C'est une histoire de désir. Le désir de Daphné et Julie l'une pour
l'autre. Et le désir d'enfant, de maternité, qui émerge entre elles.
Un désir universel, banal, si largement partagé. Un désir
compréhensible, « infiniment respectable »... mais qui n'en finit pas
de faire polémique, et qui se heurte à la loi française. C'est
l'histoire d'un désir intime devenu objet politique. Un désir dont
chacun et chacune pourrait débattre. Loin d'être un simple récit
personnel, ce roman graphique est la chronique d'un moment de
l'histoire de notre société, un moment qui voit se jouer une
véritable « guerre » entre deux visions du monde, et que l'on peut
situer dans la continuité d'autres luttes pour l'égalité et
l'évolution du droit.
Alors que notre espérance de vie augmente, que signifie vraiment être présent pour nos parents ? Dans des pages d'une rare humanité, le docteur Hélène Rossinot répond à toutes les interrogations que se posent les familles confrontées au temps qui passe. Elle les guide dans leur cheminement personnel comme dans leurs questions pratiques. Comment se préparer et anticiper le vieillissement de nos parents, gérer l'évolution de nos relations, de nos émotions, mais également les modifications de notre quotidien ? Comment porter cet engagement envers eux, en fonction de nos forces, de nos faiblesses, de nos craintes, de notre propre histoire ? Doit-on les accompagner chez le médecin, ou encore à la banque ? Faut-il avoir peur des maisons de retraite ? Et comment aider au mieux ceux qu'on aime, quand surviennent la dépendance, la maladie ?
Un livre indispensable, déculpabilisant, rassurant et complet, où chacun puisera ce dont il a besoin.
Savez-vous que votre enfant peut vous être enlevé parce que vous l'aimez trop, parce que vous êtes en conflit avec votre conjoint, victime de violences ou simplement parce qu'un motif aura été "trouvé" par les services sociaux ?
Le placement d'un enfant est de plus en plus fréquemment décidé par la justice pour des motifs qui n'ont rien à voir avec un danger, et de très nombreux enfants sont retirés à leur famille aimante et bientraitante. Le placement des enfants est aussi la double peine des femmes victimes de violences conjugales, ou des enfants victimes d'inceste. La CIIVISE, le mouvement #metoo ont mis en lumière le faible poids de la parole des victimes.
Pour la première fois, une avocate dénonce ce fléau, à l'origine de véritables drames : le placement abusif d'enfants. À travers des récits de dossiers typiques et l'analyse des influences qui s'exercent sur un système judiciaire dépendant des services sociaux, elle pointe du doigt des dysfonctionnements majeurs affectant la protection de l'enfance. Dotée d'un budget de plus de 8 milliards annuels, l'intervention majoritaire d'acteurs du secteur privé introduit dans ce système socio-judiciaire peu contrôlé une inquiétante notion de rentabilité.
Appuyée par la contribution scientifique du Dr Salmon, docteur en médecine et docteur en sciences sociales et humaines, Christine Cerrada signe un document édifiant, véritable pavé dans la marre, qui dénonce une atteinte sans précédent à la liberté fondamentale de vivre en famille.
Le devoir conjugal, c’est quoi ? C’est l’idée de devoir à son partenaire des relations sexuelles régulières. Mais à travers cette injonction, qu’en est-il du consentement, de la conception du mariage, ou encore de la charge sexuelle au sein d’un couple ?
Les notions féministes qui déferlent dans toutes les sphères de notre vie réussissent-elles réellement à pénétrer la solide bulle de l’intime ? Est-ce que nous parvenons, après #metoo, à construire autrement notre couple et notre sexualité ?
Cet ouvrage interroge ces thèmes à travers les héritages et les nouvelles réalités : conjugalité, morale sexuelle, viol conjugal...
Pour cela, l’autrice croise faits historiques et juridiques avec une dimension nouvelle et contemporaine pour repenser le couple et se tourner vers une sexualité éthique et féministe.
