Dans l'espace postsoviétique, la quête d'une nouvelle construction nationale et la légitimation des nouveaux pouvoirs s'est appuyée sur une réécriture du passé et une réinterprétation de faits ou de personnages historiques. Si les dirigeants politiques jouent un rôle important dans ce processus, les intellectuels font aussi « usage » du passé. Les grandes tendances des représentations historiques depuis la chute du communisme sont appréhendées dans cet ouvrage collectif.
Les canaux de transmission de la politique monétaire en République démocratique du Congo jouent un rôle très prépondérant dans la régulation du cadre macroéconomique de l'économie RD congolaise. Les autres nations peuvent s'en servir pour comprendre les particularités congolaises et afin d'apporter solution aux problèmes similaires qu'elles enregistrent.
Le livre retrace l'évolution de la pensée et de la science politiques à travers des thèmes abordés par les contributeurs.
De la paysannerie aux nouvelles identités en passant par les mutations du pouvoir coutumier, des partis politiques, le rôle de l'élite intellectuelle et la crise des institutions politiques, l'ouvrage dévoile l'évolution de la pensée et de la science politiques au Congo-Kinshasa.
Voici un ouvrage qui retrace l'histoire politique de la RD Congo particulièrement mouvementée qui met en exergue le processus d'intégration du pouvoir coutumier dans l'administration territoriale. Une histoire contée de façon qu'elle retrace l'évolution législative qui introduit le chef coutumier dans la modernité à travers sa fonctionnarisation. Acteurs historiques au rôle ambigu, les chefs coutumiers sont réhabilités, à travers la démonstration, comme des acteurs oubliés dans le processus de construction de l'État moderne en RD Congo.
La décentralisation en RDC s'articule autour de quelques piliers (autonomie organique, autonomie financière, gestion des ressources humaines, contrôle de tutelle et gestion des conflits). Cet ouvrage voudrait simplifier leur compréhension, tant pour les acteurs locaux que ceux du pouvoir central, tant pour les apprenants que ceux qui les forment. Les capacités d'autogestion d'une entité territoriale passent par la participation des citoyens à la prise des décisions, à leur mise en oeuvre ainsi qu'à leur évaluation pour favoriser une bonne gouvernance locale et une participation citoyenne à la vie politique locale.
Peut-on légitimement désobéir à l'autorité publique ?
Pour gouverner correctement la cité, la classe dirigeante a besoin du concours des citoyens. La coopération des citoyens avec la classe gouvernante implique l'idée de réciprocité. Les citoyens sont tenus de respecter les lois et de payer les impôts et les taxes, la classe gouvernante doit oeuvrer à la protection et à la satisfaction de l'intérêt général. Que faire lorsque les détenteurs de la puissance publique abusent du pouvoir ou le détournent à leur profit ?
Le livre s'inscrit dans les études décoloniales. La première partie, théorique, analyse les modalités de la décolonialité au regard de celles de la colonialité, notamment la colonialité du pouvoir, de l'être, du savoir, la pluriversalité, la transmodernité, la désobéissance épistémique. La partie pratique montre comment la rhétorique décoloniale se déploie dans le texte romanesque et sa portée.
Le pays va mal depuis des décennies mais le comportement des gouvernants est, souvent, irresponsable. Plongeant l'État et ses institutions dans une crise totale : économique, politique, institutionnelle et sociale, ils poursuivent leurs intérêts personnels. L'opposition, quant à elle, est loin de faire son unité. Elle se divise souvent au moment des grands enjeux et se décompose comme une bombe à fragmentation, tombant dans les pièges tendus par la majorité au pouvoir.
Ce livre est construit sur deux concepts-clés : « la démocratie » et « le consensus ». Bien que poursuivant souvent le même idéal de liberté, d'égalité et de justice, les démocraties contemporaines sont cependant plurielles. Aucune expérience n'est la copie conforme d'une autre. Alors que la démocratie libérale se fonde sur la règle majoritaire, la démocratie africaine moderne pour bien s'enraciner devrait intégrer le mode traditionnel de gestion de la communauté que constitue le consensus.
En confiant la promotion de l'intérêt général à la Commission européenne, les Traités esquissent un modèle institutionnel qui postule une gouvernance fondée sur les principes de participation, d'efficacité et de subsidiarité. La Commission articule ainsi les objectifs cristallisés dans les Traités avec les attentes et les besoins évolutifs des Etats membres et des citoyens. Un équilibre maintenu entre intérêt commun et intérêt particulier, conférant une légitimité originale au droit européen.
Que dire de l'État et de la citoyenneté aujourd'hui ? Cet ouvrage fait la synthèse des défis contemporains et les met en rapport avec les questions de genre. Il s'articule autour de cinq problématiques : penser l'État et la démocratie, genre et politiques sociales, interroger la citoyenneté, participation politique des femmes et la citoyenneté en pratiques. Rendant hommage à Bérengère Marques-Pereira, il rassemble quelques-uns des meilleurs spécialistes internationaux.
