La quintessence des conseils de vie du pape François, des paroles précieuses et lumineuses pour mener une bonne vie
" Vis, rêve, aime, crois.
Et ne désespère jamais.
Même lorsque l'inquiétude guette, lorsque la fatigue tire tes traits, ne cède jamais à la nuit. Rappelle-toi que tu es cette lumière qui brille jusque dans les ténèbres les plus épaisses. C'est là ta plus grande richesse. Tu es important. Tu es unique. Tu es merveilleux ! Alors ne cesse jamais de rêver et d'espérer, de rester fidèle à tes idéaux, de croire en l'existence de vérités et de beautés supérieures. Cultive l'étonnement, garde le cœur ouvert, laisse-toi surprendre par l'amour. Seulement ainsi pourras-tu vaincre tes faiblesses et traverser les épreuves. "
Pape François
En écoutant les conseils du pape François, en nous laissant gagner par sa joie contagieuse, nous pourrons savourer l'émerveillement que procure une vie bonne. Il nous convainc que le moment unique, c'est maintenant, nous révèle les trésors que recèle notre existence, nous met en garde contre les pièges qui nous guettent, nous apprend à faire face aux souffrances et à la solitude, à contempler la beauté, à offrir le meilleur de nous-même...
Ce livre essentiel s'adresse à chacun d'entre nous. À tout âge et à n'importe quel moment, il peut changer nos vies.
La première enquête sociologique sur l'intimité des prêtres et leur difficile chasteté comme prolongement du célibat obligatoire au sein de l'Église catholique
Pourquoi l'Église catholique tient-elle tant à la chasteté des prêtres ? Comment les années de séminaire transforment-elles de manière décisive la vie affective et le rapport à la sexualité des futurs prêtres ? Si la question du célibat chez les membres du clergé fait régulièrement – et depuis des siècles – débat au sein de l'Église catholique, elle est, en ce début de XXIe siècle, d'une terrible actualité.
Ce livre est né de la volonté de comprendre la nature du lien entre sexe et vocation cléricale, puis de saisir la raison pour laquelle de nombreux membres du clergé apparaissent, en la matière, si indifférents en public et obsédés en privé. Il est le résultat de longues années de recherche au
cours desquelles Marco Marzano a recueilli les témoignages de dizaines de prêtres, de leurs anciens compagnons et compagnes, d'hommes ayant quitté le sacerdoce, mais aussi de formateurs, de psychologues. Partant de ce travail de recherche, l'auteur avance un chiffre : seuls 10 % des prêtres vivraient chastement.
Mais plus que des statistiques, ces rencontres ont mis au jour des histoires douloureuses de personnes tourmentées et recluses, et permis de lever le voile sur la " culture du secret " qui règne au sein de l'Église, ces nondits et tabous aux conséquences dramatiques. Là où la règle de chasteté était le symbole du sacrifice des prêtres pour le salut de la communauté chrétienne, elle devient fréquemment la source d'une souffrance et d'un sentiment de culpabilité grandissant lorsqu'elle est enfreinte.
Cette enquête sociologique approfondie permet d'aborder de manière objective la question de la sexualité des prêtres, si cruciale pour l'avenir de l'Église.
