La neutralité de l'internet est un défi démocratique largement méconnu. Derrière une notion en apparence technique, se cachent des questions et des enjeux économiques, politiques et culturels (régulation, gouvernance, égalité d'accès aux données...). L'objectif de cet ouvrage est de les énoncer dans un langage clair et accessible à tous. Indispensable pour comprendre les débats actuels.
L'économie solidaire est l'ensemble des activités contribuant à démocratiser l'économie à partir d'engagements citoyens : services de proximité, finances, commerce équitable, tourisme, monnaies sociales, circuits courts, énergies renouvelables, etc. Cet ouvrage présente de manière claire les principales références de cette réalité politique et économique. Un enjeu contemporain fondamental.
En 2008, le gouvernement français lance sa réforme de libéralisation des activités portuaires. Celle-ci impose la concession des terminaux au secteur privé et transforme profondément le rôle joué par les anciens ports autonomes dans leur territoire d'insertion. La France s'inscrit ainsi dans un processus de diffusion d'un modèle de gestion portuaire à l'échelle mondiale, initié dans l'Angleterre de Margaret Thatcher ou le Chili des Chicago boys dès le début des années 1980. Ce qui se joue sur les quais depuis trente ans s'inscrit dans un mouvement global de redéfinition du rôle des États dans les affaires économiques du monde. La réflexion proposée dans cet ouvrage est le fruit d'un travail d'enquêtes menées auprès des acteurs entrepreneuriaux et institutionnels, entre 2009 et 2012, dans une dizaine de ports du sud de l'Europe occidentale (France, Italie, Espagne). Cette analyse interdisciplinaire en sciences humaines et sociales propose un éclairage sur les grands principes politiques et économiques ayant conduit à ces transformations et s'interroge sur I évolution des conditions d'exercice des activités portuaires que 1ère libérale engage.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Des paysages taillés au scalpel par la révolution industrielle, que reste-t-il aujourd'hui ? Sans doute bien plus de traces que n'en ont laissé les guerres : des saignées profondes, des cicatrices, des mutilations de toutes sortes, très souvent la morne désolation d'usines en ruines, fermées aux visiteurs. La lenteur avec laquelle ces vestiges tendent à disparaître, en dit long sur la violence et l'importance des mutations produites. Comment la société française a-t-elle réagi à cet ébranlement qui l'a si profondément atteinte ? À cette question peu explorée, l'histoire des premiers inspecteurs du travail apporte des réponses essentielles et inédites. Voici donc l'histoire d'hommes et de femmes qui ont beaucoup vu, entendu et écrit. Odieux pour les uns, incompris des autres, ils se percevaient et étaient perçus comme des intrus. Mais qui étaient-ils, d'où venaient-ils, quelle fut leur action, qu'ont-ils vu au hasard de leurs tournées dans les manufactures et les ateliers ? Si proches par certains côtés des hussards noirs de la République, ces inspecteurs nous invitent à poser leur regard sur les enjeux d'une industrialisation vécue dans la sueur et l'effroi. Laissons-les nous guider...
Ces travaux constituent le prolongement d'un ensemble de recherches lancé dès avril 1973 sur la dimension internationale de l'harmonisation croissance-environnement et les stratégies alternatives de redéploiement en Europe de l'Ouest.
Ils ont permis d'assurer la contribution française au projet international de "Planification globale de l'énergie", projet mené sous l'égide du Centre de Recherche sur les Institutions Internationales (Genève) avec le soutien de la Maison des Sciences de l'Homme et de l'E.D.F.
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Se fondant, entre autres, sur de nombreux travaux universitaires ou actes de colloques, le présent ouvrage dresse un état des lieux très approfondi des problèmes agraires au Magreb ; débutant par une indispensable définition du "paysan" maghrébin, il présente ensuite les tenants des terres agricoles, la révolution agraire, les investissements, les aménagements et les perspectives.