UN ESSAI POST-METOO QUI REMET EN QUESTION LA PLACE DU DEVOIR CONJUGAL ENCORE DÉTERMINANTE DANS LE COUPLE.
En parallèle d’un parcours professionnel dans la mode et le luxe, Fanny Anseaume creuse depuis des années dans les théories et productions culturelles féministes dont elle se sert comme clef de lecture du monde. Convaincue mais s’inscrivant dans une réflexion mouvante, elle signe ici un deuxième livre après Tu ne vas pas sortir comme ça ? — Le féminisme expliqué à mon père (Éditions Leduc).
Jamais les ruptures conjugales n'ont été aussi nombreuses, et jamais le couple n'a été autant célébré sur l'autel des valeurs contemporaines. Contradiction ? Nullement. C'est justement parce que l'on attend beaucoup du couple qu'il est devenu si difficile à construire. Aujourd'hui, on ne se satisfait plus d'un demi-bonheur. Ce qui hier encore allait de soi est désormais systématiquement mis en question. Jean-Claude Kaufmann fait le point sur les différents aspects de la vie en couple et nous permet ainsi de connaître les mystères du fonctionnement conjugal à l'heure où, depuis une génération au moins, celui-ci évolue très rapidement. Amour, choix du conjoint, étapes du cycle conjugal, gestion de l'insatisfaction et des attentes réciproques, rôles féminins et masculins : les nouvelles règles de la vie à deux.
Définir ce qu'est la famille est devenu difficile tant ses transformations depuis les années 1970, en France comme dans toutes les sociétés occidentales, sont profondes. La démarche adoptée dans ce livre consiste à élaborer étape par étape une vision d'ensemble qui soit un diagnostic sociologique sur la nouvelle donne familiale. Les familles se caractérisent aujourd'hui par un double pluralisme : pluralité des structures familiales avec l'évolution des modes de vie et la complexification des parcours biographiques ; pluralité des normes qui organisent les interactions dans la famille et ses relations à l'environnement social. Loin de se dissoudre, les normes se redéfinissent et se multiplient : il existe désormais différentes façons de " faire famille ", également légitimes. Cette coexistence est source de tensions, mais aussi d'inégalités entre milieux sociaux, sexes et générations.
Depuis le début des années 1970, les techniques de procréations médicalement assistées (PMA) ont donné lieu à une véritable révolution : il est aujourd'hui possible de fonder une famille sans sexualité, et même sans avoir aucun lien génétique (biologique) avec l'enfant. Longtemps laissé à la discrétion des médecins, l'accès à la PMA a été encadré depuis 1994 par le législateur, qui la réserve aux seuls couples hétérosexuels infertiles, excluant tout recours aux mères porteuses. Ce cadre légal a été fixé il y a vingt-cinq ans, à une époque où les couples de femmes et d'hommes n'avaient pas accès au mariage civil et à l'adoption. Aujourd'hui, pour fonder une famille, ils se rendent à l'étranger. Ces parcours, par les conséquences juridiques qui en résultent, obligent à repenser le bien-fondé de la législation actuelle : les techniques de PMA doivent-elles être ouvertes à tous les couples ? Doit-on mettre fin à l'anonymat des dons de gamètes ? La PMA post mortem est-elle éthique ? Qu'en est-il dans les pays qui ont légalisé la GPA ? Doit-on la légaliser en France ? Et si oui, selon quel principe, quelle valeur, quel critère ?
Carrières professionnelles, partage des tâches domestiques, écarts de rémunérations... Aux origines de la plupart des inégalités entre les sexes, une seule et même réalité : les devoirs liés à l'accueil des enfants incombent essentiellement aux mères.Aucune réforme, même récente, n'a jamais osé en finir avec cette injustice.Pour promouvoir une égalité réelle, de la sphère familiale au monde de l'entreprise, ce livre propose la création d'un congé deuxième parent obligatoire, égal au congé maternité.À travers une idée aussi simple qu'ambitieuse, c'est toute une construction sociale et ses conséquences qui sont ici explorées : libérer les mères d'une charge trop souvent exclusive, permettre à tous les pères de s'impliquer dans l'aventure de l'éducation, proposer aux enfants un modèle de société réellement paritaire.Après quinze ans dans l'industrie et trois maternités, Violaine Dutrop, s'est dirigée vers la formation pour adultes. Elle a fondé en 2010 l'institut EgaliGone, qui encourage l'éducation non-sexiste par la mise en lien entre savoirs théoriques et pratiques éducatives. « Les nouveaux possibles » est une collection d'essais dont la vacation est de proposer des solutions concrètes pour rendre le monde meilleur.
