Marx s'était proposé de traiter de l'économie capitaliste mondiale dans un volume VI du Capital, qui n'a jamais vu le jour. De ce fait, les marxismes historiques, largement confinés dans l'exégèse des écrits de Marx, ont éliminé de leur programme la réflexion, pourtant indispensable, sur la mondialisation de la loi de la valeur. Samir Amin tente dans cet ouvrage de combler cette lacune et propose une analyse de la transformation de la loi de la valeur en loi de la valeur mondialisée. Il dégage ainsi les fondements théoriques de la polarisation produite par l'expansion mondialisée de la domination du capital. Cette édition est augmentée d'un texte théorique concernant la relation entre valeur et prix, deux concepts que Marx distingue alors que l'économie bourgeoise les confond. Cette relation avait été analysée par Marx dans les conditions du capitalisme de l'époque. Avec l'évolution de celui-ci, devenant capitalisme des monopoles (aujourd'hui des monopoles généralisés), la relation subît elle-même des transformations majeures. L'analyse du « surplus », un concept nouveau nécessaire pour restituer toute sa place à la rente des monopoles, comme celle de la hiérarchisation des salaires, détachée de toute référence aux coûts de formation, permettent de conceptualiser ces transformations et de mesurer leurs effets sur la reproduction du système économique et social contemporain. Le marxisme vivant rompt avec la tradition qui le réduit à l'exégèse des textes de Marx.
L'objet de cette étude est de montrer que l'intégration des économies de nature précapitaliste dans un marché international capitaliste des marchandises et des capitaux, n'a pas conduit à une substitution rapide et intégrale de la structure précapitaliste par une structure nouvelle de caractère capitaliste, mais que cette intégration a conduit à un développement original du capitalisme, à un développement limité et particulier du capitalisme, à une structure nouvelle où se côtoient les éléments structurels de nature capitaliste et ceux de nature précapitaliste. Le développement lent, partiel et particulier du capitalisme introduit « de l'extérieur » a engendré une structure mi capitaliste mi précapitaliste, une structure « dualiste ». C'est cette structure originale que nous considérons constituer l'essentiel de ce que l'on a coutume d'appeler « le sous-développement ». L'objet de la thèse est donc d'étudier le mécanisme de l'intégration internationale des économies précapitalistes, de cette intégration qui a transformé les pays précapitalistes en pays dits « sous développés ».
Cette édition intègre toutes les modifications apportées jusqu'en mai 2014 au Code des Assurances applicable dans les Etats membres de la Conférence Interafricaine des Marchés d'Assurances (CIMA). Cette publication constitue pour les professionnels des assurances un recueil de l'ensemble des textes applicables dans leur domaine. En plus des règlements, de circulaires, de décisions et de modèles d'états financiers émanant des autorités de la CIMA, la présente édition s'enrichie de plusieurs nouvelles décisions de jurisprudence, 60 au total, qui s'appuient sur des articles du Code CIMA. Sous les articles du code CIMA, des liens hypertextes les relient aux décisions qui les concernent et inversement à partir du texte des décisions. La présente édition du Code CIMA constitue ainsi un version annotée par la jurisprudence. Pour une utilisation conviviale, ce recueil numérique offre : une présentation adaptée à l'écran d'ordinateur pour une lecture aisée; une navigation facile avec des boutons de navigation présents sur chaque page; une consultation rapide grâce à plusieurs liens interactifs : tables des matières, index de sujets, listes des articles, articles référencés dans le texte, liens en articles et jurisprudence; la recherche dans le texte.
En 516 pages, ce tome 1 présente l'influence des spécificités des législations fiscales nationales sur les normes comptables internationales. Comme le souligne le Professeur Alexis Ngantchou dans sa préface : -- Si les pays de l'Afrique subsaharienne ont . perçu la nécessité d'uniformiser les textes réglementant les affaires dans l'espace qui est le leur, ils sont loin de s'accorder sur une harmonisation de leurs politiques fiscales.. Ainsi, en adoptant un Acte Uniforme sur le droit comptable, en laissant parallèlement intacte l'autonomie fiscale des Etats, il apparaît de nombreux points d'ombre notamment pour le praticien comptable, dans un contexte où justement la comptabilité fiscale l'emporte sur la comptabilité financière. Le présent ouvrage s'illustre à propos, par la pertinence des analyses consacrées à la comptabilisation de la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) dans l'espace OHADA. Il est heureux et significatif qu'à cet effet, l'auteur ait intégré avec un soin particulier les évolutions récentes de la législation en la matière.
