhiste vietnamien de tradition zen, inlassable défenseur de la Paix, Thich Nhat Hanh a enseigné à la Sorbonne et à l'université de Columbia. Voici, regroupés en un seul volume, ses commentaires de deux sutras historiques du Bouddha. Le premier concerne les techniques de respiration consciente qui permettent de métamorphoser notre rythme de vie et d'apaiser notre corps tout entier. Le second nous apprend à vivre pleinement le moment présent : notre rendezvous avec la vie se situe en effet ici et maintenant, loin des mille pensées qui agitent sans trêve notre mental.
Un enseignement simple et bénéfique au quotidien, basé sur une philosophie traditionnelle que Thich Nhat Hanh, l'auteur de La Vision profonde, éclaire de ses commentaires pénétrants.
Devenu quelques siècles après sa mort, et durant deux millénaires, le saint patron des lettrés, Confucius (551-479 av. J.-C.) est universellement considéré comme l'une des plus éminentes figures de la Chine dont il est désormais l'icône culturelle. Si sa vie est méconnue, il nous reste un témoignage de première importance quant à son activité de pédagogue, qui offre un portrait à la fois moral, intellectuel et affectif de l'homme : ces Entretiens, compilation des notes prises du vivant du Maître par chacun des disciples et réunies après sa mort.La traduction très vivante et novatrice de de Jean Levi s'attache à rendre le style du Maître dans toute sa richesse, sa concision parfois déroutante mais aussi son expressivité. Sa brillante lecture nous donne à entendre le sage comme s'il nous parlait aujourd'hui.
L?influence du bouddhisme zen sur l?éthique des samouraïs ou bushido et, par là, sur les arts martiaux, constitue un trésor spirituel reconnu, notamment à travers le célèbre Traité des Cinq Roues de Myamoto Musashi. Les textes réunis ici, Mystères de la sagesse immobile, Contes nocturnes de la mer Est et Limpidité sont trois classiques qui enseignent à chacun comment mener une vie droite et honorable à la lumière du Zen et du bushido. Leur auteur, maître Takuan (1573-1645), conseiller spirituel du troisième shôgun des Tokugawa, comptait parmi ses disciples un empereur du Japon, plusieurs daimyo (princes ou grands seigneurs) et de nombreux maîtres du kenjutsu, l?art martial du sabre. La légende veut qu?il ait également été le maître de Myamoto Musashi? Traduits par Maryse et Masumi Shibata, ces textes sont accompagnés de portraits de samouraïs et d?extraits de chroniques historiques qui permettent de mieux saisir l?esprit de cette période.
Ce volume a précédemment paru sous le titre Mystères de la sagesse immobile.
Zarathoustra (ou Zoroastre) est le grand oublié de l'histoire des religions. Inventeur du monothéisme il y a 3700 ans, il a donné naissance à la religion des empires perses jusqu'à l'avènement de l'islam.Il a fallu attendre le XIXe siècle pour que soit enfin déchiffrée la langue des écrits originels de Zarathoustra, les Gathas, langue oubliée depuis des millénaires par les zoroastriens eux-mêmes. Le message de ces hymnes d'une grande poésie se révèle étonnamment moderne. Apôtre de la Justesse et de la Pensée Juste, les deux premiers attributs de ce Dieu unique qu'il appelle Ahura Mazda, Zarathoustra veut mener hommes et femmes vers une vie heureuse et dénonce la corruption des élites politiques et religieuses, les faux dieux et les sacrifices sanglants.Les plus grands philosophes grecs se réclamaient de lui, tandis que le judaïsme et le christianisme ont puisé à sa source les notions fondamentales de paradis, d'enfer, de royaume de Dieu.Khosro Khazai Pardis, l'un des grands spécialistes de ces textes et zoroastrien lui-même, nous livre ici une superbe traduction de ces hymnes qui ont fondé le monothéisme. Il nous explique également leur histoire, la philosophie qui s'en dégage et leur influence à travers les siècles.