Violaine Dutrop, 48 ans, mère de trois filles, travaille sur les inégalités entre les sexes depuis plus de vingt ans. Après une carrière dans l'industrie, elle a repris les études via un Master Recherche en Droits Humains qui l'a conduite à fonder l'institut EgaliGone, qui encourage l'éducation non-sexiste par la mise en lien entre savoirs théoriques et pratiques éducatives. Elle tient aussi un blog personnel et une chronique dans le magazine 50-50.
Ce livre est le premier récit intime de Marc-Olivier Fogiel sur un sujet qui lui tient à coeur et tient toute la société française en haleine, la gestation pour autrui. Avec son mari François, il est devenu père de deux petites filles nées d'une GPA éthique aux États-Unis. Il nous raconte les origines de cette décision, comment il a dépassé ses propres a priori et pris le parti de la famille. Les obstacles. Les inquiétudes. Les joies. Si le père de famille est un aventurier du monde moderne, comme l'a dit un penseur, être père par GPA est une aventure avec plus d'obstacles qu'aucune autre, et d'autant plus de bonheurs.
Père, et mère. Hétérosexuel, gay, ou lesbienne. Il n'existe pas de modèle, qui ferait de la GPA un mode de procréation pour « bobos », comme disent ceux qui méprisent. Et voilà pourquoi ce livre est bien plus qu'un récit intime. Marc-Olivier Fogiel est allé à la rencontre de dizaines de Français, hommes et femmes de toute condition, à Paris et en province, pour raconter « d'autres GPA que la mienne », comme il dit. Loin des fantasmes, voici des faits. Un livre qui permet de se faire une opinion en connaissance de cause. Ecoutez les histoires de Jules et d'Alexandra, enseignants, de Mathieu, célibataire, et de Thierry et Pascal, qui vivent ensemble, de tant d'autres...
Personnel et pédagogique, compatissant et combatif, dépassionné et passionnant, voici un livre majeur pour une société détendue - et qui l'est déjà plus qu'on ne veut bien le croire.
La sanction est une pratique commune en éducation, mais elle reste un impensé et un tabou de la réflexion éducative contemporaine. On préfère s'interroger sur sa légitimité que sur ses fonctions et les mécanismes qu'elle met en jeu. Elle a pourtant une histoire : une histoire des pratiques, aussi bien familiales que scolaires, et une histoire des idées. Qu'ont dit les philosophes sur cette épineuse question?? Qu'en pensent les psychanalystes et les pédagogues?? Que retenir de leur lecture?? Alors que l'on assiste à une «?judiciarisation?» des formes punitives au sein de l'institution scolaire, Eirick Prairat tente de donner corps à l'idée de sanction éducative. Il expose ses effets et analyse les conditions requises pour que cette dernière participe à la responsabilisation et à la socialisation de l'enfant.
Ce récit est universel et peut concerner chaque personne qui, après avoir donné la vie, a mis sa propre existence entre parenthèses pendant plusieurs années, pour se découvrir un jour inutile dans un monde où l'humeur ambiante ne valorise guère les quadras ou quinquagénaires. " Quand une fille se marie, on gagne un fils ; quand un garçon se marie, on perd un fils ", m'a asséné récemment, avec un plaisir non dissimulé, ma collègue Silvia. Forcément, c'est un vrai chameau et elle est mère... d'une fille.
D'un ton où le tragique le dispute au comique et à l'autodérision, une quinquagénaire désemparée nous fait partager ses questionnements face à au départ de son dernier fils pour un autre continent.