Pour ce faire, le Docteur Raymond Mbadiffo Kouamo met à contribution, dans un style dépouillé où le pragmatisme de consultant côtoie et complète l'analyse pédagogique de l'universitaire, ses connaissances des questions comptables et fiscales -- L'ouvrage explique les différents types d'évènements qui génèrent la TVA. Il précise surtout que la TVA générée par les opérations de ventes des énergies (électricité, eau, carburant, gaz, etc.) est exigible dès la livraison. En effet, la TVA ne constitue, ni une charge, ni un produit, pour l'entreprise lorsqu'elle est générée par un évènement qui contribue à la réalisation d'opérations taxables ou bénéficiant d'un régime d'exception. Mais, dans certaines circonstances, ce principe n'est pas toujours vérifié. L'auteur démontre dans quelles circonstances, la TVA générée par un évènement qui contribue à la réalisation d'opérations taxables ou bénéficiant d'un régime d'exception, devient une charge fiscalement déductible, ou non fiscalement déductible, pour l'entreprise. Enfin, cet ouvrage montre dans quelles circonstances, les pénalités, issues d'un contrôle fiscal relatif à la TVA, peuvent être comptabilisées dans les produits de l'entreprise. Un glossaire et une bibliographie complètent le tout.
Ouvrage des éditions Arcade en coédition avec NENA
Ce livre rassemble les communications faites durant l'année 2013 au cours des différentes séances du Forum appelé les «samedis de l'économie», organisé au siège de la Fondation Rosa Luxemburg (FRL) à Dakar, sous l'égide de celle-ci et de l'Africaine de Recherche et de Coopération pour l'Appui au Développement Endogène (ARCADE).
L'idée qui a présidé à cette publication est demettre à la disposition d'un large public ces communications pour partager avec les lecteurs et lectrices les analyses critiques sur les problèmes économiques nationaux, africains et internationaux. Les communications ont abordé des sujets, tels que la crise du capitalisme mondial, le concept de développement endogène, les Accords de partenariat économique entre l'Afrique et l'Union européenne. Les débats ont égalementporté sur le socialisme bolivarien du 21e siècle, la bataille pour la décolonisation de la pensée, en général, et de la pensée en sciences sociales, en particulier, ainsi que sur la relation - douteuse ou pour le moins controversée - entre démocratie et développement. Toutefois, les problèmes et politiques économiques du Sénégal ont tenu une large place dans les débats. Avec notamment l'analyse des options économiques du nouveau régime, les questions foncières, celle de l'emploi des jeunes et la politique économique de la Gauche sénégalaise.
Ouvrage des éditions Financial Afrik
Au sommaire :
Rencontre avec samir amin
Entre Valeur d'usage et plus value de laculture
La Côte d'Ivoire contre l'uemoa ?
Ouvrage des éditions Financial Afrik
Au sommaire :
Transition des banques commerciales en afrique
Succession à la tête de la bad
Question sur le developpement de l'afrique
Ouvrage des éditions Financial Afrik
Au sommaire :
Classement des banques de l'uemoa
Ttaux de croissance du bourkina faso
La bancarisation dans la wone uemoa et cemac
Ouvrage des éditions Financial Afrik
Au sommaire :
Côte d'Ivoire : l'éléphant de retour
Finance et énergie renouvelable
Intelligence économique contre fuite des capitaux en Afrique
Marchés interbancaires en zone CFA
Autres nouvelles économiques et financières.
Ouvrage des éditions Financial Afrik
Au sommaire :
Le doing business
Faut-il distribuer le dividende
8 societes introduites en bourse en tunisie
Ouvrage des éditions Financial Afrik
Au sommaire :
Le riz importe en afrique
La bourse rwandaise
L'opa de ecobank
Ouvrage des éditions Financial Afrik
Au sommaire :
Le risque bancaire en afrique est pareil ailleurs
La pme en afrique
L'uemoa à dubai un model de developpement
Ouvrage des éditions Financial Afrik
Au sommaire :
La bourse reflet de l'economie
Axa en afrique
La rse a johannesburg
Ouvrage des éditions Financial Afrik
Au sommaire :
La mauritanie un pays qui change
L'assurance en afrique francophone
Ces trois présidents qui ont changé la BAD
Ouvrage des éditions Financial Afrik
Au sommaire :
Perspectives de l'assurance en Afrique en 2015
Les 100 personnalités qui ont fait bougé l'Afrique en 2014
Les système de retraite en Afrique
Autres nouvelles économiques et financières.
