Samuel, fils aîné issu d'une vieille lignée protestante cévenole, rejoint les Camisards pour défendre sa religion et s'opposer aux dragonnades. Les soldats du Roi finissant par menacer aussi sa famille, il abandonne les armes et conduit les siens à l'abri, dans les Corbières, au milieu des ruines du château de Roquenégade découvert par hasard.
Le baron de Nigri, propriétaire du château, les autorise à s'installer et fait de Samuel l'intendant de ses terres. Sur celles-ci vit une communauté albanaise à laquelle appartient Janina, une jeune veuve en conflit avec sa communauté... Samuel en tombe amoureux fou. Hélas, alors que l'Édit de Nantes a été révoqué, le père du jeune homme, pasteur huguenot, est condamné aux galères pour avoir publiquement célébré le culte protestant.
Samuel, en bon fils, obtient du subdélégué de l'Intendant royal la place de son père. Il part donc à Marseille, enchaîné et la mort dans l'âme, laissant Janina seule dans une tribu hostile...
La belle et le Camisard est un roman d'aventure fluide et richement documenté qui interroge sur le fanatisme, les emprises culturelles et religieuses, l'engagement, la liberté de conscience... et l'amour fou !
La belle Adélaïs, mariée de force à Roger Trencavel, ne supporte plus son mari. Elle s'enfuit dans la Montagne Noire avec son amant, le chevalier toulousain Aimeric de Castelnau.
Pourchassés par un vassal du vicomte, réfugiés dans un étrange château habité par un seigneur original et dangereux, Aimeric se sacrifie pour protéger sa bien-aimée. Adélaïs devra résister aux assauts amoureux du roi d'Aragon, à qui Roger a donné ses vicomtés pour éviter leur confiscation par Rome.
Après les attaques du puissant Ponç de Mataplana, le plus important vassal du roi qui convoite les terres de Roger, Adélaïs n'a plus qu'un but : se sortir des griffes de Mataplana et donner un enfant à son mari, pour que ses terres d'òc restent dans le lignage des Trencavel. Mais son chemin est semé de chausse-trapes plutôt que de roses...
Dans ce deuxième et dernier tome du cycle Trencavel et la comtesse bannie, Bernard Mahoux dépeint avec virtuosité le destin extraordinaire de la fougueuse Adélaïs et de la lignée Trencavel.
Vous pouvez lire la suite de ce deuxième volet avec Trencavel et les Cavaliers de l'Apocalypse (TDO, 2020).
Les années soixante glissent lentement comme de gros nuages blancs au-dessus de Mange-loup, vieux domaine viticole d'Occitanie, petit monde clos où tout semble figé dans l'éternelle ronde des saisons.
Jeanne et Pierre y sont nés et leur voie est toute tracée : ils se marieront et poursuivront leur vie là, comme leurs parents.
Mais rien n'est jamais écrit, les tempêtes les plus terribles peuvent se déchaîner dans les eaux plus calmes.
À travers la lente mais inexorable évolution des campagnes, la superbe histoire d'une jeune femme qui va surmonter tous les obstacles pour s'élever au-dessus de son milieu social et reprendre espoir en l'avenir.
En prenant un avion pour New-York, Joachim ne sait pas que ce voyage va l'amener loin dans ses souvenirs. Ceux d'une vie d'homme où la petite et la grande Histoire se mélangent.
D'un village du sud de l'Espagne au début de la guerre civile jusqu'à la Résistance toulousaine, Judith retrace le parcours d'un homme qui essaie de continuer à vivre, à aimer dans un contexte qui lui échappe, qui à travers ses choix va prendre part à des conflits de chaque côté d'une frontière, intégrer un réseau de résistants et être à l'origine d'un célèbre mystère, celui de la Judith du Caravage découverte à Toulouse.
Le destin de Joachim est celui d'hommes et de femmes que la barbarie force à faire des choix qui les dépassent, qui ont fui une guerre fratricide, que l'on a mis dans des camps et qui se sont battus pour ne pas y retourner.
De la prise de Grenade à la Retirada et jusqu'aux quartiers populaires de Toulouse, Joachim incarne ces réfugiés espagnols qui ont oeuvré dans la Résistance jusqu'à la libération de la ville en août 1944.
Printemps 1345, au nord de Toulouse.
À la suite du pillage de leur village, au cours duquel leur père est sauvagement assassiné, Jehanne et Lucas sont arrachés à Josserand, leur frère aîné, par une bande de mercenaires sanguinaires.