Les histoires de l'Israël ancien ont toujours eu tendance à suivre le modèle narratif et historique de la Bible. Mario Liverani sort de ce schéma trompeur et inverse la perspective. Il relit la Bible (Ancien Testament) à partir des enseignements de l'histoire ancienne non seulement d'Israël mais de tout le Proche Orient ancien. Ses découvertes sont passionnantes. Son livre se lit comme une nouvelle histoire d'Israël à partir des résultats scientifiques des historiens et des archéologues. Il montre comment un petit état semblable à de nombreux autres dans la région, écrasés par la conquête assyrienne, a su inventer son histoiLes histoires de l'Israël ancien ont toujours eu tendance à suivre le modèle narratif et historique de la Bible. Mario Liverani sort de ce schéma trompeur et inverse la perspective. Il relit la Bible (Ancien Testament) à partir des enseignements de l'histoire ancienne non seulement d'Israël mais de tout le Proche Orient ancien. Ses découvertes sont passionnantes. Son livre se lit comme une nouvelle histoire d'Israël à partir des résultats scientifiques des historiens et des archéologues. Il montre comment un petit état semblable à de nombreux autres dans la région, écrasés par la conquête assyrienne, a su inventer son histoire pour échapper en quelque sorte à l'histoire banale et tragique. Le livre donc révèle les clés de cette invention à la fois littéraire et théologique. Les thèses de Liverani sont connues des spécialistes et font débat. Mais Jean-Louis Ska, grand spécialiste de l'histoire de l'Ancien Testament, a tenu à préfacer l'édition française.
A travers les multiples représentations de Marie, Massimo Cacciari interroge la figure de cette femme qui accepte d'enfanter Dieu et de se soumettre à l'Enfant de Dieu, disant toutes la complexité d'une religion devenue humaine, fondée sur le geste propre de la féminité, mâtiné de miracle et de doute. Marie incarne un aspect bouleversant du christianisme. Une femme met au monde un enfant (in-fans=privé de parole). Une scène vécue par chaque femme devenant mère, mais qui révèle ici l'essence de la divinité. Dans un très grande forme stylistique, Cacciari passe ici de l'étude esthétique de telle ou telle représentation, à la plus pure réflexion théologique et philosophique. En montrant Marie dans sa plus claire béatitude et détermination face au monde, il montre l'invisible et l'indicible.
Massimo Cacciari est né à Venise en 1944. Il a été maire de cette ville de 1993 à 2005. Son oeuvre philosophique est abondante, depuis Krisis (1976) jusqu'à sa plus récente parution : Le travail de l'esprit (2020). En français on peut lire à L'éclat: Drân. Méridiens de la décision dans la pensée contemporaine (1992). Déclinaisons de l'Europe (1994) Le Jésus de Nietzsche (2012) ainsi. que Icônes de la Loi (C. Bourgois 1990), L'Ange nécessaire (C. Bourgois 1988), Le Dieu qui danse (Grasset 2000).
Des paroles précieuses et lumineuses du pape François sur la joie
Pour le pape François, la joie est belle, bonne et féconde. Souvent présentée comme la " carte d'identité " du chrétien, elle est un sentiment profond, un don de l'Esprit qui ne nous abandonne pas, même lorsque nous traversons des moments douloureux. Si la joie est un élan simple vers l'amour de soi, des autres et du Seigneur, elle n'est pas pour autant acquise et doit se cultiver au quotidien.
Conscient que la joie ne se vit pas de la même manière selon le moment et le lieu de vie, le pape François s'adresse à tous dans cet ouvrage. Il conseille et accompagne les lecteurs de la tristesse à la joie, de la douleur à l'espoir, de la solitude à l'amitié, de la peur au courage, du sentiment de vide intérieur à la foi, de l'offense au pardon, de la maladie à la guérison.
Dans ce volume, qui rassemble des écrits et des discours publics, le pape François transmet sa conviction la plus profonde : notre bonheur passe par notre capacité de solidarité et d'amour. Car c'est en se donnant que l'on connaît la véritable joie.
Giovanni Maria Vian nous raconte l'histoire des textes chrétiens, depuis les origines lointaines de la Bible hébraïque jusqu'aux découvertes, ces dernières décennies, de manuscrits que l'on croyait perdus, dans les sables des déserts mais aussi dans les bibliothèques européennes.
Traducteurs et philologues, hérétiques et évêques, patriarches et imprimeurs, clercs et laïcs, ermites et humanistes, entrepreneurs et faussaires : voici quelques-uns des acteurs de cette longue et passionnante histoire.