Elle nous invite à explorer les " charmes " des soirées en ville quand on tente désespérément de s'occuper l'esprit en vaines sorties, les arcanes d'un stage de " sexualité sacrée " ou les affres des consultations psy diverses et variées. On y découvre également les aléas du marché immobilier lorsqu'il faut revoir son train de vie après le départ des enfants -; et parfois du conjoint -;, l'exotisme d'un mariage sud-américain, ou encore le pénible achat d'une robe de cocktail pour silhouette... non filiforme.
C'est toute une génération de femmes qui se retrouvera dans les crises de larmes et les éclats de rire de cette héroïne un peu perdue dans son rôle de " maman du marié ".
En fin d'ouvrage, un petit " Guide de survie pour parents esseulés ", tout en nuances et plein de complicité, vient apporter quelques recettes bien-être aux mères et aux pères brusquement confrontés à un " nid vide ".
Définir la famille comme " un papa, une maman, un enfant " ne va plus de soi de nos jours. D'autant qu'elle se complexifie sans cesse au fil des évolutions de la société. Ainsi avec le PACS, et plus récemment avec le " mariage pour tous ". Mais la procréation médicalement assistée est aussi une nouvelle façon de faire famille. Interrogée par ses stimulants petits-enfants, Geneviève Delaisi de Parseval aborde tous ces sujets, mais aussi, bien sûr, les cas plus habituels, tel celui des couples divorcés et des fratries recomposées. Elle s'arrête sur les fonctions de la famille : partager des liens du sang, un nom, un toit ; sur celles du père, de la mère, des grands-parents, qui varient selon les sociétés. Et elle montre comment ces fonctions perdurent dans les nouvelles familles.Expliquer ce qu'est la famille à des enfants est un exercice sensible. Ce livre relève le défi avec bonheur, ne cédant à aucune langue de bois.
Geneviève Delaisi de Parseval est psychanalyste et anthropologue, spécialiste des questions de filiation et de procréation. Elle est notamment l'auteur de Famille à tout prix (Seuil, 2008) et elle a participé à Filiations, origine, parentalité (Odile Jacob, 2011).
Définir la famille comme " un papa, une maman, un enfant " ne va plus de soi de nos jours. D'autant qu'elle se complexifie sans cesse au fil des évolutions de la société. Ainsi avec le PACS, et plus récemment avec le " mariage pour tous ". Mais la procréation médicalement assistée est aussi une nouvelle façon de faire famille. Interrogée par ses stimulants petits-enfants, Geneviève Delaisi de Parseval aborde tous ces sujets, mais aussi, bien sûr, les cas plus habituels, tel celui des couples divorcés et des fratries recomposées. Elle s'arrête sur les fonctions de la famille : partager des liens du sang, un nom, un toit ; sur celles du père, de la mère, des grands-parents, qui varient selon les sociétés. Et elle montre comment celles-ci perdurent dans les nouvelles familles.
Expliquer ce qu'est la famille à des enfants et jeunes adolescents est un exercice à risque. Geneviève Delaisi de Parseval relève le défi avec bonheur, ne cédant à aucune langue de bois.
Geneviève Delaisi de Parseval est psychanalyste et anthropologue, spécialiste des questions de filiation et de procréation. Elle est notamment l'auteur de Famille à tout prix (Seuil, 2008) et elle a participé à Filiations, origine, parentalité (Odile Jacob, 2011).
Définir la famille comme " un papa, une maman, un enfant " ne va plus de soi de nos jours. D'autant qu'elle se complexifie sans cesse au fil des évolutions de la société. Ainsi avec le PACS, et plus récemment avec le " mariage pour tous ". Mais la procréation médicalement assistée est aussi une nouvelle façon de faire famille. Interrogée par ses stimulants petits-enfants, Geneviève Delaisi de Parseval aborde tous ces sujets, mais aussi, bien sûr, les cas plus habituels, tel celui des couples divorcés et des fratries recomposées. Elle s'arrête sur les fonctions de la famille : partager des liens du sang, un nom, un toit ; sur celles du père, de la mère, des grands-parents, qui varient selon les sociétés. Et elle montre comment celles-ci perdurent dans les nouvelles familles.
