Le mouvement syndical est au centre de la vie sociale et politique des sociétés contemporaines. Son étude permet de connaître les forces sociales qui y sont impliquées et les enjeux des luttes dans lesquelles elles sont engagées. Elle nous donne aussi l'occasion de connaître où en est la société concernée en matière de libertés syndicales et de démocratie. C'est dans ce but que l'auteur s'est intéressé au phénomène syndical algérien depuis les premiers mois de l'accession du pays à son indépendance.
Entre 2007 et 2011, la Belgique a connu une longue période de crise politique. Cet ouvrage propose des études consacrées aux enjeux institutionnels, aux acteurs socio-politiques, aux médias et aux opinions publiques au cours de la période précédant le nouveau compromis institutionnel de 2011. Elles sont autant de clés pour comprendre les dynamiques qui ont conduit à cette nouvelle étape du fédéralisme belge et les perspectives d'évolution qui s'ouvrent aujourd'hui.
Le livre s'inscrit dans les études décoloniales. La première partie, théorique, analyse les modalités de la décolonialité au regard de celles de la colonialité, notamment la colonialité du pouvoir, de l'être, du savoir, la pluriversalité, la transmodernité, la désobéissance épistémique. La partie pratique montre comment la rhétorique décoloniale se déploie dans le texte romanesque et sa portée.
L'État contemporain connait de nombreuses transformations. Celles-ci se concrétisent notamment par une dilution de son pouvoir et de sa souveraineté, au profit d'autres institutions ainsi qu'au profit d'autres acteurs politiques. Quelles sont les transformations auxquelles l'État fait face ? Comment les décideurs publics y répondent-ils ?
Ce livre est construit sur deux concepts-clés : « la démocratie » et « le consensus ». Bien que poursuivant souvent le même idéal de liberté, d'égalité et de justice, les démocraties contemporaines sont cependant plurielles. Aucune expérience n'est la copie conforme d'une autre. Alors que la démocratie libérale se fonde sur la règle majoritaire, la démocratie africaine moderne pour bien s'enraciner devrait intégrer le mode traditionnel de gestion de la communauté que constitue le consensus.
Que dire de l'État et de la citoyenneté aujourd'hui ? Cet ouvrage fait la synthèse des défis contemporains et les met en rapport avec les questions de genre. Il s'articule autour de cinq problématiques : penser l'État et la démocratie, genre et politiques sociales, interroger la citoyenneté, participation politique des femmes et la citoyenneté en pratiques. Rendant hommage à Bérengère Marques-Pereira, il rassemble quelques-uns des meilleurs spécialistes internationaux.
A travers six thématiques (méthodes, genre, migrations, action publique, relations internationales, engagement) ce livre propose un état de la politologie francophoe dans notre pays et ouvre des perspectives sur l'avenir. Il propose une série de clés de lecture du champ politique contemporain.
Les frontières entre les mondes de la politique, de la science politique et des médias sont aujourd'hui devenues floues, et il devient difficile de démêler les intérêts des différents acteurs et les logiques à l'oeuvre dans cet espace interpénétré. Cet ouvrage reprend les riches enseignements qui ont pu se dégager du congrès de l'ABSP-CF en 2008 à Louvain-la-Neuve et tente de répondre aux nombreuses interrogations posées par le lien entre la science politique contemporaine et l'actualité.
Depuis le début des années 1980, la thèse du déclin des passions politiques semble incontournable dans les sociétés européennes.
Est-on au point bas de ce cycle d'alternance entre "action publique" et "bonheur privé" selon Hirschman ? Ou bien s'agit-il d'une mutation des comportements militants, qui dans nos sociétés contemporaines ne se laisseraient plus lire aussi facilement dans cette logique binaire ? Dix contributions de sociologues et de politologues tentent d'éclairer la question.