La Belgique connaît depuis de nombreuses années des tensions ou des conflits, qui sont généralement qualifiés de communautaires. Au coeur de ces relations s'entrechoquent une multitude de représentations au sein et entre les deux grandes communautés, véhiculées par des discours politiques, médiatiques et citoyens. Réunissant des linguistes et des politologues, l'objectif de ce livre est d'explorer ce qui se cache derrière les mots pour mieux comprendre les relations communautaires en Belgique.
Est-ce que la représentation assure la garantie de démocratie représentative ? Au coeur de cette question se trouve le Parlement européen, seule institution directement élue par les citoyens européens. La présence de la société civile organisée au niveau
A travers six thématiques (méthodes, genre, migrations, action publique, relations internationales, engagement) ce livre propose un état de la politologie francophoe dans notre pays et ouvre des perspectives sur l'avenir. Il propose une série de clés de lecture du champ politique contemporain.
L'Etat-nation est soumis actuellement à des multiples pressions qui invitent à sa profonde transformation, voire son dépassement. Tel est le fait historique et politique que ce livre met en évidence en partant des perspectives morinienne et habermasienne. Les deux penseurs estiment que l'issue à cette crise est dans l'option postnationale de l'Etat.
L'échec du traité établissant une constitution pour l'Europe en 2005 aurait dû doucher les espoirs fédéralistes. Toutefois, malgré cet échec, le paysage institutionnel de l'UE dessine les contours d'un nouveau fédéralisme européen. À la fois plus originale et plus modeste qu'une Union formellement constitutionnalisée semble émerger une Fédération européenne, différente du vieux rêve des États-Unis d'Europe, dont cet ouvrage invite à penser les mécanismes.
Les frontières entre les mondes de la politique, de la science politique et des médias sont aujourd'hui devenues floues, et il devient difficile de démêler les intérêts des différents acteurs et les logiques à l'oeuvre dans cet espace interpénétré. Cet ouvrage reprend les riches enseignements qui ont pu se dégager du congrès de l'ABSP-CF en 2008 à Louvain-la-Neuve et tente de répondre aux nombreuses interrogations posées par le lien entre la science politique contemporaine et l'actualité.
Depuis le début des années 1980, la thèse du déclin des passions politiques semble incontournable dans les sociétés européennes.
Est-on au point bas de ce cycle d'alternance entre "action publique" et "bonheur privé" selon Hirschman ? Ou bien s'agit-il d'une mutation des comportements militants, qui dans nos sociétés contemporaines ne se laisseraient plus lire aussi facilement dans cette logique binaire ? Dix contributions de sociologues et de politologues tentent d'éclairer la question.
Cet ouvrage vise à rendre accessible l'analyse quali-quantitative comparée (traduction non littérale de "Qualitative Comparative Analysis" (QCA)). L'analyse QCA tente de dégager une via media originale entre les deux approches actuellement dominantes: qualitative et quantitative. Elle est particulièrement bien adaptée pour analyser systématiquement un nombre assez faible de cas (de quelques-uns à quelques dizaines), et se prête à des applications dans de nombreuses disciplines des sciences humaines.
Pour fréquentes et actuelles qu'elles soient, les références aux valeurs européennes ne sont pas univoques et méritent d'être examinées avec soin. Quelles sont ces valeurs ? Sont-elles communes aux sociétés européennes ou proprement européennes ? Quel est ou devrait être leur rôle ? Rédigé en anglais et en français, cet ouvrage lance ainsi les bases d'un dialogue aujourd'hui nécessaire entre les différentes conceptions européenne(s) des valeurs dites européennes.
Marginalisé sur la scène internationale depuis les années 1970 et la montée en puissance de la République populaire de Chine au niveau mondial, Taiwan maintient néanmoins des relations avec l'extérieur en utilisant tous les ressorts de la diplomatie informelle. C'est en mettant à profit les avantages dont l'île dispose, notamment sa situation de carrefour culturel et de passerelle entre les mondes occidental et asiatique, chinois et aborigène, chinois et japonais, etc., que ce "soft power" s'exprime.
L'ouvrage s'intéresse à la gouvernance des pouvoirs locaux en République démocratique du Congo. Il observe comment ces pouvoirs se repositionnent dans le nouveau paysage de l'espace étatique national, voire même international. Il discute du rôle qu'occupent les chefs traditionnels dans la consolidation d'un État-nation en construction. Enfin, il répond à la question d'un nouveau cadre où le pouvoir local traditionnel pourrait intervenir dans la logique d'une nouvelle gouvernance.
Cet ouvrage est un livre-témoignage d'un universitaire et acteur politique qui porte un regard critique sur la gouvernance en République Démocratique du Congo. L'auteur aborde les aspects suivants : "En RD Congo, quels sont les pas déjà marqués pour avancer vers la stabilité politique et sécuritaire ? Quels sont les efforts perceptibles ou, a contrario, les faiblesses qu'il convient d'épingler dans la gestion politique, économique et sociale du pays ?
Ce livre propose la radioscopie d'une Union européenne en mal de réformes, déstabilisée par son élargissement hâtif et laxiste ainsi que les carences d'un leadership national qui, selon les cas, obscurcit les enjeux de la construction européenne, la prive d'une gouvernance forte et légitime, l'hypothèque par la déliquescence des finances publiques nationales, s'obstine à ignorer les impératifs de la globalisation et la logique des grands ensembles, démobilise le citoyen européen.