« Tchouang Tseu rêva qu'il était papillon, voletant, heureux de son sort, ne sachant pas qu'il était Tchouang Tseu. Il se réveilla soudain et s'aperçut qu'il était Tchouang Tseu. Il ne savait plus s'il était Tchouang Tseu qui venait de rêver qu'il était papillon ou s'il était un papillon qui rêvait qu'il était Tchouang Tseu. » Cette fameuse formulation, qui pose la question de la frontière entre le rêve et la réalité, constitue le fil conducteur des oeuvres complètes de Tchouang Tseu, rassemblées dans ce volume. Épousant tantôt la forme du dialogue paradoxal, tantôt celle du conte allégorique, tantôt celle du poème mystique, ce chef-d'oeuvre datant du IVe siècle avant notre ère contient tout l'esprit du Tao. On y trouve Confucius rendant visite à Lao Tseu, un mille-pattes jaloux d'un serpent, et tant d'autres figures, réelles ou imaginaires, qui illustrent, non sans humour, les enseignements de la sagesse chinoise.
Farîd-ud-Dîn ‘Attâr (1145-1221) est, avec Rûmî qu'il inspira profondément, le plus grand maître soufi de langue persane. Si le Langage des oiseaux, allégorie de la quête mystique de l'âme, est son oeuvre la plus connue en Occident (parue dans la même collection), il est également l'auteur d'une immense oeuvre lyrique.
Les Sept Cités de l'amour rassemble cent des plus beaux poèmes (ghazals) que ‘Attâr a consacrés au thème intemporel de l'amour. Amour mystique, mais aussi amour charnel, amour-passion dans lequel l'âme se perd pour mieux se retrouver. Il s'agit d'un aspect majeur de l'oeuvre du grand maître soufi, jusqu'alors complètement inédit en français.
Ce texte superbe est suivi d'un important essai historique et spirituel sur la mystique de ‘Attâr, Rûmî et Ibn ‘Arabî, par le grand spécialiste Michael Barry.
Le Talmud, coeur de la spiritualité juive, n'est pas seulement un extraordinaire entrelacs de lois et de récits ; c'est aussi et avant tout l'expression de la Torah orale, Parole toujours vivante, à la fois divine et humaine, portée par des Sages hauts en couleur.De Hillel l'Ancien (début du Ier siècle, Palestine) à Rav Achi (fin du Ve siècle, Babylonie) en passant par Rabbi Akiva, Mar Chmouel, Rabban Yo'hanan ben Zacaï ou encore Rech Lakich, Adin Steinsaltz nous fait découvrir treize personnalités riches et profondes qui, par la magie de l'étude talmudique, sont encore aujourd'hui en quelque sorte nos contemporains. Les leçons de vie qu'ils nous donnent n'ont en tout cas rien perdu de leur fraîcheur.
Omniprésents dans la culture judéo-chrétienne, les Apôtres apparaissent dans quantité de textes et d'oeuvres d'art. Mais que sait-on réellement de ces douze hommes qui ont partagé l'intimité du Christ ? Pour percer ce mystère, Tom Bissell, journaliste et écrivain américain, a entrepris un pèlerinage hors du commun sur leurs pas. De Jérusalem à Rome, de la Grèce à la Turquie en passant par la France, l'Inde et le Kirghizstan, il s'est rendu sur leurs tombes, croisant au passage des personnages haut en couleur. Son enquête singulière, qui a duré huit ans, apporte aujourd'hui un éclairage passionnant sur l'identité des Douze. Tout à la fois aventure intellectuelle, littéraire, spirituelle et personnelle, ce livre est un régal d'érudition et d'humanité, qui confronte mythes et réalités pour comprendre l'essence et l'avènement du christianisme.« Une passionnante enquête sur la vie des Apôtres, qui mêle l'irrévérence du récit de voyage au sérieux de l'exégèse. » The New Yorker
Menahem Mendel de Kotzk (1787-1859) est l'une des figures les plus marquantes et les plus iconoclastes du hassidisme, célèbre mouvement mystique et populaire du judaïsme d'Europe orientale. Maître spirituel exigeant, qui met la Vérité au centre de tout, le Rabbi de Kotzk refuse le rôle de « gourou » et invite ses disciples à la lucidité interne, qui seule mène à Dieu.