C'est la quête d'une parole vivante d'inspiration divine qui se transforme en écriture sacrée dont rend compte ici l'auteur. Écriture qui donne à son tour vie à d'innombrables autres textes qui la traduisent et la commentent. Ce récit sur les « livres de Dieu » nous permet de mieux comprendre la richesse et la fécondité d'une parole fondatrice.
Traduit de l'italien par Robert Kremer.
Spécialiste du christianisme antique, Giovanni Maria Vian est professeur de philologie patristique à l'université La Sapienza de Rome. Journaliste et éditorialiste reconnu, il a dirigé L'Osservatore Romano de 2007 à 2018.
Pendant le confinement du printemps 2020, alors que l'Italie n'arrive plus à compter ses morts, une photo fait le tour du monde : le pape François, de son balcon, bénit la place Saint-Pierre entièrement vide. Les cérémonies de Pâques ont été annulées, les chrétiens souffrent de ne plus pouvoir se retrouver ni prier ensemble, mais le pontife est toujours là pour incarner le message de
l'Église.
François ressent la nécessité d'éclairer cette période d'obscurité, d'aider les gens à retrouver un sentiment religieux qui semble perdu avec la pandémie, de leur redonner un élan d'espoir et de solidarité, de foi et de courage. Profondément attentif aux dynamiques contemporaines, il se montre très critique à l'égard des gouvernements populistes : privilégier l'économie face à la Covid-19 s'apparenterait à un génocide. Ses discours quotidiens ne cessent de rappeler les trois grandes menaces qui pèsent sur le monde actuel : l'iniquité, le nouvel esclavage subi par les plus démunis et la ruine de la nature.
Dans ce livre passionnant, rigoureusement documenté, Marco Politi décrit les bouleversements à l'oeuvre dans l'Église, et montre pourquoi le pape François, tandis que la pandémie continue de faire des ravages, est le seul dirigeant au monde capable de prendre le recul nécessaire pour penser la société de demain et favoriser sa renaissance.
« Je souhaite qu'il soit bien clair que le point central de tout n'est pas François d'Assise, mais celui qui a rempli sa vie et dont il a été une icône vivante, Jésus-Christ. Sinon, je ne saurais comment me faire pardonner par François d'avoir osé ajouter encore un énième titre à l'immense bibliographie qui le concerne. » C'est ainsi que le père Raniero Cantalamessa résume le sens de ce livre, qui fait ressortir le génie religieux de François d'Assise et présente des aspects particuliers de sa personnalité et de sa sainteté.
Tout l'intérêt de cet ouvrage est de mettre en avant la modernité du message de saint François sur des thématiques actuelles. L'auteur le présente notamment comme un pionnier du dialogue avec l'islam, comme un visage de la miséricorde du Christ, se demande comment il parlerait aujourd'hui aux riches ou comment il aborderait les questions d'écologie et de fraternité.
C'est par un chemin personnel d'approfondissement de la figure et du message de François au fil des années que ce recueil a pu voir le jour.
Le pape François partage son expérience de la prière par de précieux conseils et une sélection de plus de cent prières
Les anciens disaient que la prière est une respiration, qu'une âme privée de toute prière dépérit. Dans ce livre spirituellement inspiré, le pape François revient sur son expérience personnelle de cet acte de foi et d'amour qu'est la prière, et nous invite à entrer en familiarité avec Dieu, à déposer en lui nos angoisses et nos problèmes.
Dans une première partie, le pape François fait entrer le lecteur dans le mystère de la prière. Il souligne la force qu'il trouve dans cette pratique du recueillement, le sens qu'il lui accorde. Il distille aussi de précieux conseils et réflexions sur les raisons qui amènent à la prière, pour qui prier, pour quoi prier, quels mots choisir et comment s'y prendre, qu'y trouve-ton. Dans une deuxième partie, il partage ses prières préférées, qui sauront parler à tout le monde, à chaque moment de la vie : le pardon, l'espoir, la justice, la sagesse, la conversion, la guérison, le soutien, la tentation, le deuil, la famille, les enfants.