L'ouvrage s'intéresse à la gouvernance des pouvoirs locaux en République démocratique du Congo. Il observe comment ces pouvoirs se repositionnent dans le nouveau paysage de l'espace étatique national, voire même international. Il discute du rôle qu'occupent les chefs traditionnels dans la consolidation d'un État-nation en construction. Enfin, il répond à la question d'un nouveau cadre où le pouvoir local traditionnel pourrait intervenir dans la logique d'une nouvelle gouvernance.
La réflexion sur la sortie de crise n'a pas souvent pris en considération le rôle des institutions qui exercent une contrainte sur les manières de faire, de penser et d'agir pour les rendre prévisibles et durables. Cette réflexion éclaire les processus institutionnels de sortie de crise. Qu'est-ce qui explique la sortie de crise par les institutions en Côte d'Ivoire et en RDC ? Cet ouvrage y répond à partir d'une étude comparée des processus institutionnels de sortie de crise dans les deux pays.
La réflexion sur la sortie de crise n'a pas souvent pris en considération le rôle des institutions qui exercent une contrainte sur les manières de faire, de penser et d'agir pour les rendre prévisibles et durables. Cette réflexion éclaire les processus institutionnels de sortie de crise. Qu'est-ce qui explique la sortie de crise par les institutions en Côte d'Ivoire et en RDC ? Cet ouvrage y répond à partir d'une étude comparée des processus institutionnels de sortie de crise dans les deux pays.
Comme pour répondre à cette question, le président américain Abraham Lincoln a défini la démocratie comme le pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple. Dans leur expérience de démocratie, les pays africains sont passés, certains de la démocratie marxiste à la démocratie libérale, d'autres de la démocratie libérale à la démocratie marxiste.
Il n'est pas possible de comprendre la Belgique d'aujourd'hui sans prendre en compte sa dimension fédérale. Entre crises politiques, réformes de l'État et multiplication des niveaux de pouvoir, la manière de gouverner en Belgique a radicalement changé au cours des 50 dernières années. Dans cet ouvrage, alors que la Belgique vient de traverser l'une de ses plus longues crises politiques, seize chercheurs venant de huit universités belges s'attachent à évaluer le fédéralisme et ses défis.
Ce livre se penche sur ce que le nouveau management public nous révèle sur les transformations de la notion de démocratie dans un espace politique de plus en plus complexe et technocratique, où le contrôle des citoyens sur les autorités publiques par la voie représentative, aujourd'hui largement considéré comme défaillant, peut être renforcé par les nouveaux dispositifs de reddition des comptes ou de participation du public.
Quelles seront les politiques culturelles qui contribueront demain à renouveler les goûts, les formes et la pratique de la participation démocratique ? Quelles orientations donner à nos politiques culturelles pour inventer de nouvelles façons d'être et de vivre ensemble ?
La loi, civile ou religieuse, fait partie du cadre de stabilité dont nous avons besoin pour exercer notre liberté. Quand ses normes sont compatibles avec la dignité humaine, le droit est notre premier référent. Mais les normes juridiques et morales, si nombreuses, entrent fatalement en conflit. Nous devrons nous en déprendre, mais seulement en raison de valeurs que nous jugeons supérieures. En situation, nous sommes seuls à même de reconnaître nos intentions, nos facultés et nos limites, donc de hiérarchiser les normes qui nous motivent. Notre conscience éclairée devient notre référent ultime. Au risque de la transgression. Ce jugement est fragile mais notre dignité humaine est à ce prix.
Qui est le plus à même de prendre des décisions politiques ? Quel doit être le rôle des élus, des experts et du peuple en démocratie ? À quels acteurs, processus et niveaux de pouvoir les citoyens font-ils davantage confiance ? Au coeur de ces interrogations se niche le concept de légitimité qui mérite d'autant plus d'être questionné que nos démocraties sont sous tensions. Cet ouvrage collectif de sciences politiques et sociales ambitionne d'aider à comprendre l'actualité de nos démocraties.