Le Rabbi a brulé ses rares écrits avant sa mort ; les récits réunis ici sont le principal témoignage de son enseignement. Une plongée joyeuse dans cette culture yiddish disparue, à l'attrait universel.
Dans cette anthologie de poésie chinoise, l'art de la sieste est célébré comme jamais : sous la brise douce de l'été, maîtres ch'an et taoïstes célèbrent le non-agir, le détachement, la joie de vivre et de se laisser vivre en harmonie avec la nature... Autant de réjouissances qui s'accompagnent souvent d'une coupe de vin, seul ou entre amis. Orné de superbes calligraphies, ce recueil est le compagnon idéal des longs après-midis à l'ombre des pins, ou des douces nuits embaumées de jasmin... « sur la mousse verte qui recouvre la terre, le début de l'éclaircie sous les arbres verdoyants, de la sieste je me réveille, personne seul le vent du sud, ancienne connaissance, ouvre furtivement la porte et feuillette un livre ».
Les deux soutras (paroles de Bouddha) commentés ici par Thich Nhat Hanh ont pour point commun d'inviter le disciple à cultiver la vertu de discernement. Dans Le Soutra de la Maîtrise du Serpent, nous sommes appelés à chercher l'Éveil sans nous laisser piéger par les mots ni les concepts, à l'instar d'une personne capable d'attraper un serpent sans se faire mordre. Le Soutra du Diamant, quant à lui, nous invite à la pratique du "diamant qui coupe", afin de dissiper l'ignorance et les fausses interprétations du dharma - l'enseignement de Bouddha.
Avec la clarté et la simplicité qu'on lui connaît, le maître vietnamien nous introduit au coeur de ces deux textes pour nous ouvrir à une "compréhension transcendante" du réel.
Ramana Maharshi, l’un des plus grands et singuliers maîtres de l’Inde, est déjà connu en Occident pour son enseignement qui a la simplicité de l’absolu : seul existe le Soi, source de toutes les formes de l’Univers et de nous-mêmes.
Le présent journal, tenu de 1945 à 1947 par Devaraja Mudaliar, proche disciple de Ramana Maharshi, nous livre non seulement l’enseignement de Sri Ramana et les réponses qu’il apporte aux nombreuses questions des disciples et des visiteurs, mais il nous fait aussi revivre le quotidien de l’ashram et le comportement au jour le jour du Maharshi, empli de compassion et rayonnant la paix parfaite.
Ce volume est l’un des trois ouvrages clés de la littérature du Maharshi avec L’Enseignement de Ramana Maharshi et En présence de Ramana Maharshi, précédemment publiés chez Albin Michel.
Encore peu connu en France, l'Ennéagramme constitue une approche novatrice et dynamique de la psychologie humaine qui identifie neuf types de personnalités. Il permet à chacun de mieux comprendre son fonctionnement, sa relation aux autres et de découvrir des chemins de transformation. Son développement à partir des années 1970 a mis en lumière sa pertinence : la grille de lecture qu'il propose s'applique à d'autres champs que celui du développement personnel, comme la lecture des textes sacrés.
Cet ouvrage est le fruit de longues années d'animation de groupe autour des textes bibliques. Les auteurs s'appuient sur cette expérience pour nous montrer comment l'Ennéagramme, dont on trouve les prémices chez les Pères de l'Église, ouvre des perspectives inédites dans la lecture du Premier et du Nouveau Testaments.