Dès lors, les trois enfants connaissent des fortunes diverses et sont amenés à faire des choix cruciaux pour éviter d'être broyés par les événements qui s'imposent à eux.
Ils sont cependant loin de se douter que, dix-sept ans plus tard, à l'approche de l'hiver 1362, leurs trajectoires convergeront inexorablement vers la bataille décisive qui se prépare dans le fief de Launac, laquelle opposera l'armée du comte d'Armagnac à celle du légendaire Gaston Fébus...
Les orphelins de grand chemin est un roman d'aventures riche en rebondissements qui nous plonge au coeur de la guerre de Cent Ans, à travers l'histoire d'une famille disloquée par les affrontements entre les royaumes de France et d'Angleterre, et dont les destins croisés témoignent de l'âpreté de ces temps obscurs, desquels percent néanmoins par intermittence des lueurs d'espoir.
En l'an de grâce 1168, sous le règne de Louis VII, le Midi du royaume connaît une lutte fratricide. L'Église romaine et la nouvelle Église cathare se mènent une guerre acharnée. D'autre part, le comte de Toulouse, qui défend Rome, combat son vassal Roger Trencavel, vicomte d'Albi, Carcassonne et Béziers, qui ne reconnaît pas son autorité et encourage en sous-main la nouvelle Église. Soupçonnant le comte de Toulouse d'être à l'origine de la mort de son père, assassiné dans une église de Béziers, le jeune vicomte Roger signe des alliances avec les rois d'Aragon, les plus fidèles ennemis de Toulouse.
Pour mettre fin à cette situation dangereuse, le comte de Toulouse offre sa fille de quinze ans, la belle Adélaïs, à Trencavel. Ce mariage va restaurer l'amitié entre les deux familles, et amarrer le vicomte à la rive toulousaine. Mais la jeune épouse nourrit une autre passion, un amour dévorant qui pourrait emporter avec lui tous les espoirs de paix. Adélaïs, piétinant allègrement les engagements d'un mariage imposé par son père, ne veut renoncer à aucun de ses désirs.
Dans ce premier tome de Trencavel et la comtesse bannie, Bernard Mahoux décrit avec minutie les turpitudes d'une époque en proie à de grands changements. Alliances, trahisons, amours cachées, scènes de guerre épiques... une fresque historique du Midi devenue culte.
Sortie de la suite et fin (tome 2 - L'Agneau Cathare) en mars 2023.
Fin XIXe. Augustin a onze ans, un grand coeur et pas beaucoup de discernement. Pour aider un camarade dont on ne saura jamais s'il était vraiment dans le besoin, il vole de l'argent à ses parents. À la boulangère, aussi...
Un larcin est découvert, l'autre avoué. La sanction est dure et le père inflexible : ce sera la maison de correction. Plus précisément, une colonie pénitentiaire agricole sur le Causse Méjean.
Le Causse... brûlant en été, l'hiver à pierre fendre. Les gosses... parfois chaleureux et solidaires ; souvent cruels, voire sadiques. La misère populaire de cette fin de siècle voit éclore une délinquance juvénile qui n'est pas du goût des bourgeois. Gamins perdus, à fleur de peau, réfractaires à la discipline... C'est avec eux qu'Augustin va évoluer. Grandir ?
Ce roman richement documenté de Françoise Barry immerge le lecteur dans le quotidien sordide mais aussi tendre et poétique, des jeunes oubliés du Causse. Un texte qui résonne étrangement à l'heure où il est malheureusement question de génération sacrifiée.
Raimon-Roger Trencavel, le jeune vicomte d'Albi, Carcassonne et Béziers, prend peu à peu conscience de l'immense danger que représente l'Église cathare, dans laquelle il a été élevé par les compagnons de son père disparu.
Après avoir épousé sur un coup de tête la fille du comte de Montpellier, la jeune et jolie Agnès, Raimon-Roger cherche des alliances. Mais ni le roi de France ni le roi d'Aragon ne veulent le prendre sous leur aile tant qu'il n'aura pas détruit par le fer et le feu l'Église cathare. Il ne peut non plus se confier à son oncle, le comte de Toulouse, parce que celui-ci veut profiter de la menace romaine pour mettre la main sur ses vicomtés.