Expliquer ce qu'est la famille à des enfants et jeunes adolescents est un exercice à risque. Geneviève Delaisi de Parseval relève le défi avec bonheur, ne cédant à aucune langue de bois.
Geneviève Delaisi de Parseval est psychanalyste et anthropologue, spécialiste des questions de filiation et de procréation. Elle est notamment l'auteur de Famille à tout prix (Seuil, 2008) et elle a participé à Filiations, origine, parentalité (Odile Jacob, 2011).
Définir la famille comme " un papa, une maman, un enfant " ne va plus de soi de nos jours. D'autant qu'elle se complexifie sans cesse au fil des évolutions de la société. Ainsi avec le PACS, et plus récemment avec le " mariage pour tous ". Mais la procréation médicalement assistée est aussi une nouvelle façon de faire famille. Interrogée par ses stimulants petits-enfants, Geneviève Delaisi de Parseval aborde tous ces sujets, mais aussi, bien sûr, les cas plus habituels, tel celui des couples divorcés et des fratries recomposées. Elle s'arrête sur les fonctions de la famille : partager des liens du sang, un nom, un toit ; sur celles du père, de la mère, des grands-parents, qui varient selon les sociétés. Et elle montre comment celles-ci perdurent dans les nouvelles familles.
Expliquer ce qu'est la famille à des enfants et jeunes adolescents est un exercice à risque. Geneviève Delaisi de Parseval relève le défi avec bonheur, ne cédant à aucune langue de bois.
Geneviève Delaisi de Parseval est psychanalyste et anthropologue, spécialiste des questions de filiation et de procréation. Elle est notamment l'auteur de Famille à tout prix (Seuil, 2008) et elle a participé à Filiations, origine, parentalité (Odile Jacob, 2011).
Définir la famille comme " un papa, une maman, un enfant " ne va plus de soi de nos jours. D'autant qu'elle se complexifie sans cesse au fil des évolutions de la société. Ainsi avec le PACS, et plus récemment avec le " mariage pour tous ". Mais la procréation médicalement assistée est aussi une nouvelle façon de faire famille. Interrogée par ses stimulants petits-enfants, Geneviève Delaisi de Parseval aborde tous ces sujets, mais aussi, bien sûr, les cas plus habituels, tel celui des couples divorcés et des fratries recomposées. Elle s'arrête sur les fonctions de la famille : partager des liens du sang, un nom, un toit ; sur celles du père, de la mère, des grands-parents, qui varient selon les sociétés. Et elle montre comment celles-ci perdurent dans les nouvelles familles.
Expliquer ce qu'est la famille à des enfants et jeunes adolescents est un exercice à risque. Geneviève Delaisi de Parseval relève le défi avec bonheur, ne cédant à aucune langue de bois.
Geneviève Delaisi de Parseval est psychanalyste et anthropologue, spécialiste des questions de filiation et de procréation. Elle est notamment l'auteur de Famille à tout prix (Seuil, 2008) et elle a participé à Filiations, origine, parentalité (Odile Jacob, 2011).
Définir la famille comme " un papa, une maman, un enfant " ne va plus de soi de nos jours. D'autant qu'elle se complexifie sans cesse au fil des évolutions de la société. Ainsi avec le PACS, et plus récemment avec le " mariage pour tous ". Mais la procréation médicalement assistée est aussi une nouvelle façon de faire famille. Interrogée par ses stimulants petits-enfants, Geneviève Delaisi de Parseval aborde tous ces sujets, mais aussi, bien sûr, les cas plus habituels, tel celui des couples divorcés et des fratries recomposées. Elle s'arrête sur les fonctions de la famille : partager des liens du sang, un nom, un toit ; sur celles du père, de la mère, des grands-parents, qui varient selon les sociétés. Et elle montre comment celles-ci perdurent dans les nouvelles familles.