En rattachant de grandes figures bibliques comme Abraham, Paul, David, Job ou encore Marie Madeleine à l'un ou l'autre des neuf archétypes, ils nous révèlent comment chacune d'elles a pu transcender sa personnalité pour mieux accueillir le divin. À notre tour de prendre appui sur leurs histoires pour mieux nous connaître et trouver notre véritable essence singulière.
Alexandro Jodorowsky, artiste chilien aux talents multiples dont les oeuvres cinématographiques et littéraires ont marqué plusieurs générations, fut initié au zen au Mexique dans les années 1970. Il nous offre ici le récit picaresque, et en même temps hautement spirituel, de cette période propice à toutes les expériences. Tandis qu'il apprend à explorer les profondeurs de son être sous la conduite du maître Ejo Takata, des femmes remarquables, dont la célèbre peintre surréaliste Leonora Carrington, l'entraînent dans des aventures truculentes. Ces « magiciennes » l'aident à se dépouiller de ses cuirasses émotionnelles, à élargir son coeur et sa vision de la vie. Il alterne ainsi les rigoureuses méditations silencieuses menant à la paix de l'esprit, et la plongée aux tréfonds du sexe, du rêve et de la création, jusqu'aux limites de la folie.
On ne sort pas indemne de ce livre halluciné. À travers son parcours épique d'aventurier du corps et de l'esprit, ce grand artiste nous tend ici un miroir fascinant où chacun peut lire le sens de sa propre histoire.
Éviter de sombrer dans l'abîme des illusions et de l'attachement générateur de souffrances, telle est la voie vers une vie plus harmonieuse que présente Thich Nhat Hanh, moine bouddhiste zen de renommée internationale.
À travers la pratique quotidienne des « Cinq Entraînements », le chemin qui mène à la « Pleine Conscience » du bouddhisme se dessine. Respect de la vie, générosité, responsabilité sexuelle, écoute et parole aimantes, consommation consciente, autant d'exercices qui, liés à l'art de la concentration, sont les fruits de la « Vision Profonde ». Mais pour que cette voie spirituelle connaisse un véritable accomplissement, il convient, souligne Thich Nhat Hanh, de trouver refuge dans les « Trois Joyaux » qui ont pour nom : le Bouddha, le guide spirituel ; le Dharma, l'enseignement qui conduit à la sagesse et à l'amour ; et enfin la Sangha, la communauté des pratiquants unie dans la méditation. Ces joyaux sont, en effet, autant de remparts à l'insécurité du monde et à son impermanence.
Avec simplicité et dans un langage accessible à tous, le maître zen nous indique un chemin pour changer l'avenir, celui de notre existence personnelle comme celui de l'humanité.
Lorsqu'en 1897 Narendra, plus tard Swâmi Vivékânanda, commença d'organiser ce qui devint plus tard la Mission Râmakrishna et l'Ordre monastique de Râmakrishna, il en confia immédiatement la direction à son camarade Râkhâl, plus tard Swâmi Brahmânanda. Râkhâl, alors âgé de 34 ans, avait été considéré par Shrî Râmakrishna comme son fils spirituel ; enfant, il s'asseyait sur ses genoux et même partageait parfois son lit. Après la mort du Maître, il avait consacré six années à de sévères austérités et à de longs pèlerinages.
Comme Abbé de l'Ordre de Râmakrishna, jusqu'à sa mort en 1922, il exerça une influence considérable sur tous les autres moines et sur tous les novices. C'est son enseignement qui est rapporté dans Discipline monastique. Swâmi Yatîswarânanda, un des disciples favoris de Swâmi Brahmânanda, était certainement le mieux qualifié pour commenter cet enseignement à notre intention ; c'est ce qu'il fit en France, en Allemagne, aux Pays-Bas et en Suisse de 1933 à 1938.
Tous ces textes donnent la meilleure idée que l'on puisse avoir de la discipline hindoue sous son aspect le plus strict, telle qu'elle peut être comprise et appliquée par des Occidentaux.