Pierre de Castelnau, légat brutal envoyé par Rome, s'attire l'hostilité de tout le Languedoc et périt sous la lance d'un chevalier provençal. Le pape Innocent III se sert de ce meurtre pour obtenir du roi de France le lancement d'une croisade armée contre les seigneurs du Midi.
Et c'est bien seul que le jeune vicomte va affronter les impitoyables cavaliers de l'Apocalypse.
Avec un grand souci historique et une belle inspiration romanesque Bernard Mahoux, historien et romancier, déroule sous nos yeux l'incroyable guerre entre le fanatisme et la tolérance qui a ravagé les pays d'oc au XIIIe siècle.
Quand le jeune médecin Charles-Auguste de Malepère soigne un soir de décembre 1664 à Montpellier un certain Pierre-Paul Riquet, il est loin de se douter que cette rencontre va être déterminante et que son avenir en sera bouleversé.
Un avenir, en compagnie de ce génial inventeur, qui l'entrainera de Montpellier à Castres, de la Montagne Noire à la plaine du Lauragais, de Toulouse à Sète et de la Cour des Miracles à Versailles, à vivre une véritable Odyssée. Et aussi, inhérent à la recherche d'un fabuleux diamant, « le dix-neuvième mazarin », la possibilité pour lui de rencontrer la femme de sa vie et de pouvoir enfin venger la mort de son père.
Un roman épique à la trame historique, qui vous mènera, cher lecteur, dans le Grand siècle, celui de Louis XIV et dans l'ombre et les pas d'un médecin de l'époque, sur les deux rives des eaux vertes de ce somptueux et merveilleux Canal du Midi.
XIIIe siècle.
Jean de Polignan, jeune hobereau idéaliste, quitte son Comminges natal pour gagner la grande ville : Toulouse. Il est catholique et on lui a dit de se méfier de ces horribles hérétiques que sont les cathares. Et il y en a beaucoup dans la capitale occitane...
À Rome, le pape cherche le moyen d'éradiquer les croyances des Bonnes Femmes et des Bons Hommes, nom que l'on donnait aux religieux cathares. Une alliance avec les Français semble être la solution...
De son côté, Raymond VI, comte de Toulouse, essaie d'éviter la colère du pape, son excommunication et la guerre. Il est fin politique... mais cela sera-t-il suffisant?
L'Histoire avec un grand « H », c'est ce que propose Henri Brunet dans ce roman tout en maîtrise, fluidité et érudition. Sa façon de croiser les subjectivités de personnages parfaitement campés permet l'émergence d'une vérité historique que l'on croyait connaître. Le voyage est puissant et surprenant.
La deuxième moitié du XXe - une histoire proche et déjà si lointaine -, Jean Estrine la vécut surtout dans un bout du Languedoc. Poète et paysan, sa vie fut une oeuvre dense et illuminée par la rencontre de Giono, un parcours semé de cailloux parfois radieux, d'autres cruels, mais toujours féconds.
Après une enfance et une adolescence camarguaises, Jean passa un temps à Paris où il se lia d'amitié avec l'écrivain Daniel Boulanger. De retour au Pays, il prit en charge le domaine familial et habita intensément les passions, les misères et les révoltes des vignerons occitans. Il éprouva aussi l'amour, la disparition, la lutte... et composa son champ intime de mistral, de Camargue et de sel.
Guerre du vin, métamorphose de la région, houles sentimentales... Vieil homme, Jean Estrine fera la connaissance de son petit-fils. Le soleil, dira-t-il à l'enfant, brille pour tout le monde. L'important ce n'est ni la gloire, ni la célébrité ou la fortune, mais le chemin qui nous conduit au bout de la vie.
Dans ce roman lyrique, Jean-Pierre Védrines peint la vigne, la garrigue, le soleil... Et signe une oeuvre capiteuse comme un marc de muscat, dont les chapitres sont des chroniques pescalunas nourries de forces telluriques ancestrales.
Sous la basilique Saint-Pierre se trouve la nécropole du Vatican.
Dans ce complexe de cryptes est enfouie la tombe du Prince des apôtres.
Caché dans cette sépulture...
Que contient le mystérieux reliquaire que Léonard de Vinci a imprudemment ramené de Rome à Amboise ? Qu'en a-t-on fait après son trépas et pourquoi Nicolas Fouquet, alors l'homme le plus puissant de France, le cherchait-il assidument avant que le roi ne l'emprisonne dans les geôles de Pignerol ? C'est la mission que Marie de Maupéou, la mère du surintendant, va confier à Charles-Auguste de Malepère, en lui demandant d'enquêter.