« On ne sort pas d'une crise égal à soi-même : on en sort meilleur ou pire. À présent, c'est à nous que revient ce choix. »
Au moment où les sociétés sont assaillies par une crise sanitaire extrêmement déstabilisante, ces mots du pape François appellent à nouveau au combat spirituel autant que politique.
Cinq ans après l'encyclique Laudate si', le pape prolonge ici avec Carlo Petrini, fondateur du mouvement Slow Food, son exhortation à protéger notre « maison commune » des dégradations humaines et écologiques causées par notre système. Les deux hommes dénoncent ces autres virus que nous avons développés, une économie de marché sauvage, une injustice sociale violente. Mais ils entreprennent aussi, avec vigueur et profondeur, de dessiner les voies d'une écologie qui cesse d'être un slogan pour devenir un choix. Biodiversité, économie, migration, éducation, communautés : ces notions font l'objet d'une réflexion particulière, constructive et optimiste.
Réunis par une même confiance dans un changement possible, le pape et le militant appellent toutes les compétences et les bonnes volontés à s'unir pour transformer notre vie et s'engager dans la défense d'une biodiversité indissociablement humaine et écologique. À ce titre, l'expérience des ethnies qui vivent en relation étroite avec la nature est essentielle à considérer : elles « ressentent nos propres ombres » que nous ne voyons pas nous-mêmes. Et les murs que nous construisons, à abattre.
Alessandra Belloni nous emmène sur les traces de la Vierge Noire, en nous racontant son histoire intimement liée à la Madone. Elle réunit pour la première fois plus de trente-cinq années de recherches et nous propose un magnifique et puissant guide d’initiation aux pratiques rituelles liées à la Vierge Noire, pratiques ancestrales de soin.
Au fil des pages, nous découvrons ainsi les rites folkloriques pratiqués dans le Sud de l’Italie, les pratiques d’autoguérison à base de chants, de rythmes chamaniques et de tarentelle (danse thérapeutique) et nous faisons également connaissance avec la tammurriata dont le nom vient de la tammorra, grand tambour sur cadre chargé de cymbales.
Une plongée avec de nombreuses déesses telles que Isis, Aphrodite, Cybèle, la Terre Mère, la Déesse Mère africaine.
Un livre qui nous reconnecte à notre puissance et à notre Source créatrice et féconde.
Alessandra Belloni est musicienne, chanteuse, danseuse, actrice, chorégraphe, enseignante et ethnomusicologue. Sa pratique du tambourin et de la danse sont axées sur les racines traditionnelles de la tarentelle, du Sud de l’Italie. Elle s’attache à soigner les victimes de violences sexuelles, de dépression, d’addictions, et elle aide les femmes à révéler leur pouvoir féminin. S’invitent également les déesses. Son œuvre est mondialement reconnue, en particulier aux États-Unis et au Brésil.
Préface de Marianne Grasselli Meier, auteure, écothérapeute et sonothérapeute. Elle est auteure de L'oracle des saisons et du Réveil des Gardiennes de la Terre.
Le prince des apôtres raconté par l'abbé général des cisterciens : un portrait intime, psychologique, humain de celui qui avait rêvé de ne jamais douter, mentir, trahir. Une histoire d'amour avec Dieu, vécue de l'intérieur. Comment la même personne a-t-elle pu tout quitter pour suivre un homme qu'elle ne connaissait pas, puis le renier après avoir reconnu en lui le messie ? Comment comprendre l'énigmatique "
Quo vadis " et le martyr de l'apôtre Pierre ? Ce parcours n'exprime-t-il pas le paradoxal désir infini d'amour qui réside en chaque homme ? Car le propos de Mauro-Giuseppe Lepori est bien de montrer que la vie de Pierre est à l'image de la nôtre.