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La science et la technologie semblent dominer l'organisation et le fonctionnement des sociétés modernes. Objets de politiques publiques, d'interventions gouvernementales, ces champs sociaux revêtent une importance considérable, dans le discours, aussi bien que dans l'action de l'État. La crise actuelle des politiques de la science, fait écho à celle qui ébranle la modernité, comme elle remet en question la légitimité du politique. L'innovation en appelle à la société civile, alors que la décision collective paraît disqualifiée, évincée au profit d'un nouvel ordre. Le scientisme, omniprésent, ne fait que raviver les controverses éthiques, alors que le système politico-administratif ne peut plus intégrer des demandes sociales apparemment illimitées. Cette recherche, menée dans les termes de la science politique, porte principalement sur la France et les États-Unis. La comparaison de systèmes socio-politiques différents, permet d'apprécier la constitution des enjeux, la définition des registres discursifs, la logique des systèmes d'action qui nourrissent la science et la technologie. La mise en évidence de régulations institutionnelles offre alors la clé d'une nouvelle compréhension des rapports entre science et politique.
L'explosion des technologies de l'information et leur diffusion croissante dans les différentes composantes du tissu économique ont remis à l'ordre du jour la question du rôle de l'information dans l'économie. De nombreux phénomènes viennent conforter cette interrogation, tels que la croissance de secteurs producteurs d'informations (audiovisuel, édition...), l'émergence de nouveaux métiers de l'information (autour des bases de données, des services informatiques et télématiques), ou encore le développement des services intellectuels aux entreprises. La nouvelle prise en compte des investissements immatériels et de leur importance stratégique, suggère également de fortes connexions avec la question de l'information. De même, son importance au niveau international transparaît, notamment, à travers le débat sur les infrastructures de communication et sur les flux transfrontières de données. Comment, dès lors, dépasser ce constat pour comprendre la nature des dynamiques à l'oeuvre ? Dans cette perspective, Anne Mayère propose un cadre d'analyse argumenté et original, qui lui permet d'interpréter le rôle que prend aujourd'hui l'information dans la mutation économique. Ce rôle, elle le caractérise à travers l'évolution du travail, et la mise en place d'un nouveau mode de production et d'échange.
Des paysages taillés au scalpel par la révolution industrielle, que reste-t-il aujourd'hui ? Sans doute bien plus de traces que n'en ont laissé les guerres : des saignées profondes, des cicatrices, des mutilations de toutes sortes, très souvent la morne désolation d'usines en ruines, fermées aux visiteurs. La lenteur avec laquelle ces vestiges tendent à disparaître, en dit long sur la violence et l'importance des mutations produites. Comment la société française a-t-elle réagi à cet ébranlement qui l'a si profondément atteinte ? À cette question peu explorée, l'histoire des premiers inspecteurs du travail apporte des réponses essentielles et inédites. Voici donc l'histoire d'hommes et de femmes qui ont beaucoup vu, entendu et écrit. Odieux pour les uns, incompris des autres, ils se percevaient et étaient perçus comme des intrus. Mais qui étaient-ils, d'où venaient-ils, quelle fut leur action, qu'ont-ils vu au hasard de leurs tournées dans les manufactures et les ateliers ? Si proches par certains côtés des hussards noirs de la République, ces inspecteurs nous invitent à poser leur regard sur les enjeux d'une industrialisation vécue dans la sueur et l'effroi. Laissons-les nous guider...
Ce bilan critique des recherches sur les pratiques urbaines du commerce, est centré sur les travaux conduits dans les quinze dernières années : travaux des géographes, souvent monographiques, sur le redéploiement des appareils commerciaux dans les processus de production des formes urbaines ; travaux des économistes sur les stratégies de localisation des entreprises, des sociologues et des politologues sur les mutations sociales des exploitants, et l'évolution des modes de vie et des modes de consommation dans leurs relations avec les nouvelles formes de distribution. Les auteurs suggèrent de nouvelles approches, susceptibles de favoriser une meilleure interdisciplinarité dans ce champ.