Il paraît qu'un homme emprisonné sur l'île Sainte-Marguerite détiendrait un indice capital pour mettre la main sur cet étrange coffret. Détail curieux : il porte en permanence un masque de cuir...
Suite des aventures de Charles-Auguste de Malepère dans L'Odyssée Royale, Le dernier secret du Masque de fer vous propose une quête épique et enlevée dans les turpitudes politiques du Grand Siècle. Ici on ressent les souffles du mystère, de l'aventure et de la foi.
Fils du châtelain de Salles-sur-Cérou près de Cordes, cadet sans fortune pris dans la sale guerre déclenchée par la croisade contre les albigeois qui oppose l'Église de Rome à l'Église cathare, le jeune Imbert n'a d'autre choix que d'exercer le métier de moine ou celui de soldat. Il est de toutes les rebellions et, une fois la paix signée par le comte de Toulouse, il s'emploie à escorter les bannis, Bons Hommes, Bonnes Dames, faidits et tous ceux qui fuient la terrible Inquisition.
Il se trouve à Montségur quand le sénéchal de Carcassonne, bien décidé à en finir avec les hérétiques, vient assiéger la cité Sainte. Là, il tombe éperdument amoureux de Bernarda, l'une des filles du seigneur de Lavelanet, réfugiée elle aussi sur le pog, et veut l'épouser. Hélas, le père de la jeune fille, hérétique jusqu'à l'os, ne veut rien entendre de tel. Il a le projet d'en faire une Parfaite... Mais Imbert n'est pas homme à renoncer. On ne renonce pas quand on est amoureux d'un ange !
L'histoire d'Imbert, tour à tour moine, soldat, et qui se montrera rusé pour échapper à l'Inquisition, nous entraîne dans un tourbillon d'aventures palpitantes.
Bernard Mahoux est Albigeois. Historien passionné, il fait revivre à travers ses romans les plus riches heures médiévales du Midi en exaltant magnifiquement sa civilisation prestigieuse et son esprit frondeur.
Dans sa belle demeure avec piscine et parc, Stéphane Gobard, orphelin de père, est un jeune homme riche, dorloté, couvé même par sa mère qui ne vit que pour lui. Ils habitent en lisière de Massan mais n'entretiennent aucun lien avec la population locale.
Il a tout ce qu'il désire, il est en vacances à perpétuité... Pourquoi diable alors s'est-il engagé à vendanger avec ces villageois que sa mère tient pour frustes, brutaux ?
Et si cette incursion dans le monde réel, celui de la sueur et de la solidarité, allait lui permettre de se dégager enfin de ces bras maternels qui l'emprisonnent et l'étouffent ? Et si, grâce à ces quinze jours dans la vraie vie, il allait enfin prendre son envol ?
Jean-Pierre Grotti signe ici un roman initiatique sur la transformation d'un garçon immature en jeune homme. Une métamorphose que l'on suit au jour le jour, le temps des vendanges...Un Grotti qui s'annonce comme un grand cru !
Charlotte de Calvière, riche héritière, est une jeune fille au destin tragique : elle a perdu ses parents alors qu'elle n'avait même pas six ans. À onze ans, après de longues années d'une tristesse sans fond passées au couvent des Ursulines, elle est confiée à Antoine et à Marthe, son oncle et sa tante, et commence enfin à reprendre espoir en la vie.
Mais il était écrit que Charlotte ne connaîtrait pas la paix : de Toulouse à Narbonne, de Carcassonne à Béziers, de Montpellier à Rodez, il se murmure que l'orpheline serait l'heureuse bénéficiaire d'une immense dot. À partir de là, une nuée de prétendants afflue au manoir de la famille pour demander la main de la jeune femme. Parmi eux, les Du Bosc se montrent les plus insistants, quitte à passer pour des loups à longs crocs.
Le chef de famille, le Vicomte Gaspard Du Bosc, est prêt à tout pour marier son fils unique Fulcrand, un garçon gauche et lourdaud, à la pauvre Charlotte. Il préparerait même une action spectaculaire...
Avec La Captive amoureuse, Gérard Hubert-Richou signe un roman historique totalement maitrisé. Tiré d'une histoire vraie - exhumée d'archives - le lecteur terminera déboussolé par la conclusion inattendue de ce fait-divers languedocien.