À partir des passages du Nouveau Testament, dont beaucoup sont des paroles de Pierre adressées à Jésus, nous entrons dans une proximité inédite avec le prince des Apôtres. Ses limites et ses qualités, ses péchés et sa sainteté, sa psychologie et son caractère sont révélés par les évangiles avec une précision étonnante. Bien plus qu'une énième biographie, l'étude de Mauro-Giuseppe Lepori se lit comme une méditation sur l'existence.
Chiara et Enrico ont tous deux une foi profonde. Ils forment un couple apparemment ordinaire. Cependant, leur parcours les singularise. Après avoir perdu leurs deux premiers bébés : Maria et Davide qui ne vivront que quelques instants, une troisième grossesse s'annonce. Cette fois, tout va bien pour le bébé, mais au cours du cinquième mois de grossesse, les médecins découvrent chez Chiara un grave cancer, très évolutif.Le couple se trouve devant un dilemme tragique : accepter les traitements qui entraîneraient la mort de leur bébé ou laisser filer le cancer, mais permettre à l'enfant de naître à terme. Ils optent, ensemble, pour l'héroïsme.Francesco naît le 30 mai 2011. Le cancer évolue rapidement et se généralise. La jeune maman meurt le 13 juin 2012 à l'âge de 28 ans.Un livre bouleversant, un témoignage poignant qui montre que suivre le Christ dans la souffrance ouvre à la lumière.Simone Troisi est titulaire d'un diplôme en Edition, communication multimédia et journalisme obtenu à l'université Tor Vergata de Rome, où il a aussi collaboré avec la chaire en Théorie de la littérature. Il travaille actuellement comme rédacteur.Cristiana Paccini, diplômée du Lycée artistique Ripetta de Rome, s'occupe d'iconographie.Le couple, marié depuis 2008, est engagé dans la pastorale familiale et s'occupe de la formation des jeunes fiancés. Amis de longue date de Chiara et Enrico, ils sont des témoins directs de toute leur histoire.Préface de Daniel Ange
Quand l'homme ne croit pas à l'existence du diable, il ne se munit pas des armes nécessaires à sa défense.
Peu de temps avant sa mort, à l'âge de 90 ans et après plusieurs dizaines de milliers d'exorcismes pratiqués, l'exorciste le plus célèbre de l'Eglise catholique livre son testament spirituel. Au cours d'entretiens avec le prêtre et journaliste Slawomir Sznurkowski, le père Gabriele Amorth répond aux questions essentielles touchant la lutte contre le Mal.
Rappelant la place de l'homme dans le plan de Dieu, il souligne les dangers spirituels qui menacent l'Eglise et le monde d'aujourd'hui. Il les décrit avec précision, tout en proposant un regard juste et équilibré sur les réalités auxquelles sont confrontés les hommes (superstition, maléfices, dépression, suicide, etc. ).
S'appuyant sur de nombreux témoignages tirés de son expérience, l'auteur suggère des éléments concrets pour distinguer entre une influence réelle du malin et ce qui relève de la maladie ou de nos propres peurs. Il donne des conseils pratiques et indique quelques prières de libération.
Comptant parmi les meilleurs savants de sa génération, spécialiste du nazisme et du phénomène guerrier au xxe siècle, Christiant Ingrao explique ce que le métier d'historien veut dire au quotidien et dans la cité. Un éloge de la science et de l'engagement.
Comment appréhender un phénomène aussi singulier et inédit que le nazisme ? Pour répondre à cette question, Christian Ingrao, spécialiste des commandos de la SS du front de l'Est responsables du génocide des Juifs par fusillade en URSS, se confie au philosophe Philippe Petit. Il revient sur ses années de formation et sur la façon dont le phénomène nazi a bouleversé et le monde et sa matière.
Nourri d'anthropologie sociale, il montre comment la cruauté a pu se produire dans un pays apparemment civilisé et comment des hommes cultivés, ont pu être à l'origine des pires massacres.
Après avoir expliqué les motifs de ses engagements, Christian Ingrao dévoile ses considérations sur l'Europe, la possibilité de son avenir et la condition de sa réussite, entre menace djihadiste et implosion politique. Un dialogue vif, serré, illuminateur.