Expliquer ce qu'est la famille à des enfants et jeunes adolescents est un exercice à risque. Geneviève Delaisi de Parseval relève le défi avec bonheur, ne cédant à aucune langue de bois.
Geneviève Delaisi de Parseval est psychanalyste et anthropologue, spécialiste des questions de filiation et de procréation. Elle est notamment l'auteur de Famille à tout prix (Seuil, 2008) et elle a participé à Filiations, origine, parentalité (Odile Jacob, 2011).
Mariage pour tous, PMA, GPA... l'homoparentalité est régulièrement placée au coeur des débats. Remettant en cause la composition traditionnelle de la famille, elle suscite des réactions passionnelles, terreau fertile pour les idées reçues : « Un enfant a absolument besoin d'un papa et d'une maman », « On n'a pas assez de recul », « Un couple d'hommes ne saura pas s'y prendre pour élever un enfant », « Les parents homosexuels ne transmettent pas les mêmes valeurs à leurs enfants », « Les enfants risquent de souffrir du regard porté sur l'homosexualité de leurs parents »...
Devant l'importance des enjeux pour les parents comme pour les enfants, il est essentiel d'apporter un éclairage précis et distancié sur ce qui s'apparente encore pour beaucoup à un tabou.
Les politiques publiques en faveur des familles recouvrent une grande diversité de prestations, de mécanismes, d'équipements, d'acteurs, de financements. Elles reposent sur des conceptions de la famille et de l'enfant qui ont évolué dans le temps et divergent suivant les pays. Face aux mutations récentes des structures et des aspirations familiales, ces politiques sont invitées à se réformer.
Accros au smartphone ou à la tablette, obsédés par leur apparence et par les marques de vêtements, accumulant les jeux et les jouets, friands de malbouffe... proies de la culture de surconsommation, les enfants d'aujourd'hui veulent tout, tout de suite.
Dénonçant les stratégies et les toutes nouvelles techniques digitales employées par les industriels et les professionnels du marketing pour rendre les enfants toujours plus accros à leurs produits, Valérie Halfon donne des pistes pour les libérer de l'emprise de la surconsommation en :
o les aidant à résister à la pression du « tout le monde en a », et à s'affranchir du leurre du « c'est pas cher » ;
o faisant d'eux des consommateurs avertis et responsables ;
o leur transmettant d'autres valeurs pour leur permettre d'avoir une vie plus riche.
Quel est le plus grand casse-tête de votre mariage? Quel est votre plus gros souci financier? Que faites-vous pour vous distraire ensemble? A ces questions comme beaucoup d'autres Steve et Annie Chapman répondent en s'appuyant sur leurs 28 années de vie conjugale, sur la parole de Dieu et sur un sondage effectué auprès de quelque 500 couples. Ils abordent des vérités fondamentales, pour toucher aux points culminants sur lesquels les mariages réussis sont bâtis. A partir de situations réelles, redécouvrez: l'intégrité spirituelle, le partenariat dans l'amour la coopération, la soumission mutuelle, les éclats de rire perdus, tout le bouquet d'un grand amour millésimé, pour aller jusqu'au bout de la vie... Explorer ces domaines essentiels mais rarement débattus. Vous trouverez l'essence même et l'accomplissement de votre mariage.
Quand le couple s'affranchit du mariage !On étudie traditionnellement le couple à travers le prisme du mariage. Or celui-ci n'est qu'une forme de couple parmi d'autres, rejetant à la marge ce qui lui échappe : concubinage, amour libre, Pacs, relation extraconjugale, mais aussi fratrie, compagnonnage médiéval ou amitié exclusive. Notre imaginaire associe pourtant Castor à Pollux plus qu'à sa femme Hilaïre, Montaigne à La Boétie et Rodin à Camille Claudel.