Vendémiaire, Brumaire, Frimaire... S'écoulent des mois républicains, des années tourmentées. Daniel Vidal, jeune médecin, les traverse de son mieux, espérant devenir enfin, aux yeux de la République, un Français de confession juive plutôt qu'un Juif de France.
Il s'installe à Montpellier. Se marie avec Rebecca mais aime Marie. La silencieuse, la mystérieuse, l'insaisissable...
Des cadavres mutilés apparaissent de loin en loin... La bête du Gévaudan est encore dans toutes les têtes... Le Chevalier sans Peur, hors-la-loi sanguinaire, multiplie les exactions...
Nommé expert légiste, Daniel est amené à côtoyer le juge Joseph Durand chargé d'élucider ces affaires. Mais, les deux hommes, obsédés par leur passé, se perdent dans d'autres enquêtes. Ne cachent-ils pas eux-mêmes de lourds secrets ?
Dans Tu ne te vengeras point, Véronique Chouraqui peint une fresque historique ardente, hyperréaliste et documentée, parfois nimbée de sortilèges. Une ombre rôde le long de cette intrigue digne de Dumas que sert un style lyrique et pourtant chirurgical.
Oublié par ses enfants dans une maison de retraite, Victor se repaît de souvenirs de son enfance occitane et de faux espoirs de retour à Massan, son village natal.
Quittée par son compagnon, totalement démunie, Isabelle vit son installation chez sa mère comme l'ultime échec d'une existence ratée.
Ces deux êtres abandonnés au bord du chemin vont se rencontrer puis, peu à peu, de confidences en confidences, de secrets de familles dévoilés en intimité de couple révélée, apprendre à se connaître et à se faire confiance.
Mieux, ils vont puiser dans cette belle relation qui s'épanouit entre eux, et trouver la force de reprendre leur vie en main et de se dessiner enfin l'avenir qu'ils désirent.
À travers des personnages émouvants et riches ainsi que des descriptions somptueuses, Jean Pierre Grotti nous livre une fois encore une histoire superbe pleine de tendresse et d'humanité.
Cantal, Aubrac, Cévennes, Grands Causses... Margeride. Une région naturelle et historique, physique et troublante. Parfois merveilleuse. Dure, souvent. Surtout sous l'occupation.
Dans ce contexte, Pauline, brillante à l'école et belle comme l'aurore, aide sa famille à résister à l'âpreté de la vie à Bellecoste, un hameau des hauts plateaux.
Son instituteur, touché par son abnégation, la prend sous son aile. Il l'aide à préparer le concours d'institutrice et lui trouve un travail chez ses parents, commerçants à Saint-Alban-sur-Limagnole. Un village aux allures de métropole, pour la jeune fille.
Pauline est jeune encore... Elle ignore les délateurs, les prédateurs, certaines ombres de la vie... À la Kommandantur, bien sûr. À l'hôpital psychiatrique où elle intervient parfois, aussi. Peut-être plus près encore...
À travers l'histoire de la jeune Pauline, Françoise Barry traite et imbrique nombre de thématiques avec grand talent : la ruralité, la psychiatrie, l'occupation et l'amour.
-1348-
La peste bubonique menace Cordes-sur-Ciel, la belle et puissante cité médiévale du Tarn.
Guillaume de Montfort, qui se sent proche de la fin, décide alors de relater à son fils l'incroyable histoire de sa vie. Ainsi, il va dérouler devant son scribe l'écheveau d'une existence riche en rebondissements, liée à l'ordre des Templiers. Il raconte les grandes croisades, la chute de Saint-Jean d'Acre en Terre sainte, et le déclin de l'Ordre.
Tiraillé entre les Templiers qui l'ont recueilli et l'avenir qu'il veut se construire, Guillaume de Montfort devra faire des choix terriblement difficiles...
Au coeur du Moyen Âge, dont certaines caractéristiques peuvent nous sembler étrangement contemporaines, nous suivons pas à pas l'itinéraire d'un homme qui, de Saint-Arnac à Chypre, de Paris à Sournia, de Cordes à Vendôme, peut se vanter d'avoir bénéficié, sa vie durant, de la protection divine.
Sylvain Vernières, heureux propriétaire du Clos du Diable, vaste domaine dont il a hérité situé dans l'arrière-pays héraultais, est un homme comblé ! Il est marié avec la ravissante Maryline, leur union a eu pour fruit Florence - le rayon de soleil qui illumine leur quotidien - et il vient de se lancer dans sa prime passion, la restauration. Aucune ombre ne pourrait ternir l'éclat de son bonheur.