Ouvrage des éditions Financial Afrik
Au sommaire :
La bad assiste les pays africains
Un milliardaire ethiopien à l'origine d'un conflit international
L'echec de bale 3
Ouvrage des éditions Financial Afrik
Au sommaire :
L'assurance en afrique
La Bourse d'Abidjan de record en record,
Plan sénégal emergent
Ouvrage des éditions Financial Afrik
Au sommaire :
S'industrialiser ou périr
L'image de l'Afrique est exagérée par rapport à la dure réalité
Des crimes au nom du capitalisme
Ouvrage des éditions Financial Afrik
Au sommaire :
La mauritanie terre d'investissement
Frais de transfert d'argent : l'afrique perdante
Ecobank inévitable opa
Ouvrage des éditions Clé en coédition avec NENA
Cet ouvrage regroupe les meilleures contributions présentées à la Conférence internationale de clôture du projet « Echange d'Expériences et d'Appuis à la Formation Universitaire en Géographie de Développement » initié en 2002 par les départements de géographie des universités de Paris X-Nanterre, de Ndjamena et de Ngaoundéré avec le soutien de l'Agence universitaire de la francophonie. Elargie à d'autres spécialistes des questions de développement, cette conférence a permis d'avoir des points de vue relatifs aux orientations de formation plus opérationnelles en Géographie de Développement.
Ouvrage Financial Afrik en coédition avec NENA
Au sommaire : Les nouveaux moteurs de la bancarisation en Afrique, "le débat répartition ou capitalisation est avant tout philosophique" Selon Adama Ndiaye, président de la FANAF
Ouvrage de Financial Afrik en coédition avec NENA
Au sommaire : Le franc CFA au coeur des débats, présidentielles en Cote d'Ivoire : les enjeux économiques, Energies renouvelable : quelle position pour l'Afrique.
La tenue les 5, 6 et 7 Mai 1998 à Douala des premières journées Scientifiques du Groupe d'Etudes et de Recherche en Economie Appliquée (GEREA) est à l'origine de cet ouvrage collectif. Il traite du développement de l'intermédiation financière et du financement de l'économie en Afrique. Depuis plus d'une décennie, la plupart des pays africains au Sud du Sahara sont engagés dans des politiques d'ajustement structurel. L'unanimité des membres du GEREA s'est donc rapidement faite sur un programme pluriannuel de recherche sur "l'intermédiation financière formelle et informelle et le développement de l'entreprise en Afrique". L'une des étapes du déroulement de ce programme aura donc été l'organisation de ce colloque. Celui-ci devait permettre de discuter puis d'établir un bilan sur lévolution des systèmes financiers issus des mouvements de restructuration bancaire observès çà et là, à la faveur des accords de confirmation avec les institutions de Bretton- Woods.
Dans plusieurs pays en développement, le désir de s'industrialiser a conduit à la mise en oeuvre simultanée des politiques d'import-substitution et d'export-promotion. Ces politiques sont matérialisées par la protection accordée aux industries locales. Par exemple certains biens importés et exportés (généralement les exportations traditionnelles, TES 1989-1990) supportent des taxes, alors que la production d'autres (par exemple les biens d'exportation non traditionnels, principalement des produits manufacturés), est subventionnée. Au Cameroun où la politique industrielle et commerciale donne une attention particulière au secteur manufacturier, de telles mesures sont fréquemment appliquées soit pour atteindre des objectifs divers, soit pour faire face aux problèmes immédiats. Par exemple, pour protéger les producteurs locaux, une taxe de péréquation a été mise sur pied par décret du 22 janvier 1988. Cette taxe avait pour but d'accorder une subvention implicite à la production des biens alimentaires. Au départ, elle ne s'appliquait qu'aux importations de riz et de sucre, ensuite elle a été étendue à celles des huiles végétales et aux corps gras en 1989. Cette mesure répond à la préoccupation du Gouvernement de soutenir l'autosuffisance alimentaire au Cameroun. Par ailleurs, l'article 10 du titre Il du Code des investissements de novembre 1990 stipule que les produits industriels destinés à l'exportation sont exonérés des droits de sortie. Toutefois, lorsque les circonstances l'exigent, un droit de sortie peut être institué sur un produit déterminé après avis des administrations intéressées. Généralement, l'impact de ces mesures sur l'ensemble de la structure des incitations relatives n'est pas pris en considération. L'idée du gouvernement pourrait être de protéger ou de promouvoir une activité industrielle d'un type particulier. Seulement, la protection de cette activité déprotège une autre en raison de la prise en compte des effets - prix de ces mesures.