Au terme de ce dialogue où histoire, historiographie et philosophie se répondent, il est un message de Christian Ingrao à retenir : les armes seules n'ont pas vaincu le nazisme, mais " le fait que les Alliés avaient un ou des projets politiques à proposer en lieu et place du nazisme ".
Un recueil de textes majeurs des exercices spirituels prêchés par le père Luigi Giussani (1922-2005).
Ce grand éducateur fonda le mouvement "Communion et Libération" (mouvement ecclésiale présent dans 87 pays dans le monde) et mena durant toute sa vie une activité éducative inlassable. À l'occasion du centenaire de sa naissance (15 octobre 1922), ce livre transmet la richesse de sa pensée et de son enseignement. Ses réflexions sur la foi et sa nature, sur le contexte intellectuel de l'époque moderne sont d'une profondeur et une clarté étonnantes. Ses derniers textes se lisent comme un testament spirituel.
Au fil de sa plume Lucia Tancredi nous révèle un personnage attachant et visionnaire.
« On donne souvent en exemple des vies de saints qui dès leur plus jeune âge connaissent la route et la parcourent en allant tout droit Moi j'étais une petite fille dont le fragile envol avait été entravé par une chaîne cruelle. C'est pour cela que le Seigneur m'accorde de vivre encore à quatre-vingt-deux ans. J'ai besoin de beaucoup de temps pour comprendre et pour me comprendre. L'amour n'arrive jamais tout de suite. Il faut toujours une très longue effraction du coeur.» Cette vie d'Hildegarde de Bingen se présente comme un roman historique et se base sur la trame vraisemblable d'une biographie dictée, non à des hommes comme les textes que l'on connaît, mais à la moniale Adélaïde, qui vécut aux côtés d'Hildegarde jusqu'à sa mort.
Le récit recueilli par une femme permet une reconstruction intime et fidèle, capable de décrire la vie extraordinaire d'une figure comme Hildegarde, mystique étonnante, amie des reines et des empereurs, à la fois témoin génial de son temps et considérablement en avance sur son époque, mais aussi enfant dans l'enceinte de l'abbaye, fille éprouvée, éducatrice affectueuse et maternelle, musicienne et guérisseuse, capable de trouver, dans les subtilités de la nature, le secret pour se sentir en harmonie avec la beauté et le don de la création. Hildegarde de Bingen est Docteur de l'Église (proclamation par Benoît XVI le 7 octobre 2012), quatrième femme à recevoir ce titre, à la suite de Catherine de Sienne. Thérèse d'Avila et Thérèse de Lisieux.
Découvrez la biographie romancée d'une femme d'Église au parcours exemplaire.
EXTRAIT
Je vis le jour au déclin de l'été. Ma mère Mechtilde était convaincue que l'obscurité allait venir bien vite avec la pluie, en cette année plus froide que jamais. Elle était déjà vieille.
Neuf grossesses l'avaient éreintée dans son corps et dans son âme. Lorsqu'elle parlait son visage devenait anguleux. Elle avait des mains petites et inertes, qui ne savaient pas tenir un bébé dans les bras pour le réconforter. Même ses cheveux avaient perdu toute viridité, sortes de fils de lin sans couleurs qui étaient au toucher comme le duvet des petits oiseaux de passage. J'aurais aimé caresser ces cheveux, mais elle ne me laissait pas faire. Elle disait qu'elle avait déjà assez donné. Elle éprouvait les mêmes ressentiments que peuvent nourrir certains travailleurs qui estiment qu'ils n'ont pas été payés suffisamment. Elle ne souriait jamais. D'ailleurs elle ne pleurait pas non plus, comme si elle avait avalé toutes ses larmes ou qu'elle les avait cousues sous sa peau, et ses yeux avaient bien du mal à s'ouvrir sous leurs membranes gonflées
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Le roman historique de Lucia Tancredi, superbement traduit de l'italien, qui se fonde sur le récit de sa vie qu'a livré Hildegarde aux secrétaires qui se sont succédé auprès d'elle, nous fait découvrir comment l'enfant à la santé fragile, envoyée au monastère bénédictin de Saint-Disibod à l'âge de 8 ans, sut profiter du meilleur des êtres de son entourage. - La Croix
À PROPOS DE L'AUTEUR
Lucia Tancredi a une formation musicale et littéraire. Pianiste diplômée et auteure d'une thèse sur Marcel Proust, elle enseigne la littérature italienne et latine (d'où son accès direct aux textes originaux de et sur Hildegarde). Elle a fondé, en Italie, une revue de formation à l'écriture. Elle est l'auteur de plusieurs ouvrages dont un autre roman historique aux éditions Città Nuova : Io Monica, le confessioni della madre di Agostino (Moi, Monique, les confessions de la mère d'Augustin).