Sauf qu'un jour pourtant paisible, un lendemain d'orages violents, le fleuve Hérault, à proximité du pont du Diable, emporte dans ses flots tumultueux l'amour de sa vie.
Comment Sylvain pourrait-il se remettre d'un tel drame, lui qui a déjà dû composer sa vie durant avec sa condition d'orphelin ?
Avec Le Clos du Diable, Claude-Rose et Lucien-Guy Touati signent un roman d'une grande sensibilité. Ils mettent en lumière toute la richesse du terroir héraultais tout en lançant un vrai cri d'espoir à ceux qui pensent que la vie ne vaut plus la peine d'être vécue.
Le sel de la vie.
Voilà bien l'une des plus belles expressions de la langue française pour évoquer le plaisir en si peu de mots. On peut être explicite, économiser la langue, celle qui mélange les saveurs les plus exquises aux plus fragiles : la jouissance, la conscience d'être, la lenteur d'un instant d'exception, le goût des autres et de soi.
Le sel de la vie.
Si je m'étais attendu à ça...
Dans quelques instants, ils vont se retrouver à Sète.
Romancier anglais, Simon est devenu aveugle.
Sophie travaille dans le monde de l'édition.
Leur terrain de jeu va être celui des mots...
Je suis noire mais charmante, filles de Jérusalem, dit le Cantique des Cantiques.
À l'époque du roi Salomon, au Moyen-Âge ou aujourd'hui, des montagnes cathares du Languedoc jusqu'au Nouveau Monde, des berges de la Garonne à un grand musée toulousain, la Dame noire se moque du temps et des lieux. Elle a beau être cachée, volée, emmurée, elle resurgit toujours. Et si elle apparaît de loin en loin aux aînées d'une même lignée, dont l'auriculaire droit est tronqué d'une phalange, c'est pour qu'on raconte son histoire.
Une histoire fabuleuse, un secret à révéler aux esprits libres. Il est enfoui dans ces pages...
Le 16 janvier 1277 arrive à Albi un nouvel évêque : Bernard de Castanet. Colérique, autoritaire, inquisiteur, cruel, Castanet cristallise très vite une forte opposition parmi les plus riches et les plus puissantes familles, opposition encouragée par l'administration royale. Pour contourner la protection royale l'évêque lance de vastes procès en hérésie contre les principaux chefs de famille.
Il est épaulé par un moine de l'Inquisition, frère Foulques de Saint-Georges, qui apprécie les séances de torture et les belles Albigeoises dont les époux sont en prison.
Mais les ouailles de l'évêque ne se laissent pas faire. Parmi les rebelles, outre les grands marchands, il y a le beau Matthieu, élevé par un Parfait dans la foi cathare, frère Benoît, un jeune chanoine de Sainte-Cécile qui s'ennuie aux offices, et les enfants du banquier Fenasse. Ils n'ont qu'un but : se débarrasser de Bernard de Castanet et de son âme damnée, l'odieux frère Foulques de Saint-Georges.
C'est à partir des grands procès de l'Inquisition dans les années 1300 que Bernard Mahoux, historien et romancier, nous raconte, dans le tourbillon des révoltes, des destins exceptionnels.
Colomba, pauvresse devenue servante, vit à la fois le sort d'une femme ordinaire au Moyen Âge et une exceptionnelle ascension sociale, aventures incroyables dans un monde troublé de guerres et de croisades. Elle côtoie Azalaïs de Burlatz, la Dame de Toulouse, avec sa Cour et accède à la poésie amoureuse courtoise. On la suit dans les péripéties d'une femme de son temps, amour et maternité, rencontres avec amis et amants, fréquentation de poètes, hommes et femmes comme Raimon de Miraval et Azalaïs de Porcairagues.
Porté par le désir et l'énergie de Colomba, l'auteur fait partager les états d'âme de l'héroïne et entraîne le lecteur en aventures, moments graves ou festifs ainsi que chevauchées depuis la haute Ariège et la vallée de l'Aude jusqu'à Toulouse, Carcassonne, Béziers, Montpellier et même la Catalogne. De quoi revivre la grande richesse de l'histoire occitane et européenne d'alors.
Comme Les Dames et les aventures du troubadour Raimon de Miraval et La Dame de Toulouse, Azalaïs de Burlatz, ce livre se lit d'un souffle et nous propulse au Moyen-Âge comme si l'on y était.