Sociétés en mouvement : les faits économiques, les bouleversements sociaux, les évolutions politiques et culturelles se conjuguent et révèlent les transformations en profondeur des sociétés contemporaines. Sociétés en mouvement : une collection pour appréhender le monde d'aujourd'hui afin de préparer celui de demain. Le nombre de films diffusés par les chaînes de télévision a presque triplé en dix ans, tandis que la fréquentation des cinémas diminuait de 35 %. Derrière le terme général et impropre de crise - dont les médias se font largement l'écho - se profile donc une réalité : la baisse du nombre des spectateurs dans les salles. Menacé dans sa logique de reproduction des images par la déréglementation audiovisuelle des années 1980, le cinéma connaît une grave crise d'identité. L'industrie cinématographique a perdu son autonomie et se trouve insérée, par son mode de consommation et de financement, dans une industrie plus vaste, dominée économiquement par les chaînes de télévision. Loin de conforter l'hypothèse que les difficultés de cette industrie résultent d'une baisse d'intérêt pour la marchandise film, l'auteur montre que le cinéma, simple étape technologique dans la transmission des images, doit, s'il ne veut pas disparaître, accentuer ses spécificités en répondant aux attentes nouvelles des spectateurs. Les procédures de déréglementation au niveau international, les mutations technologiques et industrielles de l'audiovisuel, rendent aujourd'hui insuffisante une régulation fondée sur la seule intervention publique. Indispensable, ce soutien ne peut, à lui seul, se substituer au dynamisme d'une industrie, dont la stratégie industrielle et commerciale doit être renouvelée, afin de briser les chaînes que lui impose la télévision.
La Méditerranée arabe contemporaine : enjeux humains, économiques et technologiques, et les perspectives d'une coopération avec les pays de la Méditerranée euro-communautaire.
Les journaux consacres à la vie de l'entreprise et aux activités industrielles soulignent depuis plusieurs années les nombreux accords et alliances qui se nouent entre les firmes. L'objectif de ces coopérations entre les entreprises est principalement de répondre aux incertitudes engendrées par les mutations concurrentielles et réglementaires et par l'émergence des nouvelles technologies. Ce qui est devenu aujourd'hui l'un des éléments clé des stratégies des entreprises et des groupes industriels pour mieux intégrer leur environnement pose cependant des problèmes encore mal résolus par l'analyse économique de l'industrie. En particulier, ces pratiques sont encore trop souvent considérées comme restrictives de la concurrence et de nature à provoquer une allocation de ressources moins satisfaisante pour le bien-être social. Cet ouvrage, réalisé par un groupe de chercheurs spécialisés dans l'économie des liaisons industrielles, présente des propositions nouvelles pour l'analyse économique de la coopération entre les firmes. Celle-ci est considérée comme une forme particulière d'agencement institutionnel dont il est possible d'étudier l'efficience et la viabilité. Différents angles d'approche de la question sont abordés : contrats de coopération, création de ressources et de compétences, réseaux d'entreprises, quasi-intégration des activités productives, coproduction de services, processus de création d'activités et de produits nouveaux.
Grataron d'Arêches, pogne de Romans, cardon, bouche rouge, tarte au quemeau, pormonier, boudin d'herbe, chapons et poulardes de Bresse... Porteurs d'une étonnante diversité biologique et culturelle, les « produits de terroir » foisonnent aujourd'hui dans tous les secteurs agroalimentaires. Depuis 1992, l'Europe réglemente la protection de leur nom. Ce dispositif, qui se répand comme une traînée de poudre, conjugue une origine géographique et des qualités particulières. Sur quels critères repose cette qualification ? Quel est le contenu de la relation à un lieu ? Comment prendre en compte la tradition, l'histoire, les savoirs et les pratiques, la culture locale en un mot ? De plus en plus, notre société tend à associer étroitement la valorisation de ces productions à leur dimension patrimoniale : un patrimoine vivant, synonyme de revitalisation et de trajectoire dynamique pour peu que les acteurs locaux en décident. Mais ces charcuteries, fromages, huiles, fruits ou légumes, dont l'existence est intimement liée à la consommation locale, sont aujourd'hui très convoités. Ils doivent se frotter aux normes d'hygiène, aux stratégies commerciales des grandes enseignes, à l'industrie agroalimentaire. Que reste-t-il alors de la dimension culturelle qui signe leur spécificité ? Un voyage savoureux, de la région Rhône-Alpes au Trás-os-Montes, de la Catalogne à l'Emilie-Romagne, ponctué par l'évocation des modes de fabrication et des usages alimentaires...