D'abord multiples, les unions se sont progressivement cristallisées autour de la notion d'amour héritée d'une conception chrétienne et exclusive du couple. Cette alliance indissoluble, révolution qui ne s'est pas imposée sans heurts, a inscrit le couple idéal dans la durée. Mais en définitive, qu'est-ce que le couple ? Comment se forme-t-il et sur quoi repose-t-il ? Les enjeux de nos sociétés modernes (libération de la femme, reconnaissance de l'homosexualité...), l'évolution des mentalités (libertinage, individualisme...) et les récentes réformes législatives (Pacs, mariage pour tous...) ont-ils modifié sa conception ?
Entreprenant de lui rendre son ampleur, Jean Claude Bologne retrace pour la première fois son histoire de l'Antiquité à nos jours. Concise et clairvoyante, cette grande synthèse élargit le champ de réflexion d'un sujet de tout temps fondamental. Car si l'institution matrimoniale est en crise, le couple comme nouvelle forme de sociabilité n'a jamais été aussi florissant.
Les pères ont été beaucoup parlés, peu écoutés.
L'homme - particulièrement le père - ne serait-il pas aujourd'hui ce " continent noir " qu'était, pour Freud, la féminité ?
Qu'est-ce, en effet, qu'un père ? La réponse est loin d'être évidente. Est-ce du géniteur, de l'éducateur, du compagnon de la mère qu'il s'agit ? Dans certaines sociétés, le mari n'a qu'un rôle social et économique, tandis que c'est l'oncle (paternel ou maternel) qui s'occupe de l'éducation, pendant que l'amant (ou les amants) se chargent de la procréation. Chez les Davenda d'Afrique du Sud, cela peut même aller jusqu'à accorder le statut de père à une femme ! Dans notre culture, la réalité paternelle est également multiple. Aussi l'auteur de ce livre, après une enquête ethnologique et psychanalytique, a-t-elle choisi de dialoguer avec des hommes, cas courants ou moins courants de paternité : entretiens cliniques avec des " primipères ", des "multipères", des hommes stériles qui ont un enfant par l'insémination artificielle de leur compagne, des donneurs de sperme, enfin des hommes qui ne veulent plus être pères (demandeurs de vasectomie).
Au terme du parcours, il s'avère que la paternité, comme la maternité, ne sont pas tant liées à la réalité physiologique qu'à l'usage qu'en fait telle ou telle société, à tel moment de l'histoire et de l'idéologie. Chez nous, on a limité la part du père à sa fonction de géniteur et de détenteur de la loi, la mère, elle, se caractérisant par sa grossesse et son accouchement. Or, une redéfinition de la parentalité peut se faire selon d'autres vecteurs : le sperme, qui n'est pas seulement celui du coït fécondant ; le lait, qui constitue peut-être à lui seul la spécificité maternelle. Et un enfant ne se fait-il pas avant tout dans deux têtes ?
Le 4 octobre 2019, la Cour de cassation valide la transcription en droit français des actes de naissance de Fiorella et Valentina Mennesson, jumelles nées par gestation pour autrui (GPA) en Californie en 2000. Une décision historique, après vingt ans de combat mené par leurs parents, devenu depuis le couple emblématique de la GPA en France.
Des années 2000 où la GPA leur apparaît comme une nouvelle façon de fonder une famille et de devenir parents aux années de combat - judiciaire et politique - pour faire reconnaître leurs droits, traversées par les réformes et projets de loi de tout bord, tandis que leurs filles grandissent sous les feux des médias, Sylvie et Dominique Mennesson reviennent leur parcours et leur histoire et retracent en creux l'évolution de la société française sur un sujet controversé. Entre l'éducation de leurs enfants, les décisions de justice, le retentissement des différents projets de lois qui ont secoué le paysage social (lois de bioéthique, Manif pour Tous) et l'entrée des jumelles dans la vie adulte, le couple Mennesson livre le témoignage d'une famille d'aujourd'hui... presque comme les autres.
OK, respirez... oui, un bébé arrive. N'ayez aucune (crise d') angoisse : voici LE guide essentiel qui vous apprendra tout ce qu'il faut savoir pour survivre aux difficiles premiers mois, de que faire à quand le faire, de quoi acheter à comment l'utiliser.