Les sacrements sont l'expression, le fruit, le cadeau les plus importants et précieux de la foi.Mais aujourd'hui la foi paraît comme un bouillon indéterminé et remanié par des choix parfois trop arbitraires et personnels de certains prêtres, par la présence de l'homme dans les églises au détriment de celle de Dieu.Le lecteur trouvera dans ces pages, pour chacun des sacrements, une explication claire et passionnée de leur signification, de leur histoire, et aussi des déformations, des équivoques, des rajouts ou des manques qui menacent aujourd'hui les sept « signes efficaces ».Une catéchèse dans un style clair et grand public.
Mgr Nicola Bux est consulteur de la Congrégation pour la doctrine de la foi, de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements et professeur de liturgie et de théologie sacramentaire à l'Institut de théologie de Bari (Italie). Il est également consulteur au Bureau des célébrations liturgiques du souverain pontife.
Le Discours sur la montagne, en particulier la partie consacrée aux Béatitudes, est l'un des passages les plus appréciés et les plus souvent cités des évangiles, malgré sa complexité. Enzo Bianchi en offre une interprétation profonde, inspirée et argument
«S'agrégeravec l'une, c'est divorcer d'avec l'autre », écrivait le papeLéon XIII à propos de l'Église et de la franc-maçonnerie. Depuis des siècles, les relations entre l'Églisecatholique et la franc-maçonnerie n'ont cessé d'être tumultueuses, voire violentes.Persécutions, excommunications, la barrière était infranchissable. Avec letemps, on a pu penser qu'un apaisement général, un climat de bienveillancemutuelle tous azimuts dans l'air d'une modernité tolérante, permettraitdésormais de vivre une double appartenance. Pourtant, du 18ème siècle à nosjours, les papes n'ont cessé de répéter et d'expliquer les raisons del'incompatibilité fondamentale entre l'idéologie maçonnique et la foi del'Eglise. C'est cette continuité, argumentée, explicitée, mise en lumière queAngela Pellicciari nous expose.Traduit de l'ItalienAngela Pellicciari est une essayiste et une historienne italienne, auteur d'une dizaine d'ouvrages. Elle enseigne l'Histoire de l'Église dans les séminaires Redemptoris Mater. Elle est également l'auteur de Une histoire de l'Église (Artège) et Martin Luther, la face cachée d'un révolutionnaire (Pierre Téqui).
Dans ce récit très personnel sur sa propre genèse spirituelle, le fondateur de Sant' Eggidio raconte la rencontre entre le patriarche Athénagoras et Olivier Clément et l'importance de leurs dialogues pour l'esprit de Vatican II.
1968 Au coeur de l'ancienne Constantinople, la " seconde Rome ", aujourd'hui Istanbul, le professeur Olivier Clément va au-devant du patriarche Athénagoras. Le plus créatif des théologiens orthodoxes rencontre le plus libre primat qu'a jamais connu l'orthodoxie. En sortiront des
Dialogues promis à un retentissement universel. Au même moment, à la périphérie de la " première Rome ", à deux pas du Vatican, Andrea Riccardi fonde la communauté de Sant'Egidio, appelée à redynamiser le catholicisme au nom de la catholicité. L'amitié qui liera bientôt les deux théologiens et intellectuels, le Français et l'Italien, illustrera l'esprit de charité recouvré entre l'Orient et l'Occident chrétien.