Grâce à ce livre et à ses nombreux conseils, soyez prêt pour l'arrivée de bébé et embrassez avec confiance ce nouveau rôle de père formidable. Votre enfant (et votre conjointe) vous en remerciera !
Des listes pratiques et des instructions pas à pas.
Des faits objectifs, comme : saviez-vous qu'un bébé fait environ 3 000 siestes sa première année ?
Des conseils et des témoignages de papas et de mamans qui sont passés par là (et ont survécu, ne vous en faites pas).
Valentina Mennesson est née avec sa soeur jumelle Fiorella par mère porteuse, aux Etats-Unis, où la gestation pour autrui (GPA) est autorisée et encadrée. A ce jour, la France refuse de reconnaître leur filiation. Valentina prend part au débat en livrant son témoignage, celui d'une jeune fille comme les autres, qui ne s'est jamais sentie différente.
René Vogel et son équipe présentent dans cet ouvrage leur approche de la violence intrafamiliale à partir de leur expérience de terrain, doublée d'une réflexion théorique, pratique et citoyenne qui pose un constat et une conviction : face à la violence intrafamiliale, seule une approche intégrée de la violence permet de réagir avec efficience.
Comme beaucoup de couples de femmes, Anabelle et Pinky veulent un enfant. Elles se mettent alors à la recherche du donneur idéal.
À l'occasion d'un apéritif bien arrosé, elles se confient sans retenue à Jérôme, un ami hétéro, père de famille qui propose spontanément son aide. BINGO !
Le lendemain, dégrisé, il commence à hésiter, se renseigne, tergiverse un peu et finalement accepte de leur donner une de ses précieuses petites graines... et ça marche !
Commence alors le cycle habituel de ce genre d'heureux événement : grossesse, naissance, vie en rose puis en « blues », car tout n'est pas si simple entre un couple de lesbiennes en osmose et ce géniteur devenu envahissant.
Papa Graine, c'est un récit à trois voix, tendre et sincère.
Pudique, mais pas trop... Où l'on rigole souvent de ce trio improbable.
L'amour et l'amitié s'accordent pour accompagner un enfant bien dans ses baskets sur les chemins de la vie.
Isabelle Maltese est actrice, réalisatrice, musicienne et coach sportive.
Audrey Hervé est professeur de mathématiques et photographe.
Guillaume Chérel est journaliste, auteur d'une quinzaine de livres dont Un bon écrivain est un écrivain mort (Éditions Mirobole, 2016).
« Vous remplissez, seul, les fonctions que deux adultes ont habituellement déjà du mal à remplir. Voici une liste non exhaustive de toutes ces fonctions (valables au masculin comme au féminin) : baby-sitter, enseignant, psychologue, taxi, infirmier, organisateur d'événements, responsable logistique, blanchisseur, technicien de surface, gouvernante, pédiatre, cuisinier, pâtissier, policier, juge, conseiller, coach, décorateur, clown, animateur, bricoleur, doudou, punching-ball, thérapeute, directeur administratif et financier, conseiller d'orientation, serveur, médiateur auprès des professeurs, des copains et copines, des petits copains et petites copines... à vous de compléter.
Horaires de la mission : de 0 h à 24 h.
Jours de repos : aucun. »
En 2014, on comptait une famille monoparentale sur quatre en France. Être parent « solo », c'est devoir ne compter que sur soi-même, au jour le jour, pour faire face aux responsabilités d'un foyer. Un véritable handicap - moral, affectif, logistique, financier et matériel !
Des premières dents de Choupi qui vous laissent exténué aux premiers chagrins d'amour de Choupinette, Anne-Catherine Sabas se penche avec bienveillance et humour sur le sort de ces familles, grandes oubliées de la littérature pratique. Comment réapprendre à vivre après un deuil ? Comment réorganiser son quotidien ? Que dire, que taire à ses enfants ? Pourquoi est-il indispensable de vous entourer ? Quid de votre vie amoureuse ? Quels recours lorsqu'il faut entamer une