Explorant les carnets inédits d'Olivier Clément, Andrea Riccardi éclaire les défis de demain à la lumière des intuitions d'hier. Qu'il s'agisse des mouvements oecuméniques ou interreligieux, de la tradition et de la sécularisation, de la prédication et du martyre, de la mondialisation et des cultures, des guerres et de la paix, ce plaidoyer, à rebours de la tentation identitaire, montre comment, en se conformant à l'évangile de la liberté, la foi ne fait que commencer.
Un rendez-vous avec un triple témoignage vivant à ne pas manquer.
Le plus intellectuel et le plus cultivé des papabile se livre ici en transmettant une leçon de vie. Comment, archevêque de Milan, cardinal à Rome, artisan du dialogue inter-religieux aux quatre coins du monde, reste-t-on libre, c'est-à-dire soumis à Dieu ? Un livre-événement. Ces entretiens autobiographiques racontent l'ascension d'un fils de camionneur lombard, né en 1943, et devenu successivement professeur de philosophie, évêque d'un petit diocèse italien, président d'une université romaine, puis patriarche de Venise et archevêque de Milan, le plus grand diocèse du monde.
Telle est la vie d'Angelo Scola, considéré comme papabile au conclave de 2005. Dans ce récit d'une vie qui a parié sur la liberté, on assiste à sa rencontre, avec don Giussani le fondateur charismatique d'un mouvement d'étudiants ; on découvre ceux qui furent ses maîtres à penser - de Lubac, Balthasar, Ratzinger. Dépassant l'anecdote, Scola rappelle toujours l'essentiel : son expérience de la rencontre personnelle avec le Christ et avec son prochain, ses convictions pastorales, son engagement intellectuel.
Quarante ans d'histoire de l'Église dans des années tourmentées, mais aussi un saisissant témoignage de foi et d'espérance.
L'Advaita Vedanta représente la plus haute doctrine métaphysique de la tradition hindoue, élaborée par Sa?karacarya et transmise sans interruption jusqu'à nos jours. L'auteur des deux brefs traités publiés dans ce volume, Svami Satcidanandendra Sarasvati (1880-1975) est l'un des plus éminents représentants contemporains de cette école et il a voué son oeuvre à la défense de l'authentique doctrine de Sa?karacarya contre les distorsions qu'elle a pu subir. Dans ces deux traités réunis pour la première fois, il expose cette doctrine non comme une simple spéculation philosophique, mais comme une quête intérieure de la réalisation de l'identité entre le Soi et le Principe Suprême, le Brahman. C'est aussi la première fois que sont présentées explicitement au lecteur occidental, par un maître et savant traditionnel, les données de la méthode qui conduit à cette réalisation.
Enzo Bianchi définissait André Louf comme "un homme sans frontières, chercheur tenace de la Beauté et de ses reflets dans la réalité".
En parcourant sa vie, le père Alessandro Saraco montre comment l'ancien abbé du Monts-des-Cats a été amené à découvrir et expérimenter que la faiblesse n'est pas une limite lorsqu'elle est comprise correctement. Elle devient même une force quand, le regard tourné vers Dieu, nous nous en servons pour vivre notre condition avec sérénité. Alors, dans les tentations et les épreuves, dans les fragilités et les misères, la faiblesse peut se transformer en "lieu de grâce".
En s'appuyant sur la Parole de Dieu et sur le témoignage de saints, comme Thérèse de l'Enfant Jésus, l'auteur dessine les contours d'un "parcours de la faiblesse". Il montre que la voie de la confiance est la seule voie, ouverte à tous, justes et pécheurs. Le coeur brisé peut alors cheminer vers la paix profonde.